Fratrie &Quot;De Wintzt&Quot; (7)
Vie Maritale
(Layant exigé de Paul, dans ce chapitre et les éventuels suivants, je nemploierai, pour moi, plus que le féminin)
Pour ce dîner, moi qui dhabitude mhabillait simplement, Paul avait commandé auprès dun célèbre couturier italien, une robe en fourreau de soie dun rouge étincelant, avec un drapé sous la poitrine et sur les hanches, fendue dun côté juste en dessus du genou, des escarpins dans le même tissu complétant la tenue.
Une fois parée, il ma faite assoir dans le fauteuil face à ma coiffeuse et ma demandé de fermer les yeux. Jai tout de suite senti quil posait sur moi des bijoux, collier, bracelet, bague et boucles doreilles.
« Tu peux ouvrir les yeux maintenant mon Amour »
Javais sur moi la plus belle parure de ma mère, en Rubis et Diamants, dont le tour de cou se prolongeait par un pendentif de Rubis en cabochon serti de diamants, le diadème assorti reposait sur la table, sous mes yeux.
Jamais un jour, je naurais pensé porter les joyaux de ma mère, dont la collection était impressionnante, issue totalement de sa famille américaine, avec pour pièce de maître, celle que je portais. Jétais un garçon à lépoque, et même si je contemplais avec une admiration sans borne ces merveilleux travaux dorfèvre, je ne pouvais imaginer, un seul instant, quun jour, son fils allait être à la fois sa fille et sa belle-fille et sen revêtir, pour le plaisir de son autre fils.
Jai refusé le diadème, car même si la ville de Görlitz savait que nous étions très riches, je ne souhaitais pas le montrer dune manière ostentatoire.
Par son testament, ma mère avait refusé que ses trésors soient séparés et attribués en partage à chacun de ses fils. Elle stipulait bien quils resteraient indivis, en libre usage, conservés par le notaire de famille qui se devait de consigner toute sortie et tout retour, avec interdiction formelle de vente.
Le lendemain de cette magnifique soirée, Paul avait demandé au Maire de la ville de nous rejoindre au château en fin de matinée.
Après les salutations dusage, il est entré directement dans le vif du sujet, comme les allemands savent si bien le faire.
- Votre Altesse, il est temps pour vous de récupérer votre domaine. Nous en avons parlé avec le Conseil Municipal, et unanimement, nous sommes prêts à vous en resti la propriété.
- Bien évidemment, Marika et moi-même souhaitons nous établir sur nos terres, mais pas de la manière dont vous lentendez, Monsieur le Bourgmestre.
- Pouvez-vous me donner davantage de détails ?
- De Wintzt est en pleine propriété à la ville de Görlitz je crois
- Oui, tel est le cas.
- Alors je vais vous dire ce que nous souhaitons
- Je vous écoute
- Vous allez délibérer avec le Conseil, pour nous octroyer un bail emphytéotique de 30 ans, renouvelable, avec un loyer le plus élevé possible, le prix en sera élaboré par nos hommes de loi pour quil en soit incontestable par le fisc allemand.
- Mais pourquoi Votre Altesse
. Le domaine est à vous
!!!
- Notre famille a suffisamment de biens personnels et nous considérons, Marika et moi, quaprès tout ce que vous avez accompli pendant un siècle pour le conserver, il est à la Ville aussi.
- Oui, certes, vu sous cet angle.
- Le bail stipulera que tous les frais dentretien, de modernisation, voire dagrandissement seront entièrement à notre charge, ainsi que la réhabilitation totale de la dépendance côté Ouest, qui sera octroyée aux Associations que préside Dieter et dont nous prenons en charge les subventions.
- Altesse, je ne sais que vous dire
- Alors, agissez
Notre famille a toujours protégé notre province par le passé. Seuls les guerres et les évènements nous en ont empêché. Alors, je veux rétablir cette complicité, cette confiance, cette entraide entre la famille Ducale et la population.
- Altesse
Vous être vraiment
Le Duc de Wintzt
- Nous ne sommes plus en Monarchie, le titre de Duc ou dAltesse na plus cours. A lépoque, il était souvent subi, mais même si notre pays est totalement républicain, les titres nobiliaires y sont toujours reconnus, sans aucun privilège dantan.
- Je sais Votre Altesse, et nous sommes tellement heureux de votre retour parmi nous.
- Si mon titre me vient de ma naissance, il ne voulait pas dire grand-chose pour moi auparavant. Cest vous et Görlitz qui me lavez redonné, cest vous tous qui me lavez offert. Même si au début jen étais très surpris, voire même choqué, je le prends maintenant comme une marque de respect, mais surtout
surtout
comme une preuve daffection et avec fierté. Mon titre me vient de vous tous et je veux quil soit utile pour vous tous.
Après son départ, et malgré les nombreux regards qui cherchaient mon approbation pendant ce dialogue, Paul ma prise dans ses bras, ma serrée très fort
- Cest ce que tu voulais aussi, non ? Jai parlé seul, mais en notre nom et je savais que ce que je disais était aussi ta volonté.
- Crois-tu ?
Dans un énorme éclat de rire, il ma prise dans ses bras, me renversant sur la table et soulevant ma jupe, il sest enfoncé en moi à la hussarde, me besognant comme un fou, son sexe cherchant à aller toujours plus loin, plus fort. Il ma complètement écartelée, massacrant ma poitrine, occupant de toute sa puissance, mes deux orifices, jouissant et recommençant sans relâche. Cest à la cinquième reprise quil sest enfin assagi, son torse viril collé à moi et mes mains sur son merveilleux cul ferme et poilu que nous avons repris enfin notre souffle.
Cest avec la négligence du mâle assouvi, couilles bien vidées
Ou presque
Avec lui on ne sait jamais, quil ma demandé de lui apporter un café que nous avons partagé, moi blottie dans ses bras puissants.
- Paul chéri, je suis si heureuse
Jamais je ne pensais cela possible
- Tu as tellement fait de sacrifices pour ça mon Amour
- Pas vraiment de sacrifices
Tout cela me semblait tellement
. Logique
Mais reste un gros problème quand même
- Ah oui ? Lequel ?
- Je suis femme maintenant, ton épouse, mais mon ventre est stérile, jamais je ne pourrais te donner un héritier.
- Je le sais, et alors ? Marc
Si toi tu nas pas eu la testostérone de notre père, Matthieu na pas reçu en héritage ni son intelligence ni celle de notre mère.
- Ma foi, ça ne métonne pas trop
- Alors, comme lui sait faire des gosses, on dirait quil ne sert quà ça dailleurs, il ma promis de me laisser adopter son deuxième fils, le jour où il naitra, ce qui devrait peut-être arriver bientôt, sa femme est encore enceinte.
- Comment as-tu pu obtenir ça ?
- Très simple
Avec les parts de Papa dans le trust familial, celles qui mappartiennent et celles qui te sont revenues dhéritage de Maman, nous en détenons tous les trois, plus de 70%
Cest vrai quen préalable au contrat de mariage, une close avait été intégrée, où dès la signature, jentrais en possession de la totalité de la part de Marc, en accord avec les deux frères, au grand dam de ma belle-sur évidemment, mais Matthieu ne pouvait pas refuser, il savait qui jétais vraiment.
En me serrant fort dans ses bras, il ma demandé quelle était la destination que je souhaitais pour notre voyage de noces. Jétais étonnée quil ne lait pas déjà prévue et cest avec un regard un peu malicieux que je lui ai posé la question :
- Devine...
- Venise ? Seychelles ? Japon ? Etats Unis ? Et toute une suite de pays
- Non
!!!
- Dis-moi
Je sèche
- Pas une idée ?
- Oh que oui
.
- Görlitz
. Le domaine
- Jen étais sur
.
- On aura le temps de voyager plus tard, mais nous avons tant de choses à faire ici.
Peu de jour après, je suis allée à Berlin pour affaires, mais surtout pour me rendre à létude de notaires de famille. Elle gérait tous nos biens, surtout industriels et professionnels, mais un service spécial avait été créé pour soccuper de notre fortune personnelle.
Javais donc rendez-vous avec Monsieur Altdorf, et où les rares fois que je lavais rencontré en tant que Marc, javais ressenti une répugnance totale envers cet homme, même si je devais en reconnaitre les compétences certaines.
Il ma très vite reçue, on ne fait pas attendre un membre de la famille, et cest de son air veule et obséquieux quil ma conduite jusquà son bureau
Rien que pour le mettre mal à laise, je métais faite super belle et séduisante, avec une tenue à couper le souffle.
- Que me vaut le plaisir de votre visite Madame de Wintzt ?
- Tout dabord, vous rapporter la parure de ma M
Hummm de ma belle-mère.
- Elle sera mise en lieu sûr immédiatement Madame.
- Cest la règle je crois.
Je portais sur moi de superbes bijoux, mais mappartenant en propre, offerts par Paul
- Je vous informerai au préalable quand je souhaiterai en utiliser dautres
- Bien sur Madame, quand Monsieur Paul nous en fera la demande.
- Je ne pense pas, Monsieur Altdorf, avoir besoin de lautorisation de mon mari pour ça, ni pour pouvoir disposer librement de lhéritage qui ma été dévolu par mariage.
- Certes Madame, mais il est Monsieur Paul de Wintzt
- Et moi, je suis Madame Marika de Wintzt et je ne crois pas que Paul apprécie vraiment votre défiance à mon égard.
- Mais loin de moi une telle pensée Madame
- Alors, je vais être très claire Monsieur, je sais que vous vous êtes fermement opposé à notre mariage, une simple Mademoiselle Schieller ne pouvait pas épouser un de Wintzt.
- Je suis confus Madame
Mais tel est le cas à mes yeux
- Vous pouvez lêtre
Alors deux solutions soffrent à vous
Sois-vous acceptez la situation actuelle, en respectant les termes juridiques qui régissent notre famille, testament de la mère de Paul inclus, soit vous vous y refusez, voire même, vous y apportez la moindre réticence, et je vous garantis, que vous ne resterez pas longtemps à la tête de la gestion de notre patrimoine familial
Ai-je été assez claire ?
- Tout à fait Madame, et veuillez me pardonner.
- Pas vraiment, mais je veux voir avec vous ce que je possède vraiment, ce dont je peux disposer à ma guise, et prendre certains ordres pour Görlitz et le domaine.
Après ce long entretien pendant lequel plusieurs dispositions ont été entérinées, contre le gré de cet homme si
abject
(Marc de Wintzt sétait réveillé en moi
Ou il plie ou il gicle) jai un peu flâné dans Berlin, fait les boutiques, jusquà lune delle, de lingerie hors de prix, mais splendide, essayant pour le première fois un soutien-gorge pigeonnant, Wonder Bra, enserrant ma poitrine pour la mettre en valeur.
- Il nexiste pas la même chose pour homme ?
- Cest-à-dire madame ?
- Un sous vêtement mettant en valeur son sexe comme nous mettons en valeur nos seins
- Bien sûr que non, Madame
. Ce serait
Parfaitement indécent
- Plus indécent que dexhiber nos nichons ?
Je suis sortie de la boutique, sans rien acheter, en laissant la vendeuse choquée, rouge comme une pivoine
Une idée commençait à germer dans ma tête
Pourquoi moi, je devais, en tant que femme, mettre mes attributs en avant, alors que les hommes devaient cacher leurs merveilles dans des sous-vêtements les masquant le plus possible ? Pourquoi mon Paul devait dissimuler, très difficilement sa magnifique virilité, alors que je devais, comme toute femme, exhiber mes seins ?
Si la technique textile avait pu concevoir des sous-vêtements mettant en valeur le corps de femmes, pourquoi nen serait-il pas de même pour les hommes qui le désirent ?
Ma décision était prise
Jallais créer cette gamme de slips, de caleçons, de boxers, qui loin de masquer ce splendide organe, allait le mettre en avant, devenant lobjet de désir comme les seins des femmes, compressés dans ce soutien-gorge pigeonnant, tout en le laissant à laise
Gros défi, pas facile à réaliser, sauf avec laide des laboratoires de mon père, dont la part textile était toujours présente, innovante, et à la pointe des plus grandes technologies dans ce domaine
Envelopper, mettre en valeur ce fabuleux membre masculin, ce morceau de chair empli de force, ce sceptre damour
Un éclair
Javais trouvé le nom de cette marque que je voulais créer
« HOHEIT »
Après des nuits damour, sans fin de partage, de désir entre mon mari et moi, ce désir ne sest dailleurs jamais atténué et perdure encore, son énorme sexe me labourant partout où il pouvait se nicher dans moi, et moi, découvrant ce corps tant vénéré depuis le premier jour.
Je ne sais si aucun de vous, ceux qui me lisent, femme ou homme, ont connu une telle passion, unique, mais je vous la souhaite
A part Matthieu et mon père, ayant pris possession de moi dans les circonstances que je vous ai décrites auparavant, je nai connu que Paul après, et lui na connu que moi, notre bonheur étant plein et entier, sans éprouver le moindre besoin dailleurs de nous deux.
Je suis partie seule en Lorraine ensuite, voir mon père pour lui demander de mettre à ma disposition son laboratoire de recherches, quil avait toujours tenu à conserver. La part textile de nos activités avait fortement chuté mais restait toujours présente sur le haut de gamme français.
Il ma très vite présentée à Ludovic, le Directeur, on reçoit toujours un membre de la famille de Wintzt, quoiquelle ait à vous dire.
Je lui ai expliqué, avec forces détails, mon idée de créer des sous-vêtements pour homme, dans le même aspect que les « Wounderbras » pour mettre en avant leur virilité, comme les femmes le faisaient avec leur seins
Il a dabord été très surpris de ma demande, peu commune, dautres marques très connues se chargeaient des sous-vêtements masculins
« Pas autant que ce que je le souhaite Ludovic
Ils ne mettent pas en valeur sa proéminence »
« Je comprends Madame, mais cest
tellement inusuel
nouveau
!!! »
« Je sais Ludovic, mais si des hommes adorent voir des seins en avant chez leur femme, je suis persuadée quelles aimeraient aussi voir la même chose chez un homme, les hommes aussi dailleurs »
« Vous pensez quil y a un marché pour ça ? »
« Jen suis persuadée Ludovic, jaime tellement voir le gros sexe de mon mari mis en valeur, que je suis sure quil en sera autant pour beaucoup dautres »
Les essais ont suivi, dans toutes les gammes, souple, rigide, concoctant plusieurs versions, savamment élaboré par Ludovic, sous mon contrôle et mon seul financement, ne voulant pas impliquer mon père pour ça.
Après un an de recherche, dessais, déchecs, Ludovic ma appelée à Berlin pour que je vienne voir, de visu, ce quil avait réalisé, sétant pris au jeu depuis les débuts de cette aventure.
Jen ai pris chacun des exemplaires, revêtu de la marque « Hoheit » avec une couronne ducale la revêtant. Je suis rentrée à Berlin, décidée à les faire essayer à mon mari, avec son fabuleux membre, pour en avoir son avis et surtout, pour voir ce que cela aller donner sur lui et sur son abondante virilité.
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