Fratrie De Wintzt 6
Le Retour
Pendant ce long séjour, je voyais Paul peu souvent, par raison de prudence, mais parce que je refusais quil me voie recouvert de bandages, nécessaires après les opérations qui me modelaient, petit à petit, un nouveau corps et un nouveau visage, toutefois, assez proche du mien.
Je me souviens quil a été effaré quand je lui ai demandé de me procurer un moulage de son sexe en totale érection. En plaisantant, je lui ai dit que cétait pour me souvenir de lui, mais ceux qui sont passés par là, savent pourquoi, et il la fait, en silicone dur, comme je le lui avais précisé.
A la question directe posée par le chirurgien avant la vaginoplastie, si cétait pour moi, dêtre simplement une femme et de profiter de la vie en tant que telle, ou pour un seul homme, jai répondu franchement. Cétait pour Mon Homme, mon Unique, sans lui préciser, bien sûr, qui il était.
« Si vous le permettez, et quil acquiesce, ce serait mieux que je puisse voir son sexe, ou au moins, une empreinte en parfaite érection. »
« Je vais le lui demander Docteur, jespère quil le fera »
« Ce serait, bien
Ainsi, votre nouveau sexe sera adapté au sien »
Quant je lui ai fourni la réplique de ce merveilleux membre damour qui nous unissait, il a eu un air effaré, contemplant, palpant, faisant le tour de ce cylindre, en hauteur, en largeur, dubitativement
« Mais cest énorme
!!! »
« Je sais Docteur, je le prends en moi depuis tant dannées. »
« Vous voulez que votre vagin le supporte ? En totalité ? »
« Cest ce que je veux Docteur
Cependant, je ne sais pas si cest possible. »
« Laissez-moi réfléchir, étudier tous les aspects de ce problème
Mais ça risque dêtre très douloureux pour vous
»
« Toute ma vie ? »
« Non, si jy parviens, le temps de forer en vous un réceptacle pouvant accueillir un tel membre. En revanche et par chance, votre membre masculin est assez développé aussi, ainsi que vos testicules.
« Faites tout ce qui est vous est possible Docteur »
« Vous en êtes sur ? Creuser un tel orifice entre vos os et vos chairs sera hyper douloureux pour vous »
« Peu importe Docteur
ça ne me gêne pas de souffrir, seul le but à atteindre compte. »
« Bonnes nouvelles quand même
Votre corps réagit bien au traitement hormonal, vos seins se développent correctement et nous pouvons maintenant passer aux injections pour accélérer le processus. Par ailleurs, les interventions sur votre visage sont parfaites, juste quelques corrections à effec, le limage de votre Pomme dAdam est réussi et nous sommes intervenus aussi sur vos cordes vocales pour améliorer votre voix »
« Je le sens en moi, Docteur, et cest parfait. Avez-vous reçu le deuxième versement ? »
« Oui »
« Vous percevrez le dernier lors de la transformation finale, mais je veux une réussite parfaite, quel quen soit le prix
»
« Elle le sera
. Nos techniques dans ce domaine ont beaucoup évolué, surtout dans notre établissement où nous sommes à la pointe du progrès
Vous nous avez choisis pour ça dailleurs »
Jamais cet homme navait employé ni le terme de Madame, ou de Monsieur à mon égard, et cest après huit mois de séjour dans ce lieu qui avait fait de moi une vraie femme, que jai repris la limousine opaque qui me conduisait vers cette petite maison, avec le nud au ventre.
Mon frère avait quitté, la dernière fois son frère Marc et cest Marika Schieller qui se présentait à lui, avec la dernière identité quavait créée mon père, jeune Suissesse de mon âge, férue en Lettres Allemandes à lUniversité de Zürich.
Après un moment de flottement, à nous observer tous les deux, mon Paul était devant moi, avec toute la splendeur de son être, empli de larôme si suave que je connaissais si bien
Peu importait que je sois Marc ou Marika, mais Paul était là, enfin devant moi, cet homme auquel je vouais ma vie, les sacrifices que javais accomplis me paraissaient si faibles, si justifiés devant Paul
Mon Paul
Il a pris ma main, la baisée, comme un fiancé devant sa promise, et ma entraînée à sa suite, dans cette maison où nous avions partagé notre dernière fougue.
« Je tai trompé Marc
. Juste une fois. »
« Je le comprends mon Ange »
« Ne tégare pas Marc, et si je tai trompé, cest pour une raison bien précise »
« Bien
Laquelle ? »
« Sexuellement, je nai connu que toi et tu mas toujours satisfait pleinement, je nai jamais éprouvé le désir daller voir ailleurs, tu le sais. »
« Je sais Paul, moi non plus »
« Mais tu allais devenir femme, alors, il fallait que je sache si jétais capable de faire lamour à une femme »
« Et alors ? »
« Jy suis arrivé, péniblement, seule ton image devant mes yeux ma permis daller jusquau bout, de remplir le préservatif dont je métais revêtu pour la première fois, par prudence évidemment, mais aussi parce ce que ma jouissance nest quà toi. »
« Et maintenant ? »
« Tu as raison
Marc ou Marika
Je sais que mon appétit sexuel est féroce, sans borne, mais je me suis rendu compte quil nétait que pour Toi
Tu mas jeté un sort ? Avec ses yeux rieurs
.
« Mais oui
. A ma naissance
Dès que, nourrisson, tu mas pris dans tes bras d de 5 ans » Jétais rentré dans son jeu amusant
bien évidemment, s et même adolescents, nous ne pensions vraiment pas à ce qui allait suivre.
« Cest plus simple
Aime moi comme je taime
»
Javais choisi ce prénom de Marika, parce quil était très proche de Marc et si un lapsus était commis, il pouvait facilement passer inaperçu.
De longues caresses sen sont suivies, Paul allait à la découverte de ce nouveau corps, des courbes qui nexistaient pas auparavant, et avec tendresse, avec Amour, avec passion, ses mains, sa bouche, ses lèvres sensuelles ne cessaient den faire le tour occupant chacun des centimètres carrés qui le composaient. Pour Lui, jétais lêtre quil aimait, passionnément, quelle que soit mon apparence physique, masculine ou féminine, pourvu que je sois à Lui et rien quà Lui, que nous ne fassions toujours quun.
Son ardeur virile ayant repris le dessus, son phallus indécent a rapidement montré son désir de possession et cest, précautionneusement quil sest enfoncé dans moi, mon calice nayant pas été visité depuis un certain temps, et très vite, en même temps, que notre jouissance a fusé, hurlant tous les deux le bonheur de nos retrouvailles, de cet accouplement si attendu.
Lorsque son gland a commencé à effleurer mes toutes fraîches lèvres vaginales et quil a tenté den franchir la barrière, je lui en ai refusé laccès.
« Pardonne-moi mon Chéri
dans ma hâte de te posséder à nouveau, je nai pas pensé quil te fallait du temps, tout est tellement frais et je ne veux surtout pas te blesser »
« Oui, mon Tendre, il est encore un peu tôt pour ça »
« Je suis désolé »
« Il faut que tu penses à une chose essentielle maintenant, pour laboutissement de tous les efforts que nous avons accomplis »
« Laquelle ? »
« Marc est mort Paul, Il est mort en Amazonie, et cest Marika que tu as dans tes bras. Ce nest plus IL, cest ELLE, cest le féminin qui est de rigueur, même si ce nest facile, ni pour toi ni pour moi, mais moi, il est vrai, jai été aidée à la clinique pour ça »
« Je ferai attention dorénavant MA Chérie
. Ce serait idiot, quà cause de maladresses de ma part, le doute sinstaure. »
Je me suis blottie dans ses bras, contre son torse velu, ma main dans son dos et le sommeil nous a emporté, bienveillant, apaisant, nous nous étions retrouvés.
Ce que je navais pas dit à Paul, cest que dans le plus grand respect des traditions, javais exigé de mon chirurgien quil me créée un hymen, hymen que je ne voulais être défloré que lors de notre nuit de noces, présentant ma récente chirurgie et la taille du sexe de Paul, comme excuse réelle pour le faire patienter, lui réservant toujours, comme avant, ce qui nous avait comblé.
De retour à Berlin, Paul ma très vite présentée comme le coup de foudre quil avait rencontré à Zürich lors de ses déplacements, en étant quand même assez vague sur le sujet, et désireux de mépouser au plus vite. Ses amis ne mavaient pas reconnue, bien sûr, et après quelques vagues remarques sur mon air de ressemblance avec Marc, je répondais toujours dun air candide
Mais qui est Marc ? Instaurant un silence pudique, un peu gêné de leur part, comprenant par là-même, que Paul mavait tenue dans lignorance de lexistence de son frère et de son décès tragique.
La date avait été retenue, 2 mois plus tard, pour un mariage civil en Lorraine, il était français, et les noces religieuses à Görlitz auxquelles je tenais par-dessus tout, étant parvenue à convaincre Paul, malgré sa réticence au préalable.
Catholiques tous les deux, cest en la Cathédrale Saint Jacob que notre union allait être célébrée, notre suite réservée au Grand Hôtel de Budapest, la même que celle que nous avions occupée lors de notre séjour précédent.
Arrivés trois jours avant la cérémonie, en fin daprès-midi et après les formalités dusage, Paul sest rué sur moi, il était comme fou, ruisselant de désir par tous les pores de sa peau, me possédant avec une force que je connaissais, certes, mais rarement aussi puissante, comme si lair de Görlitz, la ville, ce cadre, décuplaient son désir. Il ma martelée, enfonçant son sexe au plus profond de mon être, de mon âme, cherchant à posséder leur seul orifice quil navait pas encore conquis, le lui refusant toujours.
Assez tardivement et épuisés, nous sommes descendus, après une douche, à la Salle à Manger, déguster le repas spécial, quà son habitude, le Chef avait concocté pour nous, avec un appétit, qui, ma foi, nous revigorait après autant de dépenses dénergie et au dessert, nous avons vu Dieter sapprocher de nous.
« Ihre Hoheit, puis-je permettre de vous parler ? »
« Bien sûr Dieter » Paul avait renoncé à empêcher Dieter demployer ce terme
« Cest avec plaisir, avec fierté, avec honneur que nous accueillons Votre Altesse dans notre ville et dans Votre Duché pour y célébrer votre mariage. »
« Non Dieter, cest plutôt un honneur pour Marika et moi de partager ce moment si fort de notre vie avec vous tous »
« Pensez-vous passer votre nuit de noces au Budapest ? »
« Oui, cest ce qui est prévu, pourquoi ? »
« Nous avons tous ensemble préparé le Château pour quil soit prêt à vous recevoir, pour que lUnion entre notre Duc et notre future Duchesse ait lieu au Domaine »
« Je ne sais quoi vous dire, Dieter
»
« Demandez peut-être lavis de Mademoiselle Marika avant de prendre une décision ? »
Paul a tourné ses yeux noirs vers moi, interrogatifs, et a vu mes larmes perlées démotion. De passer de Monsieur Marc de Wintzt, à Marika Schieller, et ensuite à Madame Paul de Wintzt, dans notre domaine familial, dans la chambre de nos ancêtres, dans ce Lit Ducal, cétait tout ce dont javais rêvé, pour lequel javais conservé ma virginité vaginale et pour que Paul me la prenne, dans ce lit, et pas un autre.
Paul a donné son accord à Dieter, le chargeant de lorganisation de la soirée, même si le repas se déroulait au Budapest, en compagnie de notre famille et nos amis, lhôtel ayant été privatisé par notre père pour lévènement. Je faisais par là-même la connaissance de ma belle-sur, à double titre dailleurs, lépouse de Matthieu, soigneusement écartée de la vérité, très effacée, un peu potiche, mais somme toute, très avenante.
Après une cérémonie splendide avec un accueil indescriptible de la part de Görlitz, mon père ayant très bien fait les choses, avec un cocktail offert à toute la ville sur le parvis, un repas merveilleux a suivi dans une atmosphère hyper chaleureuse et Dieter sest approché de Paul.
« Tout est prêt au Château Ihre Hoheit
. A votre bon plaisir
»
Profitant de labsence de Paul pour saluer nos invités, Dieter ma demandé à me parler en privé et cest dans un petit salon de lhôtel, à labri de toute oreille indiscrète, quil sest adressé à moi :
« Vous ferez un merveilleuse Duchesse, aussi bien pour Paul que pour nous
Marc »
« Marc ???? Marika, vous voulez dire
!!! »
« Non, Marc
Je dis bien Marc
»
Jétais effarée
Comment ce petit homme tout rabougri, tout simple, avait pu deviner que je nétais pas Marika, mais Marc de Wintzt
!!! Inimaginable... Et il reprit la parole
« Je vous ai accompagnés lors de votre précédent séjour à Görlitz, jai vu la vénération qui vous dévorait pour votre frère et qui était la sienne aussi, jai constaté votre passion pour votre nom, que vous portiez avec fierté, et votre attachement au Domaine, à notre ville. »
« Pourquoi nier
à part mon père, vous seul connaissez ce secret maintenant, libre à vous den faire lusage que vous souhaitez
»
« Vous navez pas compris Marc
Depuis des décennies, notre province reste attachée à la famille Ducale, elle ne nous a procuré que du bien pendant des siècles. »
« Je le sais Dieter, notre fortune ne sest jamais établie sur les populations, mais par notre travail, et hélas, malgré les souhaits de mon Grand-Père, il nous était impossible de vous en faire bénéficier de France, un de Wintzt comblant de largesses Görlitz
Pas très bien vu à lépoque
Cest pour ça que mon père sest éloigné de vous. »
« Mais vous êtes là, Marc, ou plutôt Votre Altesse, la Duchesse de Wintzt et nous avons de la chance
Le même sang coule dans le couple Ducal maintenant, le même Amour »
« Merci Dieter
Je ne sais quoi vous dire. »
« Je veux juste vous rassurer
Vous dire que japprouvais totalement vos efforts, votre sacrifice, pour que vous puissiez être à Paul totalement
»
« Puis-je vous demander
»
« Mon silence ??? Il en va de soi
Jai employé le prénom de Marc pour la dernière fois
Vous êtes maintenant Son Altesse Marika de Wintzt, lépouse de notre Duc. »
Et Dieter est allé chercher mon mari pour nous conduire au Domaine
Le Duc ne pouvait prendre possession de la Duchesse que dans le Lit Ancestral, et pas dans une chambre dhôtel, fut-il un Palace
Nus en quelques secondes, Paul ma prise dans ses bras et ma allongée sur le temple de notre famille. Cest avec une douceur que je ne lui connaissais que rarement, sa tendresse exceptée, quil a parcouru mon nouveau corps, de ses mains de ses lèvres, sarrêtant sur la membrane qui en fermait laccès. Il avait compris
Tout compris
Avec des yeux humides, il a relevé son torse, incrusté sur moi et a déposé un baiser, furtif sur ma bouche :
« Merci mon Amour
Une future Duchesse de Wintzt doit arriver vierge au mariage... cest ça ? »
« Oui mon Paul, jai attendu impatiemment pour que je puisse te donner la seule virginité que javais
Maintenant, je veux te loffrir, qui nest quà toi aussi »
Précautionneusement, Paul, en écartant mes cuisses au maximum, a approché son énorme membre de ce nouvel orifice, que javais conçu pour lui, appuyant doucement, avec lenteur, jusquà ce que je ressente en moi une profonde déchirure, une douleur atroce, si forte
Mais cest ce que javais souhaité.
La verge de Paul, bandée à lextrême a pris possession de mon vagin, conçu pour lui, sadaptant au moindre centimètre près.
Le lendemain, cest totalement épouse de Paul, totalement Duchesse de Wintzt que jai accompagné mon Mari adoré au repas dhonneur qui nous était servi.
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