La Leçon De Piano (3)
Depuis ce jour mémorable, nous filons tous les trois le parfait amour et multiplions les fantaisies érotiques au piano, inventant sans cesse de nouvelles positions. Une de nos dernières trouvailles se passe pendant une gymnopédie de Satie que Sandra joue lascivement, comme il se doit. En petite tenue, elle sinstalle en cours de morceau à genoux sur le banc, se laisse déshabiller progressivement, écarte les jambes et se fait prendre par derrière par Serge. Cest dailleurs au cours dune de ces séances que Sandra, au départ très réticente, a découvert le plaisir de la sodomie. Elle la pratique aujourdhui régulièrement avec bonheur. Quest-ce quon a pu rire aux premières tentatives où elle manquait de tomber du banc, où elle avait une crampe, lorsquelle multipliait les fausses notes sous les coups de boutoir assénés à son cul, ou encore lorsque Serge, se retirant delle, loupait ma bouche et éjaculait directement sur le clavier ou même la partition !
Mais nous avons aussi élargi, grâce à elle, notre registre de pratiques sexuelles. Je mexplique.
Au mois daoût dernier, nous avons passé deux semaines au cap dAgde, une région que nous avions lhabitude de fréquenter, Serge et moi, il y a une dizaine dannées. En préparant ledit séjour, javais eu la joie de constater que lhôtel où nous descendions à lépoque existait toujours, aussi métais-je empressée dy réserver une suite spacieuse pour trois. Hôtel un peu spécial il est vrai, notamment au niveau des activités proposées à la clientèle. Ce nest pas le genre dendroits où on amène ses s, si vous voyez ce que je veux dire
Une fois arrivés, super accueil, les gérants ont changé mais lambiance, libidineuse à souhait, ne semble pas avoir disparu. Ce nest pas tant la présence de salons à thèmes style boîte échangiste que nous affectionnons (jai déjà dit plus haut ce que Serge et moi en pensons), ni même le style de la clientèle, plutôt jeune et clean, même si cela nest pas négligeable, que la décontraction densemble et lambiance débridée peu communes (très seventies) qui y règne qui nous font craquer.
La scène se passe à la fin du jeu « à qui appartient ces
? ». Couvrant la plupart des variantes possibles, lhôtel possède des parois dédiées en plastique épais avec des trous correspondant aux seins, aux fesses ou au sexe des personnes tirées au sort. Ceux des joueurs ou joueuses narrivant pas à les reconnaître (ils les ont juste vus en maillot avant quils ne se déshabillent entièrement) sont condamnés à un gage. Sandra ayant échoué à la variante « sexes masculins », malgré lardeur mise à les manipuler et à les pomper (elle navait reconnu que celui de Serge et dun blondinet joliment monté), on la condamne au supplice du bukkake (que lon réserve généralement aux débutantes, ce qui a généralement le don démoustiller toute lassistance). Avant de lui bander les yeux et laccompagner au centre du patio, on lui donne à boire un verre de vodka orange pour la décontracter. Une dizaine de volontaires (dont les six du jeu précédent) sapprochent, pour la plupart en maillot ou short de bain.
Des mains commencent à se poser sur elle, à la palper devant et derrière, à défaire ses fins vêtements. Son haut, vite dénoué, tombe rapidement ; sa jupe légère aussi, laissant apparaître son ensemble string et soutif bleu. On la fait asseoir sur le rebord du faux puits qui décore la pièce, plusieurs mains convergeant vers son entrejambe.
La seconde a lieu sur la terrasse juste à lheure de lapéritif, avant le dîner. Chaque soir, un cocktail-surprise est organisé pour une personne choisie parmi les nouveaux clients. Aujourdhui, cest au tour de Sandra dêtre au centre de toutes les attentions. Assise au bar sur un tabouret haut, les jambes croisées, sirotant son soda avec une paille, elle est abordée par deux jeunes membres du personnel (un serveur et un animateur) :
- bonsoir Mademoiselle ! Vous allez perdre une de vos tongs, regardez : elle tient à peine, dit lun pendant que lautre lui murmure quelque chose à loreille la faisant rire.
Puis il commence à lembrasser et à remonter ainsi jusquaux jambes. Lautre réalise un manège similaire au niveau des épaules et du cou. Sa main se balade sur ses flancs puis sa croupe, tentant quelques incursions sur le haut des cuisses, en conséquence de quoi Sandra décroise les jambes. Bientôt subjuguée par les caresses des deux jeunes, elle se laisse malaxer les seins par lun, caresser lentrejambe par lautre, puis retirer délicatement les deux parties de son bikini. Le serveur tire alors sa croupe vers lavant, écarte ses cuisses et sinstalle pour lui bouffer la chatte. Après quelques minutes, lanimateur place un second tabouret derrière elle et la fait basculer complètement vers larrière, sa tête balançant dans le vide. Il dégrafe son short, retire son slip de bain et vient se placer debout à cheval sur le visage de Sandra. Sa queue, droite à léquerre, frétille ; tout en lui tenant les mains, il promène ses boules puis tout son membre sur la bouche de la jeune femme en un savant mouvement de va-et-vient. Sandra sort dabord la langue puis ouvre la bouche en grand pour accueillir sa verge. Elle en suçote et en aspire dabord le gland puis engloutit difficilement lensemble, avant de se faire bientôt pénétrer comme un vagin, à grand coup de reins de son chevalier. Tout en caressant ses flancs, Sandra sagrippe aux fesses de lanimateur et pousse bientôt des râles à la même cadence. Des râles évidemment très étouffés ! Les deux complices linvitent ensuite à se mettre debout penchée vers lavant, le cul offert, celui dont elle suce la queue lui tenant les mains pour quelle ne fatigue pas trop. Lautre la prend par derrière et imprime à ses fesses un clapotis sec à chaque intromission, lequel fait écho à ses « ouiii ! » de jouissance.
Au bout de deux ou trois minutes de labourage en règle, la patronne arrive avec un verre rempli dun cocktail maison.
(à suivre)
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