Leon 2
Lorsquelle reçue le message, la première réaction de Marie-Camille fut la colère.
Il se prenait pour qui ce type, la traiter de pute, pauvre taré ! ! !.
Elle coupa lordinateur et se fit couler un bain chaud, laissant son esprit vagabonder.
A bien y réfléchir, elle se sentait troublée par la proposition et puis jamais les hommes avec qui elle était sortie navaient eu beaucoup dimagination. Au moins ce type avait lair davoir des idées et puis que risquait elle , elle ne le connaissait pas et pouvait tout arrêter si cela allait trop loin.
Elle ralluma son PC en attente dun autre message.
Celui ci fut laconique , juste ladresse du sex-shop et une heure de rdv:.
Elle nétait pas fixée ; la nuit porte conseil et elle se dit quelle déciderait demain.
Léon lui était dans un état dexcitation incommensurable , même si elle navait pas répondu à son dernier message , elle navait pas refusé non plus, Il simaginait déjà avec Marie-Camille, la pliant à tous ces caprices. Sa nuit fut agitée.
Le lendemain Marie-Camille hésitait encore, lécran allumé lui indiquait comme un rappel son rendez vous. Elle avait le sentiment que si elle se pliait au jeu elle allait basculer vers quelque chose dinconnu et de dangereux, dun autre côté si elle refusait , elle savait qu elle le regretterait longtemps.
Plus lheure avançait, plus elle doutait, essayant de trouver une alternative au rendez vous, faire des courses, appeler une copine, mais sans cesse son esprit revenait au message.
Sans trop savoir pourquoi, elle se dirigea vers son dressing et sortie des tenues qui pourraient plaire à son admirateur inconnu.
Finalement elle opta pour une mini jupe en cuir quelle navait jamais mise la trouvant trop moulante et trop courte , un pull léger noir en v qui laissait lui faisait un décolleté profond . Pour les sous vêtements, même si elle navait pas lintention de les montrer elle choisit un string noir , pas de soutient gorge ,enfin elle alla chercher une paire descarpins à haut talons noirs dont une fine lamelle en cuir senroulait autour de la cheville.
Cetait le début de lautomne et il faisait bon, alors pas de bas ,ses jambes étaient encore suffisamment bronzées .
Mais elle laissa tout ce bazar sur le lit et se trouva un peu idiote , elle la directrice financière dun grand groupe, la jeune fille bien élevée et sérieuse se préparait comme une vulgaire midinette pour un rendez vous avec un détraqué.
Non , elle nirait pas.
Léon navait pas beaucoup dormi, ne pouvant sempêcher de penser à cet après midi.
Il avait comme une boule dans lestomac, cherchant le meilleur moyen de voir sans être vu .
Il arriva en face du sex-shop avec plus dune heure davance et se mit à faire les 100 pas en grillant cigarette sur cigarette.
Lheure du rendez vous était maintenant largement dépassée et Léon se disait quelle ne viendrait jamais. Il avait été fou de croire que cette fille lui obéirait , mais il narrivait pas à rentrer chez lui, se disant que peut être tout espoir nétait pas mort.
Enfin il la vit , il eut juste le temps de se cacher sous un porche. Bon dieu quelle était belle , elle avait un imperméable ciré blanc largement ouvert sur une tenue plus quaguichante, il sourit en voyant quelle avait mis des lunettes noires croyant ainsi détourner lattention mais les hommes se retournaient sur son passage et dans cette rue où de nombreuses prostituées attendaient le client , elle avançait lentement la tête baisée .
Elle passa devant lui sans le voir, sarrêta en face du sex-shop, sembla hésiter mais un homme sapprochant delle , la prenant pour une professionnelle eut raison de son hésitation et elle poussa le rideau de la boutique.
- Quest ce que je fous là , pensait elle.
Son entrée nétait pas passée inaperçue , et les hommes présents la reluquaient sans se préoccuper de sa réaction, elle avait limpression dêtre détaillée sous toutes les coutures , elle se dit quelle allait partir en courant , mais au lieu de ça elle resta plantée dans lentrée du magasin ,figée.
Elle sursauta quand un homme sapprocha delle et lui demanda si il pouvait laider, elle devint rouge et balbutia un timide refus,.
Mécaniquement elle se dirigea vers le fond du magasin se disant quelle serait à labris des regards, elle nosait pas regarder les clients et pourtant elle se demandait si son inconnu nétait pas lun deux.
Léon simpatientait, il en avait marre de faire le pied de grue devant le sex-shop.
Sa proie était à lintérieur, à sa demande, vêtue comme il lui avait demandé, en train dacheter ce quil lui avait demandé et lui ne pouvait même pas entrer et voir cette femme qui le faisait rêver depuis si longtemps obéir et devenir sa soumise.
Marie-Camille reprenait ses esprits, les regards des hommes sétaient peu à peu détournés delle ,les clients retournant aux revues et aux cassettes avec leurs blondes siliconées et vulgaires.
Elle sortit de sa poche la liste des accessoires à acheter , elle sourit en pensant quelle avait fait sa liste comme pour les courses au supermarché.
Malgré le lieu qui ne prêtait à aucune équivoque, on aurait pu croire une ménagère attentive qui comparait les prix et les articles.
Léon rageait, la frustration commençait à le gagner, dix fois il avança pour entrer, dix fois il recula se disant que cela allait tout faire rater et que la belle directrice disparaîtrait et quavec elle senvoleraient ses fantasmes.
Elle était maintenant à la caisse, sans oser fixer le vendeur elle déposa sur le comptoir lattirail complet de la parfaite petite soumise, lhomme prenait les articles un à un et se contentait de sourire en les enfouissant dans un grand sac noir , elle paya et sortit presque en courant de la boutique, sans même entendre le « salope » prononcé par un client .
Ca y est elle sortait , elle fonçait sans regarder autour delle, Léon lui emboîta le pas se disant quil allait profiter du trajet en métro pour détailler la jeune femme et sa gène.
Mais là encore il fut déçu quand il la vit monter dans sa voiture et démarrer en trombe après avoir jeté le sac sur la banquette arrière.
Léon en avait les larmes aux yeux, jamais il navait été si prés de son rêve et il allait devoir regagner son appartement et se contenter t dimaginer sa belle soumise.
Marie-Camile ne se rendit pas compte qu elle roulait au hasard et ne retournait pas chez elle, perdue dans ses pensées elle se demandait où son inconnu voulait en venir, elle avait espéré quil aurait été là et que la soirée aurait continuée , elle sétait sentie mal dans cette boutique, mais le regard des clients avaient fait naître en elle un sentiment étrange mêlé de honte et de fierté, elle se savait belle et faillit éclater de rire en pensant que ces pauvres frustrés allaient sans doute se faire du bien en pensant à elle ce soir.
Elle était maintenant sur une petite route au milieu de nulle part , une fine pluie commençait à tomber et elle se dit quelle était perdue.
Soudain la voiture fit une embardée et elle dut sarrêter sur le bas côté, elle sortit pour constater quelle avait crevée. Quelle soirée de merde ! ! ! se dit elle , tu parles dune expérience qui va changer ma vie.
Les rares voitures qui passaient, ignoraient ses signes et elle se résigna à chercher le cric et la roue de secours.
Elle était en train de se battre avec les boulons de la roue lorsque deux phares puissants léclairèrent, elle sursauta et se releva allant à la rencontre du camion qui venait de simmobiliser derrière elle.
Un petit homme rond vêtu dun marcel crasseux descendit.
- Alors ma petite dame on à besoin daide ?
La voix était celle dun titi parisien , et si ce navait été laspect de son sauveur , gras et velu elle laurait embrassé.
- Montez dans la cabine pendant que je moccupe de tout .
Il laida à grimper dans le camion ne remarquant pas le regard appuyé du routier sur ses longues jambes lorsqu elle s assit sur la banquette.
La cabine sentait le tabac froid et ressemblait à ce que lon pouvait attendre , des posters de filles nues , de la moumoute sur les siéges, un vraie caricature se dit elle.
Léon était rentré chez lui , il sen voulait de sa stupidité, mais déjà il avait un autre plan , il allait faire payer à cette pimbêche sa frustration et cette fois il serait aux premières loges.
Le claquement de la portière tira Marie-Camille de sa somnolence , son bon samaritain était maintenant assit à ces côtés, et elle eu le loisir de le détailler, pas ragoûtant le monsieur mais bon il lavait aidé et elle lui sourit.
- Merci sans vous je ne sais pas comment je men serai sortie, je vous remercie vraiment , elle sapprêtait à descendre lorsquelle sentie la main de lhomme sur sa cuisse.
- On ne va pas se quitter comme ça ma jolie, jai vu ton attirail dans la voiture tu mas lair dune chaudasse.
Elle resta prostrée , paniquée, ce type la prenait pour une prostituée et elle se doutait de ce quil attendait comme remerciement , dailleurs le doute ne fut plus permis quand elle le vit ouvrir sa braguette et sortir un sexe douteux et odorant.
- Allez tu me dois bien ça , dit lhomme en prenant la main de Marie-Camille et en la posant sur sa bite dressée.
Elle ne résista pas ,et commença à branler ce sexe qui la répugnait un peu , elle craignait que si elle refusait son sauveur ne devienne agressif et puis habillée comme elle létait il naurait pas compris quelle fut réticente.
Léon en était à son dixième message envoyé à Marie-Camille et toujours pas de réponse , décidément ce nétait pas sa soirée, lui qui ne buvait jamais en était à son troisième whisky et leffet de lalcool commençait à se faire sentir , il sécroula et sendormit le nez dans le clavier.
- Allez suce bien ma pute.
Marie-Camille sappliquait du mieux quelle pouvait ,essayant den finir vite.
Elle se sentait honteuse , elle la jeune fille de bonne famille , élevée chez les surs , à la brillante carrière et avec un tas de beaux partis qui papillonnaient autour delle , elle était à quatre pattes sur la banquette en skaï dun camion , la jupe relevée en train de tailler une pipe à un routier cradingue.
Dune main il lui poussait la tête la forçant à engloutir toujours plus profondément la verge et de lautre il fouillait sa chatte qui commençait à trahir une certaine excitation.
- On dirait que tu aimes ça ma cochonne, jai tout de suite vu que sous tes grands airs tu nétais quune salope.
-
Elle commençait à oublier le sordide de la situation et se laissait peu à peu gagner par le désir et les mots de cet homme qui la traitait comme une catin fouettaient sa fierté , il voulait quelle soit chienne elle allait lui montrer de quoi elle était capable.
Elle léchait le sexe de lhomme , sattardant sur les couillles et continuait à le branler , elle nétait plus pressée den finir , plus rien ne comptait maintenant que le plaisir.
Les doigts du routier branlaient maintenant le sexe et lanus de la belle directrice.
- Tu aimes ça , ma garce être remplie par tous les trous.
Pour toute réponse elle reprit le sexe de lhomme dans sa bouche et remua son cul pour mieux sentir la caresse maladroite.
- Viens sur moi je vais te montrer que les routiers sont sympas.
Au lieu de rire à cette remarque incongrue, elle sempala sur le sexe dressé et commença à bouger , cest elle qui menait la danse et cela navait pas lair de déplaire .
Il lui tirait les cheveux la forçant à avoir la tête en arrière , son autre main claquant les fesses bronzées de celle qui nétait plus que lesclave de son désir.
Le sexe grossissait en elle, lhomme la palpait , ses seins étaient maltraités, il lui giflait le visage en linsultant.
Jamais un homme ne lavait traité ainsi, jamais un homme navait paru aussi étranger à lui donner du plaisir ,seul le sien comptait et bizarrement c est cela qui lexcitait, ne plus être quun jouet , quune pute docile.
Enfin il jouit en hurlant une dernière brassée dinsultes, ils restèrent immobiles un instant reprenant leur souffle.
Il la repoussa sans ménagement, ouvrit la portière et la jeta dehors en lui balançant ses vêtements sur le sol .
- Dégage maintenant jai de la route à faire.
Et le camion démarra la laissant seule à moitié nue sur cette route de campagne.
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