France Rurale 3

A une heure assez tardive, plein de lui, un simple linge retenant toute sa substance, nous sommes descendus à la cuisine. Thérèse nous attendait avec un solide petit déjeuner préparé par ses soins. Avec un regard brillant, Pierre a déposé un baiser sur ses lèvres, le premier qu’elle acceptait depuis des mois. Quant à moi, je restais planté devant eux, avec un air gauche et coupable, n’osant m’approcher.

Elle a rapidement vu ma gêne et m’a pris dans ses bras, me serrant très fort contre elle, les larmes coulant sur ses joues.

« Merci Marc, Merci du bonheur que tu nous apportes, Merci de faire renaître cette joie dans nos cœurs que nous avions perdue depuis si longtemps »

C’était tellement inattendu pour moi, toute cette situation extraordinaire, et extra-ordinaire, au sens étymologique du terme, impensable à cette époque des années 20, que mes sanglots ont couvert ses épaules, restant sans voix.

Après nous être restaurés sous son regard bienveillant et attentif, enfin ses yeux, comme sa bouche, souriaient aussi, elle s’est adressée à Pierre.

« Marc a besoin de son espace à lui… Avec les garçons, tu vas vite lui préparer sa chambre, celle que nous avions prévue pour l’accueillir. »
« Tu as raison ma Chérie »
« Mais tu sais, la petite pièce attenante, je veux que tu la transformes en salle de bains pour lui, et pour lui seul. Tu vas murer la porte donnant sur le couloir et pratiquer une ouverture dans sa pièce, pour qu’elle ne soit qu’à lui seul. »

Le domaine était vaste, prospère, en leur possession depuis le début du Second Empire, lorsque le nobliau qui le possédait l’avait cédé au Grand-Père pour pas grand-chose. Ce baron de je ne sais quoi, préférait profiter des fastes parisiens de la Cour Impériale de Napoléon III et de son milieu affairiste, plutôt que de rester confiné au fin fond d’une terre de province. Pas de chance pour lui, ça ne lui avait pas trop réussi.

Le Grand-Père, beaucoup plus doué et travailleur, avait repris peu à peu toutes ses terres, à la demande du Baron, ne lui laissant que le château familial, davantage par respect. La « noble » famille habitait toujours ce manoir délabré, imbue de son titre, mais n’y survivant toutefois que grâce à la générosité de la famille de Pierre depuis plusieurs années. Dans les années 20, un châtelain de campagne, conservait encore son prestige.

Je ne saurais vous dire s’ils étaient riches ou simplement aisés. A cette époque, surtout dans le domaine rural, l’argent était tabou, comme il l’est encore actuellement chez la plupart des français, contrairement aux américains qui adorent exhiber leur richesse.

Quoiqu’il en soit, Pierre m’a enfin conduit à la grange, où un énorme tas de foin était entreposé en vrac, me demandant d’en faire des bottes à l’aide d’espèces de grosses caisses en bois solide qu’il avait fabriquées et de cordes de chanvre à côté pour les serrer.

Je me suis attelé à la tâche avec vigueur, muni d’une fourche, remplissant ces « sortes de moules », tassant le plus possible ce qui allait devenir la nourriture du bétail pendant l’hiver. Après avoir été la femelle des hommes, j’étais fier de montrer aussi, que si je pouvais écarter les cuisses, je savais aussi utiliser mes bras en tant que valet de ferme.

Absorbé par ma besogne, donnant le meilleur de ma force pour bien faire, je ne me suis pas rendu compte que Michel, au seuil de la grange, me regardait. C’est en allant récupérer une bouteille d’eau pour me désaltérer que je l’ai vu, supervisant mon ouvrage sans doute, déjà bien avancé.

« Mais tu es un vrai fermier dis-donc Marc, tu bosses super bien et vite… !!! »
« Je suis là pour ça, non ? »
« Oui, mais je pense qu’après presque 3 heures de travail sans relâche, tu as besoin d’une pause quand même »
« Oui, c’est pour ça que je me suis arrêté un moment, j’avais trop besoin de boire et de reprendre des forces pour continuer, il fait tellement chaud »

Torse nu, me montrant une pilosité qui n’avait rien à envier à son frère et à son père, il s’est approché de moi et au fur et à mesure qu’il avançait, son entrejambe comprimée dans son pantalon de travail, grossissait, grossissait encore, prenant une ampleur… démente…
« Et oui Marc, je suis plus jeune que Jean, d’un an à peine, mais je suis beaucoup, beaucoup plus gros que lui et même, bien plus gros que mon père.
»
« Tu bluffes… Arrête… !!! »
« Tu vas bien moins faire le malin quand tu vas l’avoir dans toi… !!! »

Et il a sorti son… truc… Ce machin d’une taille indescriptible tellement que c’était énorme, gigantesque, alors que son érection n’était à peine qu’à moitié, et encore. Je n’arrivais même pas à imaginer ce membre dressé en totalité. Pour moi, c’était impossible, mes maigres notions livresques d’anatomie me revenaient à l’esprit, me persuadant que l’homme ne possédait pas suffisamment de sang pour irriguer un tel membre et lui donner la rigidité nécessaire à un accouplement.

« Je ne connais pas le plaisir Marc, sauf celui de la masturbation. Ce pieu dont la nature m’a doté, comme une punition, m’interdit tout rapport. J’ai essayé quelquefois, avec des filles, des garçons aussi, mais dès que mon monstre est apparu à leurs yeux dans toute sa splendeur, ils se sont tous enfuis, me disant méchamment que je ne pourrais que baiser une vache ou une jument. »
« Ta famille est au courant ? »
« Non… Je m’en suis toujours caché, à part mon père qui m’a aperçu une fois, où je sortais de la salle de bain, serviette autour de mes reins, mais cette énormité en dépassait, jusqu’à mi-cuisse et je me suis vite détourné. »

Sa détresse faisait peine à voir. Pour une fois, un homme avait honte de sa virilité, alors que d’habitude ils en étaient tous très fier. Il n’osait même pas s’approcher de moi, dans une posture figée comme une statue de sel, mais son membre, quant à lui, restait bien vivant pour en atteindre son ampleur maximale… Affolant… !!!

J’aimais cette famille, elle m’avait recueilli, respecté, apporté une tendresse dont mes parents en étaient plutôt avares et mes frères ne s’intéressait surtout qu’à mon cul, pour assouvir leurs instincts. Il m’était impossible de rejeter Michel, de fuir comme les autres l’avaient fait, doutant néanmoins de mes capacités à absorber un tel phallus. C’est moi qui me suis approché de lui et qui l’ai serré contre moi.


« Tu es beau Michel, très beau, avec des yeux et un corps magnifiques »
« Tu es sincère Marc ? Tu ne me dis pas ça uniquement pour me faire plaisir ? »

Ma seule réponse a été d’enserrer, à deux mains, ce phénomène qui le complexait tellement, le caresser de bas en haut, approchant mes lèvres de son gland, heureusement bien moins proéminant que celui de son père. A coups de baisers, de ma langue l’entourant, j’ai pu absorber dans ma bouche environ le tiers de sa hampe, son épaisseur m’empêchant d’aller plus loin, lorsque je l’ai sentir se durcir, et déverser des flots de sperme à grands jets, que j’avalais le plus vite possible, le flux ne semblait jamais se tarir. Si cette énormité m’effrayait, elle me tentait à la fois, et sans savoir comment je pouvais m’y prendre, j’en avais envie, aussi bien pour mon plaisir, que pour en donner à Michel, et faire de lui un Vrai Homme.

Après une rapide collation vers les 13 heures, je me suis remis à mon ouvrage, terminant en presque totalité les bottes de foin que j’avais rangées dans un ordre impeccable au fond de la grange. Les ouvriers agricoles allaient en ramener le lendemain, et il fallait que la place soit nette, pour vider peu à peu le fenil où l’herbe avait séché.

Pierre, en bon patron qu’il était, est venu, en fin de journée, pour juger ce que j’avais accompli et son regard sûr de paysan, balayant l’espace, était quelque peu surpris.

« Mais c’est de l’excellent boulot Marc, je ne m’y attendais pas… Tu as fait ça tout seul ? »
« Presque… Michel m’a juste aidé pour déposer les bottes les plus en hauteur. »
« Il a été gentil avec toi ? Il est souvent assez sauvage »
« Très gentil Pierre… Comme vous tous… » Avec les yeux baissés.
« Allez… File te décrasser et viens manger après »


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