Hélène 31 : Hélène Fouettée Première Partie

Helène fouettée


Hélène
Voila, nous sommes devant une porte, à double battant, dans une petite antichambre rectangulaire. Dans ma main, je sens les doigts de mon adorée. Elle tremble, mais pas de froid, elle sait ce qui l’attend de l’autre coté.
Dans ma poche, je sens la laisse que je vais lui attacher au cou.

Hélène

Flash-back, une demi-heure plus tôt.
Le quatre quatre vient de stopper en face de la villa, ou plutôt d’un petit château. Au dix-huitième siecle, on appelait ce genre de demeure une « folie ».

Ce soir, j’avais prévue une sortie en amoureux et je m’étais apprétée pour.
J’ai mis une robe droite qui descend sous le genou, avec une fente arrière jusqu à mi-cuisse. Je l’ai moi-même retouchée. Elle a été resserée à la taille, et un peu lachée à la poitrine et aux hanches. Ma tenue est ajustée, mais pas serrée, elle suit mes courbes, mais ne me moule pas.
Ce n’est qu’au dernier moment que Pierre m’a prévenue que nous partions pour une « performance ».
Depuis, dans la voiture, je suis tendue, avec les nerfs à fleur de peau. Je frotte nerveusement mes cuisses et mes genoux les uns contre les autres faisant crisser mes bas. Mais aussi excitée, par cette tension érotique.
Soyons clairs, je ne suis pas maso, mais j’aime me donner à mon homme de cette façon, j’adore l'appréhenssion qui precede mon supplice et cette sensation d'être préparée comme une vestale pour le sacrifice.
Oui, je suis heureuse de ma soumission.

Pierre vient de m’ouvrir la portière de la voiture. Je tends la jambe pour descendre, ce qui a pour effet tirer le tissu sur ma cuisse. L’œil expert de mon homme repére instantanément le petit relief créé par l’attache du bas. Il me sourit.

Il me tend la main pour m’aider et je me laisse glisser jusqu’à ce que mes talons touchent le gravier. Mais je feins de trébucher pour me raccrocher et me plaquer à lui.


J’ai besoin de ce contact physique.

Passée l’entrée, il m’entraîne dans un petit salon dont l’un des murs est occupé par un grand miroir. Il se glisse derriere moi, et soulève ma chevelure. Il fait glisser la fermeture éclair de ma robe de la nuque, jusqu’au bas des reins. Il degage mes epaules et ma poitrine. Mon vétement tombe à mes pieds. Il détache mon soutien-gorge, et libére ma poitrine. Au passage il frole mon mamelon, je fremis.
Il passe devant moi, et pose un genou au sol. Ma culotte glisse sur mes jambes et rejoint mon vêtement, je les enjambe dans un même mouvement. Il dégraffe mes bas et les fait glisser le long de mes cuisses. La caresse sur ma peau, au travers du nylon exacerbe ma sensibilité, dès que mon homme me prépare, je commence à mouiller. Mon serre taille rejoint le reste de ma parure à mes chevilles. Il me déchausse, dénude mes pieds, et dépose un leger baiser sur mes orteils, et me rechausse. Je suis nue
Il est à mes genoux, je sens le souffle de sa respiration sur mon petit vison. Je pose mes mains sur son crâne rasé, et doucement, je plaque son visage sur mon sexe, Il m’embrasse doucement, et receuille ma liqueur d’un coup de langue. Un soupir le remercie de ce petit moment de plaisir avant le temps de la douleur exquise. Je le libère, il se redresse.


Je suis nue devant la grande glace.
Où est passée la fringante quinqua sûre de sa séduction. Dans le miroir, je me contemple sans indulgence ; mes seins tombent un peu, j'ai l'impression que j'ai pris un peu de bide. Et puis mes cuisses sont trop grosses. Quant à mon cul, je n’ai pas besoin de le voir pour imaginer sa masse énorme, J’ai peur de me montrer, on va m'exhiber, sans dessous, ni ces accessoires qui cachent mes defauts. Encore heureux que Pierre m’ait laissé mes talons : au moins, comme ça mes jambes ne sont pas trop moches.


Pierre
Je me glisse derrière ma belle, et je regarde notre couple dans la glace.
Elle est magnifique, elle a un beau corps de femme mature, une poitrine lourde et sensuelle, avec des framboises rosées. Sa taille est bien marquée, et mise en valeur par des hanches rondes. Ses fesses opulentes surplombent des cuisses charnues et des mollets musclés. Elle a gardé les chevilles effilées de sa jeunesse. Bref, des jambes élégantes, et un cul de déesse qui appelle le fouet.

- Pierre, dans mon sac….

J’ouvre son réticule, un éclat rouge attire mon attention. C’est son bijou préféré, de taille XL
Je le prends en main quelques instant, pour le réchauffer.
Elle se penche légérement en avant, écartant ces fesses à deux mains.

 S’il te plait…

Je glisse l’objet dans sa chatte déjà humide, pour le lubrifier. Mais ce n’est pas suffisant. Je m’incline et je donne un coup de langue saliveuse sur l’œil de bronze de ma belle. Ca doit lui plaire car elle roucoule et sa porte étroite s’entrouvre comme un O majuscule. J’ai à peine poussé le rosebud sur l’entrée de service que son anus le gobe goulument.

Hélène
Je me recule, pour m’appuyer sur Pierre. Il m’enlace, et passe ses bras autour de sa taille. Je contemple notre reflet dans le grand miroir qui décore un des murs du petit salon. Nous formons un beau couple, lui tout en noir, sauf ses souliers bordeaux, et moi, nue avec ma peau si pale.

- Qu’est-ce qui m’attend
- Tu seras fouettée…. Durement.
- Durement ?
- Durement. Par des professionnelles !
- Tu ne me mets pas de baillon !
- Non, nous voulons t’entendre.
- Pas de bandeau.
- Tu dois tout voir

J’att sa main gauche et la place sur mon sein droit, autour de mon téton.

- Serre !
- …
- Plus fort.

Pierre

Progressivement, je ressere mon pouce et mon index. Elle me regarde dans la glace. Je peux suivre la progression de sa souffrance dans ses yeux grands ouverts.
Sa bouche s’agrandit dans un cri muet.
J’accentue ma pression. Elle halette. Je la pince encore. Ses jambes se dérobent. Je la maintiens debout par la taille. J’écrase son mamelon. Elle jette sa tête en arrière dans un feulement. Je la relache aussitôt. Elle souffle et se remet en équilibre.

- Tu m’as fait mal.
- ….
- Mais c’était bon mon chéri.
- Tourne- toi, je te passe le collier et la laisse.
- Non, s’il te plait, au dernier moment.
- Releve tes cheveux, je vais te mettre ton masque, Fais-je en sortant un loup en dentelle de ma poche. J’en profite pour lui nouer les cheveux en queue de cheval.

Je lui prends la main et nous sortons dans le couloir.
Nous marchons cote à cote comme deux amoureux.
Nous venons de passer un angle du corridor quand un cri, indubitablement féminin retentit. Elle s’arrette net, retenant mon pas.
Elle ne bouge plus, comme paniquée. Puis, avec une voix blanche, elle articule

- Allons, avançons.

Pierre
Voilà, nous sommes devant une porte, à double battant, dans une petite antichambre rectangulaire. Dans ma main, je sens les doigts de mon adorée. Elle tremble, mais pas de froid, elle sait ce qui l’attend de l’autre côté.
Dans ma poche, je sens la laisse que je vais lui attacher au cou.

- Non, pas à mon cou. Je ne suis pas une chienne. M’arrete t-elle.
- Mais…
- A mes anneaux de soumise, accroche la à mes lévres.

Je m’agenouille, le nez à hauteur de son ticket de métro. J’écarte ses grandes lévres pour libérer ses petites nymphes. Elles sont trempées. Je dégage son sexe, j’en profite pour humer son parfum intime. Mais je ne veux pas me laisser attendrir. Je croche le premier anneau, puis le deuxième. Je me reléve.

- Je te laisse, dans un instant, on viendra te chercher.
- Tu seras là ? me repond-elle en plantant son regard dans le mien.
- Je t’ai promis que tu ne serais jamais plus seule.
Fais-je en quittant la pièce par une petite porte latérale

Hélène

Je suis pudique.
Ça peut vous sembler étrange. Mais je suis même très pudique. Je n’aime pas être nue, je trouve plein de défauts à mon corps de matûre. C’est pour ça, que je suis « couverte » pendant mes performances. Un corset ceint ma taille, des bas à coutures affinent mes cuisses, une guepière soutient mes seins un peu tombants et cambre mes grosses fesses.
Je suis perdue dans ces pensées quand la porte s’ouvre. Je reconnais Kate. Sa mince silhouette est entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses boots.

- Bonsoir Madame.
- Bonsoir Kate, fais-je en tendant à ses mains gantées de cuir, la dragonne de ma laisse.

Elle degante sa droite, et pose doucement pose son majeur et son index prés de mon oreille gauche.
Ses doigts glissent le long de ma machoire, puis de mon cou, contournent mon sein gauche, carressent ma taille, et s’arretent sur ma hanche, en appuyant légèrement sur ma chair élastique.
Elle se regante.

- La nudité vous va bien, Madame. Vous avez un corps superbe, fait pour l’amour et pour le fouet.
- Merci Kate, de ce compliment. Mais il est vrai que je ne manque ni de l’un, ni de l’autre. Lui renvoie-je

Ma réplique lui arrache un discret sourire.

Elle ouvre les deux battants et me guide vers mon sacrifice. Je la suis ; le lien pend entre nous deux. Elle ne me tire pas, comme on mene un animal. Je marche dérrière elle, les mains dans le dos, faisant claquer mes talons. Je me cambre, projetant ma poitrine et faisant saillir mon cul. Attachée, mais libre, je m’offre.
Pendant ma marche au supplice, je vois défiler ma vie avec Pierre.
Comment la mercière coincée, il y a quatre ans aurait pu s’imaginer qu’elle se donnerait au fouet pour le plaisir de son homme et le sien. Je me rappelle notre rencontre si romantique et mon bonheur quand il m’a prise. Puis la découverte de ma sensualité, de l’amour anal, et enfin ma première flagellation. Et enfin, la révélation de mon plaisir pervers à offrir le spectacle de ma souffrance à mon seigneur. Pour rien au monde, je ne voudrais redevenir la bourge coincée d’avant. Je suis docile, mais une femme heureuse, soumise, et sûre de l’amour de mon amant.
Au fond de la salle, éclairée par les projecteurs, m’attend une croix de saint andré.
A côté, une silhouette mince, elle aussi vétue de noir. Sa chevelure blonde accroche la lumière. Claire !
Claire, il va me livrer à sa fille, je tremble. Puis je distingue mieux les traits de ma future fouetteuse, ils n’ont pas la douceur de l’ de mon amant. Je respire.

Pierre
Ma belle est magnifique, elle avance, ou plutôt elle glisse vers sa crucifixion, tenue par ses anneaux. Elle passe devant moi, cambrée, les mains dans son dos, sa poitrine balançant doucement. Son cul roule, accompagnant le claquement des talons. La masse de ses fesses dissimule le bijou qui la sodomise au rythme de ses pas.

Hélène
Kate me tend la main pour m’aider à gravir les deux marches qui mênent à mon calvaire. La blonde l’aide à me plaquer, le dos contre les bois du sacrifice.
Dans un souffle, elle me murmure,

- Je m’appelle Lucie, madame.
- Et moi, Hélène, lui-fais-je d’une voix aussi basse.
- Nous allons beaucoup vous faire souffrir.
- Je sais que Pierre vous l’a demandé,
- Monsieur a décidé : pas de safe word. Nous irons au bout de ce qu’il a choisi pour vous.
- Je sais ça aussi. Et je suis prête, et heureuse.

Pendant ce court dialogue, elles m’ont entravée les chevilles et les poignets. Je suis écartelée, face à la salle plongée dans l’ombre. Je sais que des yeux m’observent, imaginant les s qu’ils aimeraient faire subir à ma lourde poitrine, ou à mon sexe ouvert.
Mais seul le regard de mon amant m’importe, j’espère qu’il jouira de mes douleurs.
Je ne peux le distinguer dans la pénombre, mais je peux l’imaginer attentif, et peut être souriant à mon supplice.
Sur une table, un martinet à longue lanière, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, ce qui lui donne une allure de serpent, et une fine cravache.

Kate prend le fouet, et lance son bras. La lanière s’enroule autour de ma taille et le serpent me mord au gras de mon petit bedon. Le coup est doublé au meme endroit par le martinet.
Puis c’est le haut de mes cuisses qui est l’objet de leurs attentions.
Jamais, auparavant ces parties de mon corps n’avaient été touchées.
Et quand les lanières s’attaquent à mes seins, je comprends que je serai fouettée integralement, sauf au visage.
Comme une confirmation, les laniéres atteignent mes lévres et ma nacre intime, je crie ma douleur, et comme un écho le hurlement que j’ai entendu dans le couloir. Une autre femme a souffert ici, crucifiée elle aussi

Pierre,

Mon amour se tord sous les cinglées, elle ne peut plus crier seulement gémir quand un coup l’atteint.
Je veux qu’elle souffre, que tout son corps soit une brulure, Je veux qu’elle aille au-delà de ses limites. Je veux qu’elle atteigne le moment où souffrance et plaisir soit la même sensation.

Hélène.
C’est un calvaire, je découvre la souffrance d’une flagellation intégrale dans laquelle aucune partie de mon corps n’est épargnée. Les lanières me fouettent, me laisssant récuperer après chaque fouettée, pour mieux apprécier la suivante.
J’ai fermé les yeux pour ne plus voir le martinet, ou le fouet jouer leur danse de feu.
Une dernière cinglée atteint mon bourgeon offert, je spasme dans un cri dont je ne sais s’il est de souffrance ou de plaisir. Mes genoux me lachent. Je pends penchée en avant, les epaules tordues et les bras tirés en arrière. Je pleure doucement. J’ai joui de douleur


Pierre.

Kate et Lucie posent leurs instruments, et détachent leur victime. Elle glisse au sol. Elles la redressent, et la soutiennent. Elle récupére ses appuis et se tient debout. Mais pas de pitié. Elles la rattachent le dos à la salle.

Hélène.

Elles bloquent mes chevilles, et elles tirent mes poignets vers le haut. J’aime être étirée, ça me met en valeur, mes jambes sont affinées par l’étirement et la cambrure remonte mes fesses. Je reprends mon souffle, je sens mon clitoris palpiter, ma mouille coule le long de mes cuisses
Elles se placent dérrière moi.

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