L'Algérie (5)
Soirée « Sang Bleu »
Cest avec une bosse indécente que Karim est allé ouvrir après le coup de sonnerie, (effectivement, javais les clefs de lappartement) et les deux hommes se sont avancés jusquau salon, où je les attendais bien sagement
On va dire ça
!!!
Rachid a attrapé mes bras, ma serré fort contre lui en me couvrant de baisers, ses mains se promenant partout sur moi. Jétais habitué aux témoignages de son désir, mais pas ça
Pas ce mélange de tendresse et damour, ses yeux noirs, perçants se dardaient dans les miens. Il a tout de suite senti ma réticence, par pudeur face à son père et à son oncle, ce genre de démonstration ne pouvait pas avoir lieu, dans mon esprit, dans une famille algérienne, dans un pays où si le sexe entre hommes était fréquent, connu et toléré, il devait rester discret. Rachid était tout, sauf discret.
« Alors les garçons
Cest vraiment le plaisir de vous retrouver, on dirait
!!! »
« Oui Papa, trop
»
« Simple plaisir mon fils, ou plus que ça ? »
« Plus que ça, Papa »
Jétais rouge de honte et je ne savais plus où me mettre. Javais envie de me fourrer dans un trou de souris ou de prendre la porte pour fuir cette situation difficilement gérable pour moi.
« Tu ne vas pas lempêcher de passer une bonne soirée avec nous quand même ? »
« Ce serait cruel et méchant de ma part, je crois quil le veut vraiment, cest pas vrai Marc ? »
« Bien sur que oui, jen ai trop envie mon Ch
, Rachid » Les derniers mots se sont éteints dans ma gorge dans un balbutiement imprononçable.
Après mavoir pris dans ses bras avec deux baisers sur mes joues et un sur les lèvres, Farid avait filé à la cuisine, suivi de Karim, tous deux chargés de nombreux paquets pour finaliser notre repas, nous laissant seuls, Rachid et moi.
« Pourquoi tu mas repoussé ? Tu maimes pas ?
« Beaucoup trop, et là est le problème
»
« Ah oui
Et lequel ? »
« On en a pas le droit.
« Moi aussi
. Mais tu restes daccord pour notre marché ? »
« Oui »
« Alors, je tassure que tu vas prendre ce soir, de nous trois
Avec mon oncle, tu seras pas déçu
Mais tu dors avec moi, ok ? Ton corps est aux autres, à tous les autres, tous ceux que je veux qui te possèdent, mais ton cur nest quà moi. »
Les hommes sont arrivés chargés de plats les plus parfumés les uns que les autres, la table en était remplie. Dautorité, Rachid mavait installé sur ses genoux, avec son oncle à nos côtés et son père face à nous. On était tous en short, leurs poils sortant de partout, leurs sexes aussi dailleurs, longeant leur cuisse, le torse velu de Rachid se frottait à mon dos à chaque fois quil sapprochait pour prendre une bouchée, son sexe tendu incrusté sur mes fesses à travers le fin tissu. Presquà la fin du repas :
« Mais tu vas bientôt tomber comme ça, Marc
Attends je vais te maintenir »
En un tournemain, il ma débarrassé de mon short, écarté mes cuisses et a appuyé sur mes hanches pour mempaler sur lui. Pour ça, jétais bien maintenu et dans des mouvements hyper forts, me défonçant comme un malade, il sest déversé en moi.
Pendant ce temps, les deux hommes sétaient mis à poils, leurs ventres étaient quasi assouvis, mais pas leur bas ventre. Secoué dans tous les sens par les assauts brutaux de Rachid, Farid a fait surgir devant moi quelque chose, de
de
. Je ne trouvais pas les mots
Rachid était gros, Karim énorme, mais là, cétait
monstrueux.
« Touche le, branle-le, lèche le
!!! »
Rachid ma pris à 4 pattes sur le canapé, me poussant à grands coups de bite vers son oncle. Je ne peux pas vous décrire la chose, je nai jamais cru ça possible, on voit pas ça en Europe. Karim a remplacé son fils dans ma chatte, et après leurs deux jets brulants en moi, il ma soulevé dans ses bras pour poser mon orifice sur son frère.
Farid poussait à grande force, pour que tout sintroduise dans ma caverne. Une fois ce monstre entièrement en moi, Karim a poussé mon visage sur le torse de singe de son frère, offrant son pieu à mes lèvres, Rachid frottant ses poils sur tout mon dos. Excité comme un malade, jai accueilli les vas et viens de Farid en moi, lui donnant à chaque fois davantage de puissance, se déversant et recommençant encore, comme il me semblait être de coutume avec ces hommes.
Repu, baisé je ne sais combien de fois par ces mâles hors normes, Rachid ma porté jusquà son lit, après un passage sous la douche où il ma tenu, me sentant comme un pantin broyé par autant de puissance.
Une fois allongé, il a enduit ma chatte dune crème réparatrice quavait amenée Farid, celle que les femmes du désert utilisaient après le ravage de leur corps.
« Bravo mon Amour, après mes 25 cm, les 28 de mon père et les 37 de mon oncle, on peut temmener dans le désert maintenant
»
Le lendemain, me laissant me reposer dans les bras de Rachid, Karim a demandé à Lucie de passer le voir à son bureau. Elle a de suite obtempéré, de peur que mon séjour chez eux se déroule mal, mais il la rassurée immédiatement. Au contraire, ils étaient ravis de mavoir avec eux et lui a expliqué que nous avions eu une longue conversation tous ensemble, où il mavait raconté les origines Touaregs de sa famille et mon envie de les connaitre.
De par sa situation privilégiée, il pouvait utiliser un avion de lAéropostale, qui joignait régulièrement Alger et Oran à Tamanrasset, et se proposait de my emmener, pendant quelques jours, avec son frère Farid et Rachid, pour men faire connaitre la culture.
Lucie a demandé à Karim de pouvoir joindre mes parents pour obtenir leur autorisation et quelle lui donnerait sa réponse dès quelle les aurait joints. Ça ne devait pas poser la moindre difficulté, mais elle préférait que mes parents le sachent et me permettent de méloigner dOran avec ma famille daccueil. Même si jétais majeur, cétait une question de respect et de responsabilité pour elle.
En attendant la réponse de Lucie, Rachid ma demandé si jacceptais de passer la soirée et la nuit chez son oncle Farid, avec un regard doux et ferme à la fois. Il dirait à sa mère que je serais chez un autre correspondant français. Le message était clair, gentil mais sans appel. Farid avait envie de moi, javais pu le supporter en totalité, et donc il fallait que je sois disponible pour son plaisir
Pour le mien aussi, mais ça, je métais bien gardé de le lui dire
!!!
En fin daprès-midi, après un thé partagé en famille auquel Farid était présent, il a proposé, comme convenu avec Karim et Rachid, de me conduire pour ne pas les déranger. Il avait une voiture aussi, et Samira ny a vu que du feu, le remerciant à maintes reprises.
« Tu es enfin chez moi, à moi pour la soirée et toute la nuit »
Muni du tube magique de lubrifiant il a enfoncé ses 37 cm de chair « bleue » dans moi, me faisant hurler au-delà de tout, de douleur et de jouissance. Il ma labouré, défoncé, écartelé pendant deux heures, sa jouissance déferlant en moi, débordant de mon réceptacle damour, se rependant entre mes cuisses. Il nen avait cure, cherchant à compenser son manque par une énergie sans fin. Il tapait, fort, très fort, se vidant, son sexe restant toujours aussi dur, et recommençant jusquà la énième reprise. Enfin calmé, il est sorti de ma chatte, béante après tant dassauts aussi violents, ma laissé, épuisé sur son lit, et il est revenu un peu après
« Jai trop faim
pas toi ? » Et nous avons dévoré ce repas acheté dans le rue, il navait pas la force, ni lenvie de cuisiner, désireux de reprendre nos accouplements au plus vite.
Si je me demandais comment ces hommes avaient autant de virilité, de puissance sexuelle inimaginable. Je restais tout aussi interloqué non seulement de ma capacité à le supporter, mais aussi de mon désir quasi insatiable pour ces copulations hors normes. Farid savait très bien que notre plaisir était totalement partagé.
A demi affalé sur Farid, une main sur son torse et lautre sur une de ses cuisses, je savourais cette fragrance que dégage les hommes mats et hyper velus. Les vrais amateurs « dOurs, de Bears » comme on dit aujourdhui, savent très bien de quoi je parle, puissant aphrodisiaque pour eux aussi. Quant à lui, il me caressait négligemment les fesses, parcourant les lèvres de cet orifice quil avait ravagé.
Cen était trop pour moi. Tous mes sens en éveil, je me suis levé et empalé dune traite sur ce menhir encore une fois tendu à lextrême, en me déchaînant comme un fou sur lui. Je leur avais donné du plaisir, à moi den prendre maintenant, à fond, il fallait que sa liqueur « bleue » éteigne le feu qui me dévorait.
Après quil se soit déversé, nous sommes restés un long moment collés lun à lautre soudés par ce monstre de chair qui nous unissait.
« Je peux te poser une question, Marc ? Je te jure que la réponse ne restera quentre toi et moi »
« Vas-y Farid, jai confiance en toi. »
« Je vois que tu adores coucher avec nous, prendre et nous donner du plaisir, cest vrai ? »
« Oui, sans limite »
« Tu y mets toute ta fougue Marc, pour notre plaisir et pour le tien aussi, ton corps, tes sens, mais pas ton cur, tu me comprends ? Tu vois ce que je veux te dire ? »
« Je crois comprendre. »
Son français était moins aisé que celui de son frère, mais il sexprimait, commodément. Le rouge mest venu aux joues et jai baissé les yeux.
« Tu laimes ? »
« Oui
Tellement fort, depuis notre premier regard, dun amour que je sais impossible. »
« Cest pour ça que tu toffres aussi facilement ? Pour tenter de ne pas trop sattacher à lui ? »
« En partie oui, mais pas que
Il me la demandé aussi »
« Pour le fondre avec dautres sexes ? »
« Un peu mais aussi, parce que jy prends aussi beaucoup de plaisir, et je nai pas envie de men priver »
Vous avez tous compris que le « Il » en question était Rachid. Mais au milieu des années 70, aussi bien en France quen Algérie, un tel amour ne pouvait, et ne devait pas exister, même si on devait en crever toute notre vie.
Farid ma pris dans ses bras, ma déposé sur son lit, et ma fait lamour comme à une femme, plusieurs fois, jusquà ce que notre désir sépuise.
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