Collection Zone Rouge. Mes Origines Allemandes. Saison Ii (7/10)

Envoyée au bordel à dix-sept ans par les nazis ma grand-mère Marlène, ainsi que sa mère mon arrière-grand-mère Herth obligée elles aussi de se prosti leur a permis de fuir.
Depuis quelques jours, des bruits couraient qu’elles allaient être renvoyées dans l’intérieur du pays, les fronts se resserrant autour d’elles.
Mon arrière-grand-mère ayant été envoyée par un homme jaloux dans un bordel près des lignes soviétiques connaissait les risques et la barbarie de ces hommes venus de l’Est.
Elle a préféré nous emmener vers les lignes de la France et des alliés américains.
Elle avait peur que nous ne tombions dans les pattes de l’ogre soviétique.

Elle nous a fait comprendre qu’il valait mieux être prisonnière par les Américains que par les Russes !
Du temps de sa splendeur avant-guerre dans l’orchestre symphonique de Berlin, elle était allée jouer dans les deux pays et les Amérique lui avaient paru plus cool à vivre.
Elles s’étaient sauvées avec sa maîtresse Hilde qui était aussi celle de ma grand-mère, petite femme ressemblant à une poupée et Ingrid qui avait rencontré sa mère et avec qui elles se sont brouté la chatte comme je l’ai appris par le récit de grand-mère Marlène.

Grâce à Ingrid, elles se sont échappées du bordel où ma grand-mère vierge en arrivant a dû offrir son corps pendant de nombreuses années à des soldats que le régime disait méritant de la bande à Hitler.

Je m’appelle Lolo, c’est ma grand-mère maternelle qui hier nous racontait son histoire, mais n’a pas eu le temps de la terminer.
Il faut dire que sa parole était de plus en plus inaudible à cause des bouteilles de vin blanc qu’elle paraissait beaucoup appréciée.
Hélas, ils ont décidé de reprendre leur récit en mangeant à midi alors que je dois aller manger chez ma copine Émilie.
Émilie jolie comme je le dis et le dis la chanson, ce que j’ai appris hier au soir sur les amours entre filles risque de changer le cours de ma vie !
Plusieurs fois j’ai eu des pulsions vers elle que j’ai refrénées ne sachant pas que les femmes pouvaient aimer les femmes.


Il faut que je trouve un subterfuge pour ne pas quitter la maison à midi et ne pas me retrouver à table les empêchant de continuer l’histoire.
Bonne comédienne, je me suis remis au lit en attendant ma mère.
Dès qu’elle est venue voir pourquoi je ne venais pas prendre mon petit déjeuner, je lui ai fait la grande scène de celle qui voulait rester dans le noir ayant un mal de tête carabiné.
Je connaissais la pelote ma mère l’employait souvent avec celui que je croyais être mon père !
Mes grands-mères l’une après l’autre sont venues me voir et en repartant je les ai entendus dire.

- Elle doit avoir ses règles.

Ma grand-mère qui dans son récit m’a appris que celui que je prenais pour mon père ne l’ait pas, a ajouté.

- Elle est comme moi, au bordel, chaque fois que j’avais mes règles j’étais heureuse car je n’étais pas engrossée, mais j’avais le même problème.
La différence c’est que j’étais obligée de tapiner.

Maman a téléphoné chez ma copine et comme la veille derrière la porte entrouverte, j’ai pu entendre la suite de son récit.
Elle parlait du moment où Ingrid et sa mère avaient récupéré la mitraillette à la grosse teutonne.

- Où j’en étais, Serge, te reste-t-il de ton petit blanc, j’ai la bouche pâteuse, il faut soigner le mal par le mal.
- Rien à craindre, j’ai remonté un jerrycan de 10 litres, j’ai rempli les bouteilles elles sont au frais.
Il est bon ce petit Alsace que je fais venir de la frontière de ton pays belle-maman.
- Merci à la vôtre.
À oui, la grosse, elle nous suppliait de ne pas la , qu’elle nous donnerait tout ce qu’elle avait.
Nous avons su qu’elle avait de l’argent caché dans une boîte dans sa cheminée.
Ingrid la fait asseoir sur une chaise et lui a fait signe de se taire avec son doigt tout en faisant un autre signe beaucoup plus agressif vers sa gorge le couteau en main.
Immédiatement les cris qu’elle poussait se sont transformés en petits pleurs.

Maman a expliqué à la femme que nous ne lui voulions pas de mal et que nous nous étions échappées d’un bordel près de Cologne.
Nous lui demandons où nous nous trouvons et nous apprenons que nous sommes près de Düren et que Cologne, Köln en Allemand est à environ 50 kilomètres.
J’avais l’impression d’avoir marché dix fois plus, malgré Ingrid qui semblait avoir le sens de l’orientation, nous avions dû tourner quelquefois en rond.
Olga comme elle s’appelait vivait dans cette ferme hors de la ville et le chemin de terre la laissait retirer du monde, car sa ferme ne pouvait être vue que par vue aérienne, sinon les arbres la protégeaient.
Souvent lorsqu’elle était dehors, elle entendait passer sur la route des convois arrivant du front ou allant aux fronts.
Les combats se rapprochant la terrifiaient, ayant des animaux à nourrir, à ce sujet, elle nous a dit qu’il lui avait été impossible de faire les foins l’été dernier et qu’il était temps qu’elle puisse remettre ses bêtes aux prés, celui dans la grange étant la fin.
Grâce à ce retrait la protégeant, elle avait échappé aux réquisitions mais surtout aux pillages.
Ces animaux ne lui avaient pas été enlevés comme une autre ferme d’amis qui mal placé en bord de route ont été volés par des groupes de soldats déserteurs.
C’est auprès de l’un d’eux quelle a récupéré la mitraillette.
Un soldat était venu mourir devant sa porte, ayant reçu une balle par un compatriote qui était chargé de tirer sur tout déserteur repéré et qui n’avait réussi qu’à le blesser.
Elle avait essayé de le soigner, mais il avait perdu trop de sang.
À son avis la guerre était perdue, car ce déserteur était porteur de la croix de guerre pour bravoure au combat.
Que des soldats de cette valeur décident de fuir, cela montrait le degré de défaitisme qui s’était emparé des troupes même d’élites.
Elle l’a enterré sous les arbres et a gardé l’arme.

Elle nous a demandé de la relâcher, car il fallait qu’elle aille traire les vaches.
Avant elle a souhaité nous donner à manger.
Je l’ai accompagné la mitraillette dans le dos bien incapable de m’en servir.
Elle m’a appris à faire sortir du lait du pis de ses vaches et le soir pour la soulager, c’est moi qui allais traire les trois, pendant qu’elle donnait à manger aux gentils petits lapins et aux poules.
Elle avait un problème, son coq venait de mourir de vieillesse après quatre ans de bons et loyaux services, ces dames l’avaient épuisé et sans coq plus d’œuf pour lui donner des poussins dans quelques jours.
C’est là que j’ai appris qu’une poule non fécondée donnait des œufs stériles mais consommables sinon en les couvents avoir un renouvellement de ces petites bêtes.
Elle avait déjà eu beaucoup de chance qu’avant que la région soit la proie des déserteurs et des soudards elle en ait racheté un plus jeune.
Hélas il a fini par devenir vieux et elle l’a mangé en coq au vin.
Dans la nature c’est comme ça, chez les gallinacés.
Comme nos ponchos n’étaient pas secs, elle nous a habillé avec les affaires de sa fille qui avait voulu s’engager pour servir son pays.
Elle nous a appris que son père l’avait emmené avec leur voiture achetée juste avant guerre pour aller au marché, vers un centre de recrutement.
Hélas depuis plus de deux mois, elle n’avait plus de nouvelle.
Elle avait très peur que son mari ait été enrôlé de force malgré son âge.
Une idée m’est venue, je lui ai demandé de quelle couleur était leur véhicule, un peu étonné elle m’a répondu bleu azur.
J’ai bien peur que sa fille et son mari soient tombés sur une bande de voyous.
J’ai bien peur que ce soient la voiture calcinée et les gens enterrés à quelques kilomètres de notre bordel que nous avons vus le long de la route.
La couleur bleue est tout de même un indice caractéristique, je me garde bien de lui donner une aussi mauvaise nouvelle, car rien ne les fera revenir.

Une atmosphère de confiance s'est établie tout au long des heures, jusqu’au soir où elle a voulu que l’on se baigne.
Elle semblait avoir une attention soutenue pour moi.
Elle était maligne, elle avait compris que nous avions des relations intimes entre nous, principalement Hilde qui était couvée par maman et Ingrid.
Elle a fait chauffer de l’eau dans la grande casserole en cuivre suspendue dans la cheminée, elle a vu qu’elle avait raison pour Hilde, car les trois femmes se sont lavées mutuellement.
Olga devait toujours avoir un peu peur de nous, elle m’a regardé me laver sans m’approcher.
Après avoir mangé du lard séché sorti d’un placard, il a fallu allez se coucher.
Maman chef de notre expédition avec Ingrid a réquisitionné la chambre d’Olga et d’Helmut son mari.
Elle a demandé à Olga de venir dormir avec moi dans la chambre de Grete sa fille, je devais donner l’alerte si elle essayait de fuir.
Ingrid nous a fait comprendre que de toute façon elle veillerait.
Comme au bordel, je couchais nue.
Entrée dans les draps de celle qui devait pourrir dans sa tombe à quelques kilomètres de là a été un moment un peu dur pour moi.
Mais les événements et ce que nous subissions ont fait que c’est avec délice que j’ai retrouvé des draps propres et surtout dans cette région ce qui était étonnant c’est que ça sentait bon la lavande.
Comme à leur habitude les trois femmes se sont données du plaisir, cela semblait émoustiller la fermière qui se retournait dans tous les sens.
Ingrid participait à la fête, entendant ses grognements très caractéristiques qu’elle émettait chaque fois que nous nous étions gouinées au bordel.
J’ignore combien de temps, j’ai dormi quand j’ai senti une main venir prendre mon sein, naturellement j’ai retrouvé mes bonnes habitudes et je me suis retournée pour dans la nuit nous trouver.
La teutonne avait des seins comme son cul, bien joufflu, elle a débuté notre relation, mais c’est moi qui ai dû prendre l’initiative.
C’est au moment où je me glissais sous les couvertures alors qu’elle s’était positionnée sur le dos que le berger allemand a jappé trois fois.
J’ai entendu du bruit dans la chambre où dormait maman et mes copines, mais les couvertures ont étouffé tous les bruits.
Elle avait une chatte que j’ai découverte, plutôt senti sous ma langue très poilue.
J’ai pris mes mains pour ouvrir son vagin et après de grosses lèvres en rapport avec l’ensemble de la personne, j’ai pu lui sucer le bouton.
- Le bouton, pour allumer ?
- Arrête de me prendre pour une imbécile Ashley, tu sais très bien que c’était son clito.
C’est vrai tu n’as jamais brouté le sexe d’une femme, tu es hétéro jusqu’à la pointe de tes cheveux.
- Et j’en suis fière, j’élève ma fille pour éviter qu’elle devienne une gouine comme toi.
J’aime me faire sauter par Serge.
Tu m’excuseras d’être une hétéro comme tu le dis.

Le ton a monté entre Ashley et mamy, comme depuis le début des confidences de mamy Marlène.
Hétéro encore un nom à retenir, mais que j’irai regarder la signification dans mon dico demain, car je suis dans le noir après mon alibi sur ma migraine.

- Excuse maman de m’être emportée, mais par moments tu m’énerves c’est comme mon prénom Ashley c’est facile en France.
- Excuse d’être partie aux États-Unis après la guerre avec ton père un médecin qui m’a soigné.
Mais tu me fais aller trop vite, il m’est arrivée bien des choses avant le moment où je suis parti sur un paquebot.
- Le Titanic !
- Fiche-toi de moi, je suis encore capable de te retourner une baffe.

Ça je le savais, maman est venue en France à 10 ans.
Elle a grandi et s’est fait engrosser et a eu mon frère.
Non, depuis ce que je sais mon demi-frère, mais j’apprends pourquoi elle a un nom anglophone.

- Buvez un coup, ça va vous calmer, continu Marlène, tu suçais le clito de la teutonne.
- D’Olga, c’est mieux elle a joui rapidement, je suis ressortie des couvertures certainement toutes rouges non pas de l’avoir sucé, mais par la chaleur et le manque d’air qu’il y avait dessous.
Elle m’a brouté à son tour, ayant ouvert les draps.
Au matin, j’étais seule, j’ai enfilé mes vêtements.
Olga était déjà dans la cuisine, je l’ai rejointe, mes copines étaient en train de boire de la chicorer, le café ayant peu à peu disparu.
J’ai entendu du bruit à gauche de la pièce, j’ai tourné la tête et là ligoté le long du meuble de cuisine trois soldats allemands sans leur casque étaient assis côte à côte.

« Regarde les captures que nous avons faites, c’est Ingrid qui a entendu le chien, elle m’a fait signe de me lever et malgré le froid nous sommes sorties.
Elle avait pris la mitraillette, ils étaient dans le poulailler, ils aspiraient des œufs.
Otto a encore du jaune au coin de sa bouche. »…

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