La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1319)

esclave 976-038-936 au Château – (suite de l'épisode N°1315) -

- …Tu répondras simplement si tu es interrogé une fois que je t’aurai retiré ta muselière.

Le crissement augmente… Je suis cagoulé et mes genoux me font mal, je ne suis pas habitué à me déplacer ainsi. Il faudra que je m’y fasse si Maître Pierre y tient absolument. Je suis bien, à côté du Maître, tenu en laisse comme un bon chien, je n’ai qu’à me laisser guider, et je serai bien là où il me mène car c’est le Maître qui aura choisi ce lieu.

- Tiens-toi bien, cambre ton dos, nous n’allons pas voir une référence de notre monde de la Domination/soumission mais plutôt nous allons voir La Référence ! Celui qui est reconnu, par toute notre communauté, comme un des plus grands Maître de la planète.

Qu’entends-je ? Rien que ça ! … Un des plus grands Maîtres existants ? Une référence, en la matière … Heu … Pardon ! La Référence, je veux dire ! Alors je rectifie ma position et commence à appréhender cette rencontre à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Le Maître exige que je me positionne comme un chien.

- C’est bien, maintenant tu ne bouges plus.

Puis j’entends d’autres crissements et une voix masculine au ton autoritaire :

- Tient te voila toi ! Que viens-tu faire ici ?

Je ne connais pas cette voix sèche qui se permet de tutoyer Maître Pierre sans même lui avoir dit un ‘bonjour’. J’en suis étonné ! On dirait que cette voix domine, par ce ton et ce tutoiement, celle de Maître

- Bon … Bonjour Monsieur Walter… Je … je …me permets d’apporter un cadeau à Monsieur le Marquis

Le Maître connaît cet individu. Etrange ! Et en plus, il balbutie ses mots, comme s’il appréhendait la suite ! Là, je ne comprends plus rien du tout. Il a l’air très impressionné. De plus, nous ne sommes pas n’importe où, chez un Noble, un Marquis ! Il faut que je me tienne très bien. Je remonte la tête, écarte légèrement mes pattes.



- Mais Monsieur le Marquis t’avait-il pas interdit de revenir au Château ? dit ce Walter

De quoi se permet-il ? Ne voit-il pas qu’il est en présence d’un Maître, celui qui me soumet !

- Heu …Oui … Oui, bien sûr mais … mais lors d’un dernier message, Il m’a autorisé à venir si j’avais quelque chose de spécial à Lui apporter. Et … heu … C’est … c’est le cas.
- Alors entrez tous les deux et suivez-moi, je vais prévenir Monsieur le Marquis.
- Merci Monsieur Walter.
- Veux-tu déposer ton chien au Chenil ?
- Non, merci Monsieur Walter, il restera avec moi.

Je comprends aisément que le chien en question, c’est moi. Après avoir traversé un immense hall d’entrée, nous suivons ce Walter dans de multiples couloirs des plus feutrés. Il est clair que ça respire le luxe, évoluant sur d’épais tapis... Puis après un trajet que j’aurai été incapable de refaire tout seul tellement ce dédale de couloirs me paraissait complexe, surtout en ayant la vision cachée, on s’arrêta net devant ce que je suppose être une porte. Walter frappa ...

- Entrer, dit laconiquement un homme sur un ton strict

- Monsieur le Marquis, Vous vous souvenez sans aucun doute de ce Pierre… Eh bien, il est venu vous apporter un cadeau. Il m’a signifié que vous lui aviez permis de revenir au Château.
- Pierre ? Ah oui c’est vrai ! Je l’avais oublié celui-là ! Oui en effet, un cadeau ! Fais-entrer, mon bon Walter.

Lorsque la porte s’était ouverte j’avais entendu quelques gémissements, mais qu’était-ce ? Nous nous mettons en marche pour accéder à la pièce, Maître Pierre et moi derrière, comme le bon petit toutou que je suis.

- Walter, je n’ai pas pu me finir dans le cul de cette chienne MDE en chaleurs. Son cul est bien chaud suite aux coups de strap que je lui ai administré. Alors si cela ne te met pas en retard dans tes travaux, prend-là à ton tour. Bien évidemment, elle n’a pas le droit de jouir.

- Merci beaucoup Monsieur le Marquis, je n’avais pas eu le temps de me vider les testicules, ce matin.
- N’hésite pas, elle travaille bien ses anneaux.

Où suis-je ? Heureusement que je suis avec le Maître qui s’occupe de moi. Je comprends qu’il y a des esclaves mâles et femelles, surtout que j’entends à nouveau des gémissements humains de femme en train de se faire prendre virilement. Maître Pierre s’est arrêté. Je fais de même. Le sol est agréable, une moquette épaisse et luxueuse, sous mes genoux et mes mains. Je cambre bien mon dos, pour être le plus chien possible, j’écarte tout de même mes pattes arrières et baisse la tête. Le temps passe, aucune parole, quand on me tire légèrement sur la laisse et je comprends qu’il faut me mettre à genoux en positionnant mes mains au niveau de mes reins, derrière le dos, non croisées mais posées l’une sur l’autre, afin, comme me l’a appris Maître Pierre, de ne pas perdre de temps si une exigence était donnée... La position d’attente d’un esclave près d’un Maître. Le temps passe encore, plus aucun bruit, les gémissements se sont terminés après avoir entendu des râles de jouissance d’un homme… Patientons… Pui la voix, celle de ce Marquis, se fait entendre sur un ton des plus stricts :

- Il me semblait t’avoir dit que je ne voulais plus te voir ici, sauf si tu m’apportais quelque chose en compensation de ta fuite en avant…

- C’est le cas, Monsieur le Marquis d’Evans.

Marquis d’Evans ?… Oui j’ai bien entendu le nom d’Evans ! Et là dans ma tête, je comprends mieux, enfin, qui est ce mystérieux Marquis ! Comment ais-je fait pour ne pas avoir pensé à Lui, plus tôt ! Le fameux Monsieur le Marquis d’Evans, Celui qui est si célèbre dans le milieu de la Domination/soumission et par Ses fameuses Sagas relatant son monde de la D/s ! … Lui en personne ! Wahoo ! Maître Pierre à des hautes relations. La voix de Monsieur le Marquis a un ton d’autorité, malgré qu’il n’ait nullement haussé le ton.
Simplement à l’entendre, on se sent en sécurité et comment dire … on se sent aussi déjà sous Son Emprise... C’est incroyable, ce que Sa voix me procure, j’en ai des frissons qui me remontent sur toute mon échine, juste à l’entendre…

- Que m’as-tu apporté ?
- Monsieur le Marquis, je voulais vous offrir un « beagle » pour Votre Chenil de chiens de chasse à courre, mais je n’en ai pas trouvé à un prix abordable pour moi.
- Alors tu ne m’apportes rien…
- Monsieur le Marquis, je vous offre en échange simplement cet esclave que j’ai formé depuis deux ans.

C’est de moi que l’on parle ? Un esclave formé par Maître Pierre depuis deux ans, ce ne peut être que moi !…

- C’est tout ?
- Je n’ai pas trouvé mieux, Monsieur le Marquis
- Voyons comment il est, avant d’accepter ou de refuser ce minable cadeau.

Ma cagoule m’est arrachée comme un papier cadeau.

- Qui t’as permis de transformer cet esclave en chien… A Moi, seul, oui à Moi seul revient cette possibilité… Retire-lui immédiatement cette muselière…

Ha on est mieux ainsi ! Je bouge un peu la tête pour me la dégourdir. Devant-moi un bureau style LouisXV, immense et sculpté admirablement, l’épaisse moquette, si agréable, est rouge bordeaux… Le décor est simplement somptueux et démontre quasi à outrance des richesses incroyables entre les tableaux et les objets d’Art exposés. Après ce furtif coup d’œil es plus rapides, je garde la tête baissée… je ne veux pas faire honte à Maître Pierre. De longues jambes dans un pantalon noir s’approchent de moi… dans une démarche digne d’un grand homme au fort charisme, ce doit être Monsieur le Marquis. Ses chaussures admirablement cirées doivent être en cuir luxueux et brillent d’un éclat impressionnant…

- Voyons cette chose, dit-Il sur un ton calme et froid.

Une main ferme mais douce à la fois passe dans mes cheveux…

- Un bon point pour cette touffe… retire tes chaussures !
- Oui Monsieur le Marquis

Maître Pierre obéit aux ordres de Monsieur le Marquis, exprimés sans le moindre terme de politesse.
Je suis tout de même surpris de la forte obéissance du Maître envers le Noble. A ne pas douter que l’Emprise de ce Châtelain sur Maître Pierre est incroyablement puissante. La Main poursuit son inspection, maintenant sur mes oreilles, qu’il triture négligemment et tire sur mes lobes…

- Percés ?
- Oui Monsieur le Marquis. Je lui ai retiré les anneaux pour sa présentation…
- Retire une chaussette.

La main que je devine très grande et forte arrive sur mon visage, Elle le caresse voluptueusement, j’aime bien, un doigt fait le tour de mes lèvres puis s’invite entre elles, car bien évidemment on m’a appris à ne jamais fermer totalement la bouche… Le doigt caresse ma langue… dois-je sucer ? J’hésite… Finalement, je me lance à lécher ce doigt qui commence à s’enfoncer plus profond… Un deuxième puis un troisième vient le rejoindre jusqu’à la luette… Je ne peux éviter un phénomène instinctif de rejet…

- Il n’accepte pas les gorges profondes ?
- Monsieur le Marquis, il a en effet du mal à en faire seul, mais en l’aidant on y arrive…
- Bien on verra. Retire ta deuxième chaussette.

La Main me prend par le menton et m’oblige à lever la tête, je garde les yeux baissés…

- Regarde-moi, que je vois la couleur de tes yeux…

Je découvre alors le visage de cet homme qui me fascine déjà. Un visage à l’impassibilité puissante dégageant une autorité évidente, une présence impressionnante. Un regard aux yeux bleus si Dominant, fixe et lumineux, puissant et presque hypnotisant pénétrant jusqu’au fond de mon être. J’ai du mal à garder les yeux dirigés vers Lui tant je sens ma servilité devant cet Homme au charisme hors norme, à l’évidence.

- J’aime bien, dit-Il laconiquement

Je suis content de plaire. Il met maintenant deux doigts dans mon nez…

- Tu ne l’as pas fait anneler au naseau…

- Non Monsieur le Marquis, simplement aux tits et aux oreilles… Je ne savais pas si cela Vous aurait convenu…
- Nous verrons cela plus tard…

Un anneau dans le nez comme pour les taureaux ou les verrats ! … Puis Il arrache la chemise, heureusement faite pour, d’un coup sec montrant sa puissance physique. Le Noble jette les deux parties sur la tête de Maître Pierre, qui ne dit rien malgré cet affront. Dois-je défendre le Maître ? Comme celui-ci accepte sans broncher, je m’abstiens de toute rébellion. Les Mains, poursuivent leur inspection, mon dos sur toute sa surface, un doigt suit les marques faites par les lanières du martinet que Maître Pierre utilise pour me reprendre et me former.

- Quelques marques, mais pas trop profondes, il est donc assez docile.
- Oui Monsieur le Marquis, simplement pour l’aider à retenir les quelques leçons que je lui ai donné pour sa position et son travail de fellation.
- Tu t’es donc fait sucer la queue par lui…
- Pardon, Monsieur le Marquis (Maître demande pardon ? j’en reviens toujours pas de l’Emprise du Châtelain) - Je n’ai trouvé que cette solution pour vérifier son travail…
- Dommage, j’aurai préféré être le premier à lui posséder ce trou … Avant que je décide si j’accepte ou non ton cadeau, je veux qu’il sache ce que tu es exactement… Alors dis-lui clairement.
- Bien Monsieur le Marquis. esclave 976-038-936, écoute-moi bien. Pendant les deux ans que tu as été à moi, je t’ai menti sur ma véritable identité et sur ce que je suis vraiment.

Je vois Maître Pierre, car Monsieur le Marquis m’a tourné la tête vers lui tout en continuant à me caresser le buste…, Le visage de Maître Pierre est tout rouge, il avale sa salive…

- Oui, quelques jours avant que je te rencontre au Bear’sDean, je venais de quitter ce Château.
- Dis-lui dans quelles conditions… insista le Noble sur un ton strict
- Monsieur le Marquis d’Evans m’avait reçu quelques mois auparavant et à ma demande pour devenir … l’un de ses esclaves mâles … Monsieur le Marquis m’avait signifié à plusieurs fois déjà que Ses esclaves restaient toujours libres de partir, mais que c’était définitif sans possibilité d’avoir une deuxième chance de revenir à Ses pieds. La veille du jour où il devait m’accepter officiellement comme esclave en recev…
- Chut, à Moi seul revient la prérogative d’annoncer à Mes sujets, la façon dont je les accepte officiellement comme esclave.
- Bien Monsieur le Marquis… Je sais que je n’ai plus le droit de Vous appeler Maître ….
- Continue
- La veille donc, Monsieur le Marquis m’avait fait l’honneur que je puisse coucher sur Sa descente de lit après avoir éjaculé sur mon corps à la fin de sa pénétration anale en mon cul. Lorsqu’il fut endormi, je me suis levé sans bruit, j’ai récupéré mes habits, toujours disponible, et je me suis enfui comme un lâche alors que j’aurai pu et dû signifier mon départ.
- Dans Ma très grande bonté, lorsque ce chien fuyant m’a appelé le matin même de sa fuite, je lui ai accordé, alors que je ne le fais jamais, une seconde chance mais il devait attendre deux ans et à certaines conditions.
- 976-038-936, dit Maître Pierre, je devais entre autres rester épilé en permanence… ce que j’ai fait n’est-ce pas ?
- Oui… Maître, répondis-je avec honnêteté
- Il ne mérite pas ce nom de Maître… tu dis pour l’instant Pierre, c’est tout…, me coupa le Châtelain
- Oui, Monsieur le Marquis
- Je devais également me mettre à la disposition de tous ceux qui voulaient m’utiliser une fois par semaine au Bain d’Odessa. C’était l’objet de mes absences, tu te souviens.
- Oui, Pierre, dit ai-je.
- 976-038-936, quand je t’ai trouvé, tout de suite l’idée de te donner en cadeau, au bout de ces deux ans de mise à l’épreuve, à Monsieur le Marquis m’est venu. C’est un cadeau le plus appréciable possible que j’ai tenu à Lui faire, c’est pourquoi je ne t’ai pas sodomisé…Lui laissant ce plaisir auquel je ne suis pas digne… C’est également pour cela que je ne t’ai jamais donné mon sperme à avaler… je l’ai toujours déversé sur ton corps. Le Maître à qui tu appartiens maintenant, et pour moi cela a toujours été le cas, c’est Monsieur le Marquis Edouard d’Evans s’Il t’accepte bien entendu !...

Chaque phrase de ce dialogue me surprenait… m’interpelait ! Maître était donc un soumis esclave ! Je n’en revenais pas ! … Mais Pierre m’a éduqué à ne pas avoir de sentiments… Alors tout cela ne me concerne pas… Et la situation… m’excitait aussi ! Je suis donc devenu la propriété de Monsieur le Marquis c’est tout simplement incroyable ! Je n’en revenais pas également ! Rien que l’idée d’être sous le joug d’un des plus reconnus et renommés Maîtres existants au monde, me faisait frissonner d’envie ! Mais fallait-il encore que le Noble m’accepte… D’ailleurs, Monsieur le Marquis continuait à me détailler pendant ce temps … Je suis désormais totalement nu maintenant, et ses Mains passaient de mon buste et à mes tétons… puis sont passées à mes aisselles bien lisses, puis à ma queue qu’il a examiné dans tous les sens, triturant le gland, tirant sur les couilles … me faisant me courber pour observer et titiller mon anus… Et cela se terminant par l’occultation minutieuse de l’épilation totale de mon appareil génital comme de mes jambes et mes pieds. Après un long moment tout en silence, le Châtelain daigna enfin exprimer son verdict ! :

- Ce cadeau me plait… Aussi 976-038-936 avant que tu sois mien, sur qui j’aurai tous les droits que pierre m’abandonne, je te laisse réfléchir pendant que je termine avec celui que tu appelles Pierre. Voici un acte très court d’appartenance, qui implique la confiance réciproque, voici une aiguille pour diabétique, si tu acceptes, tu piques un de tes doigts et tu signes avec ton sang… A partir de ce moment-là, tu seras à Moi mais sous une nouvelle appellation car 976-038-936 ça ne Me parle pas, pour Moi ça n’a aucun sens ! Alors tu t’appelleras sous un nouveau matricule soit … Voyons ?… Oui voila, c’est ça !… tu deviendras e7569MDE ! C’est-à-dire ‘e’ comme esclave, 75 c’est ton département, 69 c’est le Mien, MDE sont Mes nobles Initiales ! L’ensemble fait donc de toi l’esclave e7569MDE … Oui tu seras Ma propriété la plus absolue, mais avec toujours la possibilité de partir mais sans possibilité d’un éventuel retour…

(A suivre …)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!