Collection Zone Rouge. Mes Origines Allemandes. Saison Ii (9/10)
Une nouvelle fuite en avant vers son destin, mamy Marlène continuait à raconter son périple après le bordel où malgré son jeune âge, les forces maléfiques hitlériennes lavaient entraîné.
Une nouvelle grange où se cacher avec du foin comme seule couverture.
- Cest Ingrid qui a partagé ma couche, est-ce la peur de ce qui nous arriverait demain, mais lenvie de lune et de lautre était intense.
Nous voulions prendre du plaisir, pour la première fois depuis que je la connaissais, jai mis ma langue dans sa bouche.
Je suis dans limpossibilité de vous expliquer limpression que jai eue, nous navions pas calculé notre geste.
Le manque de langue habituelle dans ces moments-là, ne ma pas dérangé, jai fait tourner la mienne pour deux.
Jévite de vous parler de la partie plate restante de sa langue, je tiens à reprendre du boudin.
Tes conne ma fille, mais tu es une putain de cuisinière.
Je sens que les deux femmes vont encore sengueuler, mais pour une fois mamy semble enterrer la hache de guerre.
- Sa chatte était ruisselante.
Jentendais maman geindre dans les bras dHilde.
Cest incroyable comment cette peur pouvait nous faire faire des choses que nous naurions certainement jamais pensé à faire si la guerre navait pas éclaté.
Je serais certainement premier violon dans lorchestre philharmonique de Berlin.
Maman violoncelliste elle aussi et papa chef de cet orchestre avec pour amant son joueur de triangle.
Jaurais perdu mon pucelage et je serais soit mariée soit promis à un homme dinfluence de notre pays.
Mariée au premier joueur de flûte ou de hautbois me fourrant sa hanche dans la chatte pour passer le temps.
Au lieu de cela, je suis devenue une pute du régime.
Jai vu défiler plus de bite que de rats se trouvant dans les rues de Berlin.
Cest à ça que je pense quand Ingrid ayant joui me fait jouir avec ses lèvres et ses mains.
La nuit tombe sur nous, cest incroyable quand jy repense, cest ce soir-là quIngrid ma mis sa main entièrement dans ma chatte, me fistant.
Ça devient dingue, que vais-je encore découvrir, voilà que mamy se fiste avec sa compagne.
Je mets deux doigts dans ma chatte, jai mal, jarrête, comment peut-on se faire rentrer une main par ce petit trou.
Je suis trop jeune, avec lâge, la cavité doit sélargir.
- Merde quil est bon ton vin Serge, il a un goût de revenez y !
- Marlène nous voulons savoir la fin de votre histoire, Ashley mavait dit que vous aviez eu une vie difficile mais à ce point cest démentiel.
- Tu ne vas pas ty mettre Serge, je ne sais pas où jen étais.
- Au boudin maman.
- Si tu me cherches tu vas me trouver à oui, la langue dIngrid !
- Le manque de langue plutôt.
- Tas gagné, je ferme ma gueule puisque tu las toujours ouverte.
Tout à lheure, cétait trop beau, impossible que mes deux aïeuls soient autour dune table sans sengueuler.
Jignore si ça sera pareil avec maman, mais mamy ma dit que les embrouilles entre elles avaient commencé à ses 18 ans.
Elle avait été à deux doigts de partir, mais elle avait rencontré Serge et les choses sétaient normalisées sauf quand une bouteille leur donnait une pêche denfer.
- Donc au matin, nous avons mangé quelques miettes, dans la nuit, les mouvements autour de nous étaient plus fréquents.
Les tires se rapprochaient ainsi que le bruit des mortiers que les deux camps tiraient.
Maman a donné le départ, jétais un peu courbaturée, Ingrid mavait bien fait jouir et ça sen ressentait.
Par chance, la grange était à peu de distance dune forêt quOlga nous avait dit devoir traverser.
À couvert nous avancions vite, les armes prêtes à tirer sur nos propres hommes sil le fallait.
Notre peau avant tout.
Lorée du bois était là.
Une bande de 200 mètres quil nous fallait traverser.
Attendre la nuit, cétait risqué dêtre prise à revers, notre chef a décidé quil fallait prendre le risque.
Maman ouvrerait la marche, suivie d'Hilde de moi et de mon violon et dIngrid qui couvrirait nos arrières.
Aussitôt dit, nous nous sommes élancées, 100 mètres toutes les quatre vivantes.
120 mètres maman est tombée entraînant Hilde dans sa chute.
Dix mètres de plus Ingrid se mets à tirer, je ne lai plus senti derrière moi.
Je me suis retournée, elle gisait au sol une balle dans le front.
- 200, 100, 120 mètres, tu avais mesuré ?
Cest sur, ça va péter.
- Tu ne vas pas fermer ta grande gueule Ashley ?
Comme elle regardait derrière elle, ce sont nos hommes qui voyant des déserteurs avaient tiré tuant cette femme au parcours exceptionnel.
Ouf on a échappé à de la charpie.
- Autour de son cou la croix de guerre quelle portait fièrement au bordel navait pas suffi à la protéger des balles de nos propres armes.
Cest à ce moment quune fraction de seconde un bruit puis une grande douleur ma atteint.
Je me suis écroulée sur Hilde et maman formant un tas humain.
Mince apprendre comment mon arrière-grand-mère Herta est morte ma fait un coup à moi aussi.
Je crois que cest à ce moment là que jai décidé quand je serais grande de faire le périple que ces femmes avaient fait pour finir par mourir.
- Tu nas plus de blanc Serge, pas grave passons au rouge, un petit verre de rouquin ce nest pas pour me déplaire.
- Maman dit moi, vous étiez mortes toutes les quatre ?
- Mon Dieu, dire que cest moi qui ai fait ça, jespère que ta fille sera moins conne que toi.
Si jétais morte, tu ne serais pas née ni ta fille et ton fils.
Je dois dabord dire que je me suis réveillée dans des draps blancs.
Ça grouillait autour de moi et ça parlait une langue que je comprenais à peine.
Avant que lautre pourri au début de la guerre ne mamène dans mon bordel à lécole de musique de Berlin javais des cours danglais.
Pas assez longtemps pour parler couramment mais assez pour comprendre que jétais dans un hôpital de campagne américain et que javais horriblement mal à lépaule.
« Voilà ma petite miraculée qui revient à elle, comment vous appelez-vous et comment vous sentez-vous ? »
- Lhomme qui me parlait le faisait dans un allemand comme on dit en français comme une vache espagnole.
Jai essayé de lui répondre dans mon meilleur anglais.
À nous deux avec nos rudiments de nos langues respectives nous avons fini par nous comprendre.
Cétait le chirurgien commandant dans larmée américaine qui dirigeait lhôpital où javais été amené par des brancardiers.
Cest là que jai découvert que mes trois compagnes étaient certainement mortes mais que nul ne savait où elles étaient.
Jétais certaine pour Ingrid, on se remet mal dune balle dans le front.
Moi, les soldats américains avaient pris le risque de venir me chercher dès que la nuit était tombée.
La balle que javais reçue si je ne me souviens pas de ce que javais fait après venait de chez eux.
Elle était là sur la table à côté de moi.
- Maman, cest la balle à côté de ton violon dans ta salle à manger ?
- Pour une fois tu es perspicace Ashley.
Un violon une balle, je tai donné ou ton père un peu dintelligence ma fille.
Oui, cest ça.
Mon violon était posé à côté sur la table.
Est-ce le vin rouge moins corrosif que le vin blanc, je pensais que de nouveau elles allaient sécharper mais cest le bruit de deux verres sentrechoquant que jai entendu.
- Prosit maman.
- Nen fais pas trop quand même mais prosit quand même.
Avant de vous dire pour le violon voilà ce que jai appris et comment je métais retrouvée chez les Américains.
Prosit, ça je sais à « ta santé ».
Surtout quand une nouvelle fois les verres sentrechoquent.
- Javais été tiré devant moi comme maman, quand la balle ma touché, jai été étourdi mais je ne suis pas tombée.
Cest à quelques mètres de la lisière que je me suis écroulée.
À la nuit, deux soldats sont sortis du bois et mont emmené.
Ils avaient fait leurs rapports, ils étaient en planque quand nous sommes arrivées.
Ils avaient vu une patrouille allemande du côté doù nous venions que nous avions évité sans le savoir.
Cest la capote que maman avait prise dans le camion et nos armes qui ont fait penser aux soldats américains quils étaient attaqués.
Cest pour ça quelle est tombée sur leur première balle.
Comme je lai dit, la patrouille allemande avait dû répliquer croyant que nous étions des déserteurs à notre pays.
Cest par eux quIngrid est morte.
Je ne sais pas ce quest devenue Hilde notre petite poupée.
Cest mon violon qui ma sauvé.
La balle qui ma atteint a été déviée par le bois de létui et le côté de mon violon.
Sil navait pas été là à veiller sur moi la balle aurait certainement touché une zone vitale et je naurais pas été là, vous non plus aujourdhui.
Je nai plus eu de nouvelle des trois autres, ce sont les Allemands qui les ont certainement récupérés.
- Quas-tu fait quand tu as été remise de ta blessure ?
- Linfirmière et la maîtresse de Tylor le chirurgien.
- Tu savais soigner ?
- Non, mais pour rassurer les jeunes hommes qui nous étaient amenés mal en point et souvent puceaux.
Cest avec nos mains voire nos bouches que nous leur faisions goûter aux plaisirs féminins que certains auraient du mal à connaître après la guerre.
Nous les sucions avec deux autres collèges dès que nous le pouvions.
Un rideau nous servait, nous les faisions déplacer dès quils le demandaient car rapidement entre eux ils ont parlé et la liste sallongeait.
- Tu avais recréé ton bordel dans cet hôpital.
- As la différence cest que jétais amoureuse de Tylor qui comprenant ce que nous faisions. Il était le seul à me baiser me faisant
Cest là quun blanc se fait et que jentends maman crier.
- Maman !!!
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