Souvenirs De Jeunesse - 1
Martine et moi, nous avons la soixantaine, enfin elle presque soixante. Lâge avançant, je regarde souvent notre vie avec nostalgie.
A force de lire la vie des autres, jai eu envie de raconter nos souvenirs de jeunesse.
Martine a toujours été assez pudique mais pas coincée. Sur la plage elle na jamais hésité à se mettre seins nus lorsque cétait la mode, et en vacances, nous sommes déjà allés sur des plages naturistes. Une petite exhibe ne lui fait pas peur, encore maintenant. Lorsquil fait chaud comme cet été, sous ses petites robes, elle oublie souvent de mettre un soutien-gorge, pour mon plus grand plaisir voyant ses tétons incrustés dans le fin tissus de son vêtement, excité par le regard des autres hommes.
Je ne suis pas jaloux, mais disons possessif, candaulisme uniquement dans mes fantasmes.
Je me souviens
A cette époque, mariés depuis 10 ans, avec 2 beaux s, nous sommes installés à Paris dans une petite vie douillette assez traditionnelle, mais bien agréable. Notre libido est au mieux de sa forme.
Nous sommes invités à lanniversaire de mariage de nos amis Marc et Isabelle. Jai connu Marc quand nous étions étudiants, jétais son témoin à son mariage. Avec Martine, nous nous sommes mariés à peu près à la même époque, Coup de chance, Martine et Isabelle se sont toujours bien entendues.
Pour fêter leurs dix années de mariage, une grande fête est prévue pour renouveler leur serment devant les amis et leur famille réunis. Je dois à nouveau être son témoin, pour cette noce fictive. Grosse fête, ils attendent plus de soixante invités.
Pour loccasion, ils ont réservé des bungalows dans un camping en Normandie.
Après deux heures de route, nous arrivons en fin de matinée, de grandes tables sont déjà dressées devant un buffet où chacun peut aller se servir à volonté. Sangria et vin au tonneau. Martine, pourtant peu habituée à consommer de lalcool, a rarement un verre vide à la main, trinquant avec tous les amis présents.
Une fois restaurés, nous allons nous installer dans le bungalow qui nous a été attribué. Un peu fatigué par la route, et ayant un peu abusé de la sangria je décide de faire une petite sieste, Martine, toujours en forme, va faire un tour pour reconnaitre les lieux et saluer les nouveaux arrivants.
Jai dû mendormir un moment, Martine nest pas là. Elle doit papoter dans un coin avec des amies. Je pars à sa recherche dans le camp, jen profite pour visiter les installations.
Passant devant un bungalow, jentends des voix, il semble quil y ait du monde. Curieux de nature, je pousse la porter.
A lintérieur, je suis surpris de voir Martine assise à une table avec Marc et quatre de nos amis dont Robert, un mec qui se targue de draguer tout ce qui bouge, fier dans son gros 4x4, et Julie la femme dun ami que je ne vois pas dans lassistance.
Ils ont démarré une partie de cartes. Jean, lui aussi copain de toujours, et quelques gars sont debout et assistent à la partie.
Jinterroge Jean, qui mannonce calmement que Martine sest laissée entraîner par Marc dans une partie de strip-poker. Je nen reviens pas ! Martine, un strip-poker ? Je crois rêver, elle si réservée, que fait-elle là ? En plus, elle ne sait même pas y jouer.
Jean mexplique que les règles ont été simplifiées, il ny a quune donne simple, seul le hasard décidera.
Deux femmes pour cinq hommes, je nose imaginer comment cela risque de se terminer. Un peu anxieux, je mapproche de Martine qui ne ma pas vu entrer, la prend par le bras :
- Vient, à quoi tu penses, tu ne vas pas jouer à ça.
Elle me regarde étonnée, à ses yeux je pense que la sangria na plus de secret pour elle :
- Tu as fini ta sieste mon chéri ?
- Vient, tu as trop bu.
- Non,
laisse-moi mamuser un peu.
Je ninsiste pas, on ne va pas se donner en spectacle. De toute façon, je la sais raisonnable, et je suis là pour veiller au grain.
Compte tenu des règles simplifiées, chaque partie est rapide. Pour faire durer le suspense, chacun retourne ses cartes les unes après les autres, à tour de rôle, cela donne un peu de piquant à un jeu qui sassimilerait plus au jeu de bataille pour s quà une partie de poker.
Enfin lenjeu de chaque tour est bien de se déshabiller, le résultat est le même, je comprends pourquoi deux joueurs sont déjà torse nu.
Très vite les vêtements tombent un à un, le sort semblant équilibrer les chances.
Je nai pas envie que Martine se retrouve nue devant tout le monde. Comment arrêter la partie à temps, sans paraitre ringard, ni le rabat-joie de service. Et devant tout le monde, je ne veux pas mattirer les foudres de ma femme par une crise de jalousie mal placée.
Tour décisif pour lun des voisins de Martine : il vient de perdre son dernier vêtement. Tout le monde attend pour savoir sil va oser. Sans se dégonfler, en restant assis, il ôte son caleçon et le pose au centre de la table. Ma femme vire au rouge, plus gênée que lui.
Au tour suivant, Marc perd son jean, Julie son top. Elle est en soutien-gorge, jolie femme. Timide, elle tente de cacher sa poitrine avec ses mains. Sans aucun scrupule, Robert ne la quitte pas des yeux. Il perd pour la première fois, retire sa chemise, il est sculpté comme un champion de body-building, il fait jouer ses muscles pour impressionner la gente féminine, quel frimeur !
Coup sur coup Martine perd son chemisier, puis sa jupe. Elle na plus que ses sous-vêtements. Toute lassistance se tourne vers elle, la déshabille du regard. Elle ne semble pas sen émouvoir, je suis gêné pour elle. Jean me jette un coup dil pour voir ma réaction, il a un petit sourire qui ne me plait pas.
À la partie suivante, lautre voisin de Martine perd. Il se lève fanfaron, monte sur sa chaise et mime une petite danse sexy avant de baisser son caleçon sur ses chevilles. Son sexe, au repos, se balance au rythme de ses gesticulations, tout le monde rit de bon cur.
Julie perd à nouveau, comme Martine, elle na plus sur elle que son soutien-gorge et sa culotte. Tous les regards se tournent vers elle, espérant en voir plus. Elle est cramoisie, affolée. Elle se lève dun bond, ramasse ses affaires, et sans un mot va dans la chambre à côté pour se rhabiller, sous les huées des spectateurs frustrés, mais gentleman, impossible de la forcer, ce nest quun jeu. Dommage.
La situation devient critique pour Martine face à cinq hommes ligués pour la faire perdre.
Jinterpelle Martine, comme Julie elle peut quitter le jeu, personne ne lui en voudra. Elle ne lève même pas la tête pour me répondre.
Nouvelle donne, cest encore un voisin de Martine qui perd, il est déjà nu. Il est décidé quil doit avoir un gage : Robert, jamais à court didées, propose quil danse deux minutes debout sur la table. Sans hésiter, il sexécute en essayant de cacher le principal, son sexe a pris du volume cest plus ridicule quérotique.
Je tire Martine par le bras :
- Allez, on sen va, la partie est finie.
Elle me regarde un peu gênée. Pour ne pas paraitre gourde, ni trop prude, elle décide de continuer.
Manque de chance, pour qui ? Cest elle qui perd de nouveau. Je me demande comment elle va gérer cette situation, elle peut encore refuser de montrer sa poitrine et se retirer du jeu, Julie la fait, personne ne lui en a voulu. Je connais mal mon épouse, sans aucune hésitation, elle passe les mains dans son dos, dégrafe son soutien-gorge et sexhibe aux regards des joueurs et des spectateurs présents dans la pièce. Je la regarde avec des yeux réprobateurs en hochant de la tête. Elle me fait un petit sourire, menvoie un bisou, elle ne semble pas gênée de la situation, dans le fond sur la plage, beaucoup lont déjà vu seins nus.
Sans laisser le temps de réfléchir, les cartes sont données par Robert qui lorgne de façon éhontée sur la poitrine nue de ma femme, qui ne fait rien pour se cacher.
Marc perd, lui aussi semble embarrassé, pas facile de se mettre nu. Il ne peut se dégonfler, debout il baisse son caleçon exposant un sexe dont lexcitation est bien visible, Jai limpression quil aime se montrer face à Martine. Sans se cacher, il sexcuse en lui précisant quelle est la principale cause de son trouble ! Martine se force à rire, un peu crispée, elle nose pas trop le regarder. Réalise-t-elle enfin dans quel piège il la entrainée ?
La partie continue, malgré la quinte de toux qui me prends pour attirer son attention. Un peu inquiète, elle fixe les cartes qui tombent lune après lautre sur la table.
Martine blêmie, elle vient à nouveau de perdre. Cette fois refus catégorique denlever sa culotte, je my attendais, elle réagit comme je lespérais. Elle peut sen aller, les spectateurs lont bien assez vu. Mais Marc lui propose un gage au lieu de retirer son petit tanga, faire le tour de la table pour servir à boire à tout le monde. Elle hésite, ne voulant pas se dégonfler elle accepte. Je la regarde passer entre les chaises pour remplir tous les verres, y compris ceux des spectateurs. Certains en profitent pour admirer ses seins de près et lui passer la main sur les fesses. Elle évite ces caresses du mieux quelle peut, en se forçant à rire, et paraitre décontractée. Je suis furieux, mais je dois faire bonne figure, et je dois avouer que la situation mexcite, grand paradoxe.
Cette fois, jen suis certain, Martine va sonner la fin de la partie. Marc lui propose de continuer, un seul mot sort de ma bouche « Non ». Tout le monde me regarde, mais elle, ma-t-elle entendu ? Elle ne dit rien, marquant ainsi son acceptation.
Un joueur perd son caleçon, tous les joueurs sont nus, seuls restent Robert en caleçon et Martine en petite culotte.
Jessaie à nouveau dattirer son attention. Sans succès.
Manque de chance, au tour suivant, cest encore elle qui perd, très gênée, elle refuse toujours dôter son vêtement, dernier rempart à sa pudeur. Elle décide enfin de se retirer du jeu, ouf ! le calvaire se termine.
Trop tard, Marc, ce faux frère, et ceux qui étaient entièrement nus objectent queux ont joué le jeu jusquau bout, ils exigent de voir son vêtement sur la table
Lambiance a changé, le silence devient pesant, Tous les yeux sont braqués sur Martine, on attend sa décision, je ninterviens pas, ne voulant pas passer pour le jaloux de service, certain quelle va les faire taire par une blague comme elle en a le secret.
Hypocritement, pour sortir Martine de ce mauvais pas, Robert propose alors un dernier tour à quitte ou double. Silence général, tout le monde attend de savoir ce quil a encore imaginé. Il propose : si elle gagne, la partie sarrête, si elle perd, soit elle se déshabille debout sur la table soit les cinq hommes lui caressent les seins pendant une minute à tour de rôle. Il lui laisse le choix. Quel choix !
Ouf, la chance lui souris, cest Robert le perdant. Il se lève et se tournant vers Martine, descend lentement son caleçon exhibant une bite déjà en pleine forme.
Martine détourne la tête, elle semble fascinée par ce sexe pointé vers elle. Mon sang se glace, jai envie de lui casser la gueule à ce grand con.
Martine hésite à me rejoindre. A ma grande surprise, elle accepte de continuer à jouer. Rapidement, Robert distribue les cartes « encore un tour, le dernier », et dévoile sa nouvelle proposition :
Si Martine gagne, la partie se termine, elle est grand vainqueur, étant la seule à avoir garder sa culotte. Je respire
Par contre si elle perd, elle devra caresser le sexe de ses deux voisins,
Je manque de m « Non, là je ne suis plus daccord » les mots restent dans ma gorge. La proposition semble plaire sauf que les 3 « non voisins » dont Marc, aimeraient bien aussi en profiter. Normal !
Martine ne dit rien, semble assommée par cette proposition qui est rapidement adoptée par tous les joueurs, avec lapprobation des spectateurs, sauf de moi bien sûr.
Je mattends à un refus de sa part. Nos yeux se croisent, elle semble fataliste malgré mon regard insistant. Une dernière tentative de ma part, je lui touche le bras, « arrêtes, ça suffit », elle me regarde, me sourit, je lentends dire faiblement « banco ».
Marc donne les cartes, a-t-il triché, je ne le saurais jamais, personne ne le lui reprochera, toujours est-il que Martine perd son banco. Elle a compris quelle est allée trop loin, elle ne peut plus se défiler, malgré mes regards implorants.
Elle ne bouge plus, nose me regarder. Un voisin de Martine se lève le premier. Il se tourne vers elle, en flattant doucement son sexe avec sa main, et attend. Elle le regarde, son regard passant de son visage à son sexe, oubliant tous les spectateurs qui attendent de voir comment elle va sen sortir.
Au bout de longues secondes il lui prend la main et la pose sur son membre. Elle le laisse faire, mais reste passive, cest davantage lui qui se masturbe avec la main de mon épouse. Tout cela me semble irréel, je ne peux me retenir « ARRETE », elle ne mentend pas.
La minute est passée, Son autre voisin se lève à son tour, prend la main de Martine, et la pose sur son sexe gonflé et dur. « Non » Martine tourne sa tête vers moi, je lui fais non de la tête, je vois une lueur de défit dans ses yeux, mais aussi dexcitation. Elle commence une lente masturbation, sa main saccélère, soudain il se crispe, la main de mon épouse continue sa caresse jusquà ce quil éjacule par terre.
Le troisième joueur a déclaré forfait, il est parti sans rien dire, un peu honteux ou trop timide.
Marc, mon meilleur ami, vient prendre sa place. Le salaud.
Martine le fixe dans les yeux, il attend, la queue déjà bien raide face à elle. Sans le regarder, elle tend la main et se saisit de son sexe, elle débute une lente caresse. Marc se penche, il pose une main sur son sein. Elle lécarte, je lentends dire « pas touche », et continue de le branler. Quelques instants plus tard, il tente une nouvelle approche sur sa poitrine, elle na pas de réaction, le laisse lui pétrir les seins, frisonne lorsquil lui pince les tétons, je sens le désir qui la gagne.
Marc se redresse, il présente sa queue devant la bouche de Martine qui souvre instinctivement. Elle le laisse entrer jusquà ce que son pubis touche son nez. Elle tousse un peu, et prenant linitiative, elle se mets à le sucer, de longs vas-et-viens entre ses lèvres, des coups de langue sur le gland, je sais quelle aime ça. Marc goute le plaisir de cette fellation inattendue, dont il devait rêver depuis longtemps. Martine ne sarrête pas, elle aussi goutte son plaisir, sentir vibrer une queue dans sa bouche, même si ce nest pas la mienne. Je suis totalement effondré, incapable de faire un geste, ma petite femme, « non » « je ne veux pas », pourtant je regarde comme tous les spectateurs présents, sans un mot, sans un geste.
Martine le sens grossir entre ses lèvres, il va venir, elle séloigne, tournant la tête au bon moment, il éjacule vigoureusement, le premier jet de sperme atterrit sur sa joue, le reste lui arrose les seins. Sans y croire, je vois le sperme de mon ami couler sur le cou, sur les seins, de ma femme.
Marc se rassoie, repus, vidé, sa respiration est bruyante. Est-il content davoir jouis sur ma femme devant moi ? Il fuit mon regard.
Le dernier, Robert sapproche, cest son tour, Martine ne peut sy soustraire, elle est troublée, effrayée, ses yeux fixés sur cette bite quelle sait attendre la même caresse.
Robert tend ses mains, il lui malaxe la poitrine sans aucune retenue. Martine est résignée, je la sens prête à tout accepter, perdant sa pudeur naturelle. Eprouve-t-elle déjà du plaisir à ces caresses ? Doucement, Robert pose sa main derrière la tête de Martine, et rapproche son visage de son membre quil a décalotté. Elle tourne la tête, recevant le gland contre sa joue. Elle ne la pas encore touché, Robert se frotte sur son visage, sur ses joues, sur sa bouche quelle refuse douvrir.
Marc est resté à côté de Martine qui chancèle. Il la soutient par les épaules, lembrasse dans le cou. Dune main, il lui caresse les seins, la glisse lentement le long de son ventre, atteint son pubis. Il écarte lélastique de sa culotte pour laisser passer ses doigts qui jouent avec sa toison, Elle ne résiste pas, au contraire, elle ouvre légèrement les jambes pour lui faciliter le passage, son envi est palpable. Marc ne se fait pas prier, il glisse ses doigts sous le fin tissu quil écarte, exhibant sa chatte brillante de désir aux regards de tous, elle qui ne voulait pas enlever sa culotte quelques minutes plus tôt. Marc introduit ses doigts entre ses lèvres intimes, il enfonce un doigt puis deux dans son sexe, face à moi, je suis pétrifiée, elle ne le repousse pas, elle a fermé les yeux, elle semble apprécier et gémit doucement. Je ne voudrais pas voir, mais ne peux détacher mes yeux de ces doigts, les doigts de mon ami qui la fouille. A côté de moi, jentends la respiration de Jean qui saccélère, lui aussi doit bander.
Jean laisse échapper « quelle belle femme », cest de ma femme quil parle, de ma femme qui se fait branler par mon meilleur ami pendant que Robert frotte sa queue sur son visage. Je devrais intervenir, mais comme dans un cauchemar, mes muscles ne répondent plus, je suis paralysé
soudain Martine se crispe, son corps se fige, elle se cambre, les seins bien dressés, le doigt de Marc au fond de sa chatte, elle pousse un long cri de jouissance brisant le silence qui règne dans la pièce.
Elle a joui, elle retombe, épuisée. Ses yeux balayent la salle dun regard vide, elle semble ne voir personne, ne pas me voir, pourtant je suis face à elle, les yeux écarquillés.
Robert toujours face à elle, profitant de la situation, lui prend la tête à deux mains, caresse ses lèvres avec son gland, et lentement enfonce sa bite dans sa bouche quelle ouvre machinalement, sen rend-elle vraiment compte ? Elle ne le suce pas, cest lui qui se branle entre ses lèvres. Il va et vient dans sa bouche, ce qui a pour effet de réveiller Martine qui prend enfin conscience de la situation.
Elle sent le membre grossir, prêt à gicler dans sa bouche, « non, elle ne veut pas », elle cherche à se dégager de lemprise de Robert. Mais il la tient fermement, il se crispe à son tour. Elle veut le retirer, il la bloque dune main derrière la tête, de grands jets de sperme lui remplissent la bouche, elle tente de se dégager, en vain, il la maintient jusquà la dernière goutte.
Ma tête tourne, ce nest pas vrai, pas Martine, pas ma femme, comment en sommes nous arriver là. Je sens la colère monter en moi, contre qui ? Contre Martine qui a laissé faire ? Contre mes amis qui en ont profité ? Contre les spectateurs voyeurs ? Contre moi ?
Silence.
Martine ne dit rien lorsque Robert retire son sexe de sa bouche, elle le regarde fixement et lui crache au visage son propre sperme qui coule sur son nez, sa bouche, le deuxième cracha atterri sur son torse. Quelques rires lui font comprendre le ridicule de sa situation, nu, la bite en berne, son sperme coulant le long de son visage.
Martine se lève, prend ses vêtements et sans un mot, sans un regard, se dirige vers la salle de bains,
Marc me regarde, « désolé » « on sest laissé emporter », je le repousse violement, il tombe sur Robert, nu tous les deux au milieu de la table, renversant les cartes.
Plusieurs spectateurs sen vont, la tête basse, un peu honteux de la tournure prise par cette partie de cartes.
En fureur, sans regarder personne, je fonce vers notre bungalow, pas question de rester une minute de plus ici.
Je croise Isabelle, la femme de Marc, étonnée de nous voir sortir ainsi du bungalow, elle sadresse à moi, effrayée de mon air renfermé :
- Que se passet-il ?
- Demande à Marc.
Sans plus dexplications, je continue mon chemin. Isabelle accélère le pas, elle trouve son mari et Robert nu cherchant leurs vêtements par terre. Des éclats de voix fusent, je ne comprends pas ce qui se dit, jimagine la fureur dIsabelle voyant Martine sortir de la salle de bain.
Dans le bungalow, toujours sous le coup de la colère, je range rapidement nos affaires et referme les valises. La porte souvre, Martine :
- Que fais-tu ?
- On sen va, la fête est finie.
- Mais
- Fais comme tu veux, reste avec tes amants, moi je pars
- Tu es fou
- Depuis quand couches-tu avec Marc ? et avec ce grand con de Robert ?
- Jamais, je ne tai jamais trompé
- Tu te fou de moi, après ce que je viens de voir ?
-
mais non
Elle comprend que je suis vraiment en colère. Elle ne rajoute rien, et me suit,
Nous chargeons la voiture, les cris ont alerté beaucoup de monde, chacun se pose des questions, il y a ceux qui savent, ceux qui racontent à demi-mot. La nouvelle fait le tour du camp comme une trainée de poudre.
On minterroge, je ne réponds pas, je ne veux voir personne. Martine baisse la tête, trop honteuse pour affronter le regard de nos amis, évitant le jugement des autres épouses.
Nous sommes garés à côté de la voiture de Robert
il vient vers moi, arrogant, lexcuse à la bouche. Il sarrête net devant mon regard, et tout en le fixant dans les yeux, sans un mot, je le repousse et donne un coup de pied rageur dans la portière de son beau 4x4 flambant neuf, javais encore mes chaussures de marche.
Dans le rétroviseur, je le vois regarder avec horreur sa portière déformée.
Le retour en voiture est silencieux. Je suis trop en colère pour parler. Martine ne sait quoi dire, ne comprenant pas comment elle a pu se laisser entrainer à ce point.
Jai appris par la suite que la fête avait vraiment été perturbée, plus de noce, plus de soirée, juste un repas morne.
Isabelle est très en colère contre son mari, il a gâché leur fête et ce quil a fait avec Martine est impardonnable, elle aussi croit quil la trompé. Jean ma raconté que plusieurs des épouses ont fait la tête à leur mari, toute la soirée.
Après deux heures de route, nous arrivons chez nous, jexplose :
- Bravo. Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu tes conduite comme une salope,
Lattaque étant la meilleure défense, elle espère me rendre responsable :
- Pourquoi nes-tu pas intervenu ?
- Je lai fait à plusieurs reprises, tu ne mas pas écouté, tu en avais envie, cest ça ?
- Non, jétais saoule, tu aurais dû insister, tu aurais dû me protéger. Un mari attentionné maurait défendu, maurait empêché de faire cette bêtise.
- Saoule ? La belle excuse. Tu avais envie de tenvoyer en lair avec ton amant, voilà tout.
- Non mon chéri, je ne tai jamais trompé. Cest juste un dérapage, un enchainement malheureux.
- Tu nas pas joui avec lui peut être ?
-
On se couche, je lui tourne le dos.
Au matin elle se fait câline, la nuit doit avoir effacé ma colère, elle lespère. Elle essaie de membrasser, je la repousse :
- Bah, tu sens le foutre, cest dégueulasse
(ce nétait pas vrai biens sûr).
-
Je lui fais la tête toute la journée, elle ne sait comment se faire pardonner.
Enfin, comme on dit, il ny a pas mort dhomme, dans le fond, je suis aussi un peu responsable, jaurais pu insister. Le soir, je lui pardonne en la serrant dans mes bras. Nous faisons tendrement lamour, sans vouloir réveiller ces proches souvenirs, je nose lui caresser la chatte, je me crispe lorsquelle me prend dans sa bouche ; enfin, nos corps se reconnaissent, nous jouissons ensemble, comme avant, comme toujours, avec amour
Quelques jours plus tard, Marc mappelle, il veut sexcuser. Je ne réponds pas. Il ma trahi, cest lui le principal fautif, notre meilleur ami, un faux frère. Je ne peux lui pardonner davoir ainsi entrainer Martine, et surtout den avoir autant profité. Je ne peux oublier certaines images.
Je décide de rencontrer son épouse Isabelle. Nous déjeunons ensemble, elle aussi est en colère contre son mari. Elle lui a tourné le dos pendant une semaine. On comprend quil ny a jamais rien eu entre Marc et Martine, mais je propose à Isabelle de donner une bonne leçon à nos conjoints. Elle est daccord avec mon plan.
Isabelle décide son mari à nous inviter pour la « soirée de la réconciliation ». Martine accepte, il faut bien un jour tourner la page
Elle arrive facilement à me convaincre.
Apéro un peu tendu, nous discutons de choses et dautre, mais très vite on ne peut sempêcher de parler de cette partie de cartes. Nous sommes tous daccord « ce nest pas bien grave », « il y a prescription » on en rit tous ensemble, Isabelle embrasse son mari, Martine se blotti dans mes bras.
Pour « rire », jenfonce le clou :
- Et si vous aviez vu la tête de Robert quand Martine lui a craché son foutre à la figure,
Martine se fige, elle rit jaune, se rappelant quelle a laissé Robert jouir dans sa bouche, encore sous le coup de lorgasme provoqué par les caresses de Marc. Ces caresses, Marc y pense surement aussi, on y pense tous les quatre.
Je ressers à boire lair de rien, pour moi ce nétait « quune bonne blague ». Jéchange un regard amusé avec Isabelle, elle semble ravie de la tournure que prend cette soirée. Lambiance revient, repas sympa, on discute, on rit, on boit, la maitresse de maison sest surpassée. Tout est oublié, nous trinquons tous les quatre à notre amitié retrouvée.
Au désert, je passe derrière Isabelle, je lui caresse les épaules, me penche et lui dépose un baiser dans le cou, elle accepte sans bouger. Marc et Martine sursaute, incrédule. Ma main caresse son cou, glisse sur son décolleté et délicatement se pose sur son sein. Elle tourne la tête, me regarde en souriant et pose ses lèvres sur les miennes. Martine est pétrifiée, dun bon Marc est à côté de moi
- Eh !
Isabelle se lève, passe ses bras autour de mon cou et membrasse à pleine bouche. Je lui rends son baiser sous les yeux horrifiés de son mari et de Martine, allant plus loin que ce que javais imaginé. Je joue le jeu, je passe une main sous sa blouse, et lui caresse lentement les seins, constatant quelle na pas de soutien-gorge, ce que son mari doit savoir. Isabelle ne simule pas, son baiser mélectrise elle doit sentir mon excitation contre son ventre.
Marc réagit enfin, il me tire par le bras !
- Ça ne va pas, arrête, quest-ce qui vous prend ?
- Chacun son tour mon vieux, « ce nest pas bien grave » nest-ce pas ?
Martine sadresse à Isabelle :
- Arrête dembrasser mon mari, salope.
- Quest-ce que tu dis ? Cest moi la salope. Tu suces la bite de Marc devant tous nos amis, et tu viens me reprocher une petite bise, mais si tu préfères
? dit-elle ironiquement en passant sa main sur la bosse qui déforme mon pantalon.
-
Lambiance est tombée, plus personne ne rit. Nous échangeons un nouveau regard avec Isabelle, complice jusque dans nos baisers. Nous nous tenons toujours enlacés, je sens sa poitrine contre moi.
En colère, Martine décide de rentrer chez nous. Après une dernière bise à Isabelle, nous partons, je fais un petit salut ironique à Marc qui semble encore sous le choc.
Dans la voiture, Martine laisse éclater sa colère, elle est rouge :
- Tu nas pas honte ? Quest-ce qui vous a pris ? Et Isabelle, quelle salope.
- Et toi ? Après ce que tu as fait, Tu te juges comment ?
-
- Tu comprends maintenant ce que jai pu ressentir lautre jour ?
- Cétait un jeu, on sest laissé emporter.
- Ben voyons, la belle excuse. Tu aurais peut-être voulu que par jeu, avec Isabelle, je me laisse aussi emporter ?
-
Martine préfère ne pas envenimer la situation, elle se souvient des caresses intimes de Marc. Moi aussi.
Petit jeu, juste pour leur donner une leçon, mais je ne veux pas mettre notre couple en danger. Au matin, nous nous réconcilions
nous commençons à en avoir lhabitude.
Deux jours après, je recontacte Isabelle, nous décidons de déjeuner ensemble pour partager les réactions de nos conjoints, après le tour que nous leur avons jouer. Il ny a pas de petits plaisirs.
Marc était vraiment en colère, elle a cru ne jamais pouvoir le calmer. Isabelle a dû lui rappeler ce quil avait fait avec Martine, évoquant tous les détails que je lui avais fournis. Idéal pour le calmer, ne voulant pas que la situation ne se retourne à son désavantage.
On rit tous les deux, je lui fais la bise, nos lèvres se touchent, on sembrasse, une fois, deux fois
tout senchaine
Nous finissons laprès-midi dans un petit hôtel
.
Nus sur le lit, nous caressant du bout des doigts, reprenant notre souffle :
- Cest dommage
- Quoi ? tu regrettes déjà ?
- Non, bien au contraire, mais cest dommage de ne pas pouvoir le leur dire.
En riant, elle membrasse,
- Oui, cest vraiment dommage.
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