Les Aventures D'Un Queutard (6)

Nous avons quitté Thomas, dit Tom, alors qu'il venait d'avoir une liaison torride avec une responsable d'agence immobilière puis avec son employée (lire les aventures d'un queutard, opus 5), malheureusement toutes les deux mal terminées. Il se trouvait donc sans compagne lorsqu'il tomba par hasard, en lisant son quotidien habituel, sur une photo qui attira aussitôt son attention. Elle illustrait un article portant sur la saison touristique, alors à son mitan. Le personnage en photo, qui était aussi l'interviewée, était une femme d'une quarantaine d'années, brune aux cheveux courts, une mèche sur le front, au visage rond et au sourire avenant, titulaire de la responsabilité de l'office de tourisme local. Ce qui attira l'attention de Tom, c'est que cette femme portait un corsage type tour de cou dégageant totalement les épaules sous lequel pointaient deux seins agressifs dépourvus de soutien. Qu'une femme puisse ainsi se laisser photographier dans l'exercice de ses fonctions avec une tenue aussi chargée d'érotisme et sans la moindre gêne apparente édifia, à tort ou à raison, le lecteur de l'article qui conclut : "c'est une femme qui baise". Et s'enracina alors dans son cervelet cette volonté : "je vais la baiser".

Dès qu'il le put, il se rendit à l'office de tourisme où la dame trônait derrière son comptoir. Elle s'enquit aussitôt de ses désidératas et Tom s'inventa en vacancier de passage désireux de trouver une documentation sur les sites attrayants des environs. Son objectif était de la faire lever de son siège et la dame, de fait, se déplaça. Elle portait cette fois un corsage boutonné sur le devant, ou plutôt déboutonné jusqu'à son sillon mammaire en partie dévoilé et les premiers pas qu'elle fit renseignèrent Tom. Le léger mouvement sous la toile légère attestait qu'elle ne portait pas plus de soutif que sur la photo. Pendant qu'elle débitait ses renseignements, il la détailla du regard. Le pantalon corsaire moulait un cul ni trop gros, ni trop petit, plutôt bombé laissant deviner deux hémisphères bien marqués.

Ses sandales dévoilaient deux pieds aux ongles peints en rouge écarlate au contraire de ses ongles, sans vernis. Plusieurs bagues ornaient ses doigts dont, sans doute, une alliance. Ses yeux étaient noirs comme sa chevelure et peut-être son pubis si elle ne se rasait pas. Au bout d'un moment, la dame, que le journal présentait sous le prénom de Virginie, se rendit compte que le jeune homme ne l'écoutait pas et la déshabillait des yeux. Au lieu de s'en offusquer, elle lui lança dans un demi sourire :
- C'est moi qui vous intéresse ou la région ?
Tom, légèrement déstabilisé, bafouilla :
- Euh, hem, la région bien sûr, enfin bon, vous êtes charmante aussi, excusez-moi.
- Merci, c'est gentil mais vous comprenez que je ne peux pas parler pour rien. Qu'est-ce que vous avez envie de voir finalement ?
Tom opta pour une abbaye réputée et prit le dépliant. Il s'éclipsa en remerciant, mais en se promettant de revenir au plus vite.

Dès le lendemain, il retournait à l'office de tourisme. Virginie renseignait un couple d'étrangers derrière son comptoir. Tom en profita pour regarder l'étalage de dépliants et brochures divers tout en ruminant une idée. Il lui fallait continuer de passer pour un touriste bien qu'étant résident local et il ne fallait pas commettre d'impair. Lorsque le couple partit, Virginie s'avança vers lui et lui tendit la main pour le saluer. Une poigne ferme de femme sûre d'elle. Elle portait cette fois une mini robe dégageant totalement ses épaules, moulant ses seins toujours aussi libres et dévoilant largement ses cuisses musclées de coureuse à pied, aussi bronzées que son torse. "Elle doit aimer la plage", se dit-il in petto tout en l'écoutant :
- Alors, cette abbaye, elle vous a plu ?
- Euh, ah oui, très belle, bien ancrée dans le paysage. Merci de me l'avoir conseillée.
- Bon et maintenant, que voulez-vous ?
- Eh bien, j'ai envie de mer. Elle n'est pas très loin d'ici. Vous ne connaitriez pas une belle plage sauvage, pas trop populeuse ?
Virginie attrapa une carte et l'étala sur le comptoir. Tom sentait son parfum, voyait ses seins palpiter et sa queue se dressa.
- Vous en avez une ici qui n'est pas mal. Il faut marcher un peu mais c'est bien.
- Et celle-là, un peu plus loin ?
- Elle est très bien aussi mais elle est réservée au naturisme.
- Justement, j'adore me baigner nu.
Virginie le regarda, une lueur dans le regard qui n'était plus tout à fait professionnel.
- Alors, c'est celle-ci qu'il vous faut. Mais il vous faudra marcher dans le sable.
- Pas grave, j'aime ça.
- Bon eh bien alors, bonne plage monsieur.
- Merci, bonne journée à vous.
En partant, Tom sentit, à tort ou à raison, le regard de la conseillère dans son dos. Avait-il touché un point sensible ? Le regarderait-elle désormais d'une autre façon ? Il se promit de revenir au plus vite pour en avoir le coeur net.

Le lendemain était un samedi. Tom fut déçu de s'apercevoir que la conseillère avait été remplacée par un conseiller. Celui-ci informa le visiteur que la titulaire était en week-end. Un message à lui faire passer ? Non, bien sûr. Et Tom opta pour son idée de se rendre illico à la plage comme il l'avait dit.
Il trouva le lieu sans difficulté et en fut quitte pour une pénible marche à pied dans le sable brûlant. De fait, la plage était peuplée de personnes entièrement nues, de tous les âges mais surtout des seniors. Tom déploya sa serviette, se mit entièrement nu et entama quelques allées et venues le long de la mer histoire de prendre possession des lieux jusqu'à l'endroit "textile". Au bout d'un moment, il repéra deux femmes marchant ensemble, aussi nues qu'on peut l'être, et engagea la conversation. L'une, brune de poil et à la peau caramel parsemée de petits tatouages, d'une petite cinquantaine d'années, aux seins lourds; l'autre coiffée d'un curieux turban à la Simone de Beauvoir, d'une vingtaine d'années, à l'épiderme plus clair, aux seins en pomme, au joli cul bombé mais entachée d'un tatouage à la cuisse volumineux et peu esthétique. C'étaient, renseignements pris, la tante et sa nièce, la première faisant découvrir le naturisme à la seconde. Tom demanda s'il pouvait les accompagner, puis étendre sa serviette à leurs côtés tant et si bien qu'il passa l'après-midi en compagnie des deux femmes, nullement rétives à la présence de ce jeune homme bien bâti quoique peu bronzé. Tom était en train de se dire qu'il allait probablement les baiser l'une et l'autre, ou l'une ou l'autre, c'était à voir, lorsqu'arriva un couple inattendu.

L'homme devait être âgé d'une cinquantaine d'années, grisonnant et légèrement bedonnant. La femme de dix ans plus jeune : c'était Virginie, la conseillère touristique. Ils installèrent leur parasol à quelques mètres du trio et Tom put tout à loisir, sans être remarqué, les regarder se déshabiller. Virginie apparut dans toute sa nudité, intégralement bronzée comme son supposé mari, pulpeuse, la fesse ferme et le sein agressif. Tom parvint de justesse à réprimer un début d'érection lorsque le couple gagna aussitôt la mer, fasciné qu'il était par la croupe mouvante de la quadragénaire. Sandra, la tante, proposa à Tom et à sa nièce, Jessica, d'aller marcher sur le sable dur afin d'atténuer la morsure du soleil. Et c'est ainsi que Tom fut amené à croiser, flanqué de ses deux nouvelles amies, le couple en train de sortir des vagues. Cette fois, Virginie l'aperçut et lui sourit, sans gêne ni même de surprise affichée :
- Comme on se retrouve. Je vois que vous avez suivi mes conseils.

Elle le présenta à son mari Cédric et Tom fit de même avec Sandra et Jessica. Suivirent quelques propos badins sur la beauté du lieu et de la journée, comme s'ils étaient habillés de pied en cap. Mais Tom avait du mal à détacher les yeux des seins de Virginie, qui semblaient le défier de la pointe, et de son pubis d'où ne subsistait qu'un trait de poils bruns. Puis chacun s'en retourna sur sa serviette.
- Tu la connais, la fille ? interrogea bêtement Jessica.
- Juste un peu, elle est responsable de l'office de tourisme de ma ville (il évita de préciser qu'il s'était présenté à elle en vacancier alors qu'il était résident).
- Elle est mignonne. Elle te plait ?
- Elle est mariée, il me semble.
- Oui, et son mec est pas mal, j'en ferais bien mon quatre heures.

Cette dernière réflexion émanait de Sandra. Tom en conclut que le sexe était sa grande affaire. Et de fait, elle aborda sur la serviette son rapport aux hommes, fait de libertinage depuis un mariage raté. Jessica abondait en déclarant que le mariage n'était pas sa priorité, qu'elle voulait vivre pleinement sa jeunesse. Tom ne fut pas surpris qu'elles lui proposent de venir dîner chez elles puisque lui aussi était libre. Il quitta la plage en leur compagnie, jetant un petit salut à Virginie, étalée cuisses ouvertes sur sa serviette, qui lui répondit d'un geste de la main et d'un sourire entendu. Comme si elle devinait qu'il allait baiser les deux femmes...
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A peine arrivés dans le logement de Sandra, le trio se déshabilla afin de prendre une douche et de chasser les traces de sable et de sel.
- Restons nus, proposa Sandra, militante résolue du naturisme, à l'extérieur comme à domicile.
Tom n'y voyait pas d'inconvénient. Il était maintenant habitué au spectacle du corps des deux femmes. Après avoir préparé un dîner frugal, Sandra lança à table le débat sur le naturisme et le bien être qu'il procure. Tom dut avouer qu'il n'était pas un adepte aussi régulier, mais Jessica était dans le même état d'esprit. La discussion prenait aux oreilles de Tom un tour un peu cocasse.
Face à Sandra, dont les seins en forme de butternut s'agitaient au rythme de la conversation, il se contentait de hocher la tête en signe d'approbation. Jusqu'au moment où un pied nu vint se poser sur le sien puis remonta le long de son mollet et vint se poser sur son sexe. Sandra continuait de discuter comme si de rien n'était alors que son pied était en train de le masturber. Un moment, Tom s'était demandé comment il allait procéder avec les deux femmes. La bienséance exigeait qu'il honore son hôtesse en priorité bien que son désir se portât prioritairement sur sa nièce. Le pied masturbateur décida de son choix. Sandra voulait baiser et il la baiserait. Mais tout n'était décidément pas simple dans cette soirée très spéciale. Jessica disparut en pleine conversation sous la table et Tom sentit une bouche humide prendre possession de son gland déjà bien décalotté. Le pied plus la langue : il ne put que se laisser aller, le sourire aux lèvres, et la conversation, ou plutôt le monologue, s'arrêta net. Les deux femmes le baisaient, lui, le queutard invétéré.
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La suite fut passablement confuse. Tom fut entrainé vers un lit, coiffé d'un préservatif, et tante et nièce le chevauchèrent à tour de rôle, concentrées et gémissantes. Réduit à la passivité, il se contentait de ruer de temps à autre sous ses cavalières dont il matait le corps en fusion, tantôt à l'endroit, tantôt à l'envers, empaumant les seins lourds de Sandra, écartant les fesses bombées de Jessica, léchant l'une juchée au-dessus de sa bouche pendant que l'autre cavalait sur sa bite. A se demander si elles ne répétaient pas un numéro en duo déjà bien rôdé. Ravies par son endurance et sa raideur intacte, elles le gouvernaient, imposant des positions diverses, ici en missionnaire pour Sandra pendant que Jessica lui palpait les couilles, là en levrette pour la nièce pendant qu'il léchait les pointes de seins dressées de la tante. Tom puisait dans son mental pour résister à l'envie d'éjaculer tant ses partenaires mettaient du coeur à l'ouvrage. Le ballottement des seins de Sandra, le tournoiement du nombril de Jessica aux hanches frénétiques, leurs pâmoisons, leurs commentaires flatteurs sur sa bite, leurs injonctions à ne pas gicler pour qu'elles puissent encore profiter de sa rigidité, tout l'incitait à s'abandonner. Pendant que Jessica, posée sur ses pieds, s'infligeait un pal vaginal qui la faisait piailler, Sandra l'observait avec une bienveillance familiale peu conforme à la morale avant de lui dire :
- Jessie, c'est mon tour maintenant.

Et la tante reprenait la même position, clapotant sur la bite les pieds sur le matelas, scrutée par la nièce le nez sur les deux sexes joints comme pour en vérifier le bon fonctionnement. C'était d'un érotisme cru, décadent, totalement immoral, que le queutard n'avait encore jamais connu mais dont il se régalait. Il n'en revenait pas d'avoir dégoté d'aussi grandes baiseuses alors que dans les faits, c'étaient elles qui l'avaient débusqué sur la plage. Elles le lui dirent d'ailleurs plus tard, ayant trouvé d'emblée en marchant sur le sable l'homme qu'elles cherchaient pour leur procurer leur plaisir commun, étant donné leur grande complicité sexuelle.

Au bon d'un bon moment, elles décidèrent qu'il était temps qu'il prenne son plaisir.
- On veut ton sperme maintenant. Tu veux quoi ?
Il répondit spontanément :
- Je veux enculer Jessica.
Les deux femmes se regardèrent, un peu surprises. Mais la nièce se mit à quatre pattes au bord du lit, le cul bien levé, en attente, disant simplement :
- Fais-le, mais fais-le bien.
Il commença par lécher le petit trou ambré, aidé par Sandra qui le doigta pour faciliter l'intromission, si bien qu'il entra sans grande difficulté et put enfin honorer ce cul somptueux qu'il avait vu danser sur sa bite. Quand il fut totalement engagé, Jessica agita sa croupe avec la même souplesse qu'en le chevauchant, manifestant ainsi son adhésion totale, tournant même son visage par-dessus son épaule pour le regarder et l'encourager. Les peaux claquèrent, Tom sentait à nouveau sur ses couilles la main douce de Sandra qui l'incitait à aller plus profond tandis que Jessica, tendue en arc de cercle, hurlait son plaisir ou du moins Tom le croyait-il, sous l'effet de ses virulents coups de bite. La peau des fesses de Jessica se couvrit de chair de poule et cette découverte déclencha l'éjaculation du baiseur, collé au dos de sa partenaire, le souffle sur sa nuque, littéralement essoré. Le couple resta encore attaché quelques minutes avant de se retrouvé sur le dos, en sueur, liquéfié. Sandra les embrassa sur la bouche. Le déchainement érotique était arrivé à son terme.
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Tom se réveilla le lendemain dans son lit aux alentours de midi. Heureusement, c'était un dimanche. Il mit quelques minutes à émerger de sa torpeur. Son gland était irrité, ses couilles mâchées, il ressentait une légère courbature dans les abdominaux, signes qu'il avait beaucoup donné aux deux femelles en chaleur qui l'avaient accueilli chez elles. Il s'était endormi sur place et avait été réveillé au milieu de la nuit par la bouche de Jessica sur son membre viril. Il avait encore répondu à sa demande, puisant dans ses réserves pour l'honorer en la pliant en deux. Sous le joug, la jeune fille avait encore bramé mais Sandra ronflait dans la chambre voisine et l'accouplement se réduisit à un duo, d'ailleurs éphémère. Dans la foulée, Tom s'éclipsa et rentra dormir (vraiment) chez lui.
C'est au réveil qu'il se rappela l'existence de Virginie, la conseillère de l'office du tourisme. Il l'avait vue nue et ce n'était pas fait pour qu'il l'oublie. Il se souvenait de son regard lorsqu'il avait quitté la plage en compagnie. C'était un regard de désir, il en était persuadé. Dans quelques jours, quand il aurait récupéré, il irait la revoir pour en avoir le coeur net. Elle était mariée, d'accord, mais il restait persuadé qu'il avait une chance de la séduire.
(A suivre)