France Rurale (2)
Ce matin-là, je suis resté à la cuisine avec Thérèse, savourant le vrai café quelle mavait servi et nous avons commencé à parler tous les deux, une fois que la femme de charge qui venait tous les jours laider, soit partie dans les étages.
« Je suis contente que tu sois avec nous Marc, la tension des hommes devenait ingérable. Quand Pierre ma expliqué ce que lui avait raconté ton père, jai approuvé totalement sa décision de te faire partager notre foyer »
« Jai tellement honte devant vous, Thérèse »
« Tu nas pas à avoir honte, à lair de contentement quabhorrait Jean ce matin, je suis sûre que Pierre aura le même demain. »
« Mais
cest votre mari Thérèse
!!! »
« Oui, mais je ne suis plus, je ne peux plus être sa femme complètement »
Elle sest mise à pleurer et sest assise à côté de moi.
Peu avant la fin de la Guerre, Pierre était encore au Front et les garçons aux champs, une petite troupe de cinq soldats ennemis était entrée dans la cuisine. Ils étaient affamés et réclamait un peu de nourriture. Elle leur a servi à chacun un bol de soupe avec du pain, comme elle laurait fait pour des Français, son cur maternel parlait.
Subitement, tout a dégénéré, ces garçons nétaient pas uniquement en manque de nourriture. Ils lont saisie, déposée fermement sur la table, chacun dentre eux abusant delle, par tous ses orifices, la souillant de leur sperme partout sur et dans son corps. Elle nétait plus quun pantin face à ces hommes, supportant toutes les humiliations, toutes les pénétrations de ces verges assoiffées. Après un temps qui lui a paru comme une éternité, ils sont enfin partis, la laissant seule, nue et recroquevillée dans un coin, emplie et recouverte de la jouissance de ces hommes.
Elle a entrçu, à travers ses larmes, lun deux qui sest retourné, le visage honteux :
« Entschuldigung » (Pardon)
Au bout de quelques minutes, en femme de tête quelle était, elle sest levée, a préparé un énorme baquet et de leau chaude, pour se nettoyer, faire disparaitre toute trace de ce qui venait de se passer, ne voulant pas utiliser la salle de bains pour ça.
Elle adorait son mari, mais après cette tragédie, tout contact physique avec un homme, fût-il Pierre, lui donnait envie de vomir, incapable de supporter cet acte damour entre un époux et sa femme.
Doté dun appétit sexuel débordant, et étonné du refus de Thérèse, qui dhabitude, se donnait à lui avec autant de plaisir que ce quil en prenait (Et oui
Elle nutilisait pas la chemise de nuit à trou et ne regardait pas le plafond pendant leur fusion amoureuse
), Pierre na pas insisté, se doutant quun évènement grave avait bouleversé la vie de sa femme.
Au bout de plusieurs semaines de chasteté contrainte, quil avait un peu enfreint en rendant visite au bordel de la ville, mais si les femmes de petite vertu lui vidaient les couilles, et le porte-monnaie aussi, elles ne lui remplissaient pas le cur.
Un soir, après le dîner et que les garçons soient montés au lit, il a eu le courage de prendre Thérèse dans ses bras, en lassurant de son Amour, de son entière confiance, pour quelle lui donne la raison de son refus de partager ces moments de plaisir qui les avaient toujours liés tous les deux, pour leur plus grand bonheur.
« Dis-moi Pourquoi mon Amour ? Dis-moi, je suis ton mari, je veux partager avec toi ce secret que tu portes en toi et qui me semble si lourd »
Il faut dire quà cette époque, et jusquà pas très longtemps dailleurs, une femme abusée était très vite assimilée à une trainée, pour qui, le consentement avait été tacite, dédouanant, de par là même, le moindre sentiment de culpabilité chez les hommes. Elle a écarté, donc, cest une putain, cest une femme de mauvaises murs.
Adorant son mari, jetant sa honte par-dessus elle, froidement, elle lui a tout raconté, népargnant aucun détails, lui expliquant quà chaque fois quil sapprochait delle, sa souillure remontait, la bloquait complètement.
Heureusement que larmistice avait été signé, sinon, je crois que Pierre serait allé faire un carnage à la Kommandantur de la ville.
La vie devait continuer, Pierre était à la fois triste et heureux de partager ce fardeau avec Thérèse à laquelle il témoignait un plus profond respect à chaque occasion. Elle était son épouse bien-aimée, que ce soit à la maison, où lorsquils se rendaient, ensemble, au fêtes du village ou de la ville. Leur tendresse était toujours là, même rene, mais chacun dentre eux savait que tout contact physique demeurait impossible.
Les garçons étaient devenus des adultes maintenant, mais ni lun ni lautre ne voulaient quitter le cocon familial. Ils étaient profondément attachés à leur mère, et sans en connaitre la raison, ils ressentaient, ancré dans leurs tripes, quil fallait quils restent à la maison, offrir leur amour à leurs parents, rester soudés tous les quatre.
Thérèse et Pierre avaient longuement réfléchi pour trouver une solution qui pouvait leur apporter à tous, une certaine sérénité. Exit le Bordel, exit la fille de ferme dont la proximité allait faire jaser et surtout, faire courir le risque quelle se fasse engrosser par lun des trois, cest alors que Pierre lui a parlé de la conversation quil avait eu avec mon père me concernant. Il mavait surpris, sans se manifester, un jour où Francis me possédait allègrement pendant que je suçais la bite de Jacques, mon autre frère, avec délectation. Il avait contemplé le spectacle de ses deux fils aînés, défonçant sans vergogne le plus jeune, alternant dans ses orifices jusquà ce que leurs couilles soient aussi vides que des raisins secs, ce qui demandait pas mal daccouplements, vu leur âge, et surtout, constaté le plaisir évident que jy prenais.
Pour Pierre, la solution était toute trouvée. Il allait recueillir un jeune valet dans sa ferme, dernier fils de son copain de tranchées, geste qui était, plus quhonorable de sa part.
Finalement, jétais heureux de cet accord entre mon père et Pierre, Jean mavait montré la nuit davant, le plaisir que jen avais retiré. La seule règle imposée, femelle à la maison disponible à tout moment pour les trois hommes, valet de ferme dès que je franchissais la porte de la demeure, jen connaissais bien le travail, même si Pierre lavait très allégé, pour me rendre libre à chaque instant, de reprendre mes fonctions
primaires.
Le dîner achevé, javais hâte de rejoindre le lit de Pierre, Thérèse faisant chambre à part depuis son aveu. Le café avalé, sous un clin dil complice de Jean et de son frère, jai suivi le « Maître » à létage, le maître de mon travail, mais surtout, celui qui allait, enfin, devenir le maitre de mon corps. Thérèse mavait montré où se situait la poire à lavements dans la salle de bain familiale.
« Tu as parlé ce matin avec Thérèse je crois, non ? »
« Oui Pierre, elle a eu le courage de me confier le secret qui vous ronge tous les deux depuis des mois et jamais je nen parlerai à quiconque »
« Tu sais pourquoi tu es là ? Si ça te choque et que tu refuses, tu pourras quand même rester à la ferme comme valet, ta chambre sera alors à lextérieur de la maison »
Ma réponse a été de le pousser sur le lit, ôtant ses vêtements qui cachaient, de ma vue, ses trésors dhomme. Poils partout, même dans le dos, odeur de mâle paysan, corps divinement sculpté par les travaux des champs, avec un membre si puissant, quil dépassait allègrement son nombril velu, des couilles qui me semblaient débordantes de liqueur, je me suis dénudé en quelques secondes pour me jeter dans ses bras.
« Pardonne moi Marc, mais je vais te défoncer. Je suis trop en manque, chaste depuis que je connais ta venue, je ne suis pas allé au bordel et jai horreur de me branler. »
Jai pris dans ma bouche sa virilité triomphante, pendant quil me caressait la fente, pour la préparer à recevoir en moi ce morceau digne dun cheval. Elle avait été visitée à plusieurs reprises la veille par Jean et son ouverture fut assez aisée. Lui sur le dos, je me suis empalé sur ce pieu de chair dont le gland débordait, avec précaution quand même, mais Pierre ne pouvait plus attendre. Une fois le tiers de son sexe en moi, il a poussé violement sur mes épaules pour lintroduire en entier. Les hurlements de douleur et de plaisir que jai poussés ont dû rassurer toute la famille quant à mes capacités à satisfaire chacun deux, contents de constater que le chef de famille avait enfin retrouvé le chemin du plaisir.
Vous dire que jai été baisé cette nuit-là ne serait quun doux euphémisme. Son soc ma labouré comme celui de la charrue dans ses champs ouvrant la terre, comme il écartait ma fente, déversant sa semence comme pour me fertiliser.
Repu de lui, de ses odeurs, de son nectar qui sortait de mon orifice, pour se répandre entre mes cuisses, comblée comme une femelle prise par lhomme, assouvissant ce merveilleux désir mutuel de laccouplement.
Il ma légèrement soulevé au-dessus de lui, dardant ses yeux noirs dans les miens.
« Marc, je ne veux pas que tu te prennes pour ce que tu nes pas. Ton père ne ta pas vendu pour être notre putain. Il a vu le plaisir que tu prenais à te donner à tes frères, que cétait ta vraie nature et quil fallait te la laisser vivre. »
« Thérèse ma dit quil nous avait vus. Je ne le savais pas. Je suis simplement étonné quil ne mait pas jeté dehors comme un malpropre. »
« Parce que tu crois quavec les horreurs que nous avons vécues, les massacres, les Gueules Cassées, il aurait été capable de te rejeter ? »
« Je len aime et je le respecte encore davantage, même si je nen ai plus le droit. »
« Oh que oui tu en as le droit
!!! Et sil men a parlé, sil ma demandé de taccueillir chez nous, sachant le drame que nous vivions, cest parce quil savait que tu pouvais tépanouir avec nous. Que tu pouvais vivre pleinement ta sexualité, en étant désiré et protégé. »
« Cette situation est si
inouïe Pierre, impensable
Cest tellement rejeté »
« Marc, ce qui se passe dans nos murs, ne concerne que nous. Depuis que tu es là, tout le monde revit, même Thérèse qui retrouve le sourire peu à peu
»
« Oui, je le ressens
Et même si cest dune manière hors du commun, je suis content dêtre dans votre famille »
« Tu comprends pourquoi ton père ta confié à moi ? Ça aurait fini comment sil tavait jeté dehors ? »
« Sur le trottoir je pense, aux prises dun maquereau sans scrupule
»
« Et cest ça quil ne voulait pas pour toi. Cest comme ça que cela aurait fini si nous navions pas pris cette décision lui et moi. »
« Prends-moi encore, jen ai besoin »
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