La Sucette

Nous sommes tous les deux nus. Nous nous regardons dans les yeux. Ma chère et tendre est à genoux, arborant un harnais de poitrine réalisé avec de nouvelles cordes en nylon achetées récemment. De couleur argent et de diamètre 6mm, je constate avec soulagement que leur rendu esthétique est bien plus agréable à regarder que je ne le pensais lors de l’achat. Sa poitrine se soulève calmement, piégée dans ce harnais relativement simple. Les cordes emprisonnent fermement ses bras et mettent en valeur ses seins, passant au-dessus, au-dessous et entre ces derniers. Passant près de son cou, j’avais formé un pentagramme sur le haut de son corps.

Son regard est hypnotisant. Cette impression que la personne qui vous regarde peut lire en vous comme dans un livre ouvert. Un tel regard, provenant d’une personne que vous aimez, est un puissant aphrodisiaque. Je ne pouvais contenir des frissons à la pensée de perdre cette chose rarissime que seule Élodie m’avait donné. Une confiance totale et un amour inconditionnel.

-« S’il te plaît …. » lâche-t-elle enfin.

-« Dis-le-moi ma chérie, dis-moi. »

-« Tu sais très bien ce que je veux. Mais j’imagine que pour l’obtenir, je dois être une gentille fille et demander la permission ? » dit-elle en souriant.

-« C’est l’idée ! » répondis-je en lui rendant son sourire.

-« Je veux que tu viennes juste devant moi et que tu te tournes afin de me présenter ton cul. Je veux que tu poses tes mains sur tes fesses et que tu les écartes le plus possible pour que je puisse y enfoncer mon visage. Je veux imaginer ton sexe grandir et grossir par saccades au fur et à mesure que je lécherai et enfoncerai ma langue dans ton derrière ! » dit-elle, le plus calmement du monde.

-«Hahaha ce n’est pas vraiment cela que j’appellerai demander. Cela sonne plutôt comme une exigence ! » rétorquais-je en riant.

-« S’il te plaît ! » finit-elle par dire, arborant un sourire malicieux.



M’avançant devant elle, je me retourne et lui présente mon postérieur. Je ressentis aussitôt l’agréable contact de sa bouche. Elle dépose des bisous sur mes fesses, les mordille.

-« Difficile de résister …. J’en connais un qui a bien travaillé ses fentes et ses hip trust à la gym. Je me trompe ? » demande-t-elle.

-« Je plaide coupable. Je pensais que tu apprécierais. »

-« C’est réussi bébé ! Mes mains sont indisponibles, pourrais-tu m’assister ? »

Plaçant mes mains sur mes fesses, j’écarte ces dernières. Elle en embrasse l’intérieur, lentement, tendrement, avant de parvenir à ce qu’elle convoite. Comme à l’accoutumé, des petits coups de langue se font sentir, effleurant avec le bout de celle-ci. Puis, les mouvements s’accélèrent, sortant toute sa langue. Jetant un œil par-dessous mon épaule, la vue de son visage angélique me fait entrer dans un état de plénitude absolue. Mais voici qu’Élodie passe à la phase suivante. Sa langue s’arrête sur mon anus et commence à pousser. J’écarte au maximum pour lui faciliter la tâche. Maintenant qu’elle peut y entrer, elle entame ses mouvements de va-et-vient, d’avant en arrière. Sentant arriver les mouvements en cercle de sa langue, j’att à tâtons sa tête et la maintien le plus profondément possible, grognant de satisfaction. Et dire que j’étais réfractaire à l’idée de me faire lécher le cul. Mais ça, c’était avant comme on dit. Avant de rencontrer ma très charmante Élodie.

-« Tu sais que j’adore voir et sentir ton visage entre mes fesses, mais il est temps de passer à la suite ! » dis-je, me retournant.

-« Ooooh ! Mais en voilà une belle sucette ! » s’exclame-t-elle, constant que son anulingus n’avait pas laisser mon sexe indifférent. « Puis-je ? » demande-t-elle, un grand sourire aux lèvres.

-« Monte sur le lit ma chérie. Tu auras ta sucette plus tard ! »

J’att une corde et la rejoins.

-« Sur le ventre, jambes jointes et pieds levés mon cœur.
»

Une fois ses chevilles solidement attachées, je relie celles-ci à son harnais de poitrine, tendant la corde. La voilà dans un hogtie. Je m’installe derrière elle, ses jambes entre les miennes. Je passe le bout de mes doigts sur la voûte de ses pieds, sachant pertinemment que ma chère et tendre est très chatouilleuse, surtout à cet endroit.

-« Hahahaha non ! Arrête, arrête! » dit-elle.

Rapprochant ses jambes au maximum, je prends son pied gauche en bouche, suçant ses orteils.

-« Huuummm …. Voilà qui est mieux …. »

Je lui assène une claque sur son joli postérieur.

-« Huuummm …. Encore mieux ! » murmure-t-elle de plaisir.

Continuant de m’occuper de ses pieds avec ma bouche, j’envoie mes mains prendre soin de ses charmantes fesses, les massant entre deux claques. Le rythme de ces dernières est irrégulier, la prenant parfois par surprise. Il parait que je suis plutôt bon pour ce qui est de masser. Lécher et sucer les pieds de ma partenaire font partie des (nombreuses) pratiques qu’Élodie a introduite dans ma vie privée.

-« Je commence à avoir faim ! Ne bouge pas, je reviens. » dis-je.

Me dirigeant vers la cuisine, j’att rapidement la chantilly se trouvant dans le frigo avant de retourner auprès d’elle. À l’instant où mon regard se pose sur le lit, je surprends ma captive, qui s’est visiblement libérée de son hogtie, sur le point de se lever.

-« Ooouups ! » lance-t-elle avec un sourire coquin. « Ma tentative mérite bien une punition, non ?"

-« Oh que oui ! Retourne sur ton ventre et plus vite que ça ! »

Allant chercher deux autres cordes, j’entreprends un nouveau hogtie, cette fois-ci bien plus solide et dont elle ne pourra pas se défaire. Je la force à croiser ses chevilles, ce qui dans le même temps la force à garder ses cuisses écartées, permettant un accès total à son entrejambe. Je consolide le lien qui rattache ses chevilles au harnais et je le tends bien plus qu’auparavant.
Je me lève, prends une culotte dans l’armoire, ramasse celle qu’elle portait plus tôt dans la journée et les pose sur le lit avant de retourner fouiller dans ma mallette. Voici ce que je cherche : un lien violet, en soie, long de 2m60 et large de 5.5 cm.

-« Je veux ma sucette ! »

-« Hahaha, tu es bien audacieuse ce soir ! Tu ne penses tout de même pas l’obtenir alors que tu viens d’être punie ? »

-« Qui ne tente rien n’a rien, non ? Et je vais continuer de demander alors je te conseille d’agir en conséquence ! » dit-elle, me narguant.

-« Oh mais c’était bien mon intention ! » répondis-je en l’installant sur son flanc. « Car ça, ce n’est pas demander, c’est exiger ma chérie ! Ouvre la bouche ! »

-« Attends, attends ! Puis-je dire d’abord dire quelque chose ? »

-« Tu as demandé donc oui, vas-y ! »

Elle me regarde longuement dans les yeux avant de se lancer.

-« Cela fait un moment qu’une pensée très coquine me traîne dans la tête. J’en ai même rêvé ! »

-« Je t’écoute avec attention. »

-« Je m’imagine en train de te baiser. Littéralement, je veux dire. En levrette. J’ai pris soin de te rendre complètement impuissant au préalable, de te ligoter avec de très nombreuses cordes afin que tu te tiennes tranquille et que je fasse de toi ce que bon me semble. Dans mon rêve, je t’avais tellement bien bâillonné que tu en étais toi-même surpris. Et dernier détail dont je me souviens parfaitement : ma sucette était très, mais alors très très dure. »

Putain ! Je savais déjà qu’elle était coquine et qu’elle avait de la suite dans les idées, mais pas à ce point !

-« L’idée d’avoir ton cul et tes attributs à ma totale disposition …. Huuummm …. Que de frissons …. Que penses-tu de mon idée ? » dit-elle, tout sourire, attendant visiblement une réponse immédiate.

-« Je pense que tu essaies de me distraire ! Ouvre la bouche ! »

Obtempérant, je place consciencieusement les culottes pliées dans sa bouche avant d’enrouler à plusieurs reprises le lien en soie autour de sa tête, le faisant passer entre ses dents.


-« Voilà qui est mieux ! Qu’en penses-tu ? »

N’attendant pas réellement de réponse, je récupère la chantilly et en étale sur ses seins. J’adore la chantilly. Et j’adore sa poitrine. C’est donc une combinaison évidente. Je prends bien soin de lécher toute la crème. Je commence à passer la main entre ses cuisses, de simples aller-retour, je ne m’attarde pas encore. Je me demande si elle a compris ce que je lui prépare. Ça y est ! Elle commence à fermer les yeux, appréciant son sort. Discrètement, j’att la lourde paire de pinces à seins se situant dans la mallette. Nous en avons deux : une paire classique, réglable pour s’adapter à la sensibilité de chacun, ainsi qu’une paire plus imposante, plus lourde et non-réglable. Stoppant soudainement mes caresses, j’empoigne un à un ses seins et lui impose ces pinces douloureuses.

-« MMMGHPHMM !!! »

Protestant en vain, elle écarquilla les yeux lorsqu’elle sentit mon majeur et annulaire gauche entrer en elle. De mon autre main, j’empoigne la chaîne reliant les pinces.

-« Souhaites-tu que mes doigts trouvent ton point G ? Souhaites-tu que je te fasse jouir ? » demandais-je.

-« Mmmpphh ! »

-« Souhaites-tu que j’enlève cette chaîne ? »

Comme je m’y attendais, elle me dit oui de la tête.

-« Je ne t’accorderai qu’une seule requête. Tu connais donc très bien le choix qui s’impose à toi. Le premier consiste à te retirer ces pinces, ce qui provoquera une vive mais temporaire douleur. Mais je ne te ferai pas jouir. Si tu choisis le second, je vais tirer sur cette chaîne, ce qui sera douloureux. En contrepartie, je te promets de ne pas m’arrêter avant de te voir trembler de plaisir. À toi de choisir ma chérie. »

Elle le voulait, elle l’a eu. Elle me connaît tellement. Cela ne m’étonnerait pas qu’elle ait joué l’insolente juste pour se retrouver dans une situation semblable, connaissant d’avance ma réaction. Mais elle ne s’attendait probablement pas aux pinces. Je la regarde, souriant. Je ne l’imagine pas une seule seconde choisir une autre solution que celle du plaisir.

Quelques instants d’hésitation plus tard, j’eu droit à un regard rempli de désir accompagné d’un mouvement de bassin. Sa décision est prise. Amusons-nous maintenant !

Elle laisse échapper un grognement en me voyant tendre la chaîne. Je ne la tends pas plus que de raison, mais suffisamment pour lui ajouter une pression. Mon avant-bras commence ses va-et-vient. Je prends mon temps. Je me penche un peu plus au-dessus d’elle pour pouvoir admirer son visage et être à l’affût de la moindre de ses réactions. Elle me regarde dans les yeux, sentant l’excitation monter et appréhendant l’orgasme proche. J’essaie tant bien que mal de la forcer à briser cet échange non-verbal en donnant des petits à-coups sur la chaîne déjà bien tendue. Mais rien à faire. Certains pourraient voir cela comme un ultime acte de rébellion, mais il n’en est rien. C’est juste excitant. Pour elle, me regarder impuissante, jusqu’à se sentir submerger par son orgasme. Pour moi, la regarder jusqu’à la voir défaillir et savoir que je contribue à ce plaisir. Élodie est loin d’être une femme fontaine. En revanche, cela ne l’empêche pas de jouir si son point G est stimulé, surtout de cette manière. Un premier orgasme ne tarde pas à arriver, lui soutirant des grognements de satisfaction. Je lui ai promis de ne pas m’arrêter là et je compte bien tenir parole. Sans lui laisser le temps de la réflexion, je retire précipitamment les pinces qui ornaient sa poitrine. Les conditions sont désormais parfaites pour un second orgasme : la circulation revenant à la normale entraîne une vive douleur, mais également la libération d’endorphines. Qui plus est, elle est encore sous le coup de son premier orgasme. Mon avant-bras bouge de plus en plus vite, sa respiration et ses gémissements augmentant en conséquence. Elle ne peut plus maintenir le contact. Ses yeux basculent, son corps se raidit avant de convulser sauvagement. Je défais le hogtie et délivre ses chevilles afin qu’elle puisse s’installer sur le dos dans une position plus confortable.

-« Je reviens tout de suite, je vais chercher quelque chose. Profites-en pour reprendre ton souffle. » dis-je en déposant un bisou sur son front.

Bien que ses jambes aient retrouvé leur liberté, je doute fort qu’elle tente quoique ce soit. Je me dirige vers sa chambre où j’espère trouver de l’huile de massage, notamment pour sa poitrine. Là voilà. Très agréable et ne tâchant pas les draps. J’att une bouteille d’eau au passage et m’empresse de revenir auprès de ma bien-aimée qui, comme je l’avais présumé, n’a presque pas bougé.

-« Me revoilà ! »

Je m’installe sur le haut du lit, posant sa tête sur mes cuisses.

-« Que dirais-tu d’un peu d’eau suivi d’un massage? »

-« Humpf …. »

Posant momentanément l’huile sur la table de chevet, je lui retire son bâillon et l’aide à boire. Elle ne dit rien, me laissant attendre ma réponse en me souriant.

-« Tu as gardé la chantilly ? J’en mettrais volontiers sur ma sucette. » finit-elle par lancer, un sourire un coquin aux lèvres.

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