France Rurale 4
Une fois tout propre, débarrassé de la sueur accumulée pendant la journée, le fondement aussi net que le reste grâce à la poire magique, je suis descendu à la cuisine, affamé, les arômes du repas emplissaient mes narines.
Il y avait dans la demeure une vaste salle à manger, mais qui nétait utilisée que lorsque le « clan » se réunissait, rarement, autour dinvités soigneusement choisis.
Thérèse nous avait préparé une sorte de Potée, avec chou, carottes, pommes de terre, navets, légumes mijotés longuement avec des saucisses fumées et des grosses tranches de porc. Elle bénéficiait de tout à sa disposition pour cuire les repas, un petit réchaud à gaz à deux feux, grand luxe à lépoque, une énorme cuisinière à bois, et une immense cheminée sur le côté, pleine de braises rougeoyantes, de laquelle elle a sorti de la crémaillère un gros chaudron de cuivre quelle a déposé sur la table en soulevant son couvercle, libérant des senteurs que je ne pourrais décrire.
« La Potée ne peut se faire quau feu de bois » En servant à chacun de nous de copieuses assiettes rapidement dévorées et remplies à nouveau.
En tant que chef de famille, Pierre présidait la table, avec dun côté, Michel et moi, et de lautre, Jean et sa mère. Des pommes au four, caramélisées à souhait, parfumées dune épice que je ne connaissais pas (de la cannelle) ont terminé ce festin, si simple mais si gouteux. Je nétais pas habitué à un tel festin chez moi, où souvent, la soupe était claire, simplement relevée avec un peu de lard gras avec sa couenne.
« Marc
Michel, Jean et moi avons travaillé pour ta chambre toute laprès-midi. Elle sera bientôt prête et le plombier viendra demain pour commencer ta salle de bains, ça prendra quelques jours quand même. Juste une chose, tu veux douche ou baignoire »
« Je préfère douche, Pierre, mais jai honte de vous le demander »
« Elle est pour toi, alors, cest à toi de me le dire
Daccord pour la douche, avec eau chaude bien sûr.
La maison était vraiment très agréable, dotée de tout le confort moderne pour lépoque, avec lélectricité, le chauffage central et leau chaude, alimentés par deux chaudières, une pour leau, lautre pour le chauffage, qui utilisaient le bois, ainsi que tous les résidus de la production. Pierre pensait, à juste titre, quil fallait donner à sa famille, un cadre de vie permettant à tous de sépanouir. Comme tous les paysans, il aimait les sous, mais pas par avarice, ne rechinait pas à en dépenser pour le bien-être de ses proches et en matériel pour lexploitation.
Il avait très vite remarqué cette complicité naissante entre Michel et moi, alors que celui-ci avait toujours été très réservé, particulièrement à mon égard jusquà présent. Le Père ma pris à part, alors que les autres étaient partis se coucher.
« Tu dors avec moi ce soir, du moins, en partie, et après, tu voudrais bien rejoindre Michel dans sa chambre ? Je crois quil a besoin que tu le réconfortes. »
Javais très envie de sexe, et la perspective de son corps massif sur moi, de son vit impressionnant dans mon antre me réjouissait davance. Ce monstre de virilité mattendait, quasi nu sur le lit, dans toute sa puissance, ses effluves masculines embaumant la pièce, le morceau central, déjà tendu, émergeait à moitié hors de son slip (Slip Kangourou comme on dirait maintenant). Je devenais plus entreprenant maintenant, toute honte avait disparu, tant toutes leurs attentions me touchaient et me rassuraient. Javais la sensation à présent, de ne pas être une pute qui donnait son cul, mais un quasi-membre de la famille qui partageait leur vie, au travail, aux repas et dans leurs lits.
Comme à son habitude, il ma défoncé de ses assauts vigoureux, prenant possession de moi avec son énergie hors du commun, mais en y rajoutant beaucoup de tendresse aussi, comme si jétais le « substitut » de Thérèse quil aimait tant. Sa fierté de mâle était encore exacerbée lorsquil voyait que jy prenais un réel plaisir, que je partageais avec autant de fougue que la sienne.
Toutefois, ce soir-là, sa pénétration était un peu différente, plus ample, plus profonde, tournant son pieu comme sil voulait élargir davantage mon orifice, éjaculant une première fois bien au fond de moi, et pour la seconde, juste à lentrée.
« Tu veux bien aller rejoindre Michel maintenant Marc ? Je crois quil a trop besoin de câlins lui aussi. Peut-être que ta présence et quelques baisers de ta part vont le faire un peu sortir de sa réserve. »
« Il ne sera pas surpris de me voir débarquer comme ça ? »
« Non, je ne pense pas
Il ne me la pas dit
Il ne dit jamais rien, mais je suis sûr quil taime bien. »
Revêtu dune simple liquette, assez courte, jai rejoint sa chambre, toquant à sa porte, et après avoir entendu un faible « oui », je suis entré. Il était allongé sur son lit, à moitié endormi, portant une ample chemise de nuit et je me suis allongé à ses côtés.
« Javais envie de dormir avec toi, Michel
Tu ne men veux pas ? Je peux repartir si ça te gêne. » Si ma chambre nétait pas encore tout à fait prête, il y avait quand même un vieux lit en fer, qui allait être changé bientôt où je pouvais y dormir.
« Non
Reste
Je suis trop content
Je ne te fais pas peur alors
!!! »
« Peur ??? mais pourquoi ça
? »
« Ben
. Tu as vu dans la grange, non ? »
« Michel
. Tu es très beau
Tu as un sourire magnifique, même si tu ne le montres que rarement
Ne pense pas tout le temps à ce qui te complexe, mais à lhomme splendide que tu es
promis ? »
« Toi aussi tu es beau Marc, et si gentil, je me sens bien avec toi. »
« Alors
. Laisse-toi vivre et profite du moment présent, laisse-moi me mettre près de toi.
Je lui ai enlevé sa chemise, me mettant à nu moi aussi, le couvrant de caresses, de baisers, sur ses lèvres, sur tout son corps, effleurant à peine son sexe tendu à lextrême jusquà atteindre sa poitrine. Je souhaitais dabord lui offrir de la tendresse, libre à lui den rester là. Ma mains et mes doigts lont ensuite caressé, partant de ses bourses étalées entre ses cuisses, le parcourant de toute sa longueur, pour enserrer son gland et le prendre dans ma bouche.
« Il est si beau Michel, si majestueux, un sceptre digne de lhomme splendide que tu es. Tu dois en être fier, et non pas honteux. »
« Encore faut-il quil soit
comment dire
utilisable
Ce qui na jamais été le cas jusquà présent. Je crois que je devrais me résoudre aux vaches, comme on me la dit si méchamment, quelle horreur
!!! »
« Michel, je vais te dire une chose, si tu me le permets et si tu me fais confiance. »
« Je técoute »
« Pour une personne qui se fait pénétrer, que ce soit une femme ou un homme, cest dans la tête que ça se passe en premier. Si elle ne se sent pas bien, si le désir nest pas présent, quelle que soit la taille du sexe, petit ou gros, laccouplement lui fera mal, très mal, et elle le subira, que ce soit dans un vagin ou dans un anus »
« Pas sûr ça
. La taille compte pour beaucoup, beaucoup trop pour moi
»
« Cest vrai, tu as raison. Mais tu sous-estimes un simple détail. Quand celui ou celle qui se fait prendre, si son envie est profonde, alors ses orifices se préparent, psychologiquement à en accueillir le membre » Je navais rien inventé, cétait mon frère, bien plus érudit que moi qui mavait appris ça, sans doute pour me préparer à mieux menculer.
« Jy crois pas trop
!!! »
« Tu en veux la preuve ? »
Alors, je lai enjambé, frottant mes lèvres humides de la semence de son père, et je me suis appuyé sur son menhir qui se dressait aussi fièrement que lorsquil supporte un dolmen. Mais mains sur son torse velu, les siennes sur mes hanches, ce coït infernal a débuté, mon anneau dilaté par mes copulations précédentes, empli de cette sève si riche comme le meilleur des lubrifiants, a accepté lintrusion de ce tronc de chair, souvrant encore davantage sous leffet de son épaisseur de plus en plus ample, jusquà atteindre le maximum de mes capacités.
Michel est resté un instant immobile dans moi et a commencé lentement, des mouvements de va et vient. Je hurlais
. De douleur et de plaisir
Toute la maisonnée devait entendre mes cris, surtout lorsque Michel a pu, pour la première fois, lâcher toute sa jouissance dans un réceptacle quil avait enfin pu posséder. Il mavait donné faim de lui, comme javais faim de Jean et de Pierre.
Jai été sa « femme » encore trois fois cette nuit-là, et à la dernière reprise, il a pu enfin sintroduire en totalité, me martelant de tout son sexe de 34 centimètres (mais ça, je ne lai su que plus tard). Tous ses complexes avaient disparu, comprenant que lénormité qui lui faisait honte, pouvait aussi offrir une jouissance partagée.
Cest un homme fier de lui qui a rejoint la table familiale pour le petit déjeuner, me laissant me reposer après cette nuit, plus que tumultueuse, et son assurance na échappé à personne.
Encore dans un demi-sommeil, jai vu Pierre entrer, un plateau dans ses mains, avec du café fumant et deux belles tartines beurrées recouvertes de la confiture de framboises de Thérèse et que jaimais tant.
« Mange
Tu dois avoir faim, Marc, et repose-toi »
« Non
Il y a beaucoup de travail, le foin à ranger a dû arriver et je dois y aller. Cest vous qui me lavez dit Pierre, la maison est une chose, la ferme en est une autre
Jai besoin de me mettre au travail »
Après mêtre restauré, passé à la salle de bains pour me retrouver propre comme un sou neuf, jai rejoint la grange avec ma fourche, même si mon cul me faisait horriblement souffrir, les muscles de mes bras restaient en forme.
Sous les yeux interloqués de Michel, jai ajusté ces fameux « moules » face à moi, pour les remplir de la montagne de foin qui venait darriver.
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