Le Rendez-Vous À La Mairie

J’ai 45 ans, je suis marié, j’ai des s : bien rangé comme on dit.
Ma vie personnelle est des plus banales, tranquillisante en fait. Je suis chef de projet dans une annexe administrative. Je travaillais depuis plusieurs années sur un projet qui n’aboutissait pas. Les contacts qui devaient me soutenir étaient sur d’autres projets plus conséquents et mon projet n’était clairement prioritaire.
Après avoir été très insistant avec les instances locales, j’ai enfin obtenu un rendez-vous avec le Maire de la ville Gabriel M. Il est bien connu dans la région et très influent. Il a une cinquantaine d’années, très à l’écoute de ses compatriotes et son homosexualité n’a rien de secret. Il est régulier de le croiser avec son compagnon.
De mon côté, je suis fidèle à mon épouse. Je me considère épanoui sexuellement et je n’ai jamais eu l’envie d’aller voir ailleurs. Il m’est arrivé d’avoir quelques relations homos adolescents, mais rien de sérieux ni durable.
J’avais rendez-vous à 15h dans le bureau du Maire, et comme souvent avec les élus, il y avait du retard. Vers 15h20, son bureau s’ouvrit enfin, il s’approcha de moi et m’interpella « M. L. je présume, je vous prie de m’excuser de mon retard, entrez je vous prie ». Tout cela en me serrant longuement la main, habitude politicienne. Je rentrais dans son bureau style empire, les dorures c’est toujours intimidant. Il me fit signe de s’assoir et alla faire de même.
Je l’avais croisé auparavant au cours de réunion de travail, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’échanger directement avec lui.
Dès qu’il fut assis, je l’ai remercié chaleureusement de m’avoir accordé du temps. Je sortis mon ordinateur portable et le posa sur le bureau, ce qui nous obligea à nous rapprocher. Je commençais ma présentation. Son parfum assez prononcé, qui au début m’était indifférent, « m’enivra » au fur et à mesure de ma discussion. Au bout de quelques minutes, il enleva sa veste, la rangea sur sa chaise de bureau et se repositionna.

Sa main droite était alors à quelques centimètres de la mienne. La blancheur de sa chemise contrastait cette main, que je trouvais belle à regarder. Les pores de sa peau étaient bien définis et les poils bruns qui en sortaient, formaient un duvet irisé. Le parfum, sa main, j’étais déstabilisé. J’avais du mal à poursuivre ma présentation. Les mots étaient hésitants, mal employés. Ce n’était plus le même Kevin qu’au début de la présentation. Il avait clairement compris que quelque chose se produisait. A ce moment précis, il retourna son fauteuil, me regarda de face et repris la conversation. Il souriait régulièrement et j’avoue que son visage et son corps était très agréable à regarder. Ses rides sont naissantes, son visage est certes marqué mais bien soigné. Il a une petite calvitie naissante, mais ses cheveux courts sont reluisants. Et pour la première fois, je suis clairement déstabilisé par cet homme. Je retrouvais cette impression que j’avais avec les filles pendant l’adolescence. Je pense qu’il comprenait la situation.
Il se leva. Il est plus petit que moi : 1m65 je pense, mais un corps bien proportionné pour son âge. Il se rapprocha de moi. Il me mit sa main gauche sur mon épaule droite, me regarda et prononça « jusqu’où es-tu prêt d’aller pour ton projet ? ». J’étais complétement paralysé. Il approcha sa tête et sa bouche et nous nous sommes embrassés. Alors que ses lèvres étaient à quelques centimètres des miennes, comme télécommandé, j’ai fermé les yeux, j’ai baissé la tête et j’ai ouvert délicatement la bouche. Sa langue se posa sur la mienne et commença à tourner. Ma langue ramollie au début se raidissait et le bout se tourna pour savourer la sienne. Sa main caressait désormais mon cou. Je ne sais combien de temps, nous nous sommes embrassés. Après un certain temps, alors que j’étais en demi-érection, j’ai senti son autre main sur mon entre jambe. Son majeur, expert, n’eut pas de peine à trouver l’extrémité de ma verge et la titilla. « J’ai très envie de te sucer » me susurrai-t-il. Il s’agenouilla entre mes jambes tout en me caressant. Je décidai de me lever pour enlever mon pantalon, mais plus rapide que moi, il descendit, sèchement, par ses deux mains mon caleçon et mon pantalon jusqu’à mes genoux. Dans son mouvement de « libération », mon sexe n’eut pas le temps de se retrouver droit qu’il était déjà dans la bouche de Gabriel. Il le serrait bien fort dans sa bouche entre son palais et sa langue. Après m’avoir décalotté, j’ai senti l’humidité et la chaleur de sa bouche sur mon gland. Son mouvement de va et vient était irréprochable, du travail d’expert. J’avoue à ce moment avoir comparé avec les fellations de ma femme. Ces dernières sont plus timides, plus délicates. Celle de Gabriel est plus virile, plus « mâle » avec cette petite dose de force à point qui en fait quelque chose d’incomparable. Après s’être bien agrippé à mes deux cuisses, il continua son mouvement avec plus d’amplitude. De façon brève et rythmée, je sentais mon gland s’écraser au fond de sa bouche. Alors que le plaisir était de plus en plus intense et que j’étais au bord de l’implosion, il se retira. Il se leva et se déshabilla en prenant le soin d’être toujours en contact avec mon sexe. De mon côté, avec beaucoup de timidité, voire même de la naïveté, je me suis également mis nu.
A peine ai-je eu le temps d’être complétement dénudé, qu’il se colla à moi et m’embrassa de nouveau. Il me serrait fort dans ses bras, et je sentais ses mains me caressait le dos et m’empoigner les fesses. Moi, j’ai posé les miennes également sur son dos. J’étais beaucoup plus réservé, et mes mains découvraient la peau masculine, notamment des poils au niveau des épaules. La chaleur de nos deux sexes sur mon ventre faisait diffusait en moi une sensation de légèreté.
« J’ai trop envie de toi. Suce-moi » me demanda-t-il. Alors qu’il posa ses mains sur mes épaules pour me signifier de m’agenouiller, je m’accomplis en balbutiant que ce n’est pas dans mes habitudes et que je ne savais pas comment m’y prendre. Il me sourit et me dit « laisse toi aller ». Agenouillé, comme un apprenti, j’ai pris sa verge dans ma main droite et j’ai remonté le pouce le long jusqu’à son pouce. Sa bite était très belle dans cette forêt de poils noirs bien brillants. Elle était de taille modeste, environ 15 cm, plus mate que la mienne, les veines y étaient bien prononcées. Son gland était bien rouge et quelques gouttes sortaient de son méat. Je n’avais pas la force de regarder Gabriel dans les yeux et je fixais d’avantage son sexe. Je sortis délicatement la langue et je léchai ce pré-liquide. Le gout n’était pas très agréable mais je remarquais que le geste avait beaucoup plus à Gabriel. Je recommençais donc avec délicatesse, comme si j’avais une glace entre les mains. Après quelques doux va et vient, je décidai de boucler mes lèvres sur son gland. Du bout de la langue, je le léchai. Après m’être familiariser, et trouvant la texture très douce, j’introduis plus profondément sa verge. Gabriel me pris alors la tête et exécuta lui-même les mouvements. Il n’y avait rien de brutal. Le mouvement était court et lent, suffisant pour sentir la chaleur sur ma langue. Il maitrisait la situation et savait y faire avec l’apprenti que j’étais.
Après quelques instants, il se retira et me demanda de me coucher. Alors que je m’allongeais le magnifique tapis de bureau, il est venu sur moi en sens inverse. Alors qu’il me présenta sa verge bien droite sur mes lèvres, il reprit la fellation là où il l’avait laissée. Il enfonça son sexe dans ma bouche alors qu’avec la sienne, fermement, il exerça encore plus de pression. Cette fois je décidai de prendre en main sa bite pendant que je le suçais. L’excitation remonta très vite de mon côté. Alors que je jouissais et que mon éjaculation débuta, je sentis son sexe devenir très dur et très chaud. Très rapidement, ma bouche s’est remplie de son sperme. Alors qu’il avalait ma semence et me nettoya avec délectation, il retira sa verge et finassa son éjaculation sur mon visage. Avec maîtrise, il étalait le liquide sur mes lèvres.
Il se leva et alla s’essuyer avec des kleenex déposés sur son bureau. Alors que j’étais resté assis par terre sans trop savoir ce qui m’arrivait, il me tendit la boite. Il m’a demandé si ça j’allais bien et si j’avais aimé. J’ai répondu « oui, oui ». Je m’essuyais également, je me suis relevé. Nous nous sommes rhabillés. Comme si de rien n’était, en me vouvoyant, me signifiait qu’il allait faire son possible pour ma demande.
Je l’ai remercié et je suis parti. Je suis parti de ce rendez-vous déboussolé, mais très comblé. Le soir même, nous avons fait l’amour avec ma femme, différemment …..
Je n’ai jamais revu Gabriel en privé et mon projet a eu les financements souhaités.