Samia - 51 On Danse.
Ça y est, Madame Lóng a déteint sur elle... Je massieds pour prendre ses pieds sur mes genoux. Ils sont beaux mais sales, puisquon marche pieds nus...
Elle bâille à nouveau et dit :
Dabord, regardez bien ces écriteaux.
Elle nous montre une série de messages "Danger ! Stop !" "You risk your life !" Je vois le genre, léquivalent de "Achtung minen !"
Si on les dépasse, notre collier explose. Quils disent...
Ouch ! Je ne prendrai pas le risque. Elle continue :
On est en face de lîle dHainan. Lusine est un partenariat entre la Corée, la Chine et la France. Actuellement, le grand patron est Coréen. Il y a un endroit pour le personnel en civil et les ouvriers de 1re classe. On doit arriver à être acceptées à lintérieur et gagner de largent pour Lóng. Si on sait sy prendre, on pourra même se faire offrir des verres, mais la priorité, cest rapporter de largent.
Julien peut venir aussi ?
Bien sûr, il va plaire aux mecs. Ah oui, cette nuit, on va remercier le garde, toi et moi. Madame Lóng est daccord.
Jai toujours ses pieds entre les mains. Elle me dit en riant :
On dirait que ça ne te déplaît pas de me masser les pieds.
Je rougis un peu. Elle ajoute :
Allez, on part.
Nous marchons dans les couloirs et puis on arrive devant une porte au-dessus de laquelle il y a des idéogrammes et dautres signes, peut-être en coréen. Des deux côtés de la porte, il y a des gardiens. Deux grands mecs impressionnants ! On leur fait le salut réglementaire à 45°. Je me cacherais bien derrière Ailla, et Julien sans doute derrière moi. Le plus impressionnant nous dit :
Le bar est interdit aux tenues orange ! Déguerpissez !
Ailla répond :
On vient vous distraire...
Celui qui a un tatouage daraignée dans le cou répond :
Alors vas-y, amuse-nous.
Ailla prend un peu de recul et dit :
Messieurs, jai lhonneur de vous présenter la fille qui a le plus beau cul du monde, elle !
Elle me désigne.
Quant à moi, jai une chatte de feu. Et enfin, ce jeune homme...
Elle montre Julien.
... il a le plus petit sexe du monde. Vous voulez voir ces merveilles de la nature ?
Elle raconte nimporte quoi, mais ça a lair damuser les deux gardes. Un couple en civil a assisté à la scène depuis le couloir. Lhomme sapproche et lui dit :
Oui, on veut voir.
Les gardes sinclinent devant lui. Ailla nous regarde en disant :
Chers partenaires, je compte jusquà trois. Un, deux...
À trois, on se déshabille. Oui, même Julien a compris. Moi, je me retourne et je me cambre, tandis quAilla exhibe fièrement la flamme roux-auburn qui garnit son pubis et Julien sa mini bite et ses mini couilles.
Un silence... et puis... lhomme se marre, les gardes aussi. Ouf ! Ailla les a fait rire avec rien. Lhomme lui dit :
Si je comprends bien, tout ce qui est intéressant est sous vos vêtements.
Oui Monsieur, mais on a dautres qualités.
Je nen doute pas, vous pouvez entrer... mais sans vêtements.
Oh ? Je regarde mieux lhomme. Cest un Chinois dune quarantaine dannées, sa compagne doit être Thaïe et elle est toute jeune. Ailla lui répond :
Merci beaucoup, Monsieur.
Elle retire son pantalon qui est déjà sur ses pieds, puis son tee-shirt... Julien et moi, on fait la même chose. Ailla lui demande :
On peut vous accompagner, Monsieur ?
Ça ne plairait pas à ma compagne, mais je vais vous faire entrer.
Il donne un billet à chacun des gardes, qui se confondent en remerciements. On entre à leur suite. Ce nest pas que je sois spécialement pudique, mais cest quand même un tout petit peu embarrassant, entrer à poil dans un endroit public. Il y a de lambiance dans la salle, de la musique, des odeurs dalcool, des gens qui dansent... Ça fait du bien. Il y a déjà des filles nues dans la salle et des gens qui flirtent. Dans le fond, on voit une porte avec des idéogrammes chinois et coréen sur un grand panneau.
On prend chacun une rangée et on sincline devant chaque table en disant « Jai une langue douce et agile ».
Oui mais oh, elle décide tout, même de ce quon doit dire ! Bah, ça ou autre chose.... On se sépare et je vois quun homme fait déjà signe à Julien. Quest-ce quils ont tous avec Julien ? Je vois Ailla disparaître sous une table. Et moi ? Je suis une Rom, cest ça ? On me rejette ici, comme on est rejetés dans tous les pays par lesquels on passe.... On se croirait en 1942, quand mon peuple était traqué.
Samia, pitié, va te proposer en souriant au lieu de te lamenter sur ton sort !
Oui la Voix, tu as raison.
Je mébroue pour chasser ces idées noires, ça fait bouger mes seins. Je vais à la première table devant moi. Il y a quatre ouvrières de première classe qui boivent un verre et discutent. Je mincline en disant :
Pardon de vous interrompre. Jai la langue douce et agile, essayez-moi... en échange dun peu dargent.
Elles mobservent, puis parlent entre elles. La plus grosse me dit :
Nous quatre, 50 yuans (+/ 5 euros).
Ouch ! Ça ne doit pas faire beaucoup, mais je nai pas le choix. Je remercie en minclinant. La plus jolie me dit :
Commence par moi.
Dommage, jaurais bien aimé finir par elle. Tandis que je me faufile sous la table, elle se soulève et baisse son pantalon en ajoutant :
Enlève-le.
Jobéis et je le lui donne. Elle met un pied sur la cuisse de sa voisine et sa chatte est toute à moi. Elle ne sattendait sans doute pas à se faire lécher, du coup, elle a oublié de se laver. Alors, quest-ce que je préfère : lécher une chatte qui sent les crustacés oubliés dehors par temps de canicule ou tirer une charrette de lin, sous le fouet ? Jembrasse sa chatte à pleine bouche, parce que le fouet, je vais essayer de léviter.
Enfin, la dernière mouille mon visage, comme vous savez.
Je sors de sous la table. Mon royaume pour un linge humide et parfumé, afin de me rafraîchir la figure. La plus jolie me tend un billet de 50 yuans, je mincline en disant :
Merci beaucoup de lhonneur que vous mavez fait en me laissant vous lécher et merci pour cet argent.
En pensée, jajoute "Et la prochaine fois, lave-toi, sale fille !"
La plus grosse me demande :
Tu travailles pour qui ?
Madame Lóng, Madame.
Alors il va te falloir gagner nettement plus. Ah, ton amie tappelle.
Merci, Mesdames. Jespère....
Ailla crie :
Rapplique, Samia !
Je la rejoins. Elle discute avec un homme en civil à côté du bar. Elle mexplique :
Ce Monsieur est le gérant de cet établissement, il nous propose de danser sur le bar. On aura la moitié des gains et ensuite, on trouvera plus facilement des clients.
Elle appelle Julien qui sort de sous une table. Il a eu quatre clients. Sans doute des éjaculateurs tardifs ! Elle lui annonce :
On va danser sur le bar.
Oui, Ailla.
Le gérant parle avec la barmaid, qui débarrasse un coin du bar. Ensuite, elle met une musique rapide, genre disco. On monte sur un tabouret puis sur le bar. Les spectateurs doivent avoir une vue imprenable sur notre intimité. Il y en a qui sifflent déjà. Cool... noubliez pas le fric, les gars. On danse en balançant nos seins et nos fesses et Julien sa minuscule bite. Nous le prenons entre nous. On danse comme ça un moment, puis on refait face aux spectateurs. Quelquun dit quelque chose en chinois, puis un autre en anglais :
Regardez le gamin, il bande.
Les spectateurs sont ravis, ils crient, rigolent et se moquent de lui. Le pauvre... Non, je rigole. Enfin, pour autant quon puisse rigoler ici. Ailla me chuchote :
On va faire semblant davoir peur de sa bite.
Pas évident, en dansant. On se recule en prenant un air effrayé devant son tout petit engin, qui ne ferait pas de mal à une souris femelle, ou mâle, dailleurs. Les spectateurs sont ravis. Lun deux nous dit :
Il pourrait vous baiser une narine.
Pas faux ! Ailla a une nouvelle idée :
On se tient par les épaules et on danse le french cancan.
Daccord cest tout à fait ridicule de faire ça sur une musique disco, mais ça marche, des petits billets atterrissent sur le bar. Il faut dire quils voient en gros plan ma chatte épilée, la chatte rousse dAilla ainsi que le petit service 3 pièces de mon époux... La barmaid diminue le son. Ouf ! Nous sommes épuisés et en sueur. On salue en se tenant par la main, comme au théâtre. Le gérant nous dit :
Allez dans la salle, vous aurez des clients. La barmaid garde votre part de largent gagné.
Eh ! Cest notre argent ! Mais bon, on la ferme, que peut-on faire dautre ? Nous avons des clients, cest vrai. Ailla et moi, on est appelées par des hommes et Julien... par des hommes aussi. Comme pour lécher une chatte, une fellation sous une table ne permet pas beaucoup de fantaisie. On suce, tout en masturbant et puis on avale et on reçoit des billets... Jen ai une petite poignée dans ma main moite.
Ça na lair de rien, mais danser, sucer... cest fatigant. Je suis toute contente lorsque je vois Ailla et Julien discuter avec Madame Lóng. Je les rejoins pour donner le petit paquet de billets. Elle prend largent et sen va sans un mot. Elle est redevenue muette. Ailla râle :
Quelle sale garce, on na même pas de quoi se payer un verre ! Je vais arranger ça.
Elle sapproche du gérant pour lembobiner. Elle lui montre les touffes de poils de ses aisselles en disant quelque chose qui le fait rire. Cette fille est un génie. Je ne comprends pas comment elle se retrouve ici. Le gérant lui caresse les fesses. Elle le fait rire à nouveau, puis revient pour nous annoncer :
On a droit à deux verres chacune et un truc à manger...
Je ne peux pas mempêcher de lui dire :
Ailla, tu es un génie !
Si cétait vrai, je ne serais pas ici.
Elle na pas tort... On va chercher des boissons au bar. La barmaid nous sert quatre verres en précisant que cest du Nuomijin, un vin de riz.
Ailla et Julien demandent des chips et moi, un bâton de chocolat. La barmaid nous donne la bouteille, ce qui fait six verres en tout. Elle nous dit :
Vous avez 15 minutes, on ferme à 10 h.
On boit, on mange... Ça fait trop de bien davoir des choses délicieuses en bouche, plutôt que du sperme.
À suivre.
J'écris pour vous, alors lisez-moi... ça vous fera plaisir et à moi aussi. Infos : mia.michael@hotmail.fr
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