Au Balcon
La fille était nue. Enfin presque... Elle ne portait quun slip blanc, un grand slip blanc qui montait haut sur ses hanches.
Vu quil faisait nuit on ne voyait pas grand chose.
Mais sa silhouette se détachait sombre sur la façade blanche derrière la balustrade en fer forgé du balcon. Sauf bien sûr le slip blanc qui restait blanc malgré lobscurité, comme tâche dessinée au Tipp-ex.
Lobscurité nétait pas trés obscure vu quon était en ville et quen ville il y a plein de luminosités venues de partout faisant halo baignant toute chose. Les lumières de la ville comme dirait Chaplin... City Lights.
Les lumières venaient de la rue, des réverbères et des phares des autos et aussi des devantures des magasins. Les lumières venaient aussi des dizaines de fenêtres des apparts alentour avec des gens dedans, vivants, qui allaient venaient vaquaient.
Les lumières ne venaient pas trop des étoiles. Ici les étoiles sont pâles surtout en été.
La fille était nue à son balcon et elle téléphonait.
Et moi jétais assis sur mon lit derrière ma fenêtre ouverte et je matais.
Cétait lété et cétait normal quelle fût nue à téléphoner à son balcon, vu la canicule.
Et moi je pensais me faut, moi aussi, délacer mes godasses, retirer les chaussettes tomber le pantalon, fait chaud, non ? Pour être à lunisson... De cette pérempelle nue à son balcon.
Moi jai en sus tombé le boxer. Faisait vraiment chaud ce soir-là.
Non ?
Je matais la grande fille, ombre noire vêtue de simple slip blanc, téléphonant à son balcon. Javais la main sur ma bite chaude dure bandée au gland retroussé et mes pensées tonitruaient.
La fille était à son affaire de téléphonage et ne participait en rien à mes émois.
Sa main droite, celle qui ne tenait pas liPhone, courait sur son ventre et caressait en mouvements rotatifs son nombril. Les mouvements ne semblaient pas coordonnés ordonnés mais plutôt de fantaisie.
Jai vu la main glisser doucement sur le pubis glabre et entrer subrepticement dans la culotte, par en dessous lélastique de ceinture.
Le dos de la main gonflait et moulait le fin coton et lon devinait sans ambage deux doigts au creux et deux autres par côté caressant les plis de laine encadrant les charnus.
Mes mains à moi étaient, elles aussi, à la tâche, lune soulevant les roupes, lautre serrant la hampe en tirant pour dégager totalement le gland des moiteurs de prépuce.
Le lit était bas et moi jétais assis au pied, en contre-plongée du balcon sur lequel la fille téléphonait.
Ses pantomimes mémouvaient et ma tige dressée exprimait la sincérité de mes sentiments à son encontre. Ma main passait et repassait sur le gland, maintenant sec et doux, porté haut et avide de la caresse.
Je mappliquais à suivre le rythme de la main de la fille dans sa culotte et trouvais dans cette harmonie comme une résonance daccord musical.
Ma fenêtre était ouverte et jétais baigné des bruits de la ville. Les autos surtout qui roulaient en bas sur la chaussée mal entretenue mais surtout les conversations des passants et les roulettes des valises des gars qui se pressaient vers la gare proche.
Soudain jai pris conscience que cette fille qui téléphonait à grands gestes de conviction de dénégation envers son interlocuteur, je ne lentendais pas.
Jeus beau prêter loreille, non rien ne venait lors que jétais à peine à quelques mètres du balcon den face.
La fille était en transe et elle a posé liPhone pour poursuivre sa masturbation personnelle frénétiquement à deux mains au creux du slip blanc.
Alors je me suis levé pour apparaître dans lencadrement et jai dit « bonjour »
Sur quà onze heure du soir, cétait incongru. Bonsoir eût été mieux approprié.
La fille a ôté ses deux mains de la culotte dans laquelle celles-ci étaient affairées et a empoigné la rampe de fer forgé du balcon, se dressant sur la pointe des pieds, cambrée de fesses et seins pointés en avant.
Elle me matait et moi je la matais, moi tout nu avec mon organe dressé et elle toute nue avec juste son slip blanc.
Elle a juste dit, viens, je te prépare un jus de pamplemousse rose avec de leau qui pique, tu verras tu vas apprécier.
La porte de limmeuble den face était ouverte. Javais repassé mon pantalon mais dans ma hâte avais fait limpasse sur les chaussures les chaussettes. Lescalier était obscur et la minuterie introuvable. Jai monté quatre à quatre les trois étages à tâtons de la rampe. La porte de lappart était ouverte et la seule lumière venait des fenêtres ouvertes sur la ville.
Jentendais bruits deau et de douche.
Elle a dit pousse la porte et clos la clenche et viens me retrouver.
Jai tombé teeshirt jean et boxer et suis entré contre elle derrière le rideau de plastique mouillé.
Elle était chaude deau et de savons et ma entrepris en grand nettoyage à se couler contre moi mains actives sur ma bite en aubade de bon accueil.
Avec son flacon détergent à bec perroquet elle aspergeait tout mon corps. On était dans le noir et jignorais tout delle, de son minois. Néanmoins mes mains avaient parcouru ses épaules son cou son poitrail. Elle était à mon goût dure de peau dure de muscles de fille sportive dure de seins petits et larges comme de gamine avec téton minuscule dressé.
Ma main à sa fesse empaumait du solide et jen rebandais tout heureux davoir chaussure à mon pied.
Elle nétait pas en reste et inondait mon bitos de son produit moussant glissant, et mes fesses aussi.
Elle a posé le perroquet sur le carrelage et, se relevant, ma saisi pour me tirer à elle et se frotter de ventre dabdomen de thorax. Cétait doux cétait tendre cétait foutrement sexe...
Surtout quand, par derrière elle a profité des substances qui ensavonnaient ma craque pour menfiler son grand doigt à fond de rectum, sans crier gare.
Viol, dirait-on maintenant.
Mon baiser gluant sous les eaux en cataracte et ses cheveux trempés et nous avons fermé les robinets.
Elle na rien allumé et jai du boire lors quelle finissait de se sécher mon pamplemousse dans la pénombre de la cuisine vaguement éclairée du réfrigérateur à la porte entre-ouverte.
Elle est venue lors que je buvais, agenouillée, engouler mon zizi tout rabougri des eaux chaudes. Elle a juste dit, cest le meilleur moment, quand le bitos sent bon les effluves de propre et que la tige reste molle et modeste à pas te distendre les mandibules.
Jai alors aperçu ses traits de brune à longs cheveux de Joan Baes Emylou Harris. Je pensais jazz, country ... Amérique.
Je pensais, je vais moi aussi lui bouffer sa chatte toute molle de la douche et aux odeurs suaves savon plutôt que cyprine.
Dans la piaule baignée des obscures clartés du ciel parisien jai longuement salivé dans sa touffe que jimaginais noire sans lavoir encore vue. Elle levait ses cuisses haut, pliée comme grenouille spinalisée et chantait doucement mélopée de fille contente.
Moi, je savais, pour lavoir vue à luvre, que cette fille aimait les choses de sensualité. Elle en savait autant de moi. Nous navions donc pas dimpatience.
Voisins, sexfriends, urbans de début du XXIème macronien.
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