Collection Histoire Courte. Trente Ans, Vierge (1/1)
Je mappelle Alexandra, jai légèrement plus de trente ans quand je prends la plume, je dirais plutôt le clavier de mon ordinateur pour vous conter ce que je vis depuis une semaine.
Comme le dit le titre à trente ans je suis vierge.
Du moins, je suis pure de toute pénétration par la bite dun homme.
Si les godes de plus en plus sophistiquer que je fais venir par Internet dépucelle quand je me les introduis de plus en plus frénétiquement, cest moi qui me suis dépucelée dans les premiers temps de ma puberté.
Si jen suis là, cest corrélé à deux faits.
Je suis légèrement disgracieuse et rapidement jai dû moccuper de mon père après un accident de voiture où ma mère a laissé la vie.
Fauteuil roulant et tous les tracas inhérents à ces situations conjuguées à un travail à mi-temps on fait quà mon âge aucun homme ne ma serré dans ses bras.
Une fois seulement un soir où javais traîné après avoir coiffé Sainte Catherine, jai été plaqué contre un mur à deux pas de chez moi.
Lhomme a soulevé la jupe de mon tailleur et mis sa main à ma chatte.
Jaurais dû avoir peur me faisant littéralement violer mais au fond de moi, jespérais quil sortirait sa verge et quil me prenne une bonne fois.
Il y a des femmes qui sont faites pour rester doublement vierge.
Par le signe du zodiaque, je fête mon anniversaire le 31 août dans quelques jours et par cette maudite chatte quaucun homme ne souhaite honorer.
Je sais jai Internet, je me suis inscrit sur un site de rencontres, pas de touche directe quand je leur dis que je suis disgracieuse, je les sens moins enthousiasme.
Pas de touche pour un rendez-vous, mais Christian qui me dit quun endroit est fait pour moi.
Barbès.
Je suis allée voir où ça se trouvait.
Jhabite banlieue Ouest, cest dans le nord de Paris facile daccès par le métro.
Dans ce quartier, de nombreux hommes sont en manque de femme et il est certain que je devrais trouver lun deux qui saurait soccuper de mon sexe.
Un bouleversement dans ma vie va me permettre de voir si ce que Christian ma dit était réalisable.
Les services de l'État ont mis des aides à personnes handicapées comme mon père pour soulager les personnes comme moi qui sont prises en étau entre leur travail et les soins permanents apportés à ces personnes fauchées par la vie.
On me propose de menvoyer une auxiliaire de vie un après-midi par semaine.
Ce nest pas beaucoup mais ça me permet de prendre un mercredi après-midi par semaine pour ne moccuper que de moi.
Le premier mercredi, je suis allée au cinéma voir 50 nuances de Grey.
Jétais excitée surtout quand la fille se faisait attacher.
Je vais être entièrement franche, il marrive de regarder des petits films cochons sur mon ordi.
Les femmes se faisant attacher mapportent mes plus grands plaisirs bien que je naie jamais osé acheter des cordelettes pour quelles me serrent les seins comme certaines de ces femmes lacceptent.
À un moment un homme pas très jeune est venu à côté de moi alors que la salle était presque vide.
Nous nous sommes regardés quand lécran était plus clair.
Je naurais pas accepté de le suivre, mais ma disgrâce a fait quil sest levé et est parti sasseoir plus loin.
Barbès, ce nom tournait en boucle dans ma tête.
Je viens de céder et pris les transports en commun descendant à la station du même nom.
Il est vrai que je constate que les hommes seuls ou en groupe de garçons sont légion.
De là a avancé vers eux et leur dire que je suis vierge et que je suis là pour me faire sauter il y a un pas infranchissable.
La chance devait me sourire, je suis installée place Pigalle près du Moulin Rouge quand un grand black vient sasseoir à mes côtés.
Il commande un demi alors que je viens dêtre servi dun café.
- Vous avez du feu ?
- Je mexcuse, je ne fume pas, du moins jai arrêté.
- Ça tombe bien moi non plus, mais je nai jamais commencé.
- Alors pourquoi me demander si jai du feu ?
- Pour engager la conversation, je suis un peu seul et javais envie de parler à quelquun.
- Seul, pourtant vous êtes bel homme.
- Dans ma situation, il est préférable de ne pas rester trop longtemps à traîner aux yeux de tout le monde.
- Vous devez vous cacher ?
- Voilà, si je me fais prendre on me raccompagne dans mon pays au Mali.
- Comment vivez-vous ?
- Je travaille dans un restaurant dans une rue voisine.
Je fais la plonge, ça me permet de louer une chambre en attendant de pouvoir avoir mes papiers.
Veux-tu que je te montre où jhabite ?
Tu nas rien à craindre, je ne suis pas un satire, juste un homme ressentant la solitude.
Christian avait raison, il y a des possibilités ici et comme il me reste presque trois heures avant de retourner à mon labeur familial.
Jappelle le serveur, je paye les deux consos et je le suis à ses côtés.
Il me rend une tête.
Jai souvent réfléchi à quoi dire au garçon qui me mettrait dans son lit.
Parlé de ma virginité toute relative au risque quil se braque pensant tacher ses draps, ce nest pas la tactique que je dois employer.
Sans être raciste, le fantasme des noirs à la grosse verge, je sais que ça existe chez certaines femmes mais pas chez moi.
Alors quand il mouvre la porte dun immeuble de quelques étages, je monte lescalier comme le faisaient les putes à la belle époque.
Il ouvre la porte dun appartement et me conduit dans un couloir me faisant entrer dans une chambre de célibataire.
- Lappartement appartient à une grand-mère qui est dans sa chambre à lautre bout du couloir.
Elle est entièrement sourde et ne viens jamais ici, tu peux être tranquille.
On y est, il me prend dans ses bras et me prend la bouche.
Pour la première fois une bouche dhomme est sur ma bouche.
Javais toujours entendu parler des lèvres épaisses des hommes de couleur, ce nest pas le cas des siennes.
Sa langue un instant la sentir entrer dans ma bouche est étrange, mais sa langue vient bien vite effacer cette impression bizarre et je mabandonne.
Folle que je suis, jai envie de retarder léchéance, je suis à deux doigts de lui demander si ma disgrâce ne le choque pas.
Mais il est plein dinitiative et sa main se porte sur ma poitrine défaisant un à un les boutons de mon chemisier.
Je fais du 100 D, ils sont assez volumineux, il recule la tête.
- Jadore les femmes aux gros seins, les tiens sont très beaux.
Mon soutien gorge me quitte et ses lèvres viennent sur ma tétine droite.
Je fonds littéralement.
Je passe ma main entre nous et je prends son sexe à pleine main au travers de son pantalon.
Il bande, jarrive à faire bander un homme.
Son pantalon tombe, il est si viril quil me prend sous les fesses et me plaque contre le mur.
Javais toujours pensé que si ce jour arrivait, ce serait dans un lit à la missionnaire quun homme viendrait en moi.
Là, cest coller au mur me tenant dune main quil écarte ma culotte et quil me prend alors que je suis pendu à son cou ma langue retrouvant sa langue.
Immédiatement en moi, je sens que je vais jouir et que je jouis.
Un orgasme memportant bien plus haut que tous mes godes.
Il me déplace sur son lit sans sortir de moi et recommence à sagiter en moi me refaisant partir vers des sommets de plaisirs.
Merci à Christian de mavoir parlé de Barbès même si cest place Pigalle que jai trouvé cet homme.
Il éclate en moi.
Je me soulève pour me mettre nue, lui aussi et cest dans ses bras que je récupère de mon dépucelage.
- Tu étais le premier, je ne connais même pas ton nom, moi cest Alexandra.
- Traoré, je mappelle Traoré, tu navais jamais baisé ?
- Non, jétais vierge à trente ans.
- Je suis content dêtre le premier, surtout que tu as joui !
Je sens quil faut que je fasse diversion, inutile de lui parler de mes godes.
- À quoi sert cette corde sur ta table ?
- Cest pour lattacher à lappui de fenêtre sur larrière et descendre dans la petite cour si la police arrive pour mexpulser.
- Je croyais quelle servait à autre chose, tu sais jai toujours eu un fantasme.
- Tu voudrais être attachée, javais une copine au Mali qui prenait son plaisir les seins serrés à mort par plusieurs tours de corde.
- Veux-tu que je te fasse ce que je lui faisais, ma corde est assez longue pour ça ?
Cest comme ça que je me lève, quil prend sa corde et quil commence par mon sein gauche.
Trois tours, ils sont assez gros pour quune fois comprimés une partie avec mes pointes devienne rapidement violacée sortant.
Il me saucissonne à me faire mal mais rapidement je mhabitue surtout quand il mécarte les jambes la corde passant dans ma chatte deux fois.
Mes mains sont attachées derrière mon dos.
La sensation est extrême, je comprends pourquoi dans les films les femmes aiment ça.
On tambourine à la porte.
- Police ouvrez, sinon on enfonce la porte.
Un grand bruit, Traoré ouvre la fenêtre, mais jai la corde autour de moi.
Deux policiers le maîtrisent et comme moi il se retrouve avec des menottes les mains dans le dos.
- Monsieur Traoré Boubacar, je vous arrête, emmenez-le, le juge va lexpulser.
Ça fait plusieurs fois quil nous échappe.
Madame, vous a-t-il e, saucissonnée comme vous lêtes ?
Quel con, je suis dans le métro retournant chez moi après quil mest détaché.
Je sens le sperme de Traoré couler le long de mes jambes sortant de ma chatte dépucelée.
Mercredi prochain, je sais que je vais revenir à Barbès, jai nettement limpression que je vais devenir une folle du cul même à trente ans.
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