Fratrie De Wintzt 5
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --
Retour en France
De retour à Berlin, après ce périple à Görlitz et laccueil chaleureux qui nous avait offert, jai demandé à Paul de me laisser aller en Lorraine, seul, pour voir notre père.
Il a été assez surpris de ma démarche, les liens entre notre père et nous étaient fort distendus, et jy suis allé en train, avec un arrêt à Zürich où je voulais me rendre dans une clinique très spécialisée, confidentielle, mais dont je connaissais lexcellent savoir-faire, dans un domaine très particulier.
Avec tous les renseignements précis dont javais besoin, jai rejoint la Lorraine pour rencontrer et surtout, affronter mon père, déterminé à imposer Ma solution
Une fois arrivé, mon père nétait pas encore rentré et je me suis installé dans ma chambre pour prendre un peu de repos, après avoir rangé mes affaires.
Le manoir familial me paraissait si fade, si clinquant après notre si beau domaine. Le gong a retenti, vieille tradition, et je suis descendu pour le diner, face à mon père.
Longue table, dressée, mon père à un bout et moi à lautre, et après une accolade somme toute assez chaleureuse, le repas a été servi et notre conversation, quoique courtoise, restait froide.
Une fois installés au salon, avec le café pour lui et le thé pour moi, je me suis un peu penché en avant, prêt à ouvrir le dialogue
- Je veux te parler Papa, et de choses très sérieuses
.
- Ah bon, lesquelles ?
- Tu te souviens que tu mas violé, défoncé à plusieurs reprises quand tu as appris, par Matthieu que jétais lamant de Paul ?
- Ce nétait pas du viol, tu en réclamais et en plus, tu étais majeur
- Non je réclamais pas, Papa, je suis à Paul, entièrement à Paul, je le suis encore et je le serai toute ma vie
- Bravo le
!!
- Tu oses me dire ça, alors que tu as violé ton fils ?
- Pas pareil
Cétait pour te donner une bonne leçon
- Ok
Je te rappelle juste une chose
le viol sur par une personne détenant lautorité ne fait pas référence à lâge et nest pas prescrit.
- Pourquoi, tu veux porter plainte contre moi ? Après ces années ?
- Ça dépend, si jy suis , oui
- Tu veux quoi ?
Je navais pas oublié ce moment où mon père mavait convoqué dans son bureau, deux jours après que Matthieu avait eu abusé de moi, sous le contrôle de Paul, et des menaces qui avaient suivi envers notre frère aîné.
Mon père mavait attiré violemment vers lui, me traitant de tous les noms, de putain, de dépravé, de dévoyer mes frères. En un tournemain, je me suis retrouvé fesses nues sur ses genoux et il frappait, il frappait. Sous ses coups, je sentais son membre de taureau qui sallongeait de plus en plus long, de plus en plus dur.
Ça lexcitait, ce pervers et en quelques secondes, son énorme sexe ma perforé
Il a souillé de son énorme pieu mon lieu magique qui appartenait quà Paul. Il ma possédé à plusieurs reprises, ne me laissant que quelques minutes pour souffler, avant que son pieu ne reparte à lassaut. La substance paternelle envahissait tout mon corps et ses quelques 28 cm me martelaient avec une force qui me semblait ne jamais pouvoir cesser.
Cest au bout de quelques heures quil ma enfin lâché, en mintimant lordre de me rendre dans ma chambre, que jai rejointe péniblement, vermoulu, exténué.
Ce "viol" n'en était certainement pas un, depuis longtemps, j'admirais sa puissance, mais pour rien au monde, je lui aurais avoué le plaisir qu'il m'avait procuré, en l'ayant bien provoqué. Je voulais juste que LUI le croie...!!!
Javais compris doù venait la même puissance de mon Paul bien-aimé
« Heureusement que jai effectué des tests ADN, tu es vraiment mon fils, mais je ne sais pas comment jai pu tengendrer »
Jai conservé ce regard dédaigneux longtemps, encore aujourdhui, et ce regard ma ancré dans ma conviction
Je serai à Paul, rien quà Paul et toute ma vie, quel quen soit le prix à payer. Plus jamais un autre homme ne me souillerait
Avec cette horrible scène présente dans mon esprit, je lui ai longuement expliqué ce que jexigeais de lui.
Il a acquiescé sans problème, aussi bien lui que Matthieu se foutaient éperdument dun titre et dun Duché lointain, qui ne leur rapportait rien, largent étant le moteur de la guerre pour eux.
Ensuite, je suis passé à la partie la plus difficile de ma demande. La vie avec Paul était merveilleuse, mais même si le mariage gay était légal en Allemagne, nous étions frères et je ne pouvais pas lépouser, pas avec mon état civil actuel.
Alors, cétait simple, avec son pouvoir et sa fortune, je voulais quil me fasse disparaître en tant que Marc et me fasse réapparaître après un passage à la Clinique de Zürich, en tant que Marika, femme prête à épouser lhomme de ma vie, en toute légalité. Je ne serais plus Marc de Wintzt, mais Madame Marika de Wintzt.
Mon père était interloqué par ma demande, ébahi complètement et ne sachant quoi répondre.
- Cest ce que je veux Papa, et cest le prix de mon silence
- Paul est au courant ? cest lui qui te la demandé ?
- Non, il ne sait rien de ma démarche envers toi, mais je pense, au fond de moi que cest la seule solution.
- Et tu veux quoi ?
- Tu payes tout Papa, tu prends tout en charge, ma disparition et les frais de la clinique, 300.000 Euros pour la transformation complète, y compris le suivi psychologique.
- Tu as largent de ta mère pour ça, non ?
- Je sais, mais je ne lai jamais touché, sauf les intérêts pour vivre, et cest TOI qui dois payer pour ça
Une juste compensation de ton viol
Je pense aussi aux closes, en cas de disparition dun des frères, lun ou lautre, après décision commune pourra le partager entre eux ou lattribuer à leur épouse, sous réserve de retour.
- Tu as pensé à tout Marc
- Oui
Par amour pour mon frère
Je veux être sa femme, pleinement
- Tu es bien déterminé il me semble
- Complètement, totalement
Et ou tu me suis, ou je te balance
Cest clair
??? "En me gardant bien de lui dire que c'était totalement consenti, il fallait que je garde un moyen de pression sur lui.
Nous sommes montés nous coucher après cette discussion et jai eu beaucoup de mal à mendormir, mais jétais déterminé. Mon père aller céder, jen étais sûr, mais quallait penser Paul de ma décision
???
Le lendemain, nous nous sommes retrouvés pour le petit-déjeuner, sinistre, bien loin de ceux de Görlitz, mais je ne quittais pas mon père des yeux, guettant le moindre geste ou la moindre parole de sa part.
Devant son silence et après avoir avalé juste un café et un simple toast, je me suis levé avec une simple inclinaison de tête envers mon géniteur
- Au revoir
. Je rentre à Berlin retrouver Paul mais je dois passer à Nancy avant
- A Nancy ? Pourquoi ?
- Ben
. Cest pas là où ton cher ami, le Commandant de Gendarmerie de Lorraine a ses bureaux ?
- Arrête Marc
. Tu vas pas faire ça
!!!
- Je vais me gêner
Il va être obligé denregistrer ma plainte et quelle quen soit lissue
Tu seras foutu
Mon Cher Papa
Je savais que jamais je n'aurais mis ma menace à exécution, j'avais pris trop de plaisir et le respect que je vouais à notre Nom et à notre Famille m'en auraient empêché, de toutes façons. C'était simplement un rapport de force, de volonté entre lui et moi.
Un silence de mort sest établi entre nous
Moi, si faible devant lui, jaffrontais mon père, droit dans les yeux, avec toute la force, toute la puissance de mon amour pour Paul décuplait mon énergie
Pour la première fois, mon père a baissé les yeux
Et limpensable est arrivé
Il ma pris dans ses bras, ma serré très fort, et avec un « Pardon »
« Je taime Marc, vous êtes mes fils, je vous veux heureux »
Depuis longtemps, mon père connaissait notre vie à Paul et moi et il me la appris ce matin-là.
« Je te suivrais Marc, et jen ai le pouvoir pour ça
Jy mets juste une condition préalable »
« Laquelle Papa ? »
« Je veux laccord plein et entier de Paul
Jamais je naccepterais que tu portes autant atteinte à ton corps pour lui, sans que lui ne laccepte, totalement et le désire autant que toi »
« Pardon Papa de tavoir dit des choses aussi méchantes »
« Je lai mérité
Pardonne moi de ne pas avoir su taimer autant que tes frères »
« Ce qui compte, cest que tout soit dit maintenant »
« Peut-être que je nai pas su taimer comme fils, mais je crois que je vais tadorer comme belle fille
Si le Duc de Wintzt est daccord
Et je suis si fier de lamour que tu lui portes »
« Merci Papa » dune voix enrouée par lémotion, cétait la première fois quil employait le titre Ducal.
« Au fait, tu ne le sais peut-être pas, mais Matthieu sest marié, et un nouveau garçon va arriver dans la famille
La succession est là
Vivez heureux
Appelle Paul »
Cest en larmes que je suis remonté dans ma chambre, et après quelques instants pour me remettre de tous ces événements, jai saisi fébrilement mon téléphone
.
« Paul, mon Amour
Viens me rejoindre en Lorraine, dès que tu peux
»
Jétais en larmes
« Ça se passe mal ? Chéri, tu minquiètes
Je connais Papa
»
« Viens mon Amour, le plus vite que tu peux »
« Jai peur mon Cur
Il ta fait du mal ? »
« Non, cest pas ça, loin de là, mais jai besoin de toi »
« Pourquoi, cest si grave que ça ? »
« Oui et non, mais on a besoin de toi pour prendre une décision
Importante »
« Tu ne veux pas men dire davantage ? »
« Non
Viens mon Être, mon Dieu
On tattend
. Tous
. Matthieu va arriver aussi, Papa lui a demandé »
« Je prends le premier avion et jarrive
»
« Dis-moi où tu atterris et je viens te chercher
Je ne taime pas
Je tadore
!!! »
Il a raccroché et 20mn après, javais un SMS de lui
Arrivée dans 3 heures à Strasbourg
Jai pris la voiture de mon père et direction Enzheim où il me tardait de me jeter dans les bras de mon frère sans trop savoir comment jallais lui expliquer lévolution de la situation, malgré toutes les pensées qui avait bouleversées mon esprit pendant le trajet.
Jai fondu sur lui dès son arrivée, me repaissant de son corps dhomme, de son odeur de mâle, le couvrant de baisers, mes joues brûlées par sa barbe piquante. Son membre avait pris toute son ampleur et appuyait sur mon ventre dans une position indécente que beaucoup de voyageurs navaient pu ignorer...
Je men foutais pas mal
Paul, mon Paul était là et me donnait toute sa sérénité, sa force
Je la sentais à travers toutes les pores de sa peau
Mon Mâle
!!!
Difficilement, nous nous sommes éloignés lun de lautre et avons retrouvé la voiture au Parking
Bien sûr, cétait lhomme, alors il a pris les clefs de mes mains et sest mis au volant
« Alors ? »
« Alors, tu verras bien »
Et il a pris la route vers la demeure familiale, avec une certaine angoisse, mais quand même rassuré par les câlins que je lui prodiguais pendant le trajet
.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!