0214 Nuit Torride Et Douce À La Fois.
Cet épisode a été écrit en écoutant en boucle lalbum « Ladies and Gentlemen
the best of de George Michael », et notamment le disque « For the heart ».
De retour à la petite maison après la magnifique soirée en compagnie des cavaliers de lABCR, mon bobrun me plaque direct face contre mur et dégrafe mon pantalon de cheval. Je sens son souffle brûlant et alcoolisé sur mon cou. Je sens son envie, pressante, sauvage. Je la ressens dans ses gestes précipités, témoignant de lurgence de son désir, et aussi de son état desprit, désinhibé par livresse. Je sais à quel point lalcool peut rendre mon bobrun sexuellement déchaîné. Jai hâte de découvrir ce quil me réserve ce soir. Comment il va prendre son pied. Quelles vont être ses attitudes. Comment il va me secouer. La proximité de sa virilité en surchauffe mexcite au plus haut point.
Ses mains fébriles descendent mon pantalon, ouvrent le sien, son gland fait des va-et-vient lents et appuyés sur le coton de mon boxer. Mon excitation senvole vers des sommets vertigineux.
Très vite, ses mains font glisser mon boxer le long de mes cuisses. Puis, elles passent sous mon t-shirt et sen vont exciter mes tétons Son corps plaque et enveloppe le mien de toute sa puissance, son gland entreprend de faire de nouveaux va-et-vient dans ma raie.
« J'ai envie de toi
» je lentends me chuchoter à loreille.
« Cest moi qui ai envie de toi, comme un fou » je lâche, comme une délivrance.
« Tu veux ma queue, hein ? ».
« Je la veux, oui ».
Et ce disant, Jérém retire ses mains de mes tétons. Je lentends cracher, je sens ses doigts lubrifier et travailler brièvement mon trou. Un instant plus tard, sa queue glisse lentement en moi.
La position, debout, face au mur, la pénétration directe, la précipitation et lurgence de ses mouvements, son excitation extrême, son souffle excité dans mon cou : son attitude nest pas sans me rappeler celle qui avait été la sienne lors de notre arrivé à lappart de la rue de la Colombette après le bac philo, après que je lavais bien chauffé pendant toute la durée de lépreuve
Et tant pis pour mon fantasme de le sucer à genoux, dans cette tenue, dans ce maillot si sexy.
Car mon bobrun sait parfaitement comment toucher mes cordes sensibles. Dautant plus que ce soir ses réflexes de mâle dominant reviennent avec lalcool. Ses mots, ses attitudes ne sont pas sans rappeler certaines baises torrides de la rue de la Colombette, des « révisions » pendant lesquelles je ne me sentais rien dautre que son vide-couilles.
Mais à une grande nuance près : entre deux mots crus, entre deux gestes bien déterminés et directif, le Jérém daujourdhui ne peut sempêcher de poser des baiser dans mon cou, à la fois bien excités et tout doux. Le nouveau Jérém, la queue enfoncée en moi jusquà la garde, me caresse, me serre dans ses bras et me lance :
« Quest-ce que jaime ça
».
La chaleur de son corps menveloppe, le contact avec sa peau et ses poils est une sensation de bonheur indescriptible. Possédé et enlacé par le mâle que jaime, je me sens vraiment bien. Je me sens à ma place.
Et dès linstant où sa queue commence à me limer, un frisson de plaisir jaillit de mon trou et se propage le long de ma colonne vertébrale, dans tout mon corps, jusquà mon cerveau, là où un immense feu dartifice sensuel affiche mon bonheur en grandes lettres rouges : « Je suis à lui, je vais lui donner du plaisir, je vais encore le faire jouir ».
Me sentir à lui, pouvoir lui donner du plaisir, me préparer à assister à sa jouissance : ce sont les plus belles sensations que je connaisse.
Les mains à plat sur mes tétons, les abdos collés à mes reins, le torse plaqué contre mon dos, Jérém accélère peu à peu la cadence de ses coups de reins.
« Ah, putain, quest-ce que cest bon ! » je ne peux mempêcher de lui lancer, comme dans un état second.
« Oh, oui, cest bon » je lentends souffler à mon oreille, la voix étranglée par lexcitation. Son haleine toujours alcoolisée contribue à ma propre excitation.
« Elle est bonne ma queue, hein ? » fait-il, en me pilonnant avec de plus en plus dentrain.
« Elle est plus que bonne
tes vraiment doué pour lamour
».
« Cest parce que tas un bon cul
».
« Il te plait mon cul ? ».
« Je lai maté toute la soirée
».
« Tavais envie de lui faire quoi ? ».
« A ton avis
».
« Dis-le-moi sil te plaît, dis-moi ce que tu avais envie de faire à mon cul
».
« Javais envie de lui gicler dedans
».
« Ah, putain, quest-ce que ça mexcite quand tu me dis ça, tu peux pas savoir
».
Chauffé à bloc, le bogoss se déchaîne. L'alcool le rend chaud bouillant, mais pas brutal pour autant. Ses coups de reins sont bien puissants, mais le bogoss nen oublie pas pour autant de me faire plaisir. Ses doigts caressent mes tétons, les excitent à mort. Le contact avec mon mâle en rut me fait perdre pied.
« Tu veux que je te remplisse le cul ? Cest de ça que tas envie, hein ? ».
Assommé de bonheur par les coups de reins de mon mâle, javais presque oublié le fantasme qui mavait accompagné pendant toute la soirée, fantasme que sa question réveille violemment. Alors, je lexprime.
« Jai envie de te sucer
».
Et là, sans attendre, le bogoss se dégage de moi, me retourne, il se colle contre moi et membrasse. Lextirpation soudaine de sa queue de mon entrejambe me fait ressentir une violente sensation de vide, de bonheur perdu. Sensation en partie compensée par la certitude que je vais vite retrouver un autre bonheur, dès linstant où je serrerai sa queue entre mes lèvres.
Ses beaux poils qui dépassent du col ouvert du polo à portée de main, de nez, de lèvres, me parlent de sa mâlitude. Je plonge mon visage dedans, je menivre, je me shoote des petites odeurs de sa peau. Le bogoss caresse mes cheveux, ma nuque. Je sens sa queue raide contre mes abdos. Jai terriblement envie de le sucer.
Je passe mes mains sous le maillot, jeffleure la fermeté de ses abdos, je rencontre le relief de ses pecs, jagace ses tétons.
« Allez, suce ! » il finit par lâcher, en signant définitivement le retour du mâle un brin macho qui me rend fou.
Un instant plus tard, je suis à genoux, je fais coulisser mes lèvres sur son manche raide, effleurant avec mon front le bas de son maillot à chaque va-et-vient. Exactement comme dans mon fantasme.
Tout chez mon Jérém dégage une intense sexytude. Cest dans sa façon de porter le maillot de Wilkinson, les trois boutons ouverts laissant dépasser ses poils, le col relevé « façon bogoss qui se la pète un brin », les manchettes tendues sur ses biceps, les pecs qui ressortent sous le tissu lorsque le torse se bombe, le bas qui oscille devant ses abdos au gré de mes va-et-vient. Cest dans la façon dont lensemble de son corps se remue dans la quête du plaisir. Cest dans le geste de sa main qui se pose sur ma nuque et qui accompagne mes mouvements sur sa queue. Cest sa belle petite gueule qui lâche un soupir dexcitation tout en se levant vers le ciel.
Cest cette queue qui me remplit la bouche et me fait sentir bien. Ce sont des gestes simples, des attitudes innées, inconscientes, de mâle en rut : cest lexpression flamboyante de lirrésistible mâlitude de mon bobrun. Sa virilité me déborde, maccapare à 100 %, me fait perdre la notion du temps, elle me transforme en torche embrasée de désir. Et lorsque je suis dans cet état, plus rien ne compte que le bonheur doffrir du plaisir à mon bomâle.
Les épaules contre le mur, le bassin en avant, le bogoss lève les bras, plie ses coudes et croise les mains derrière la nuque. Cest une attitude de jeune mâle qui a vraiment envie de se faire sucer et qui est bien à laise avec cette envie, une attitude qui a pour effet de tirer le maillot vers le haut, de tendre le tissu de façon spectaculaire autour de ses biceps, de découvrir le bas de ses abdos, et de dévoiler cette ligne de poils, ce chemin de bonheur ultime qui relie le nombril au sexe.
La tiédeur de sa peau, lodeur de sa queue me rendent fou.
Ses ahanements bruyants et rapprochés, ses gestes de plus en plus précipités : tout dans ses attitudes semble me parler de son impatience de jouir dans ma bouche. Je ne me trompe pas.
« Ah, putain, cest bon
jai trop envie de jouir
» je lentends lâcher, le souffle coupé par une excitation extrême. Le bogoss est vraiment chaud. Et moi je kiffe à fond. Je bande comme un âne.
Son envie si clairement exprimée coïncide avec mon fantasme. Ça fait des heures que je rêve de le faire gicler dans ma bouche, de le faire jouir comme un fou, de le faire jouir dans cette tenue. Alors je mapplique pour que la réalité soit à la hauteur du fantasme. Mes mains caressent ses couilles, ma bouche encaisse sans broncher les assauts violents de sa queue pressée de lâcher son jus.
Avec un geste inattendu et précipité, le bogoss att son maillot par le col, le fait glisser le long de ses bras et sen défait en le balançant dans un coin de la pièce. Son torse se dévoile, avec ses muscles, ses creux et ses reliefs parfaits, avec cette nouvelle pilosité dont je ne me lasse pas, et qui rend sa sexytude encore plus incandescente.
A nouveau, mon bobrun soulève ses bras, plie ses coudes et ressemble ses mains derrière sa tête. Les aisselles un peu poilues se dévoilent, les pecs se bombent, tandis que ses abdos ondulent sous l'effet d'une respiration rapide et excitée.
Et alors que jattends larrivée de son orgasme dun instant à lautre, le bogoss se décolle du mur, et sa queue quitte momentanément ma bouche. Ses mains saisissent mes épaules, minvitent tout en mobligeant à pivoter sur moi-même. Une fraction de seconde plus tard, je me retrouve la tête coincée entre un mur de briques et un mur dabdos, alors que sa queue recommence à marteler violemment mon palais. Ma bouche na dautre choix que dencaisser la vigueur de ses coups de reins.
Cest tellement puissant que jen ai presque le souffle coupé. Et pourtant, le bonheur de savoir la jouissance de mon bobrun sur le point dexploser me fait tenir bon.
« Taimes bien lavaler à fond, hein ? » il me lance, sur un ton davantage coquin que macho.
Ma seule réponse à sa question tient dans quelques coups de langue bien appuyés autour de sa queue. Des coups de langue qui ont le pouvoir magique de déclencher presque instantanément ce miracle inouï et à chaque fois renouvelé, lorgasme de mon bobrun.
« Je viens
vas-y
avale
» je lentends lâcher, à moitié terrassé par la déferlante de lorgasme.
Le bogoss jouit en prenant appui sur mes épaules, ses doigts enserrent ma chair me donnant la mesure de lintensité de son plaisir. Des giclées bien lourdes percutent mon palais, atterrissent sur ma langue et remplissent ma bouche de la plus délicieuse des boissons, le jus de mon Jérém. Son goût de jeune mâle pétille sur ma langue et à larrière de mon palais. Son jus est un cadeau dont je ne me lasse pas et que je garde un petit moment en bouche pour en découvrir les moindres arômes, pour men enivrer, avant de le laisser glisser lentement dans ma gorge.
Un instant plus tard, le bobrun glisse ses mains sous mes aisselles, il maide à me relever. Nous nous retrouvons dans les bras lun de lautre.
« Tu crois encore que jai besoin que tu mordonnes davaler ? » je le taquine.
« Non, je sais que tu kiffes ça
» fait-il avec assurance et un brin darrogance très sexy.
« Tu peux pas savoir à quel point. Jamais je ne pourrais renoncer à avaler ton jus ».
« Je sais
mais je sais aussi que tu kiffes quand je te dis de le faire
».
Ah, putain, quest-ce que jaime ce retour en force de son côté petit con !
« Et comment ! Je kiffe à mort ! Jadore quand tu es chaud comme ce soir ».
« Tas envie de jouir ? » il me demande.
« Très envie
».
Et là, le bogoss me retourne une nouvelle fois, et il me pénètre à nouveau. Il menlace avec ses bras puissants, me remplit avec sa queue toujours raide. Il me branle dune main, tout en caressant mes tétons de lautre. Et il recommence à me limer tout doucement. Je sais quil na pas envie de jouir une nouvelle fois. Il est venu en moi juste parce quil a intégré à quel point la présence de sa queue en moi amplifie ma jouissance. Ça me rend fou !
Le bobrun na pas besoin daller bien loin pour me faire venir. Mon orgasme est décuplé par les contractions de ma rondelle autour de son manche puissant, et rendu délicieux par les baisers quil pose dans mon cou.
Dans linstant qui suit cet orgasme géant, je suis comme terrassé par le plaisir, et je plane. Autour de moi, tout nest que bonheur. Hélas, lorsque mon bobrun sextirpe de moi, lorsquaprès un dernier bisou il séloigne de quelques pas pour remettre une bûche dans le feu et griller une clope, la petite voix refait immédiatement surface : « ce bonheur test compté ». Cest tellement dur de me dire que ce « maudit » coup de fil de Paris peut arriver à nimporte quel moment et que, dès linstant où il sera tombé, il mettra le mot fin sur ce moment de bonheur pur. Cest tellement dur de me dire que cette pipe fabuleuse est peut-être la dernière avant longtemps.
Après être passés à la douche, nous nous brossons les dents ensemble, devant le petit miroir. Nos regards se croisent par reflet interposé. Le sien est fripon et joueur. Le bogoss me bouscule avec son coude, je le bouscule à mon tour. Il cherche à me chatouiller, jessaie de lesquiver. Je tente de lenlacer, il se dérobe. Notre complicité est parfaite. Jai envie de pleurer tellement cest beau.
Si seulement ça pouvait durer, si seulement je pouvais voir ce reflet dans le miroir de notre salle de bain, pour le reste de ma vie. Si seulement ce coup de fil de Paris pouvait ne jamais arriver. Cest égoïste, je sais : mais quand le bonheur est si intense, on saccroche pour le retenir, coûte que coûte.
Ce reflet de nos corps nus dans le petit miroir, ce reflet de deux gars heureux, cette instantané de bonheur à létat pur se gravent direct dans mon cur. Une image qui viendra me hanter bien des années plus tard, lorsque tout ce qui me restera de mon Jérém, parti si loin de moi, ne sera que des souvenirs.
Au lit, dans la pénombre mouvante au gré des ondulations des flammes, Jérém moffre un joli bouquet de bisous en guise de bonne nuit. Puis, il sallonge sur le dos et matt la main pour mattirer vers lui. Je me laisse faire et je me retrouve dans une position magique qui me permet de caresser ses abdos, ses pecs, et ses poils délicieux. De poser des bisous sur ses poils délicieux. Denfoncer mon visage dans ses poils délicieux. De menivrer de lodeur de sa peau et de sa magnifique toison de jeune mâle.
« Quest-ce que tes beau, Jérém » je ne peux mempêcher de lâcher, submergé par tant de beauté, par tant démotion, comme un cri du cur.
« Toi non plus tes pas mal » il lâche à son tour, après un petit instant de silence.
« Allez, raconte, tu me trouves comment ? ».
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Fabien
]
« Quest-ce que tu veux que je te dise ? ».
« Je te plais ? ».
« Non, non, je couche avec toi depuis six mois parce que je te trouve moche
» il me taquine.
« Allez, raconte
».
« Jai envie de toi » il me chuchote tout bas à loreille.
« Encore ? ».
« Grave
».
« Réponds-moi, dabord ».
Mais déjà ses lèvres dessinent un chemin de bisous doux et sensuels qui démarre dans le creux de mon cou, descend vers mes pecs, zigzague sur ma peau à hauteur de mes tétons. Je perds toute volonté. Joublie ma question, ma curiosité, jen oublie même mon prénom. Ce mec me fait un effet de fou. Dès quil me touche, il peut faire de moi ce quil veut.
Le bogoss se glisse sous les draps, et sa langue se fait très entreprenante. Elle senroule autour de lun de mes tétons, tandis que ses doigts pincent lautre avec douceur et adresse. Les frissons de plaisir qui secouent mon corps sont dune intensité délirante. Je nai pas le temps de maccoutumer à cet intense bonheur sensuel que déjà le bogoss commence à mordiller lautre téton. Cest terriblement excitant, et sa langue nest jamais bien loin, elle ajoute des caresses fugaces et humides aux petits pincements. Ses abdos frottent contre mon gland gonflé à bloc. Cest tellement bon. Jai tellement envie de lui.
Le bogoss continue sa promenade érotique sur mon torse. Sa langue glisse lentement sur mes abdos, sattarde dans mon nombril, sengage dans le chemin de poils qui conduit à ma queue. Très vite, elle atteint mon pubis, tournoie autour de la base de ma queue, sattarde sur mes couilles. Le bogoss veut clairement me rendre dingue. Mon envie de me faire sucer devient très vite insoutenable.
« Allez, suce ! » jai envie de crier à un moment. Je me retiens de justesse.
« Allez, suce ! » : cette injonction que je lui ai bien des fois entendu me lancer, et encore il y a à peine quelques minutes, résonne de façon assourdissante dans ma tête, accapare de plus en plus mon esprit, devient étouffante. Je narrive plus à penser à autre chose.
« Allez, suce ! » : ces deux mots envahissent mon esprit, prennent leur énergie dans mes poumons, remontent dans ma gorge, prennent forme dans mes cordes vocales, glissent sur ma langue jusquau bout. Et finissent par méchapper.
« Allez, suce ! ».
Ces deux mots déchirent le silence de la pièce, me claquent aux oreilles avec la violence impitoyable dun boomerang qui reviendrait percuter son lanceur. Je regrette mon imprudence à linstant même où ces deux mots sont lâchés.
Sous les draps, mon bobrun a immédiatement arrêté toute caresse sensuelle. Je sens son corps glisser sur le mien, remonter le long de mon torse. Très vite, je vois ses beaux cheveux bruns émerger des draps. Je panique. Pourquoi a-t-il fallu que je me lâche ainsi ? Pourquoi a-t-il fallu que je gâche la perfection de cet instant pour ne pas avoir su tenir ma langue ? Mais quest-ce qui ma pris ? Putain !
Le bobrun me dévisage, son nez est à vingt centimètres de mon nez. Ses yeux plantés dans les miens, on dirait quil essaie de lire dans ma tête. Son regard est indéchiffrable. Je ne sais pas à quoi il pense. Je ne sais pas quoi penser. Jai juste la trouille quil ait mal pris ces deux mots que je nai pas su retenir.
Le bogoss me fixe pendant de longues secondes. Il est beau comme un dieu. Pourvu que le dieu ne soit pas en colère.
« Quest-ce que tas dit ? » il finit par me balancer sur un ton plutôt sec.
« Je suis déso
».
« Je men fous de ça
je te demande de répéter ce que tu viens de dire » il me coupe.
« Faut pas mal le prendre
».
« Allez, répète ce que tas dit ! ».
« A
allez
suce
» je fais, le regard fuyant.
« Vas-y, mets-y le ton de tout à lheure ! ».
« Jérém
».
« Allez ! ».
« Je ne peux pas
».
« Alleeeez ! ».
« Allez, suce ! » jessaie de répéter mon « exploit » du mieux que je peux, tout en sondant son regard.
« Et ben, voilà ».
Et là, mon bobrun éclate dans un rire sonore et amusé. Et rassurant. Ouf
« Tes un vrai coquin, toi ! » il me balance.
« Tes pas fâché ? ».
« Je te faisais marcher ».
« Petit con, va ».
« Pourquoi veux-tu que je sois fâché ? ».
« Javais peur que tu le prennes mal
ça ma échappé
».
« Cest que tu y prends goût ! ».
« Oh, que oui, jy prends goût
».
« Cest que tu es un vrai petit mec, toi aussi ! ».
« Tu fais ça trop bien ».
« Je nai jamais fait ça à personne dautre ».
« Tu te débrouilles plutôt pas mal pour un débutant » je le charrie.
Pour toute réponse, le bobrun me lance un sourire plein de malice et de coquinerie.
Mon bobrun se glisse une nouvelle fois sous les draps, ses pecs et ses tétons frottent contre ma peau. Ses lèvres se posent sur mon gland et avalent ma queue dune seule traite. Ah, putain, si javais imaginé quun truc pareil pourrait se produire, ne serait-ce quil y a un mois, une semaine, trois jours ! Quand je pense à quel point sa sexualité était du genre « macho » encore il y a si peu de temps, et lorsque jobserve lévolution, si impressionnante et si rapide, jen ai le tournis.
Au fil des va-et-vient, le bout de sa langue traîne de temps à autre dans le creux de mon gland. A chaque fois, jaccuse le frisson que cela me procure par un frémissement incontrôlable.
« Cest bon, ça, hein ? » fait le bogoss en émergeant à nouveau des draps, les cheveux en bataille, lil fripon, sexy en diable.
« Tu es bien placé pour le savoir ».
« Cest clair, tu mas tout appris ».
« Allez, lexam nest pas fini » je menhardis.
« Tu me fais passer un bac pipe ou quoi ? » il se marre.
Je suis mort de rire aussi.
« Allez, vous avez quatre heures pour développer le sujet ».
« Tu ne vas jamais tenir quatre heures ! ».
« Non, cest clair
mais quatre minutes de plus, je ne suis pas contre
».
Notre complicité me rend fou. Le rééquilibrage de nos rôles dans lamour est spectaculaire et extrêmement plaisant. Je découvre de nouveaux plaisirs, de nouvelles sensations, et il en est de même pour mon bobrun. Jai limpression de me glisser dans sa peau. Est-ce quil en est de même pour lui ? Le sexe devient jeu, partage, découverte de lautre. Et cest magique.
« Tas vraiment envie, toi ! » il me lance, lair à la fois coquin et amusé.
« Grave ! ».
Et là le bogoss me balance un clin dil des plus sexy, assorti dun sourire des plus incendiaires. Il se glisse une nouvelle fois sous les draps, il revient titiller mon gland avec des coups de langue tour à tour légers et plus appuyés, exactement comme je lui ai « appris ».
Oui, mon bobrun lui aussi semble prendre goût à cette nouvelle facette de la sexualité entre mecs quil découvre peu à peu. Et il apprend très vite. Décidemment, Jérém est très très doué au pieu, que ce soit dans son rôle de mâle ou bien dans ce nouveau rôle où il prend du plaisir à soccuper de moi.
Jérém avale ma queue dune seule traite et recommence à faire des va-et-vient musclés. Pendant que mon bobrun me suce, je caresse ses cheveux. Soudain, je sens monter en moi une envie inattendue, lenvie de poser une main sur sa tête pour lui faire avaler ma queue encore plus profondément. Cest dingue comment une bonne pipe a le pouvoir de réveiller des instincts de domination. Bien sûr, je nose pas mettre mon fantasme à exécution.
Très vite, je sens poindre ce frisson, ce fluide porteur de plaisir, cette vibration insoutenable circulant dans tout mon corps qui annonce larrivé de lorgasme. La queue dans la bouche de Jérém, je sens monter dans mes reins linstinct animal et primitif du mâle qui pénètre et ne pense plus qu'à jouir dans son partenaire.
« Je vais pas tarder à jouir » je lui annonce quand même en implorant dans ma tête pour quil me laisse gicler dans sa bouche.
Mais alors que je commence vraiment à en avoir non plus seulement envie, mais carrément besoin, ses lèvres quittent soudainement ma queue.
« Je sais, mais pas de suite » je lentends me répondre, alors que sa belle petite gueule émerge une dernière fois des draps.
Le bogoss sallonge sur le matelas, juste à côté de moi.
« Allez, suce ! » il mintime, lair amusé autant quexcité, faisant écho à mes propres mots, se moquant gentiment.
Injonction tout à fait superflue, alors que sa queue tendue aimante déjà mes lèvres.
« Je suis sûr que tu as encore des choses à mapprendre
» me balance le petit con.
Un instant plus tard, javale sa queue et je commence à le sucer comme si ma vie en dépendait. Comment il ma chauffé ce petit con ! Mon excitation se met au service de mon envie de faire plaisir à mon bobrun et ma pipe devient de plus en plus vigoureuse. Le bogoss frissonne de plaisir.
Puis, à un moment, je décide de changer de position. Jinvite mon bobrun à se relever, je mallonge à sa place, la tête légèrement relevée, appuyée contre loreiller. Le bogoss na pas besoin de dessin pour capter mes intentions. Il se met à cheval sur mon torse, il glisse sa queue entre mes lèvres et commence à les limer vigoureusement. Jencaisse avec bonheur ses coups de boutoir, tout en envoyant mes mains caresser ses épaules, tâter ses biceps et ses pecs, agacer ses tétons.
« Je le savais que tu avais encore des choses à mapprendre » il me lance, en parfait mode petit con.
Pour toute réponse, jempoigne ses fesses et je les attire un peu plus vers ma bouche. Le bogoss capte vite le message, ses coups de reins se font encore plus puissants, sa queue senfonce encore plus profondément dans ma bouche.
« Ah, putain, cest bon ça
tu vas mavoir
».
Non, je ne veux pas lavoir comme ça. Je le repousse doucement mais fermement.
« Quest-ce que tu fais ? » je lentends protester.
« Allonge toi sur le ventre » je lui annonce.
Le bobrun sexécute sans poser dautres questions. Je me glisse entre ses cuisses musclées, jatt ses fesses rebondies et jenfonce mon visage dans sa raie. Ma langue se rue sur son petit trou. Mon bobrun frissonne. Je menhardis, jécarte un peu plus ses fesses, je lance ma langue à lassaut de son intimité. Ses ahanements appuyés mencouragent à me déchaîner, à aller de plus en plus loin.
« Ah, putain, narrête pas, cest trop bon » je lentends lâcher, fou de plaisir, alors que jémerge un instant pour reprendre mon souffle.
« Vas-y ! » il me lance, la voix extrêmement excitée, tout en se relevant sur ses genoux, en cambrant ses reins et en moffrant son intimité sans réticences. Je me dis que pour se laisser aller de la sorte, cest quil doit vraiment prendre son pied.
Ses jolies boules rebondies me donnent envie de lécher un peu de ce côté-là. Mais mon bobrun sait ce quil veut et sait aussi me rappeler très vite à lordre :
« Allez, bouffe mon cul ! ».
Face à cette envie si clairement manifestée, je nai dautre choix que de mexécuter. Pendant que je recommence à le lécher avec un bonheur décuplé, le bobrun se branle.
Les ahanements deviennent des souffles de plaisir intense, puis des gémissements. Son corps est comme secoué par des spasmes incontrôlables.
Je reprends mon souffle une nouvelle fois. Et alors que je mapprête à revenir à la charge, mon bobrun se retourne, me fait allonger sur le dos, il sallonge sur moi, il membrasse, et il me balance, lair ivre de plaisir :
« Tes fou, toi ! ».
« Tas aimé ? ».
« Oh putain, oui
».
« Tas envie de quoi ? » je lui demande, alors que la nouvelle position, ainsi que sa queue raide en travers de la mienne semblent à elles seules mannoncer la suite.
« Jai envie de remplir ton beau petit cul ».
« Tas toujours des envies qui me plaisent beaucoup ».
Sans plus attendre, le bogoss att un oreiller et le fait glisser sous mes reins. Mon bassin seconde ses intentions en se relevant avec un timing parfait. Puis, avec un geste rapide et puissant, Jérém att mes cuisses, il écarte mes fesses. Entre ses mains, gouverné par ses bras puissants, par ses muscles tendus, je me sens une petite chose fragile. Comment je kiffe me sentir à lui de cette façon.
Jérém sallonge à plat ventre sur le matelas et il enfonce à son tour son visage entre mes fesses. Sa langue vise direct mon trou excité, elle lui donne lassaut. Sa caresse est puissante, on dirait quelle essaie de me pénétrer comme le fait sa queue. Ses mains écartent un peu plus mes fesses, son visage senfonce davantage, sa langue anéantit peu à peu la résistance de mes muscles. Je suis fou. Pendant un long moment, le bogoss me bouffe le cul à son tour. Il le fait avec un entrain, avec un appétit manifeste, avec une voracité qui décuplent mon plaisir.
Cest tellement bon que jai limpression datteindre une sorte de bonheur ultime dans lequel je dérive. Je voudrais quil narrête jamais. Sauf si évidemment le bogoss a envie de venir en moi et me remplir de sa semence. Mais pas tout de suite. Continue encore un peu, Jérém, cest bon à pleurer !
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Lorsque le bomâle arrête son manège divin, il se redresse dun geste rapide et félin. Pendant une fraction de seconde, nos regards se croisent. Et dans le sien, je lis toute lexcitation qui lanime à cet instant précis, lurgence de son désir, de son envie de venir en moi, de me prendre, de me pénétrer, de me posséder. Jai tellement envie dêtre à lui.
Le bogoss att mes chevilles, les met en appui sur ses épaules. Son gland se presse à lentrée de mon trou et il ne rencontre presque pas de résistance. Après ce que vient de lui faire sa langue, il est prêt à se faire envahir. Très impatient, même. Le bogoss vient en moi lentement. Sa queue glisse en moi, me fait du bien. Ses baisers insatiables me rendent le plus heureux des mecs.
Jérém se redresse. Mes chevilles toujours sur ses épaules, il commence à me pilonner lentement. Mais très vite la machine virile monte en régime, ses va-et-vient se font plus rapides, plus amples. Ses couilles frappent lourdement mon entrejambe, et cest super excitant.
Cest bon et cest beau. Regarder mon bobrun en train de me faire lamour, voir son corps tout entier osciller au gré de ses coups de reins, cest un spectacle époustouflant. Mon regard est aimanté par son torse droit comme un « I » légèrement penché en arrière, faisant ressortir de façon encore plus impressionnante son cou massif, ses pecs et ses abdos, le galbe de ses épaules et de ses biceps. Mon regard est hypnotisé par sa chaînette posée sur sa peau délicieusement mate, par son adorable grain de beauté, par ses tatouages, par ses cheveux bruns en bataille, et par sa belle petite gueule violemment balayée par la tempête du plaisir.
Mes mains ne sont pas moins aimantées que mon regard, et elles ne se privent pas de tâter le muscle ferme et puissant, comme pour me convaincre que tout cela est bien réel.
A un moment, le bobrun sallonge sur moi, membrasse fougueusement.
« Cest trop bon » je lentends chuchoter à mon oreille, alors que ses coups de reins se sont soudainement arrêtés et que son corps est complètement abandonné sur le mien.
« Men parle pas, cest fou tellement cest bon ».
Dans mon for intérieur, je me dis que ce qui est bon par-dessus tout, cest de lentendre admettre cela, avec ce ton dans la voix, le ton dun petit gars amoureux, presque assommé par la plaisir. Ce qui est bon par-dessus tout, cest de sentir sa douceur, sa tendresse, sa bienveillance, sa sensibilité enfin laissées paraître au grand jour.
Je le serre très fort dans mes bras et je le couvre de bisous. Sa peau mate est très chaude et moite de transpiration. Sa queue toujours en moi, son corps sur le mien, mes bras autour de son torse puissant, je me sens bien, en sécurité, en communion totale avec le gars que jaime. Nous nous apprivoisons un peu plus à chaque instant, nous nous appartenons un peu plus à chaque instant. Jai limpression quune sorte dénergie circule en boucle entre nos deux corps et que nous ne faisons plus quun.
Après une petite pause, le bogoss relève son buste, juste ce quil faut pour membrasser. Je lui rends ses bisous, mes lèvres sont tout aussi gourmandes que les siennes.
Cest bon de faire lamour devant la cheminée, dentendre les petits bruits de lamour se mélanger au crépitement du feu.
Le bobrun se redresse, il recommence à me limer. Dans la faible lumière mouvante émise par le feu de cheminé, je regarde ce corps magnifique se diriger tout droit vers lorgasme. Je me dis que mon bobrun a beau avoir changé dattitude pendant lamour, quil a beau avoir laissé son côté petit macho au placard pour se glisser dans la peau de ce nouveau Jérém, sensuel et attentionné qui me fait lamour, ses attitudes nont rien perdu de leur charge virile.
Sa façon de mattr par les hanches, de saisir mes chevilles, décarter mes fesses, de prendre appui sur mes épaules, de venir en moi, de faire onduler son bassin, denvoyer de bons coups de reins : sa façon dexprimer sa mâlitude demeure inchangée.
En fait, entre lancien Jérém petit con macho et le nouveau, jeune mâle qui souvre à lamour, cest la façon de me faire sentir à lui qui demeure inchangée.
Car, au-delà de la beauté extrême de ce corps et de cette petite gueule de mec à faire jouir durgence, Jérém dégage quelque chose de profondément viril. Jérém est un jeune mâle bien couillu, et il a des attitudes, des regards, une présence, qui en imposent. Sans même avoir besoin de jouer au petit macho. La virilité, cest inscrit dans ses gènes. Elle simpose comme une évidence. Un mec comme Jérém peut être doux et très viril à la fois.
« Je vais jouir » il finit par lâcher, la voix cassée par la tempête des sens.
« Fais-toi plaisir » je lui lance, tout en pinçant ses tétons pour amplifier et précipiter son orgasme.
Je le vois, je lentends pousser un soupir long et profond, comme une délivrance de bonheur masculin. Quest-ce que cest beau un mec qui jouit, quest-ce que jaime être témoin, de cet instant, de cette courte absence pendant laquelle son esprit sévapore, pendant lequel le mec est seul, plongé dans une dimension de plaisir inouï où il est si puissant et si vulnérable à la fois.
Le bogoss se laisse tomber sur moi, ses doigts glissent nerveusement dans mes cheveux, son visage senfonce dans le creux de mon épaule, ses lèvres posent des baisers fébriles dans mon cou. Ses coups de reins espacés, ponctués de râles bien puissants, marquent le tempo des giclées quil est en train denvoyer au plus profond de moi.
Lorgasme passé, le bogoss reste allongé sur moi, enfoncé en moi. Je perçois le rythme de sa respiration accélérée, les battements rapides de son cur, son front en nage contre ma peau. Pendant de longs instants, il demeure silencieux, il récupère.
« Ça va ? » je finis par lui demander.
« Oh, que oui ».
« Tas du mal à ten remettre ? » je le cherche.
« Cétait terrible ».
« Pour moi aussi
».
« Jamais, jamais de ma vie jai pris autant mon pied quavec toi, même pas de loin ».
« Ca me fait plaisir ».
« Je ne sais pas comment tu fais pour me faire jouir aussi fort ».
« Peut-être que nos corps sont faits lun pour lautre ».
« Tas pas joui, toi
» fait-il, après une petit silence.
« Non
».
« Je vais tarranger ça ».
Et, ce disant, le bogoss recommence à envoyer des petits coups de reins, tout en mordillant et en suçotant mes tétons à tour de rôle. Ses abdos frottent contre mon gland. Très vite, je me sens venir.
« Je vais jouir » je lui annonce.
Mais le bogoss continue comme sil navait rien entendu.
Un instant plus tard, mon orgasme se manifeste par la venue de nombreuses giclées. Des giclées qui, lune après lautre, libèrent la tension dexcitation, me vident de toute énergie et me remplissent dun bonheur physique, mental et spirituel inouï.
Je pousse à mon tour un long et profond soupir de délivrance. Et je me surprends à me dire que celui que je viens de vivre est sans conteste lun des meilleurs orgasmes de ma vie, si ce nest le meilleur. Ma découverte du plaisir avec mon Jérém semble être sans fin et tendre vers des sommets de plus en plus délirants.
Jouir longtemps et intensément, jouir jusquà lépuisement, jouir avec le corps, le désir, le cur, jouir avec lêtre aimé : voilà le secret de lorgasme parfait.
Le bogoss se relève, me sourit. Et son sourire après lorgasme est un sourire de malade, de malade !
« Quest-ce que tu mates ? » il me demande, alors que je fixe ses pecs, ses abdos, et ses poils copieusement trempés de mon jus.
« Ah, tu men as foutu partout » il conclut tout seul, en se penchant sur son torse.
« Je nai pas pu mieux viser ».
Le bogoss att un t-shirt par terre et sessuie le torse, puis me le passe pour en faire de même. Il revient sallonger sur moi, et me couvre de bisous enflammés. Il me caresse, me chatouille, joyeux comme un gosse, joueur comme un chiot foufou. Et toujours, sur son visage, ce beau sourire heureux qui me fait fondre.
Petit à petit le bogoss finit par se calmer, la fatigue le gagne. Pendant de longues minutes, nous restons dans les bras lun de lautre. En silence. Et au bonheur de le voir tout foufou après lorgasme succède un autre bonheur, celui de le voir épuisé, repu, comblé après lamour.
« Vraiment, jamais jai pris autant mon pied » je lentends répéter tout bas, tout en se laissant glisser sur un flanc, face à moi.
« Même pas avec des nanas ? » jai envie de savoir.
« Jamais de la vie ».
« Tas jamais été amoureux dune meuf ? ».
« Non, jamais. Avec les meufs ce nétait que de la baise. Je ne voulais pas quelles sattachent. Je passais de lune à lautre pour me sentir désiré, et pour pouvoir être le mec qui sétait tapé le plus de nanas du lycée ».
« Tu crois que taurais pu tattacher à une meuf ? Je veux dire
après tout, tu aurais pu choisir une nana pour « réviser »
».
« Je ne crois pas. Tu es la personne avec qui jai couché le plus de fois et le plus longtemps, et de loin. Jamais je nai fait lamour à une nana 4-5 fois dans une nuit ».
« Cest vrai que tes une machine de sexe ».
« Je le suis, avec toi ».
« Je te fais de leffet, alors
».
« Il faut croire ».
« Allez, dis-moi, quest-ce qui te plaît chez moi ? ».
« Arrête
».
« Ce coup-ci tu ne vas pas mavoir avec le sexe, je narrêterai pas jusquà ce que tu me dises ! » je lance sur un ton joyeux.
Mais le bobrun demeure silencieux.
« Allez, sil te plait ! » jinsiste, tout en caressant les poils entre ses pecs. Décidemment, je ne men lasse pas.
« Ce que jaime
» il finit par lâcher.
« Vas-y ! » je lencourage.
« Jadore ta peau ».
« Ma peau ? ».
« Elle est douce » fait-il en caressant fugacement mon avant-bras.
« Et cest tout ? ».
« Pffffff ».
« Allez !!! ».
« Jaime ça aussi (fait-il en se retournant vers moi, en menlaçant avec ses bras et en posant un bisou sur ma joue) et ça (il passe ses doigts dans mes cheveux) et ça (il léchouille mes oreilles) et ça (il frotte son nez contre ma mâchoire) et ça (il pose plusieurs bisous sur mes lèvres) et ça (il embrasse ma pomme dAdam) et ça (il embrasse mes épaules) et ça
ça, alors, je kiffe un max ces petits trucs (il mordille mes tétons et je frissonne) et ça (il caresse mes pecs) et ça (il titille mon nombril avec le bout de sa langue). Et jaime ça aussi (il enchaîne, en saisissant doucement ma queue). Alors, ça te convient comme réponse ? ».
« Ah oui, ça me convient tout à fait ! ».
« Et jaime ça, putain, quest-ce que jaime ça (il caresse mes fesses) ».
« Tu les aimes mes fesses, hein ? » je le cherche.
« Jadore ton petit cul
».
« A ce point ? ».
« Ça fait longtemps que je le mate, ton petit cul ».
« Tu le kiffais déjà avant quil soit à toi ? ».
« Ton petit cul ma donné envie de lui gicler dedans depuis le premier jour. Et dès quon commencé nos sauteries, alors, là
jétais accroc ».
« Cest vrai ? ».
« Tu peux pas savoir comment jai eu envie de toi après ce premier après-midi » fait Jérém.
« Moi aussi javais envie de toi ».
« Tu mas fait une pipe de fou » il continue.
« Tu mas chauffé à blanc ».
« Quand tu as avalé mon jus, jétais dingue ».
« Quand tu mas ordonné davaler ton jus, jétais dingue aussi ».
« Quand tu mas léché la rondelle, là tas marqué des points ».
« Je voulais te faire plaisir comme personne dautre auparavant ».
« Et tu as réussi. Jamais on mavait fait ça ».
« Jamais ? ».
« Non, jamais ».
« Tu en avais déjà eu envie ? ».
« Oui, mais je navais jamais osé demander. Javais peur que les nanas se moquent ou quelles refusent. Et là, tu débarques et tu vas droit au but, pile dans mon fantasme, sans même besoin que je demande. Jarrivais pas à y croire ».
« Et ça a été bon ? ». »
« Putain que oui. Je navais même pas imaginé que ça puisse être si bon ! ».
Nous nous échangeons des bisous en silence, la douce mélodie de nos caresses se mélange au crépitement du feu dans la cheminée.
« Tu sais, je me suis branlé des fois en pensant à toi » il me balance.
« Quand ça ? Après le début de nos révisions ? ».
« Oui, et même avant
».
« Même avant ? ».
« Oui ».
« Avant, quand ? ».
« Je crois que la première fois cest après lanniversaire de Thomas ».
Je suis scié dapprendre ça. Le plus beau mec du lycée qui se branlait en pensant à moi, pendant que je me branlais en pensant à lui. Quel gâchis ! Mais au fond, quelle chance aussi !
« Si tu savais le nombre de fois où je me suis branlé en pensant à toi. Jai été tellement jaloux de voir que tu continuais à coucher avec des nanas alors que je crevais denvie dêtre avec toi ».
« Je suis désolé de tavoir traité comme je lai fait » il lâche tout bas, en ajoutant des bisous à ses excuses sincères.
Je suis ravi de nos confessions sur loreiller. Pourtant, une question me brûle les lèvres. Il est des questions quil faut savoir poser lorsque le bon moment se présente, et le bon moment cest quand on se sent le courage de le faire et que lon sent lautre réceptif. Il ne faut pas laisser passer ce moment précieux, car on ne sait pas sil va se représenter un jour.
« Et tu pourras assumer tout ça, demain ? » je me lance.
« Je ne sais pas comment je vais gérer quand je serai à Paris ».
« Je ne te parle pas de le crier sur les toits, je te parle de lassumer au moins « entre nous »
».
Le bogoss relève son buste, me fixe droit dans les yeux, son regard est doux et charmant.
« Je suis bien avec toi ».
« Moi aussi je suis bien avec toi, je voudrais que ce week-end ne se termine jamais ».
« Moi non plus ».
Le bogoss me fait plein de bisous.
« Quand je pense comment tu mas jeté les quelques fois où jai essayé de tembrasser. Quitter ton studio sans le moindre geste de tendresse de ta part, cétait le plus dur ».
« Pour moi aussi cétait dur. Parce que moi aussi jen avais envie. Javais besoin de câlins autant que toi, mais je me faisais violence pour ne pas céder. Parce que je voyais ça comme une faiblesse. Jétais pas bien dans ma tête ».
« Je tavais dit que cétait génial ».
« Et tu avais tellement raison ».
Je le prends dans mes bras et je lui fais des câlins et des bisous dans le cou.
« Ne me fais plus souffrir, Jérém ».
« Promis
».
« Promis, promis ? ».
« Je mendors
» fait-il, la voix pâteuse.
« Promis, promis ? » jinsiste.
« Oui
promis
promis
bonne nuit
» il lâche, alors que sa voix ralentit comme la musique dun baladeur à cassettes dont les piles commencent à vaciller.
Jérém sendort en premier dans mes bras. Je me laisse bercer par sa respiration apaisée, par les battements de son cur, par le contact avec la douce chaleur de sa peau.
Et pourtant, je narrive pas à trouver le sommeil. Tant de choses se bousculent dans ma tête, tant de découvertes inattendues, tant de bonheurs.
Je repense à la balade à cheval, aux attitudes bienveillantes de Jérém à mon égard pendant cette journée, à sa façon de sinquiéter de ma sécurité, à sa façon de mapprendre les rudiments de léquitation. Je repense à lamour dans la nature. Je repense au petit « accident » lorsque Charlène nous a surpris dans le box, et à la façon dont ça a été désamorcé. Je repense à lamour de cette nuit, à cette intense expérience sensuelle qui ma rendu dingue. Et je repense, bien évidemment, à notre nouvelle discussion sur loreiller.
Je me suis souvent demandé ce que Jérém me trouvait, pourquoi il mavait choisi moi pour ses révisions, pourquoi javais été lélu de son lit avant de devenir, je lespère, lélu de son cur. Désormais, je sais.
Je naurais jamais imaginé quil puisse me trouver attirant à ce point.
Je me sens bien dans son regard, et je me sens beau aussi. Je métais déjà senti attirant dans le regard de Stéphane et, dans des proportions différentes, dans celui de Martin, celui de Julien et dans celui de Thibault. Mais cette fois-ci, la sensation est puissance mille car je me sens beau dans le regard du gars que jaime.
Mes yeux commencent à se fermer et je repense à tous ces cavaliers joyeux et bienveillants, et que je considère désormais comme des amis. Je suis bouleversé par ces rencontres avec des gens intelligents comme il en existe heureusement beaucoup et pour lesquels les gays ne posent aucun problème.
Saint Exupéry a écrit : il n'est quun luxe véritable, cest celui des relations humaines. Le voilà à mon sens, le véritable essence de lABCR : des amis, avant même que des cavaliers. Autour dune fondue ou en balade, lABCR cest avant tout une histoire de rencontres et de partage de bons moments avec des gens aimants. LABCR ce sont des moqueries, des blagues, des rires, mais toujours dans une ambiance bon . LABCR est un joyeux bordel, une famille damis.
Je suis heureux comme jamais, je suis comblé. Et pourtant, la petite voix qui me parle du coup de fil de Paris résonne toujours au loin.
Je ne sais pas quelle heure il est lorsque jémerge de mon sommeil. Derrière les carreaux, il fait toujours noir. Le feu dans la cheminée a lair davoir perdu pas mal de son panache. Jérém est toujours dans mes bras, nos corps entièrement nus sont toujours collés lun contre lautre, mon visage dans le creux de son cou, mon torse contre son dos, mon bassin à hauteur de ses reins.
Je ne suis quà moitié réveillé, mais je ressens une sensation tout aussi agréable quinsolite monter dans mon bas ventre. Je ressens comme une excitation, comme un frisson.
Soudain, je réalise que je bande et que ma queue est calée entre les fesses de mon bobrun. Et aussi, que son bassin fait de petits mouvements qui provoquent ces frissons hyper excitants que je ressens dans mon gland.
Est-ce que Jérém est réveillé ? Je nose demander. Si oui, de quoi a-t-il envie ? Quest-ce quil attend de moi ? Je nose pas penser quil puisse avoir envie que
Non, cest pas possible, il ne peut pas avoir envie de ça.
Pourtant, les petits mouvements se font de plus en plus appuyés. Jérém est bel et bien réveillé. Je lentends cracher dans sa main, et venir enduire son entrejambe. Son bassin revient se caler contre ma queue. Je me laisse porter par mon excitation et jentreprends de seconder ses mouvements. Je ne peux toujours pas croire ce qui est en train de se passer
A chaque frottement mon gland détecte le doux relief de sa rondelle. La pression de son bassin augmente un peu plus à chaque passage. Mon excitation grimpe elle aussi un peu plus à chaque passage. Jusquau moment où mon gland bute contre son trou. Je sens mon bobrun se crisper.
Une nouvelle fois son bassin séloigne, une nouvelle fois sa main vient enduire son entrejambe de salive. Jérém revient se coller contre moi, son trou capte direct mon gland, la pression de son bassin redevient insistante. Et là, jai limpression que la résistance de sa rondelle est sur le point à céder, limpression que je vais glisser en lui. Mon cur fait un sprint vers des rythmes délirants. Cest une sensation tellement extrême que jen ai comme le vertige. Cest ma première fois. Jai peur et jai très envie en même temps. Jespère que Jérém sait ce quil fait et quil ne va pas se mettre en pétard plus tard !
Je commence à me préfigurer ma première sodomie en tant quactif, je commence vraiment à en avoir envie, lorsque son bassin séloigne avec un mouvement brusque. Jérém se cale sur le flanc, loin de moi. Dans le noir, je lentends reprendre son souffle. Je suis presque certain quil a mal.
« Ça va ? » je lui demande tout bas.
« Ouaiss ».
Et je me retrouve là, avec ma trique denfer, abasourdi par ce qui a failli se passer. Et à mimaginer toutes les conséquences de cela, sans avoir le cran de lui poser la moindre question.
Quelques minutes plus tard, je détecte un changement dans la respiration de mon bobrun qui mannonce quil sest rendormi. Je devrais essayer den faire de même.
Lorsque je me réveille à nouveau, de la lumière rentre déjà par les ouvertures de la petite maison. Mon bobrun est toujours au lit, allongé sur le dos, ses bras et ses pecs dépassent des draps, beau comme un dieu. Lodeur de sa peau nue menivre. Sa proximité me donne le tournis. Une envie violente sempare de moi. Lenvie de réveiller mon bobrun avec une bonne gâterie matinale, lenvie de le prendre en bouche et de retrouver le goût de son petit jus chaud de mec.
Cest une envie tellement violente que je ne peux pas my opposer. Alors, je me glisse sous les draps et je commence à caresser doucement la bête encore endormie.
« Nico
» je lentends soupirer, la voix encore pâteuse.
Je le prends en bouche, je commence à le pomper et je sens sa queue grossir peu à peu.
« Tu fais quoi ? ».
« Jai envie de te sucer ».
« Tes fou, toi ! ».
« Tu naimes pas ? ».
« Tu veux me ».
« Non, juste te faire jouir ».
« Ce matin, cest libre-service sans assistance » il lâche, en paraphrasant la réplique de Lola à Daniel du soir précèdent. Et alors que je recommence à le sucer, il laisse retomber lourdement son dos sur le matelas.
Jai envie de rigoler, mais je suis avant tout rassuré que mon bobrun semble de bon poil et que ce qui vient de se passer un peu plus tôt dans la nuit na pas affecté notre harmonie. Mais de quoi avait-il réellement envie cette nuit ?
Je le pompe avec bonheur, je le pompe avec entrain. Assez vite, sa queue se tend à bloc. Quant à son jus, il ne tarde pas non plus à jaillir de son gland et à atterrir dans ma bouche. Jadore la puissance de ses jets, jadore ce goût, cette odeur, ce témoignage chaud et dense de son plaisir de jeune mec, lessence de sa bogossitude, de sa jeunesse, de sa puissance virile. Ce petit jus du matin est un cadeau qui met de bonne humeur pendant toute la journée.
« Tes fou, Nico ».
« Cest toi qui me rends dingue ».
« Allez, debout » fait le bogoss après un court instant de récupération « on a une balade à faire aujourdhui ».
 
Jérém&Nico, le Livre !
Jérém : qui est-il ce garçon?
En achetant le livre papier ou numérique, tu contribues au travail décriture de la suite de laventure Jérém & Nico.
Après une longue gestation, le premier livre de Jérém&Nico est enfin imprimé et prêt à être expédié.
Ce livre reprend les 40 premiers épisodes de l'histoire, enrichis de nombreux passages piochés dans les épisodes plus récents, lorsque ces derniers sintègrent aux premiers de façon intéressante.
Il en résulte une toute nouvelle structure narrative, allégée et plus cohérente.
Tu peux commander ta copie dédicacée en version papier ou epub (pour liseuse) via la plateforme tipeee.com/jerem-nico-s1.
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Merci davance pour ta contribution à Jérém et Nico !
Fabien
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