Collection Libertinage. Le Domaine. Saison I (3/5)

Laurette fille de Lucien notre vieux palefrenier mon employée chargée de mes gîtes mais aussi mon amie me fait souvent des confidences sur sa vie sexuelle.
C’est le cas ce dimanche où elle m’explique qu’elle a pris comme amant Julien mon nouveau palefrenier.
Je l’écoute sans la voir après mon accident de cheval.

- J’avais envie de boire son sperme tu sais que je suis friande du jus d’homme contrairement aux nombreuses femmes qui trouvent cela fade.
Il a voulu me prendre rapidement.
Je l’ai guidé sur le tas de foin stocké non loin des box des étalons.
Il a souffert pour m’enlever mon jean semblant être maladroit dans cet exercice.
Alors je l’ai aidé pendant qu’il enlevait le sien.
Sa queue bien grosse et tendue à son maximum est entrée en moi sans beaucoup chercher.
Moi qui suis longue à démarrer avec un sexe d’homme en dix secondes j’ai eu mon premier frisson.
Le foin me piquait les fesses comme autant d’aiguillons me faisant souffrir.
Par chance, j’ai fini par apprécier d’avoir la chatte agressée par la queue de mon amant et le cul par le foin.
C’était divin jusqu’au moment où nous avons entendu les voix des deux petits fripons.
Tu sais ceux du couple où tu es intervenue car ils avaient déjà cassé un transat de la piscine ?
- Oui, les parents l’ont payé mais j’ai pris une chasse de la mère qui se plaignait que je les aurais giflés alors que j’étais incapable de les voir.
Pour elle l’éducation des s interdit les gifles et autres fessés faisant de ces petits monstres de futurs délinquants.
- Nous sommes allés dans sa chambre et nous avons recommencé à faire l’amour.
C’est un amant étonnant et c’est pourquoi parmi les clients de ce matin il m’est impossible de te dire s’il y en a un de baisable, je suis amoureuse.
- L’as-tu vu tous les soirs ?
- Oui sauf jeudi, il avait rendez-vous avec un copain de passage à Chalon qui allait courir au champ de courses de Cluny, il est rentré vers minuit bien fatigué et comme j’étais en attente cela m’a frustré.


Mais pourquoi cette question ?
- Comme tous les soirs j’ai été brosser Rocco avant de me coucher et j’ai cru l’entendre en sortant toucher aux harnais des chevaux dans leur râtelier.
- S’il t’a vu ou entendu il serait venu vers toi pour éviter de te faire peur.
- Tu as raison, tu dois avoir raison, tu as toujours raison.

Comment lui dire que le doute s’insinue en moi ?
Lionel serait-il mon amant autant que le sien, j’ai de plus en plus de doute surtout que depuis qu’il est parmi nous il est resté éloigné de moi ?

Le lundi passe puis le mardi où je fais appeler Laurette et Lionel souhaitant leur proposer quelque chose de nouveau.
Quand-il arrive j’ai revêtu ma tenue de cavalière avec ma toque, mes bottes et j’ai à la main ma cravache.

- Lionel peux-tu me préparer Quadrille et Laurette, prends le cheval que tu souhaites.
Je voudrais que nous sortions toutes les deux pour faire une promenade le long du chemin qui mène à la faille du chien.
Mais surtout j’aimerai les faire galoper.
- Patronne, je vous déconseille de sortir Quadrille avec les mâles car elle est en chaleur et vous risqueriez un accident si l’un d’eux à l’idée de lui faire un poulain.
Prenez plutôt Quasi elle est aussi docile et rien à craindre côté chaleur à part celle de la journée.
Si vous me le permettez, les vignes sont propres et il fait trop chaud pour que Pompon monte vers les hauteurs.
Je prendrais votre cheval Rocco avec votre accord et avec Laurette nous vous encadrerons jusqu’au but de votre promenade.
Je suis fière d’avoir une patronne telle que vous, j’ai la chance d’avoir trouvé l’amour car sinon je vous demanderais de m’épouser même avec la différence de nos niveaux sociaux.

Il ponctue sa tirade d’un grand éclat de rire.
Ce que semble ignorer le palefrenier c’est que quand un sens disparaît chez l’humain, les autres sont bien plus performants et je les entends très clairement s’embrasser.

Tout est prêt pour ma grande victoire, tourner en rond sur une pelouse le cheval conduit par une longe où le faire avancer dans un chemin caillouteux à petits pas m’a été facile étant bonne cavalière.
Même avec Laurette d’un côté et Lionel de l’autre faire aller mon cheval à grande vitesse est un exploit.
Quand sans les prévenir je sollicite Quasi avec mes jambes, les deux autres chevaux mettent quelques mètres avant de nous rattr et un court instant l’impression de liberté fait disparaître ma cécité du moins dans ma tête.

- Tout doux patronne, on tient à vous ramener entière et vivante, de toute façon nous sommes arrivés.
- Lionel pense à attacher les chevaux à cet arbre, ils vont apprécier cette herbe grasse, elle est si épaisse qu’il doit être plaisant de se rouler dedans.
Véronique on va t’aider à descendre, il y a le banc pour les cavaliers moins chevronnés où tu vas pouvoir t’asseoir.
- Pour descendre je sais encore.

Et prestement je saute au sol manquant d’être coincé entre Quasi et Rocco très proche.

- Le banc, tu t’assieds dessus si tu veux, moi aussi j’aime me rouler dans l’herbe épaisse.

Aussitôt dit c’est fait j’avance de quelques mètres et je me laisse tomber au sol appréciant la fraîcheur du tapis d’herbe.

- Véronique on va voir s’il y a des mûres plus loin, on t’en rapportera, rien à craindre, les chevaux sont attachés et veillent sur toi.

Les mûriers il y en a des milliers autour de nous dans la faille du chien, pourquoi aller plus loin, ils ont oublié que je suis née ici et qu’avec maman nous remplissions des seaux avant d’en faire des confitures.

Je me roule dans l’herbe frottant ma chatte sur le sol avec l’envie de passer ma main dans la ceinture de mon pantalon pour me caresser et me faire jouir.
Pour y arriver je dois défaire les boutons car ces pantalons de cavalier sont si ajustés que je risquerais d’être dans une situation scabreuse.


Les deux amants ce sont isoler mais trop prêt car j’entends clairement Laurette crier son plaisir ce qui exacerbe mon vagin qui coule d’envie.
J’espère que ma fourche va rester sèche car je me verrai mal devant mon palefrenier faire voir que je coule d’envie de sentir la queue qui honore Laurette venir après m’en faire autant.
J’ai dû m’endormir sous la quiétude de l’endroit car d’un coup j’entends que l’on m’appelle.

- Véronique, voici des mûres comme promis, il faut rentrer l’orage monte.

Cinq mûres, sa partie de baise a dû durer et elle a cueilli quelques fruits pour me faire croire que c’est seulement pour chercher ces petites baies qu’ils se sont isolés.
Lionel m’aide à remonter sur mon cheval sans aucun geste déplacé me donnant une piste, c’est la première fois qu’il est si proche lors de cette sortie et j’ai le désagréable sentiment que les odeurs dans cette nature me donnent une impression trouble.
Le retour se passe sans encombre juste avant les premières gouttes de pluie m’évitant de prendre un bain après avoir été trempé avec ce maudit pantalon qui mouillé est impossible à enlever.

Le soir l’orage passé malgré les flaques d’eau je vais voir Rocco et Quasi que j’apprécie autant l’un que l’autre.
Rocco par son caractère vif et Quasi par son calme et son envie de caresse.
Je discute avec un couple de nouveau venu depuis hier à qui je dois pour la énième fois raconter comment j’ai perdu la vue.
Ils compatissent ce que je hais car je me sens assez indépendante et autonome surtout depuis tout à l’heure où j’ai fait du cheval au galop seule sur dix mètres.
L’homme semble jeune par sa voix et là encore tombe dans les clichés quand il me dit qu’il voudrait être chirurgien pour me rendre la vue.
Il oublie une chose c’est que je suis aveugle après un choc et que ma vue peut revenir sans savoir pourquoi à tout moment.
J’y ai cru au début maintenant j’en ai pris mon parti en décidant de reprendre une vie normale.

Après avoir vu les chevaux, bien sûr vus est un grand mot, je dirais caresser les chevaux énervés par l’orage, je retourne à ma solitude dans ma chambre sans avoir été surprise comme j’ai pu l’être la dernière fois.
Dès que je suis dans mon lit je me caresse toujours frustrer car après les plaisirs ressenti par cette verge en moi me taraudant, mes doigts sont de piètres alliés dans mon manque de sexe, un moment brisé dans l’écurie.

Le lendemain le beau temps est là, vers 11 heures je vais me promener dans les rangs de vigne pour voir la maturité du raisin.
Je prends un grain, il a viré et prend couleur, c’est au goût que je le sens, c’est papa qui me l’avait appris.
Mâcher le grain, la pulpe, la peau et surtout les pépins et s’il vous reste dans la bouche un goût de réglisse vous pouvez vous préparer à vendanger.
Réglisse, j’en mangeais beaucoup dans ma jeunesse achetée en prenant discrètement de l’argent dans le porte-monnaie de maman car j’en raffolais sans savoir que cela me servirait dans mon métier sur le domaine.

- Bonjours mademoiselle Véronique, grosse chaleur aujourd’hui !
- Bonjour maître Mathieu, j’ai reconnu votre pas, la vendange va être précoce cette année.
- Je vais voir si vous restez forte, quand vous étiez jeune toute les fois vous trouviez la date exacte du début des vendanges.
- Je suis allée à bonne école entre vous et papa, dommage que j’aie loupé mon entrée à l’école de viticulture à cause de mon accident.
- L’école c’est bien, mais l’apprentissage sur le terrain avec des professionnels c’est mieux.
Alors c’est vendanges ?
- Dernier lundi du mois d’août pour les crémants et qui seront suivis des blancs et les rouges pour terminer.
Rendement total de nos 20 hectares exceptionnels suivant les crus quand je tâte les grosses grappes que chaque pied porte.
Cru pouvant devenir celui du siècle si nous avons encore une légère pluie.

Je me garde bien de lui révéler le secret confié par papa même à maître Mathieu…

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