L'Algérie (1)

Découverte

Pour me remercier de ma brillante réussite au Bac, mes parents avaient décidé de m’offrir un voyage. Ils avaient compris que mes 18 ans passés, le camping sur la Costa Del Sol, de plus en plus bétonnée, ne m’intéressait plus vraiment, ni les destinations touristiques d’ailleurs.

De part le boulot de ma mère, on avait pas mal d’amis Pieds-Noirs, rapatriés une bonne dizaine d’années auparavant, pour la plupart, d’origine Oranaise, Nice, d’après eux, ressemblait beaucoup à Oran.

Ils avaient créé une Association d’Expats, qui échangeait beaucoup avec la ville, ayant eu chacun la bonne idée de mettre de côté le passé, même s’il était lourd à porter de part et d’autre. Ainsi à chaque été, depuis peu de temps, un groupe se rendait à Oran, souvent chez l’habitant, pour retrouver leur ville natale, leurs souvenirs, et renouer les contacts avec ceux, qui comme eux, avaient fait Fi des douloureux évènements.
La Présidente était une très bonne amie de ma mère et je l’appréciais beaucoup. Féru d’histoire, elle me racontait tout ce que ce pays avait vécu, d’une manière très neutre, me disant que dans une guerre, il y avait toujours des victimes des deux côtés.

Je ne sais d’où vient cette citation :
« La guerre est toujours décidée par ceux qui ne la font pas, et faite par ceux qui ne l’ont pas décidée »
Je crois qu’elle était très appropriée à ces années, aussi bien pour les Français que pour les Algériens, la grande majorité des deux peuples n’avait pas désiré ce conflit, et encore moins dans son atrocité, de part et d’autre. Mais bon, nous ne sommes pas là pour discuter de ça, les historiens s’en chargent très bien.

En tous cas, Lucie m’avait tellement parlé de sa ville, qu’elle m’avait donné envie de la connaitre. Elle a proposé à ma mère de m’amener avec eux, je serais, le seul ado, mais elle se chargerait de me trouver une famille avec des jeunes de mon âge et parlant parfaitement le français.



Ainsi fut dit, et ainsi fut fait. Début août, on partait tous à Marseille pour embarquer vers Oran. L’avion existait à l’époque, mais restait quand même très cher, et ils étaient tous nostalgiques du bateau, que certains d’entre eux avaient pris dans des circonstances beaucoup moins agréables.
Nous avions tous le sourire aux lèvres lorsque le navire s’est approché du port, la joie dans le cœur de revoir la ville qu’ils avaient quittée, soit à leur enfance, soit à l’âge adulte, et pour moi, une vraie découverte.
La vue sur la baie était sublime, ressemblant vraiment à Nice sans la Promenade des Anglais et je sentais, au fond de moi, que je commençais à tomber amoureux de cette ville.
Un groupe nous attendait sur le quai, composé de plusieurs familles. C’étaient des embrassades à ne plus finir, avec cette chaleur, cette hospitalité qu’ont en commun tous les méditerranéens, quelle que soit la rive sur laquelle ils sont nés.
Je restais un peu en retrait, pas très loin de Lucie quand même, quand elle est venue me prendre la main, pour me présenter à un couple, Karim et Samira, accompagné de leurs deux s, Rachid et Imane. Sans gêne aucune, ils m’ont pris dans leurs bras et je serrai poliment la main aux jeunes.

Au fait, je ne suis pas encore présenté.

Moi, c’est Marc, 1.75m, 62kg à peu près, châtain, yeux très verts, ni beau ni moche, du moins je ne m’étais jamais trop posé la question, mais doté de beaucoup de charme, d’après ce que l’on me disait souvent.
Quant à ma sexualité, venons-y, elle était inexistante, sachant quand même, au fond de moi, que mes regards se portaient bien plus sur les garçons bien virils que sur les filles. A l’époque, je me serais fait plutôt que de l’avouer.
Rachid était beau… très beau… !!! Grand, élancé, une barbe rasée mais drue lui mangeait déjà le visage, avec des yeux d’un noir profond entourés de longs cils recourbés… L’enfer… J’allais devoir passer 3 semaines à côté de ce mâle qui déjà me faisait rêver et qui me scrutait d’un regard perçant.


« Bonjour Marc, ravi de te connaitre et j’espère que nous allons partager beaucoup de choses ensemble » Avec un léger clin d’œil, amical sans doute, pour me rassurer.
« Moi aussi, Rachid… Je suis tellement heureux de connaitre enfin ton pays et ta ville que Lucie m’a décrits avec beaucoup d’enthousiasme »
« Sois le bienvenu chez nous Marc, nous t’accueillons avec plaisir »
« Le plaisir est réciproque Rachid »
« Juste un petit problème que je dois t’expliquer. Notre appartement n’est pas immense, et tu devras partager ma chambre. Ça ne te gêne pas trop ? »
« Au contraire, je me sentirais moins seul » Avec un sourire contrit, j’allais devoir passer mes nuits à côté de ce monstre de virilité en devant être sage comme une image.
Après avoir déposé mes affaires chez eux, et un rapide repas avalé, ils se sont fait un honneur de me montrer leur ville, le magnifique Hôtel de Ville du XIXe, la Cathédrale, fermée au culte, bien évidemment, la Place des Victoires avec son marché aux fleurs, les Halles Michelet, avec le retour par le Front de Mer.
Mes yeux se posaient sans relâche sur ce paysage, dans oublier la merveille virile à mes côtés, qui avait ouvert un peu sa chemise pour me laisser apparaitre son torse velu, ses mains caressant souvent son entrejambe volumineux avec un beau sourire en coin, à chaque fois que mon regard se portait sur lui.

Si l’Association Nice-Oran existait, elle avait sa sœur en Algérie et le soir, nous nous sommes rendus dans une grande salle où un repas avait été préparé pour nous tous. Vous décrire un repas algérien, c’est impossible, il faudrait des heures. Les femmes s’étaient mises au travail depuis plusieurs jours, et les plats se succédaient, les uns après les autres, avec une saveur, inconnue pour moi.
Rachid était assis à mes côtés bien sûr, et c’est avec force détails qu’il me décrivait tous les mets qui arrivaient, se rapprochant chaque fois davantage de moi, sa jambe poilue collée à la mienne.
Certes nous étions un peu serrés, mais quand même. Surtout quand sa main s’est posée sur ma cuisse, d’un geste qui se voulait amical sans doute, mais beaucoup moins quand je l’ai sentie remonter. Enhardi, j’ai fait pareil, le caressant de la même manière. Avec un énorme sourire, il s’est tourné vers moi, en parlant en français et en arabe aux autres, et d’un geste sûr, mon poignet s’est retrouvé sur son entrejambe, à la rencontre d’une énorme barre, longue et large, que je me suis mis à caresser sans vergogne, la longue nappe nous protégeait des regards indiscrets. Dans un geste furtif, il a ouvert les boutons de son short et j’ai pu avoir ce membre entre mes longs doigts, peinant à en faire le tour, en commençant mes mouvements de haut en bas. L’après midi passé ensemble à nous… « chercher » avait été éloquent sur notre désir l’un de l’autre.

Je n’en revenais pas… !!! Je branlais, au cours d’un banquet, la bite magnifique, d’un mec magnifique, sur lequel j’avais flashé, dès mon arrivée au port, avec une crainte de ne pas parvenir à dissimuler mon désir envers lui.

« Continue, c’est trop bon… !!! » dans un murmure à mes oreilles
« J’en avais trop envie, dès le quai, mais j’ai honte… »
« Laisse-toi aller, moi aussi j’avais envie de toi de suite. Et à tes regards sur moi, j’avais compris que toi aussi »
Evidemment, ce qui devait arriver arriva, et c’est en plusieurs jets qu’il a déversé son nectar dans ma main. J’ai tenté d’en essuyer le maximum dans la serviette entre ses jambes, mais il en restait encore.

« Goute… !!! »
« Mais j’ai jamais fait ça Rachid… !!! »
« Goute… !!! Et tu vas voir que tu vas gouter à beaucoup d’autres choses pendant ton séjour chez nous »

Rentrés chez eux après ce pantagruélique repas, Samira m’a fait visiter leur appartement, avec davantage de détails qu’à mon arrivée en me disant d’un air désolé :

« Tu sais Marc, c’est la première fois que nous accueillons un Français chez nous, et on le fait de bon cœur, en toute simplicité.
»
« Je vois ça Samira, et ça me touche beaucoup »
« Ça ne te gêne pas de partager la chambre avec Rachid. Même s’il n’y a qu’un grand lit ? »
« On est entre garçons, c’est pas grave Samira, je suis tellement content d’être avec vous. »
« Rachid était un peu gêné, mais cela s’est passé tellement vite, qu’on a pas eu le temps d’aller acheter 2 lits. Mais on a un petit lit pliant, Rachid peut y dormir »
« Dépense inutile Samira, je reste juste 3 semaines, et si ça ne gêne pas Rachid de dormir avec moi, ça ne me gêne pas non plus… » Tu penses… Quel hypocrite… !!!

Après un bon et vrai thé à la menthe pour nous permettre de digérer toutes ces montagnes de nourriture, et deux gros bisous parentaux à chacun de nous…

« Au lit les garçons… Marc, tu dois être épuisé après le voyage »

Je ne l’étais pas du tout, j’avais bien dormi dans ma cabine la nuit précédente et j’étais trop impatient de rejoindre Rachid dans sa chambre, heureusement située à l’autre bout de l’appartement.

C’est un monstre de virilité qui s’est mis nu devant moi… Des poils partout, une énorme bite pointant (24cm, mais ça, je l’ai su plus tard), sur des couilles tout aussi grosses et tout aussi velues.

Il m’a très vite allongé sur son lit, dans la même tenue que lui… Et là… Le festival… !!!
Caresses, baisers, suce, son pieu tentant de me perforer à chaque instant… Impossible dans mon anus vierge de toute pénétration.

Bien déterminé, il est sorti et revenu quelques secondes après, d’un air vainqueur avec un tube entre les mains. De la vaseline dont il m’a, et il s’est, copieusement enduit.

Craintif mais fébrile, je me suis offert à lui, cuisses complètement écartées lui offrant le puits qu’il convoitait. J’ai senti son gland se frotter sur mon étoile, et dans une formidable poussée, il est rentré en moi, ses mains sur ma bouche pour mes cris. Je pleurais sous l’effet de la douleur, mais je m’ouvrais encore davantage, lui montrant, par mon geste, mon consentement et mon désir de lui appartenir.
Tout est enfin rentré et il a pu enfin me posséder complètement, à plusieurs reprises pendant cette nuit…. Magique….

J’avais souvent pensé à mon dépucelage, mais jamais avec un homme aussi viril et surtout, par un sexe aussi gros… Comme quoi, tout est dans la tête aussi… !!!

Massacré, défoncé, suintant le sperme, je me suis endormi dans ses bras, contre son corps velu, dégageant cet arome si suave des mâles repus.




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