Les Réceptions De M. Le Marquis (Partie Ix)
Quelques instants après sêtre vidé jusquà la dernière goutte, M. Curval se retire en massénant une claque bien sentie sur les fesses, sessuie le gland sur mon anus et va sasseoir dans un fauteuil pour sallumer une cigarette.
Je reste là, haletant, à demi conscient, attaché et le cul tendu en lair, les pinces toujours bien serrées sur mes seins.
- Allez-y, Madame approchez-vous, nhésitez pas. Il ne bougera pas tant que je lui en aurai pas donné lordre. Vous pouvez même toucher.
Sans un mot, la traiteur se lève et vient se placer derrière moi. Après quelques fessées, elle mécarte les fesses à pleines mains pour constater létat de mon fondement. Je sens une coulée de sperme dégouliner de mon cul pour venir tomber sur le plancher.
- Cest incroyable comme il est docile ! Et vous pouvez en faire absolument ce que vous voulez ? Demande t-elle.
- Tout ce que je veux, dans les limites des règles fixées par M. le Marquis. Il obéira sans discuter.
Et comme pour faire une démonstration, il mordonne :
- Embrasse les pieds de Madame.
Aussitôt, je me ressaisis et me contorsionne pour pouvoir atteindre les pieds de la traiteur et poser mes lèvres sur le devant de ses chaussures à talons haut.
- Cest prodigieux. Vous pensez que je pourrais lemprunter pour chez moi ?
- Madame, ce garçon est ici de son plein gré. Cest lui qui a répondu à lannonce de M. le Marquis afin de se placer sous nos ordres, et nous navons en aucun cas été le chercher ni ne lavons contraint. Si vous le voulez à votre service, je ny vois aucune objection, et le Marquis sera du même avis, mais il vous faudra voir directement avec lintéressé. Noubliez pas quen dehors de cette réception, il reste un être humain libre, majeur et vacciné.
Jai létrange sensation à les entendre de nêtre quun objet que lon se prête à volonté. Le pire dans tout cela, cest que ça ne me dérange pas outre mesure. En fait je trouve même cela plutôt excitant.
M. Curval continue de discuter avec la traiteur quelques temps, puis il se lève, vient vers moi et me redresse à genoux en présentant son sexe.
- Bon, tu vas me nettoyer ça.
Jentreprends de nettoyer son sexe avec la langue. Lorsquil est impeccablement propre, Monsieur menlève les pinces des seins, me détache et mordonne :
- Tu vas laver le sperme que tu as fait couler sur le sol, puis tu iras te laver. Fais vite, ils tattendent déjà à la réception.
Puis il se tourne vers la traiteur :
- Madame, je pense que vous avez bien profité, mais la récréation est terminée, veuillez vous remettre au travail dès à présent.
À peine a t-il fini de donner ses directives quil tourne les talons et sen va, suivi de la femme.
Sans perdre une seconde je me relève, non sans peine : tous mes membres sont engourdis. Mais ce nest pas le moment de se laisser abattre. Je vais chercher une éponge et lave la tache blanchâtre sur le sol.
Une fois les ordres de Monsieur Curval exécutés, je remets en place les accessoires et me dirige, encore sonné et titubant, vers les vestiaires des esclaves afin de faire ma toilette.
Le froid mordant de leau de la douche maide quelque peu à reprendre mes esprits.
Je ne peux mempêcher de me rejouer la scène encore et encore dans ma tête, un petit sourire niais fixé de manière persistante sur la bouche.
Je me sens bien. Comblé. Du moins autant que lon peut lêtre sous une douche froide.
Pourtant, lheure nest pas aux rêvasseries. Je me récure en profondeur, expulse le sperme que Monsieur Curval a généreusement laissé en moi, et me savonne par trois fois afin dêtre sûr dêtre bien propre pour la suite des évènements.
Un petit lavement afin de parfaire ma toilette, et je suis prêt à sortir pour rejoindre la fête. Jai encore la chair de poule et la peau tendue à cause du froid.
Lorsque jarrive dans la salle à manger, tout le monde est à table à lexception de Blond et Brun, qui sont postés en position desclaves à côté des invités.
- Alors mon garçon ! Nous avons appris tes exploits. Alors comme ça on aime bien se montrer ? Plaisante Monsieur le Marquis avant déclater de rire, suivi de tous les autres invités.
Je rougis et baisse les yeux, puis vais spontanément me placer aux côtés de Monsieur Curval, les bras dans le dos.
- Mon bon Curval, je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais on dirait que ce jeune homme a le béguin pour toi ! lance Monsieur Modeni.
- Que veux-tu, je leur fais toujours cet effet là, je ny peux rien ! Répond Monsieur Curval avant de me palper fermement le cul.
- Bon, bon ! Maintenant que tout le monde est là, nous allons pouvoir manger. Reprend Monsieur le Marquis.
Le signal est clair, Blond, Brun et moi-même nous dirigeons illico vers les cuisines pour aller chercher les plats.
Lentrée se déroule sans évènement particuliers, à lexception de quelques mains baladeuses et claques joviales sur les fesses.
Cest après le plat principal que les choses se corsent. Alors que nous nous apprêtons à retourner vers le mini-bar pour chercher quelque digestif afin de permettre aux convives de marquer une pause avant le dessert, Monsieur de Viaud, qui na pas encore ressenti le besoin de se vider, déclare quil a besoin daller tirer un coup afin de digérer.
Sans attendre la moindre réponse de qui que ce soit, il saisit Blond par la main et lentraîne vers lun des chambres.
- Faites vite, Monsieur de Viaud, déclare Monsieur le Marquis, car si vous traînez trop, nous serons obligés de passer au dessert sans vous !
Monsieur de Viaud lui adresse un clin dil complice.
- Pas dinquiétude, Monsieur le Marquis, il ne sagit là que dune vidange de convenance. Je men vais remplir le cul de ce délicieux jeune homme, afin de me sentir plus léger pour la suite des évènements. De plus, noubliez pas que je suis le plus jeune et le plus fougueux dentre nous !
Monsieur Curval prend un air faussement indigné et lui rétorque :
- Rien nest moins sûr, cher Monsieur de Viaud ! Jai ici un jeune homme qui pourra témoigner de ma vigueur à la besogne.
Et comme pour souligner son propos, il menvoie une fessée bien sentie sur la fesse droite. Désormais bien au fait de la manière dont les choses se déroulent en cette demeure, je ne bronche pas et me contente de remercier lHomme qui a su me donner tant de plaisir, plus tôt dans la soirée. Je suis entièrement investi dans mon rôle, et à ce moment-là, je me verrais volontiers passer le restant de mes jours aux pieds de cet Homme si flegmatique, et pourtant si vigoureux. Lappeler Maître, le servir inconditionnellement et avec la plus grande abnégation. Pourtant, je ne dois pas oublier quil y a dautres convives à servir. Eux aussi, je leur dois respect et obéissance.
Dailleurs, voilà Monsieur Trévigny qui saisit loccasion pour me le rappeler :
- Bon, si Monsieur de Viaud va samuser, il ny a aucune raison pour que je reste la queue balante.
Puis, à moi :
- Jeune esclave, lorsque tu auras apporté les digestifs, je veux que tu tagenouilles devant moi et que tu me suces avec tout ton cur, comme sil sagissait de ton cher Monsieur Curval.
Puis, il éclate de rire. Loin de perdre mon sang froid, je réponds avec un aplomb tout nouveau :
- Bien, Monsieur. Avec plaisir, Monsieur.
Surpris, il se tourne vers Monsieur le Marquis et lance, à moitié sur le ton dune boutade :
- Le métier commence à rentrer, chez celui-là, Monsieur le Marquis. Peut-être pourrons nous en faire quelque chose à plus long terme !
Monsieur le Marquis acquiesce vaguement du chef et, de mon côté, jexécute les ordres de Monsieur Trévigny pendant que Monsieur Curval intime des directives similaires à Brun.
Une fois tous les invités servis dun Cognac XO qui semble hors de prix, je vais magenouiller entre les jambes de Monsieur Trévigny et mapprête à lui demander la permission de le sucer, lorsquil minterrompt dun geste de la main.
- Non, non, non ! Attendez ! Ça ne va pas du tout, il manque quelque chose.
Il se gratte le menton pendant un instant dintense réflexion, puis lève le doigt sous le coup dune illumination.
- Bien sûr ! Esclave, tournez vous. Face contre terre, le cul bien tendu en lair, et soignez votre cambrure. Je veux voir une uvre dArt !
Je lâche un Tout de suite, Monsieur. déterminé, et obéis. Le convive se met alors à me malaxer les fesses très fermement, puis les écarte et me crache sur le trou.
- Ce cul est désespérément vide ! Monsieur Curval, auriez-vous lobligeance de menvoyer le plug anal qui se trouve sur le guéridon à votre droite, sil vous plaît ? Je ne voudrais pas me priver dun si joli spectacle en envoyant lesclave le chercher lui-même.
Monsieur Curval, visiblement très déconcentré par la fellation dont le gratifie Brun, met un instant à reprendre ses esprits et semparer péniblement du plug, avant de le jeter à Monsieur Trévigny.
Ce dernier réceptionne le plug avec une adresse gourmande et me le colle contre lanus, sans le rentrer. Il fait jouer lobjet à lentrée de mon fondement pendant de longs instants, se délectant de chaque gémissement quil marrache.
Puis, enfin, il rentre entièrement le jouet en moi, suscitant une intense vague de plaisir, trahie par un profond soupir de ma part.
Sans me laisser le temps de mhabi, il mordonne de me retourner, et de me mettre à louvrage.
Quelques secondes plus tard, mes lèvres sont délicatement posées sur le gland de Monsieur Trévigny, et je déguste le liquide pré-séminal qui commence déjà à perler de son sexe, dans une grande succion, me délectant de chacun de ses soupirs de plaisir comme dune friandise exquise.
Après avoir un peu joué avec le bout de ce vit déjà dur comme du diamant, jobtiens la permission de le rentrer dans ma bouche, puis dans ma gorge. Les lèvres en anneau, bien serrées autour du sexe de Monsieur, je descends lentement ma bouche vers la base, lorsque je suis arrêté net par un réflexe de régurgitation.
Je tente de me retirer pour prendre ma respiration, mais la main du convive me retient la tête en bas.
Lorsquenfin Monsieur Trévigny lâche ma tête, je suis contraint de remonter jusquen haut, haletant, la bouche dégoulinante dune salive rendue visqueuse par l, qui coule sur mon torse. Je parviens malgré tout à articuler Merci, Monsieur. avant de me remettre à luvre.
Je nai le temps que de quelques va et vient, avant quun grand bruit retentisse. Monsieur de Viaud débarque dans la pièce, furieux, en tirant Blond par les cheveux. Il pousse ce dernier qui tombe à genoux au sol, les yeux baissés, puis se met à hurler :
- Monsieur le Marquis, laissez-moi vous dire que cest une honte ! Je suis tout bonnement outré par le comportement de cet esclave, et sachez que jespère sincèrement que les deux autres sont mieux dressés, car je suis à deux doigts de men aller ! Cest inadmissible !
Monsieur le Marquis parvient à linterrompre et lui dit dune voix très calme et apaisante :
- Allons, allons, Monsieur de Viaud. Calmez-vous et expliquez-moi la situation, sans quoi je ne pourrai démêler ce nud qui, soyez en bien sûr, membête tout autant que vous.
Loin de se calmer, Monsieur de Viaud rétorque bruyamment :
- La situation ? Je men vais vous lexpliquer, la situation ! Vous nous aviez assuré avoir dégoté de beaux morceaux, et les avoir éduqués vous-même. Vous lavez dit, nest-ce pas ? Eh bien je vais vous dire, ce quil fait, votre beau morceau bien éduqué : À peine avais-je commencé à le culbuter, en tout bien tout honneur, quil se met à gémir et à se toucher le sexe. Vous entendez ça ? Il se touche le sexe avec les mains pour prendre du plaisir ! Que suis-je censé faire pour être bien sûr quil ne me servira quavec son cul ? Lattacher ? Cest une honte !
Lair surpris sur le visage de Monsieur le Marquis sefface, il reprend cet air sérieux qui le caractérise et sapproche de Blond en faisant un signe de la main, lourd de symbolique, qui suffit à calmer Monsieur de Viaud.
Il prend le menton de Blond, lui relève la tête et, le regardant droit dans les yeux, lui parle dune voix très calme, bien quextrêmement sèche et sévère :
- Esclave. As-tu conscience que tu as commis une faute très grave ?
Blond acquiesce, au bord des larmes.
- En temps normal, les esclaves, une fois leur contrat signé, restent ici jusquà ce que je décide que leur service est terminé. Cependant, en cas de faute très grave, il peut arriver quun esclave soit invité à rentrer chez lui. Tu te souviens, ce matin, je vous ai bien stipulé quil était formellement interdit de toucher à votre sexe pour vous faire du bien. Tu ten souviens ?
Blond acquiesce à nouveau du chef.
- Je suis un Maître magnanime, et je vais te proposer deux solutions. Mais avant cela, je préfère te rappeler que mes convives ici présents sont des personnes très influentes, et quil nest pas dans ton intérêt de les vexer. Tu comprends ce que je veux dire ?
Les invités se sont tous levés et amassés autour de ce pauvre Blond qui articule à grand peine :
- Oui
Oui, Monsieur.
Monsieur le Marquis reprend :
- Très bien. La première solution qui soffre à toi est très simple : je tôte ce collier desclave, tu retrouves ta liberté et tu rentres chez toi avec ce quil te reste de dignité, libre de te toucher le sexe autant que tu veux, avec le souvenir davoir été lesclave que tu désires réellement être, le temps dune journée.
Il marque une pose.
- La deuxième me conviendrait nettement mieux : tu gardes ce collier qui te va si bien, tu restes mon esclave, et celui de mes convives. Tu regagnes notre confiance en donnant plus de cur à louvrage, et tu auras peut-être une chance de nous servir à nouveau. Alors, ta soumission ne sera plus seulement un souvenir, mais une partie intégrante de ta personne, qui ressortira lorsque nous tappelleront, et que tu accourras pour te mettre nu et enfiler ce collier desclave. Cependant, si tu choisis cette option, je pense que tu comprends quil nous faudra tinfliger une punition exemplaire. Réfléchis bien, tu as cinq secondes pour te décider, pas une de plus. Pense à ce que tu désires vraiment.
Monsieur le Marquis se met à compter avec ses doigts, en fixant de son regard froid les yeux larmoyants de Blond.
Alors que Monsieur a quatre doigts tendus, et sapprête à y joindre le cinquième, le doigt fatal, Blond craque, fond en larme et hurle :
- Gardez-moi ! Par pitié ! Je veux rester votre esclave ! Je ferai tout ce que vous voudrez. Ma place est à vos pieds, je vous en supplie !
Monsieur le Marquis ne dit mot, il se contente desquisser un sourire satisfait, comme si les choses se déroulaient exactement comme il lavait prévu.
- Bien. Très bien. Tu as fait le bon choix. Avant de tadministrer ta punition, je vais régler quelque chose que jaurais peut-être dû faire il y a un moment. Esclaves, debouts et en ligne, les bras dans le dos.
Alors que nous obéissons, il se dirige vers le tiroir supérieur dune commode ancienne située entre le salon et la salle à manger. Il en tire trois petits objets transparents, je ne parviens pas à distinguer de quoi il sagit exactement, et revient vers nous.
Il sarrête devant moi et se baisse légèrement pour me poser à lentrejambe ce que je devine désormais être une cage de chasteté en plastique transparent.
- Je ne voulais pas en arriver à une telle extrémité, mais désormais la cage de chasteté sera obligatoire pour les esclaves. Vous la porterez jusquà ce que jen décide autrement, et cest moi, et moi seul, qui en garderai la clé. Vous êtes des esclaves, vous vénérez le sexe de votre Maître et celui de ses convives, en aucun cas vous ne vénérez votre propre sexe. Vous nous servez, et on ne sert pas avec une verge. On sert avec un cul, avec une bouche. Cest bien compris ?
Nous répondons en cur :
- Oui, Maître !
Mon vit na pas été stimulé sexuellement de la journée, aussi, lorsque Monsieur le Marquis me pose la cage, il devient naturellement dur. Grossière erreur, sa nouvelle prison de plastique le rappelle aussitôt à lordre. Je suis à létroit, compressé au point que ça en devient douloureux. Bien vite, mon sexe reprend sa taille au repos et la se calme, même sil reste toujours très compressé dans cette étroite cage. Le cadenas est posé, je suis piégé, à la merci de Monsieur le Marquis et de ces hommes que je navais jamais vus avant aujourdhui.
En bon soumis, je remercie Monsieur de Franville avant quil ne passe à mon voisin pour lui poser sa cage. Ce dernier me lance un regard satisfait.
Lorsque M. a nous a posé notre cage à chacun, parachevant ainsi le monument de notre humiliation et de notre soumission, il ordonne à Blond daller sagenouiller au centre de la pièce, entouré des convives, pour attendre son châtiment. Puis, il se tourne vers Brun et moi :
- Vous deux, vous allez ramener le dessert. La punition de votre camarade risque de durer un peu. Lorsque vous aurez posé le dessert sur les guéridons à côté de mes convives, vous irez vous poser à genoux, les mains dans le dos, à lendroit que je vous indiquerai. Je ne veux pas que vous manquiez ce spectacle, et que ça vous serve dexemple.
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