L'Algérie (2)
Les débuts du séjour
Jai ouvert les yeux dans un endroit inconnu, mais très vite, mon énorme mal au cul ma rappelé où jétais, seul dans le lit de Rachid, qui avait pris possession de moi toute la nuit, lui offrant ma virginité encore ahuri davoir pu supporter un tel monstre en moi.
Je me suis repu de ces odeurs de sexe, de sperme, de testostérone qui se dégageaient encore des draps, inondés de notre plaisir.
Heureusement, Rachid avait ouvert la fenêtre en grand, laissant rentrer le soleil et un air frais. Il est arrivé peu de temps après, avec une sorte de djellabah en me disant de filer à la salle de bains, il se chargerait de changer le linge. Jétais nu, et il se collait à moi, son membre dur incrusté sur mon ventre à travers son short. Cest après avoir déposé quelques baisers sur ce pieu qui mavait procuré tant de plaisir, que jai filé sous la douche me rendant plus présentable pour le petit déjeuner.
Pain français, croissants, brioches tout chauds mattendaient sur lesquels je me suis jeté, ayant besoin de reprendre des forces après les dépenses énergétiques de la nuit.
Nous avons pu faire mieux connaissance en partageant tous ensemble ce repas.
Cest là que jai appris que Samira était prof de français au Lycée Principal, que Karim travaillait pour lantenne du Ministère de la Culture à Oran, quImane était en première et que Rachid venait enfin de décrocher son bac, avec un peu de retard quand même.
Dès leur plus tendre enfance, elle avait imposé les deux langues, leur parlant indifféremment lune ou lautre, ce qui expliquait leur parfait bilinguisme à tous. Karim et Samira mavaient demandé de les tutoyer dès le début, voulant créer une véritable atmosphère familiale entre nous, ce que javais apprécié, mais javais aussi limpression de les avoir trahis en couchant avec leur fils.
Elle ma appris aussi que si le rapprochement Franco-Algérien en était encore quaux prémices, ils en étaient de farouches partisans, discrets quand même, ce qui les avait motivés pour intégrer lAssociation.
Le vendredi était jour de culte pour eux. Samira ma dit quelle avait prévenu lImam que Rachid ny serait pas, ne souhaitant pas me laisser seul.
Ils se préparaient à se rendre à la Mosquée, mais avant cela, Karim a tenu à me montrer lensemble blanc quil allait porter ce jour-là, avec pantalon bouffant et tunique brodée, le tout très simple mais de bon goût. Après un rappel à lordre de Samira sur leur retard, il sest rapidement changé devant moi. Jai très vite compris doù Rachid tenait sa virilité en voyant le corps de son père, et son slip « Kangourou » encore plus volumineux que celui de son fils.
Une fois les parents et Imane partis, Rachid ma encore possédé à deux reprises, et ma emmené à la plage, où toute une bande de ses amis nous attendait. La plupart dentre eux parlaient français, étant dans le même Lycée que lui et sa mère, sinon, javais une foule dinterprètes à mon service. Ces dans des jeux deau dados, nous avions tous entre 18 et 20 ans, que nous nous sommes franchement amusés, comme si nous nous connaissions depuis toujours
. Cette complicité méridionale commune à nous tous, chacun dentre eux était fier de me montrer leur amitié, heureux de mon aisance en leur compagnie.
La faim commençait à se faire sentir et au moment où jallais le dire à Rachid, nous nous sommes dirigés vers une petite cabane, au bout de la plage, qui appartenait au père de Nordine, pêcheur de son état. En approchant, je sentais une bonne odeur de poisson grillé et jai vu deux des garçons, partis avant, saffairer devant un énorme barbecue, cuisant la pêche du matin, accompagnée de légumes, genre, tomates, oignons rouges (que je ne connaissais pas), courgettes, aubergines et autres.
Une immense table était installée, avec des bancs de part et dautre, et des plats qui la couvrait déjà. Debout à côté de Rachid, jai senti les larmes me monter au yeux et je me suis jeté dans ses bras en pleurant comme une madeleine, un silence complet sinstaurant.
« Tu naimes pas ça Marc ? » Très inquiet
« Au contraire, jadore ça » lui répondant en reniflant
« Alors, pourquoi ces larmes ? » en me serrant contre lui comme pour me rassurer
« Parce que je suis trop ému, trop heureux dêtre avec vous, si touché par le bonheur que vous mapportez »
Soulagés, les garçons se sont jetés sur moi, avec de grands rires, me lançant de lun à lautre comme un ballon lors de passes de rugby, et après toute cette émotion passée, nous nous sommes attablés, Rachid à mes côtés bien sûr, dévorant cette nourriture à la main, sans assiettes ni couverts, comme ils étaient habitués à le faire. Cétait tout simple, juste du poisson frais et des légumes grillés avec un filet dhuile dolive de Kabylie au parfum si prenant, et juste du citron à côté pour ceux qui en voulaient.
Vous dire que je me suis régalé ne serait quun doux euphémisme, tant par ce que je mangeais, mais aussi par cette ambiance qui régnait, et la présence de tous ces beaux mecs, aucun ne rivalisant avec Rachid quand même.
Il avait prévenu ses parents de la surprise quil me réservait en lui disant aussi quon risquerait de rentrer assez tard.
Après ce copieux repas avalé avec force de thé, Rachid a voulu quon sisole un peu tous les deux, pour parler ensemble. Mon désir et mon esprit mal tourné me laissaient penser quil avait envie de moi, mais si tel était le cas, il en est resté au dialogue.
Il ma longuement expliqué les conditions de vie des jeunes Algériens dotés de sang hyper chaud dès leur puberté, et paradoxe, vivant dans un pays (Comme tous les pays musulmans) où la religion, la coutume, la loi les tenaient hyper éloignés des filles, interdisant même de prendre un simple verre à la terrasse dun café.
Ce qui expliquait que le plaisir entre garçons était très fréquent, connu de tous, mais couvert dun secret absolu. Il était impensable quun garçon puisse passer un moment seul avec une fille, mais avec un ami, cétait normal sans que quiconque puisse trouver quoi que ce soit à redire.
Lui-même ne lavait fait quà peu de reprises, les garçons senfuyant devant lénormité de son membre. Ils acceptaient de se faire enculer de temps en temps, mais beaucoup plus rarement par aussi gros.
Cest donc une vie de frustrations quil me racontait, dabord la sienne, et aussi celle dun bon nombre de ses amis, avec lequel nous avions partagé ce déjeuner.
Je restais silencieux, lécoutant, comparant à la France, où si lhomosexualité restait toujours un délit, à lépoque, les rapports fille-garçon étaient quand même plus simples, même si elles ne couchaient pas beaucoup, souvent de peur de tomber enceinte.
« Tu comprends maintenant le plaisir que tu mas donné, Marc, et la fierté que je ressens de ten avoir donné autant, même si jétais terrorisé que tu me rejettes, comme beaucoup dautres à la vue de ce membre, dont je souffre en fait. »
« Cest moi qui en ai souffert au début, angoissé dêtre dépucelé par ce que tu avais entre les jambes, mais je me suis offert à toi, à plusieurs reprises, cette douleur du début sest très vite estompée et je suis complètement épanoui quand je te sens entièrement en moi
Comme toi, je nen ai jamais assez »
« Marc, merci pour ta franchise et je vais lêtre aussi »
« Dis-moi »
« Je ne suis pas vraiment comme mes amis, je préfère les garçons et je ne me sers pas deux pour un simple plaisir
Quand jai vu ton regard sur moi au port, jai dû me maitriser pour ne pas sauter sur toi de suite »
« Moi de même
Jétais effaré à lidée que je devais partager ma chambre avec toi, ce monstre de virilité que je désirais au plus profond de moi »
« A ce point ? » avec son rire moqueur
« Oui »
« Heureusement que jai eu le courage de faire les premiers pas envers toi, alors »
« Jamais je naurais osé
Trop beau, trop inaccessible pour moi, surtout dans ton pays »
« Jai tellement confiance en toi, que je te propose un choix, en te laissant libre de prendre seul ta décision »
« Moi aussi, jai une entière confiance en toi, je técoute »
« D'abord, sache que je suis vraiment amoureux de toi, comme tu sembles lêtre de moi aussi »
« Bien vu
» Avec des baisers sur sa bouche au lèvres pleines et mes mains sur les poils de son torse.
« Alors, comme tu me rends vraiment heureux, si tu es daccord, jai envie de partager ce plaisir avec mes amis, même si pour moi, tu es à moi et à moi uniquement
»
« Tu veux dire quoi exactement ? »
« Tu accepterais aussi de coucher avec mes amis, de leur donner du plaisir, den prendre aussi, en sachant que le vrai amour nest quentre toi et moi ? »
« Tu en as parlé avec eux avant ? »
« Bien sur que non, mais ils sont pas cons, et quand ils tont vu, tout à lheure, te jeter dans mes bras en pleurant ils ont vite compris. Surtout quils ont remarqué que je bandais comme un âne quand tu tes éloigné de moi, pris par ton émotion »
« Je suis flatté quand même
Et toi, tu veux quoi vraiment ? »
« Ce que je veux, cest que tu sois à moi, mais je veux que tu prennes aussi du plaisir à en donner si tel est ton choix »
« Ok Rachid
. Mais à une seule condition
Le vrai couple, cest nous et nous seuls, ok ? »
« Promis mon Amour » Cétait la première fois quil prononçait ce mot
Nous sommes retournés au cabanon, où des gâteaux trônaient sur la table, accompagnés de glaces, Rachid leur avait révélé ma gourmandise.
Je me suis assis entre lui et Nordine, dégustant mes desserts et les laissant parler en arabe entre eux. Les regards se portaient vers moi au fur et à mesure de leur conversation, avec de francs sourires, amicaux, mais tous avec des yeux pétillants
« Nordine voudrait te montrer, avec son frère Yassine, la petite chambre derrière le cabanon
Tu viens avec nous ? »
« Volontiers » avec mes prunelles dardées sur les siennes lui montant mon accord pour ce qui allait suivre. Je ne sais pas ce qui était en train de se passer en moi. Si sage dhabitude, si bridé, je me lâchais complètement, comme une Cocotte-Minute où on avait enlevé le bouchon et où toute la vapeur accumulée sortait.
Je les ai précédés vers cette pièce, et si javais le moindre doute, en me retournant, jai pu constater lénorme bosse qui déformait leur short à tous les trois.
En quelques secondes, on sest tous retrouvés nus, six mains me caressant de partout, les miennes partant à la découverte de ces deux autres sexes que je ne connaissais pas, moins gros que celui de mon Rachid, mais tout aussi durs. Ma bouche sest promenée sur ces trois corps dhomme, ma langue léchant leurs membres avant de les engouffrer lun après lautre. Yassine ma très vite allongé sur le lit, me couvrant, Rachid ouvrant mes cuisses au maximum pour quil puisse me pénétrer. Il sest enfoncé dans moi, pendant que je suçais Nordine et que je branlais mon Rachid. Ils se sont alternés dans tous mes orifices pendant presque deux heures, vidant leurs couilles archi pleines de leur nectar partout où ils le pouvaient.
Après ce moment torride, nous avons rejoint la terrasse où la plupart des garçons étaient encore présents, bien excités de savoir ce quil sétait passé dans cette chambre.
Jallais massoir péniblement à côté de Rachid, quand, dautorité, il ma mis sur ses genoux, en travers de lui. Une nouvelle discussion en arabe a repris entre eux, me laissant quelque peu indifférent, savourant les effluves de mon mâle, ma tête collée sur sa poitrine, sentant son sexe reprenant encore de lampleur entre mes fesses.
« Je vais te traduire et te résumer Marc. Cest simple, tu es Mon mec et je lassume complètement. Tu acceptes de leur donner du plaisir, à tous, mais tu nes quà moi et quà moi seul
»
« Tu as assumé notre relation devant tes amis ? »
« Men fous
Je suis fou de toi, et après tavoir baisé et la promesse de pouvoir te baiser tous, ils sont quand même mal à laise pour pouvoir dire quoi que ce soit »
Dun pas déterminé quil sest levé, me portant dans ses bras puissants et que nous sommes retournés dans cette chambre, cette fois, que tous les deux
Nous avons fait lamour comme des fous, alternant caresses, sensualité, mais aussi possession sauvage de sa part, son sexe me martelait comme un burin et jallais à sa rencontre, ne voulant pas perdre un seul centimètre de ce pieu de chair qui me perforait, si divinement
.
La nuit commençait à tomber, cest en mâle assouvi, et moi ayant limpression davoir une « chatte » béante entre les jambes, que nous sommes rentrés chez ses parents.
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