Rencontre Utopique
Dédiée à Edouard Collin en souvenir dUne souris verte et fantasmes enviés. Victor.
Personnages : Louis Roblin, metteur en scène, un mètre quatre-vingt-cinq, même nombre de kilos, blond, yeux bleus, toujours vêtu dun pantalon de cuir moulant (sauf en plein été), chemise blanche.
Alain Cailleaux, un mètre soixante-quinze, mince, brun, yeux sombres, menton volontaire, sourire avenant.
Lorsquil avait décidé de mettre en scène le Cid de Pierre Corneille, Louis Roblin voulait offrir le rôle à Alain Cailleaux. Outre que Louis ne cachait pas son homosexualité, il voulait Alain, lequel avait lâge du rôle 32 ans. Quand Corneille avait écrit cette pièce, il avait 37 ans. Comme Louis désire plus le garçon que lacteur, il se rend un soir au théâtre où Alain joue, assiste à la représentation, se poste près de la sortie des acteurs. Il ny a que deux personnes qui se jettent littéralement sur la vedette féminine. Alain paraît sur le seuil, prend pied sur le trottoir, regarde cet homme de soixante ans qui savance vers lui, main tendue, sourire aux lèvres :
-Bonsoir Alain.
Sur ses gardes, linterpellé demande :
-On se connaît ?
-Pas encore
Devant cette réponse, Alain sourit à son tour, constate :
-Au moins vous êtes franc. Je suis vanné, ne désire quune chose : rentrer chez moi.
Louis dit :
-Je men doute. Louis Roblin
-Le metteur en scène ?
-Connu ?
-De réputation.
-Bonne jespère. Si tu veux je taccompagne, suis en voiture. Jai un rôle à te proposer.
Alain considère son vis-à-vis, légèrement narquois :
-Cest une blague pour me draguer ? Je ne
-Tais-toi, tu vas dire des conneries. Alors, on continue ici ou on va boire un pot quelque part ?
-Daccord pour le pot, mais rapide. Je suis vraiment fatigué. As-tu vu la pièce ?
-Bien sûr. Je te comprends. Je connais un bar-resto peinard à Saint Germain des Prés : Le Procope.
Louis le guide jusquà sa Mercédès, déverrouille les portières, sinstalle derrière le volant, attend la montée dAlain
A vingt-trois heures pas trop de monde, comme cest jeudi, la fermeture est fixée à une heure du matin au lieu de minuit. Louis et Alain choisissent un coin tranquille où ils pourront parler à labri doreilles indiscrètes. Alain accepte une salade Caesar, avec du vin. Louis se contente dun Glenfiddich.
Une fois le maître dhôtel éloigné, Louis explique pourquoi il aimerait quAlain interprète le Cid achève :
-La pièce que tu joues, vous finissez dimanche après-midi, non ?
-Tout à fait. Par contre, Le Cid, lai oublié depuis longtemps. Je ne suis pas habitué denchaîner ainsi les rôles.
-Si tu es daccord, tu signeras ton contrat avec ton agent lundi. Le théâtre où lon va jouer ne sera pas accessible avant un mois, par contre je mengage à taider à apprendre ton texte.
Alain a un sourire ironique aux lèvres quand il demande :
-Leçons particulières ?
Larrivée du serveur nempêche pas Louis de répondre :
-Absolument. Mange et je te donnerai les détails. Bon appétit.
-Merci.
Louis le regarde dévorer son plat. Il ne sest pas trompé, ce jeune homme lui plaît.
Quand il a achevé son plat, Alain dit :
-Je me sens mieux, moins fatigué.
Louis senquiert avant de rentrer dans le vif du sujet :
-Un dessert peut-être ?
-Tu as raison. (Un signe au serveur). Coupe baba. Parle-moi de ces leçons particulières.
Louis le fixe dans les yeux :
-Simple. Tu viens à la maison, on fixe un nombre de vers de ton rôle. Avant le déjeuner, tu me les récites.
Très attentif, Alain demande :
-En cas derreur ? Punition comme à lécole ?
-Absolument
Mine interloquée dAlain surtout quand
:
-Une fessée.
-Est-ce une blague ?
-Que nenni ! A prendre ou à laisser.
Larrivée du serveur avec le dessert permet à Alain de digérer les paroles de Louis.
-Quand commence-t-on ?
Le mardi matin suivant, après avoir signé un contrat plus quavantageux en présence de son agent et celui de Louis, Alain, valise à la main, se présente au domicile de Louis, rue de Chézy à Neuilly. Lappartement occupe le quatrième et dernier étage du petit immeuble.
Comme on est en plein début dété, Louis laccueille vêtu dun simple short de cuir noir, moulant comme une seconde peau, le guide dans les quatre cents mètres carrés :
-Tu as une chambre et un bureau. Habille-toi décontracté comme tu le sens et rejoins-moi au salon.
Alain se présente avec un petit short de coton, qui fait ressortir son beau cul musclé. Aux pieds une paire de tongs. Il trouve Louis assis à la grande table qui lui désigne une chaise à ses côtés. Devant lui un tas de feuilles imprimées. Louis en tend un paquet à son voisin :
-Il y a là toutes les scènes de Rodrigue. Il débute dans la scène six de lacte 1, face à Don Diègue, son père, puis son monologue scène 7.(Il consulte son chronomètre). Il est dix heures. Dici midi, tu me réciteras entièrement la scène 6, les deux rôles. Des questions ?
-Tu me donneras la réplique ?
-Bien sûr. Nous déjeunerons après
A midi quinze, Louis termine :
-(
) Va, cours, vole, et nous venge.
Il reprend sa respiration puis souligne les erreurs dAlain, conclut :
-Le ton est bon, il faudra quelques aménagements, mais je suis surpris pas ton aisance avec les vers. Tu as malheureusement commis six erreurs punissables.
Alain, bien que certain de la réponse, demande innocemment :
-Comme cest le premier jour, tu peux peut-être passer outre.
-Non. Je dois marquer le coup
En verve, Alain, souriant comme un gamin, le coupe :
-Mes fesses plutôt.
-En effet. Ote tes short et slip
-Je nen ai pas.
Louis recule son siège :
-Encore mieux. A plat ventre sur mes cuisses.
Rapidement, comme pour un sacrifice, Alain se jette sur les cuisses de lhomme, lequel se contente de serrer ses cuisses nues sur la bite du garçon déjà en légère
Erection.
Après avoir ceinturé Alain de son bras gauche, Louis commence par claquer le derrière musclé, bien rond, offert à sa main. Avoir sous ses yeux ce beau cul masculin lexcite.
Tant que Louis traite le beau postérieur sans grande brutalité, Alain reprend espoir, croît quil se contentera de ces claques superficielles. Mais
La grande, la bonne fessée qui sabat sur ses fesses nues le détrompe. Les claques tombent à la façon dune pluie estivale sur Alain qui, surpris, se met à crier alors que son beau cul est secoué par des soubresauts, quil rougit à vue dil, commence à devenir chaud puis brûlant.
Alain commence à prendre sa souffrance au sérieux. Il demande grâce :
-Aaaaaaaye !... Nooooooon !... Plus la fesssssssée !... Sil
Te
Plaît !... Je
vais
Faire
Gaffe !... Asssssssez !...
Son beau cul violemment fessé tente, en vain, de se dérober, se contorsionne, se tortille, offrant en prime à son fesseur, la vision charmante de son trou du cul qui baille de douleur au milieu du pédalage de ses jambes.
Louis procède fesse par fesse, sans marquer le moindre arrêt, sans souffler, ne laisse aucun répit à sa victime. Par instants, tant la douleur est forte, intenable, Alain veut séchapper. Maintenu solidement il ne réussit quà accroître lintensité des claques qui, punissant son indiscipline, transforme ses cris en hurlements. Les belles fesses musclées, dun beau rouge incarnat, vont et viennent sous la fessée, vaincues, dociles, sans réaction autre que nerveuses :
-Ouaaaaaaah !.
Louis juge quil est temps darrêter car Alain pleure autant de douleur que de rage, son beau cul est rouge incarnat. Il ne se rend pas immédiatement compte que la fessée sest achevée.
La main chaude caresse maintenant doucement les lombes quelle a martyrisées avec ses claques.
Alain, quelques instants plus tard, quitte la position, se frotte les fesses dans lespoir den calmer la douleur, annone :
-Cest dégueulasse ! Tu mas fait très mal, je naurai pas du accepter. Jarrête tout
Louis le coupe :
-Vu comment tu bandes, je te conseille de réfléchir.
Alain baisse la tête, voit sa bite en complète et parfaite érection, se défend :
-Normal. En bougeant tes cuisses tu mas branlé.
Louis sourit :
-Piètre défense. Tu es excité, ne te le cache pas. Je te laisse le rôle, puisque tu ne veux plus jouer. Reconnais simplement que tu as aimé ma fessée sur ton TRES BEAU CUL.
Comme Louis se lève, sapproche lui, Alain a un mouvement de recul quil tempère en position dattente. Louis prend sa tête entre ses mains, la droite encore chaude, le fixe droit dans les yeux, bouche près de la sienne :
-Reconnais juste que cette fessée ta excité. Je ne te demande rien dautre.
A la grande surprise de Louis, Alain, sans répondre, colle sa bouche sur la sienne, lui roule une pelle
Neuilly-Sur-Seine.
18 septembre 2019
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