Collection Libertinage. Le Domaine. Début De La Saison Ii (6/10)
La saison I a planté le décor.
Je mappelle Véronique et par suite dun accident de cheval, jai perdu la vue.
Au lieu de me morfondre, jai pris le taureau par les cornes remontant même sur un cheval.
Un cheval, plus spécifiquement une vieille jument Quasi rachetée aux haras nationaux de Cluny en Saône et Loire.
Cest sur Rocco que jai eu mon accident, mais il métait impossible de reprendre sur un cheval aussi fougueux.
Cest en allant voir mon cheval quune première puis une deuxième fois, je me sens e à la limite du viol.
Mais ayant connu le sexe avec un bel italien, le manque de rapport dû à ma cécité me permet de ne pas porter plainte.
Il est revenu, je suis de nouveau à lui, cette fois-ci jai réussi à maîtriser nos jeux amoureux sans pour autant entendre le son de sa voix.
Nous roulons dans le foin quand il me prend sauvagement en levrette, un éclair frappe en même temps que le tonnerre se fait entendre non loin de lécurie.
Je jouis et il décharge en moi.
Le halo vert qui doit nous entourer car je perçois juste une lueur frappant mes yeux malades me fait entrevoir un espoir de recouvrer la vue.
Quand cette grande lueur disparaît en même temps que ce grand bruit, et que le plaisir provoqué par lorgasme simultané que je ressens en même temps que le sexe qui éjacule en moi sestompe.
Je suis prête à recommencer en voulant profiter à fond de laubaine davoir un sexe à ma disposition.
- Au feu, vite au feu.
À croire que je suis maudite.
Je sens le sexe mabandonné et la lourdeur de la nuit sans bruit sinstaller après le bruit de la cavalcade de mon bel inconnu fait précipitamment pour se sauver.
Je cherche mon peignoir à tâtons à quatre pattes me voyant mal sortir nue de lécurie où les chevaux un moment paniqués se sont calmés.
Je trouve lune de mes mules à toupet rose mais impossible de mettre la main sur la deuxième.
Le bruit de personnes sactivant à lextérieur semble se rapprocher.
Jentends mais sans reconnaître la voix qui hurle.
- Vite, allez chercher des seaux dans lécurie.
Faîte la chaîne pour récupérer leau dans la piscine pour les remplir.
Il faut faire vite, je me cogne dans le coin du dernier box me faisant mal à lépaule.
Je sors par la petite porte arrière afin de contourner lécurie me permettant darriver sur lavant comme si je sortais de ma maison.
Je suis pieds nus ce qui est un moindre mal, même que sur les graviers, rapidement ils me font mal.
Je cherche à mettre la ceinture de mon peignoir mais sans la trouver, je finis par comprendre que je lai mis à lenvers et que la ceinture est dans ses coulants à lintérieur.
Je tiens les revers pour éviter davoir le corps nu.
- Patronne restée où vous êtes, la foudre est tombée sur la chapelle et la toiture sest enflammée, les pompiers arrivent je viens de les appeler.
- Jai attendu que vous faîte une chaîne placez-moi dans la piscine je vais remplir les sceaux.
Cest maître Mathieu qui me parle.
Il me fait descendre et la personne placée sur la première marche me passe un sceau que je rends rempli, reprenant le suivant.
Je sens mon vêtement souvrir et glisser de mes épaules.
Jai les bras bloqués alors je le laisse carrément tomber.
Jai ma chatte qui est dans leau et qui se refroidit après lassaut que mon inconnu ma fait subir.
- Plus vite, plus vite.
Pin-pon les pompiers arrivent et je sens quautour de moi ça sagite et nous arrêtons la chaîne.
Je cherche mon peignoir dans leau autour de moi.
Impossible de le trouver, il a dû couler après que je lai enlevé.
Je suis nue leau cachant mon ventre et je trouve mon salut en faisant des mouvements de brasse qui doivent donner limpression que je prends un bain de minuit.
- Madame, vous avez un problème, voulez-vous que lon vous aide à sortir de leau.
- Je voudrais bien, mais jai perdu mon peignoir, vous voulez vous rincer lil.
- Madame Véronique, excuser mon jeune sapeur, il vient de nous rejoindre.
Vous vous souvenez cest moi le responsable des pompiers du secteur.
Je me suis occupé de vous après votre accident, aide madame à sortir mais avant retrouve son peignoir.
- Ou voulez-vous que je le trouve ?
- Au fond de la piscine, grand nigaud.
Jentends un bruit de vêtement que lon enlève et une chute dans leau.
On nage autour de moi pendant quelques minutes.
- Je lai, madame je lai, il est trempé.
- Véronique je vais te chercher un vêtement sec pour te couvrir.
- Laurette tu es là, aide-moi, jai mis leau dans les sceaux et jai perdu mon peignoir.
Ce jeune homme la retrouvé mais il est impossible que je le remette.
- Je vais dans ta chambre chercher celui qui est propre, assied toi sur les marches.
- Mais je suis nue, la lumière de la piscine est-elle allumée.
- Bien sûr, pourquoi ?
- Les pompiers vont me voir.
- Arrête ton cirque, on a passé laprès-midi les seins à lair.
Je suis encore troublé par ce qui mest arrivé dans lécurie et mon raisonnement dans la nuit de ma nuit est altéré surtout que jétais loin dêtre une jeune fille prude avant mon accident sans pour autant me donner en spectacle.
Je finis par sortir d leau commençant à avoir un peu froid et aidé par une main que je prends pour la première fois.
Jen suis sûr, on me conduit sur un des transats où je massoie.
- Si jai bien compris cest la chapelle sur laquelle la foudre est tombée.
- Oui madame, lincendie est éteint mais le toit est parti en fumé.
- Vous croyez que cest réparable.
- Il faudrait que je sois charpentier je suis pompier volontaire et employé au super marché.
- Vous savez cette chapelle jy tient beaucoup, mon arrière-arrière-grand-mère sest mariée dans cette chapelle avant quaucun curé ne daigne venir officier après guerre.
Si je me marie un jour jespère que ce sera là.
Je vais pleurer, je dois être pathétique de parler de mon futur mariage alors quOttavio ma quitté et que mon inconnu reste un inconnu.
- Louis arrête dennuyer madame Véronique, il faut finir le boulot et ranger le matériel, il est trois heures et dans trois heures je pars au travail.
- Aller y jeune homme, vous allez vous faire disputer, merci pour le peignoir, jentends mon amie qui revient.
- Elle est à plus de 10 mètres et vous lavez entendue.
- Oui les graviers ont crissé et cest sa manière de traîner les pieds.
- Tiens couvre-toi, le jeune pompier en a assez vu, Lionel aidez-moi à raccompagner la patronne chez elle.
Tu es pieds nus, et tes chaussures, ou sont-elles.
- Jai perdu mes mules roses dans la panique.
- Laisser, je vais vous aider madame, même si le chef râle, de toute façon il râle tout le temps.
Jai lhabitude et sil lui manque du sommeil, il démissionne quand on est pompier mon grand-père ma appris à servir les autres sans compter son temps.
Il me prend par le bras et me conduit avec Laurette jusque dans ma chambre.
- Tu veux peut-être que ce jeune pompier te frotte le dos sous ta douche.
- Laurette soit sympa, pour une fois que jintéresse quelquun, toi tu ten fiche, tu as Lionel.
- Je préfère aller me recoucher, demain jespère que tu seras plus lucide.
- Louis je vais vous laisser partir vous étiez combien de pompiers à intervenir ?
- Quatre avec le chef, vous savez le râleur, Madame.
- Alors merci, bonne nuit.
Je vais dans ma salle de bain me laver et je me couche en rêvant au sexe qui ma défoncé hier au soir et si cétait Louis qui était revenu en pompier quand un peu avant il était là en soudard.
Il est 14 heures à lhorloge du village quand jémerge.
Jai faim je mangerais un buf.
Je descends et Laurette mapporte directement mon déjeuner.
- Je suis en colère, que faisais-tu dans lécurie et avec qui ?
- Laurette évite de me juger, ce qui mest arrivé est exceptionnel.
Cest mon amie depuis toute petite, bien sûr elle a toujours su quelle était la fille de nos employés et quelques fois il y a eu quelques tensions mais vite nous revenons les pieds sur terre.
- Tu es folle, te faire baiser dans lécurie par un inconnu et même arriver à guider vos jeux et sil te coupait le cou tu aurais lair maline.
Si tu as autant besoin de baiser dit le moi, nous irons draguer à Chalon où à Dijon et je suis sûr quaussi joli que toi je taiderais à lever un homme qui te baisera en toute sécurité.
- Mais toi tu as Lionel, dailleurs je trouve que tu as été rapide avec celui-là.
Depuis quil te saute, je constate que tu as arrêté tes confidences.
- Avec les hommes mariés ?
- Entre autres et aussi avec lui.
- Je vais te dire, jignore après lincendie si les choses vont se passer comme je lespérais.
Tu sais Alain le médecin accoucheur qui a monté ton cheval hier
Après tavoir raccompagné, il mavait donné rendez-vous dans la chapelle à 11 heures, sa femme dort tous les jours jusquà 12 ou 13 heures.
- Je croyais quil sétait acheté une conduite après quil eut appris que Nelly était enceinte.
- Tu apprendras que chez certains hommes le naturel revient aussi vite que Rocco au galop.
- Tu dis que nous pourrions aller draguer, que demain tu devais te faire sauter dans la chapelle et le palefrenier dans tout cela.
- Que crois-tu quil fasse les soirs comme hier où il se fait une soirée entre copains et si cétait lui ton bel inconnu ?
Il y a une solution, nous allons lui monter un piège, je sais quand il sort pour une de ses soirées.
Jirais me cacher dans lécurie et tu arriveras comme tu la fais les autres fois et nous verrons qui est ton inconnu.
Je le laisserai commencer et jallumerais.
- Je suis daccord, mais pense aux conséquences, si nous le confondons il faudra que je le licencie.
Il est impossible quil te baise et moi sa patronne aussi.
Alors sil vient jaimerais que tu me laisses le temps de jouir une dernière fois et après tu maideras à profiter de notre jeunesse.
Tu seras mes yeux pour me dire si les sexes que nous rencontrerons seront de bon coup.
Tu maideras à éviter les vieux bedonnants qui cherchent à se faire une jeunette.
Nous éclatons de rire, la tension du début ayant disparu, nos brouilles étant toujours très courtes
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