Albane
Albane
Albane se préparait. Elle était invitée au mariage dune de ses collègues.
Frédéric, son mari, était parti depuis une quinzaine de jours, pour donner un coup de main à ses parents qui avaient repris un hôtel au Québec, et dans lequel des travaux de remise en état de la décoration savéraient nécessaires. Frédéric avait perdu son travail il y a trois mois, victime économique du dépôt de bilan de son entreprise. De ce fait, ayant du temps libre, il avait accepté cette mission familiale, laissant sa femme et ses deux s pour deux mois.
Albane était une jolie femme de 34 ans, assez petite, aux yeux dun bleu profond, aux cheveux mi-longs châtain clair, parsemés de quelques mèches rousses, ayant par ailleurs une belle poitrine aux seins lourds.
Albane était une femme fidèle qui navait jamais trompé son mari, ayant résisté par deux fois à des tentations troubles dont une avait été jusquau stade du flirt. La survenue de sa deuxième grossesse avait mis fin à ce flirt. Pourtant, parfois ses pensées ou ses rêves la conduisaient dans quelques bras inconnus.
En ce samedi doctobre, il faisait frais. Albane, après avoir pris une bonne douche et sêtre maquillée, était debout dans sa chambre, face au dressing, hésitant à la tenue quelle allait mettre. Après plusieurs hésitations, elle se décida pour des sous-vêtements en dentelle noire, des bas auto-fixant de même couleur, une robe mi-longue rose pâle quelle pourrait recouvrir dun châle bleu marine. Elle compléta sa tenue avec des escarpins à petits talons, enfila une veste mi-saison, attrapa ses clés de voiture et sortit.
Se rendant à sa voiture garée un peu plus loin, elle croisa un groupe de jeunes. Lun deux émit un sifflement admiratif en la regardant. Elle se retourna. Le jeune sétait arrêté et la regardait fixement. Cela la fit sourire. Quel âge pouvait-il avoir ? seize ? dix-sept ans ? Elle se sentit toutefois flattée et saperçut que le regard du jeune homme provoquait de légers picotements dans son bas ventre.
La messe de mariage était joyeuse, les mariés se dirent mutuellement oui, et lassemblée se retrouva bientôt dans une grande salle. Albane discuta avec les quelques collègues présentes, grapillant au passage des petits fours salés ou sucrés. Petit à petit, les invités se retirèrent. Le soir arriva, et les invités retenus pour le repas se retrouvèrent dans une ancienne halle au blé. La grandeur des lieux permettait la séparation entre le « coin » repas, constitué de plusieurs tables, et la zone de danse. Un orchestre, constitué de cinq musiciens jouait en sourdine.
Albane chercha sa place quelle repéra. Le repas étant annoncé, elle alla prendre place. En face delle se tenait un homme jeune, séduisant, assis à côté dune jeune femme qui semblait être sa compagne. A sa gauche, un quadragénaire qui parlait déjà avec son voisin de laugmentation du prix de limmobilier à Paris. A sa droite, un jeune homme, qui se présenta comme étant un cousin de la mariée. Lentée fut servie. Lhomme assis en face dAlbane engagea la conversation en lui demanda ce quelle faisait dans la vie, sextasiant sur le fait quelle était infirmière. « Gilles, laisse cette jeune femme manger, et cesse de limportuner » le réprimanda sa compagne. Mais le Gilles en question navait cure des recommandations et posait mille questions sur la difficulté du métier. « Il me drague ou quoi ? et sous les yeux de sa compagne. Quel culot ! » Albane sen amusait. Après lentrée, le plat de viande fut servi et Gilles parla moins. Il reprit la conversation au fromage, ponctuant ses questions de petits sourires.
Lintensité lumineuse baissa, lorchestre se mit à jouer Angie, lun des tubes des Rolling Stones. Le « cousin de la mariée » se leva, attrapa la main dAlbane et lentraina sur la piste. Il lenlaça dautorité, et lentraina doucement vers le fond de la piste où régnait une semi-obscurité. Les deux mains sur les fesses dAlbane, il pressait son corps contre le sien, lui faisant sentir une érection ferme.
Yvon la fit se relever et lallongea sur le dos sur une table. Il lui releva les jambes et sintroduisit en elle dune longue et puissante poussée, se fichant jusquà la garde dans le sexe détrempé. Il resta immobile quelques secondes, puis se mit à la besogner, dabord lentement, puis de plus en plus rapidement, de plus en plus fort. Albane avait noué ses jambes autour du bas de son dos, lemprisonnant. Elle haletait, gémissait, psalmodiait, limplorait de la prendre encore, plus vite, plus fort. Elle prononça des mots quelle navait jamais oser dire, même à son mari.
Il la regardait dans la pénombre quun quartier de lune éclairait un peu. Il voyait cette femme, le visage déformé par le plaisir, les seins dressés et les pointes dardées qui soffrait à lui sans retenue. Il la retourna et se plaça derrière elle. Sa verge pulsante trouva toute seule le chemin du sexe délaissé. Il sinclina sur elle, prenant ses seins dans les mains, agaçant les pointes qui semblaient vouloir encore grossir. Son ventre claquait contre ses fesses. Il reprit le rythme, laccélérant de plus en plus. Elle secouait la tête dans tous les sens, balbutiant des mots inaudibles. La jouissance les saisit en même temps. Elle lexprima dans un cri rauque, lui dans un grondement sourd.
Après sêtre rhabillés, ils regagnèrent la salle et reprirent place à table. Gilles, placé en face dAlbane la regardait avec un petit sourire. Des danseurs occupaient toujours la piste. Un slow débuta. Gilles, dautorité, entraina Albane sur la piste. Il se colla à elle, caressant ses fesses. Il lui susurra à loreille : « Tu nas plus ta petite culotte, je ne la sens plus sous mes doigts. Et tu sens la baise à plein nez. Un mélange de mouille et de sperme. Je crois que cétait bon. En te voyant je naurais pas cru ça de toi. » Albane, les yeux fermés, ne répondit pas, continuant de cuver son plaisir.
Quand elle regagna sa place, elle ne vit pas Yvon. Il avait quitté la noce. Elle se sentit désappointée. Elle regarda sa montre et décida quil était lheure de rentrer. Elle séclipsa discrètement après avoir embrassé les mariés. De retour chez elle, elle se déshabilla, prit une douche et se coucha. Elle ferma les yeux, revivant sa journée, le regard du jeune du quartier qui avait fait naitre son excitation, Gilles, Yvon
Elle ne ressenti aucun remord davoir trompé son mari, se disant que cette aventure était sans lendemain. Elle sendormit. Ses rêves la conduisirent dans un sous-bois. Elle était nue et haletait sous les coups de boutoir dun jeune amant. Elle se réveilla au matin, encore humide de son rêve érotique. Elle se souvenait de son rêve. Son amant onirique avait le visage du petit jeune du quartier croisé la veille.
Quelques jours plus tard, le hasard remit le jeune sur son chemin
. (à suivre)
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