Les Aventures De Françoise (3)

Dans le train qui les conduisait à Paris pour un énième symposium sur l'enseignement primaire, Françoise et Maryse, toutes deux directrices d'école en fin de carrière, l'une blonde à l'abondante chevelure taillée au ras du cou, l'autre auburn en chignon, vêtues très classiquement d'un ensemble veste-pantalon, devisaient sur les perspectives de ce court séjour dans la capitale censé leur apporter des informations précieuses :
- On va encore se raser à écouter des discours entendus déjà mille fois, disait l'une.
- Si je n'étais pas obligée d'y aller, je me serais bien fait porter pâle, disait l'autre.
- Heureusement, il y a les musées, les spectacles. On va tâcher de faire le mur.
- Oui, après tout, qu'est-ce qu'on peut contre nous ? La retraite s'approche et on a bien le droit de s'amuser un peu.
- C'est bien mon avis. On signe notre feuille d'émargement et hop, on s'éclipse, ni vu ni connu. Je commencerais bien par le musée d'Orsay, que je n'ai pas vu depuis longtemps.
- Pourquoi pas ? Et on sort le soir pour prendre un verre en écoutant de la bonne musique.
- On pourrait même se faire draguer, tiens...
- Tu crois, Françoise ? Si c'est par des types sur le retour avec des problèmes de prostate, j'aime autant pas.
- Ne te sous-estime pas, Maryse. Je te jure que tu es encore très attrayante avec ton beau teint de rousse et tes yeux verts. Tu es un peu ronde, d'accord, mais pas plus que moi et je peux te dire que des hommes plus jeunes que nous adorent ça. Le genre anorexique, c'est fini.
- On dirait que tu parles en connaissance de cause. Dois-je comprendre que, parfois, tu... as fauté ? glissa Maryse en baissant la voix.
- Si tu me jures de ne pas le répéter, je peux te raconter ce qui m'est arrivé récemment avec ma cousine.
Et Françoise évoqua cette soirée mémorable dans un restaurant africain flanqué d'une salle réservée à la sexualité de groupe où elle s'était donnée sans retenue en compagnie de sa cousine Agnès (lire le texte les aventures de Françoise 2).


- C'est pas possible, souffla Maryse. Tu as fait ça ?
- Oui et même autre chose avant mais c'était un peu moins glorieux, passons.
- Heureusement que les parents d'élèves ne le savent pas, sinon je vois d'ici la cabale. Franchement, je ne l'aurais jamais cru de toi. Qu'est-ce qui te prend tout d'un coup ? Le retour d'âge ?
- Ma chère, l'âge n'est pas un problème pour épanouir sa sexualité. Je n'ai pas envie de vieillir trop vite. Si je peux plaire encore, tant mieux et mon mari n'a pas à le savoir. Notre corps est un instrument qui a certes pas mal servi mais il joue encore une belle musique.
- C'est mignon, ça. Je devrai le dire à mon mari. Il a toujours déploré que je fasse autant de bruit quand je jouis. Il est vrai que ce n'est pas arrivé depuis longtemps, mon pauvre mari ne bande plus très fort. Ma musique est en veilleuse.
- Excuse-moi de te dire ça mais ton mari mériterait d'être cocu. Une femme qui jouit bruyamment rend hommage à la virilité de son partenaire. Je ne suis pas très discrète moi non plus pour peu que l'homme qui me sert sache y faire.
- Encore faut-il le trouver. C'est de plus en plus compliqué avec l'âge, non ?
- Détrompe-toi, Maryse. On séduit à tout âge, l'essentiel est de vraiment le vouloir.
La rouquine à peau laiteuse ne répondit pas, soudain songeuse. Et bientôt, le train arriva en gare.

*******

Comme elles l'avaient prévu, les deux copines prirent possession de leur chambre à deux lits dans l'hôtel voisin du symposium, où elles signèrent la feuille d'émargement avant de s'éclipser discrètement. Direction le musée d'Orsay. Elles en profitèrent abondamment avant de regagner le symposium. Mais à peine étaient-elles sorties d'une station de métro qu'un incident survint. Un individu accrocha le sac à main de Maryse pour le lui arracher mais la rouquine résista, cria et c'est alors qu'un ouragan sous la forme d'un gars râblé aux cheveux ras surgit pour adresser un formidable coup de poing dans la figure du voleur, lequel s'enfuit en couinant et en se tenant le nez qui pissait le sang, poursuivi par un autre gars, sec et chevelu qui lui savata les reins.
Les deux femmes, déboussolées, mirent du temps à retrouver leurs esprits et se confondirent en remerciements envers leurs deux sauveurs, revenus prendre de leurs nouvelles.
- De rien mesdames, c'est normal, répondit le chevelu avec un fort accent vite identifié comme canadien. Son compagnon était également québécois et eut droit à une bise de Maryse, trop heureuse d'avoir pu récupérer son sac. Une discussion de trottoir s'engagea. Les deux garçons étaient des touristes venus découvrir Paris et couchaient à l'auberge de jeunesse. D'un commun accord, Maryse et Françoise les invitèrent à dîner le soir même :
- Avec plaisir, dirent-ils, on n'a pas beaucoup d'argent et Paris est cher.

Rendez-vous fut pris dans un restaurant que Françoise connaissait. Et les deux femmes mirent le cap sur le symposium avant de réfléchir à haute voix :
- Ils sont sympas, ces deux garçons mais franchement, je ne me vois pas sortir avec eux dans notre tenue actuelle, on fait vraiment vieillottes, remarqua Françoise.
- Tu as raison, on passerait pour leurs mères. Allons dans une boutique voir ce qu'on pourrait se mettre pour faire un peu plus jeunes, répondit Maryse.
Oubliant complètement le symposium, elles se lancèrent dans une de ces équipées que les femmes adorent. Elles optèrent l'une et l'autre pour deux tenues très sexy, robe courte et décolletée légèrement masquée de dentelle (ce qui rendait ses seins paradoxalement encore plus visibles) pour Françoise, tunique short boutonnée par devant pour Maryse et très échancrée par derrière, pour chacune une paire d'escarpins découverts :
- Le symposium va nous coûter cher, remarqua Françoise mais au diable l'avarice.

Elles regagnèrent vite leur chambre pour se maquiller et se préparer. La question du soutif se posa : avec ou sans ? Maryse décida de ne pas en porter car ça faisait vilain avec l'échancrure du dos de la tunique "et après tout, mes nichons tiennent encore bien la route, non ?" Françoise opta au contraire pour un soutien-gorge pigeonnant qu'elle avait emporté en rechange afin de bien "remplir le décolleté" qui, à dire vrai, n'en avait pas vraiment besoin, vu ses obus.
En revanche, elle décida de ne pas porter de slip :
- J'aime me sentir cochonne même si ça ne doit déboucher sur rien, expliqua-t-elle.
- Fais gaffe quand même à ne pas croiser les jambes trop haut, ta jupe est vraiment très courte, on verrait ta chatte.
- Et alors ? On va bien voir tes nichons à travers le tissu de ta tunique, vraiment très léger. Et toi, tu mets une culotte ?
- Un string, ça suffira.

On l'a compris, pour cette soirée imprévue, les deux collègues étaient tout émoustillées. Françoise l'avait déclaré sans ambages à sa collègue sur le chemin de l'hôtel :
- On a vraiment une belle occasion de baiser. Ces deux gars, ils sont peut-être un peu jeunes pour nous mais ils n'ont probablement pas tiré un coup depuis longtemps. S'ils voient qu'on est open, ça peut leur donner des idées.
- J'avoue que ça me fait un peu peur. Je me sens un peu rouillée. Et puis quoi, tu as vu la différence d'âge ? Ils vont partir en courant après le repas.
- On verra mais ça m'étonnerait. Quand ils verront que tu es à poil sous ta tunique, ils vont triquer, je te le parie. Tu te sous-estimes. Maintenant, si tu préfères ton gode, libre à toi.
- Comment sais-tu que j'ai un gode ?
- C'est tout vu. Tu as le profil. Moi aussi j'en ai un mais je préfère quand même une vraie bite, chaude et dure.
- Ne rêve pas trop quand même. Il faudrait déjà les faire bander, ce n'est pas gagné.

*******
Au restaurant, les deux femmes firent d'emblée une certaine impression aux deux gaillards qui, eux, étaient restés en jean et en tee shirt. Ils les virent tout à coup plus jeunes et donc plus désirables. Ils ne furent pas longs à comprendre qu'elles les voulaient dans leur plumard le soir même, en récompense des services rendus supposaient-ils, en quoi ils avaient tort. Dans un premier temps, ils s'en amusèrent mais au fil de la soirée et des boissons, la perspective d'une bonne séance de baise avec ces deux "matures" ne leur parut plus du tout folklorique.
Le râblé, prénommé Dan, était de plus en plus fasciné par les gros seins de Maryse qui dansaient sous la toile légère. Le chevelu, Charles, en pinçait pour la bouche gourmande de Françoise et ne quittait pas son cul des yeux lorsqu'elle le faisait rouler en marchant sans se douter pour autant qu'il était nu sous l'étoffe. A la fin du repas, réglé comme promis par les deux femmes, il fut question d'une sortie en boite mais Françoise décida de lever toute ambiguité :
- Les gars, on sait comment ça va se terminer, pas la peine de perdre du temps. On a tous les quatre envie de baiser, non ? Maryse et moi, on est dans le besoin et on suppose qu'il en est de même pour vous. D'accord, on n'est plus toutes jeunes mais on a de l'expérience et on sait ce que les hommes aiment en faisant l'amour. On va tous aller dans notre chambre. Dites oui.
Un peu estomaqués, les deux Canadiens éclatèrent de rire et dirent avec leur accent :
- Ok les filles mais je vous préviens, on n'a pas de capotes.
- Pas grave, il y a bien un distributeur quelque part. Tiens, je vois une pharmacie là-bas.
Et une fois (largement) approvisionnés, le quatuor mit le cap sur l'hôtel des deux femmes qui, fort heureusement, ne firent aucune rencontre compromettante sur le chemin de leur chambre.

*******
Dans la chambre à deux lits, tout se passa très vite. Si Maryse était un peu empruntée car c'était la première fois qu'elle se trouvait dans cette situation, à savoir tromper son mari, qui plus est en compagnie directe d'une collègue alors qu'elle était habituée à l'intimité dans l'acte sexuel, Françoise, instruite par de récentes expériences, prit d'emblée les choses en main. Elle s'empara du chevelu, laissant Dan le râblé à Maryse parce qu'elle avait bien remarqué qu'ils en pinçaient l'un pour l'autre, lui pour ses seins, elle pour son sauveur. Françoise déboutonna le jean de Charles et en sortit une trique qui la ravit :
- Eh ben dis donc, je vois que je te fais de l'effet, c'est rassurant.

De son côté, Maryse se laissait dévêtir laborieusement par Dan (pas très pratique, la tunique), défaisait son chignon en révélant son ample chevelure rousse et se faisait empoigner les nibards tandis qu'elle expulsait son vêtement tombé à ses pieds. Un bruit de succion envahit la pièce : Françoise, accroupie, se gavait déjà de la bite de Charles. Très sensible des seins, Maryse gémissait déjà sous la langue de Dan qui s'attardait sur ses mamelons. Il y a longtemps qu'on ne s'en était pas aussi bien occupés, de ses seins, et elle se mit à mouiller d'abondance dans son string.
A côté, Françoise s'était assise sur le lit en écartant les jambes et s'adressa à Charles :
- Lèche-moi maintenant.
- Tabernacle ! Tu n'as pas de culotte, s'exclama le Canadien, qui plongea aussitôt le museau entre ses cuisses dodues.

Egalement assise en travers du lit, tout contre Françoise, Maryse expulsa son string et ses escarpins et offrit sa chair laiteuse de rousse, piquetée de taches de son, au solide gaillard qui lui faisait face. Celui-ci la considéra avec attention. Cette femelle juteuse et offerte l'inspirait au plus haut point malgré son âge, ou peut-être à cause de celui-ci. Les coudes sur le lit, le regard planté dans le sien, elle le défiait de sa féminité. Lorsqu'il baissa son pantalon, sa queue lourde et épaisse pointait vers le plafond et Maryse la caressa du pied.
- Mets la moi maintenant, lui souffla-t-elle. J'en ai très envie.

Vite coiffé d'une capote et entièrement nu, il dirigea son engin vers la vulve palpitante de la rousse qui l'absorba en lui bloquant les reins de ses pieds et la sarabande commença alors que Françoise et Charles en étaient encore aux préliminaires buccaux. Maryse avait perdu toute inhibition. Finies les réserves initiales sur l'adultère, le manque d'intimité, la différence d'âge. Au contraire, la situation la surexcitait. Ce jeune mec la baisait royalement en la pilonnant et en faisant trembler sa chair laiteuse, à commencer par ses seins étalés sur son torse. Elle aimait la vigueur, être chahutée. Elle se mit à vocaliser et le couple voisin dut s'interrompre pour observer ce couple en effervescence. Françoise était ravie de voir sa collègue partie pour une série d'orgasmes aussi puissants qu'inattendus. Elle flatta les couilles ballottantes du jeune homme mais le geste était superflu car il n'avait pas besoin d'encouragement. Il y a longtemps qu'il ne s'était pas trouvé entre les cuisses d'une femelle aussi généreuse et aussi soucieuse de lui donner du plaisir, à preuve la pression qu'elle lui mettait sur les reins par les talons et aux hommages à sa virilité qu'elle lui lançait entre deux onomatopées. Néanmoins, Maryse réussit à maîtriser son enthousiasme car elle voulait faire durer son jeune amant et elle desserra son étreinte, l'invitant à venir se faire sucer pour maintenir son érection.
C'était le moment pour Françoise et Charles de passer à l'action à leur tour. Elle se mit à quatre pattes sur le lit, lui offrant sa croupe somptueuse. Il n'avait jamais vu de près un cul aussi charnu, aussi propice à l'enculade avec sa raie longue et son anus bien découvert. Il le titilla du doigt, l'ouvrit légèrement et Françoise se retourna vers lui :
- Prends-moi par là si tu veux mais d'abord, occupe-toi de ma chatte, j'en peux plus d'attendre.

Alors, Charles l'enfila et fit claquer la peau de son bas-ventre sur le fessier joufflu de Françoise qui ronronna de contentement en allant chercher la bite. Cette fois, c'était à l'autre couple de s'interrompre pour observer les ébats des voisins. Dan pelota les nichons de Françoise qui gigotaient entre ses bras au rythme des coups de boutoir de Charles alors que Maryse caressait à son tour les couilles du chevelu. Françoise essayait d' ses cris dans le dessus de lit mais la bite lui procurait un tel plaisir qu'elle se redressa, se cambra et expulsa un cri de jouissance que les voisins de la chambre ne purent ignorer. Ils savaient désormais qu'on baisait à côté. Charles dut se retirer en comprimant sa queue tant sa partenaire l'avait mis au bord de l'éjaculation, d'autant que les caresses de Maryse sur ses couilles ne faisaient rien pour le calmer. Françoise l'interpella :
- Ne me laisse pas en plan, hein ? J'ai encore envie, moi.
Dan se proposa pour relayer son copain mais Maryse ne l'entendit pas ainsi. Elle tira le râblé vers le lit, l'allongea et s'empala sur lui vite fait, faisant danser ses nichons au rythme de ses ondulations, tout en observant l'autre couple dans une autre phase de leur rapport. Toujours à quatre pattes, Françoise avait lancé à son amant :
- Fais-le si tu en as envie maintenant. Mais prépare-moi bien.

Elle signifiait par là qu'il pouvait la sodomiser et Charles la lécha d'abondance avant d'introduire son membre tendu à petits coups jusqu'à ce que les sphincters, tel un sésame, s'ouvrent. Le chevelu était au nirvana. Enculer une femme était son gros fantasme mais avec un aussi beau cul et une aussi bonne volonté, c'était le graal. Françoise partit dans une nouvelle série de brames en tortillant de la croupe, signifiant ainsi à son jeune baiseur qu'il pouvait y aller franco, qu'elle n'était pas une précieuse du cul, qu'il avait eu raison de l'honorer, qu'une femme mûre valait bien une minette à la taille fine pour la baise. Tout à côté, Maryse délivrait le même message à son partenaire en se mettant sur les pieds et se laissant tomber sèchement sur la queue épaisse, le bas ventre en ébullition et les seins en bataille. Prise d'une inspiration, elle le plaça au bord du lit de manière qu'elle puisse être les pieds au sol et s'empaler dos à lui, bénéficiaire d'un bon appui afin de lui montrer sa croupe virevoltante et lui signifier ainsi la différence entre une femme qui baise et une qui se fait faire l'amour. Subjugué par tant de cochonnerie, insoupçonnable chez une femme à chignon, Dan, au bord de l'éjaculation, la désarçonna pour ne pas se vider.

Après avoir observé son copain en pleine enculade, il se dit qu'il serait dommage de ne pas s'offrir le même plaisir avec le cul de la rousse, aussi fascinant que celui de la blonde. Lorsqu'il la mit à quatre pattes, Maryse comprit le message. Elle allait y passer elle aussi, et ce serait une grande première. Jamais son mari n'y était parvenu malgré ses tentatives, il est vrai assez maladroites, et à son grand regret même s'il n'était pas exprimé. Mais cette fois, elle se sentait prête. Elle s'écarta les fesses et Dan l'humidifia d'un doigt plein de sa salive. Lorsqu'il la pénétra, Maryse cria. Il était vraiment très gros. Mais il insista et lorsqu'il commença à la limer, elle ressentit un plaisir diffus qui se mua rapidement en véritable félicité. Et elle lâcha :
- J'aime ça, oh j'aime ça !
La chambre s'emplit de bruits de peaux claquantes, d'odeurs sui generis, de cris de gorge et de ventre, d'enthousiasme sexuel très partagé. Françoise et Maryse, quasiment joue dans joue, se sourirent en haletant comme pour se féliciter d'avoir osé attirer dans leurs profondeurs deux jeunes mâles aussi fringants et endurants. Il était bien loin, le symposium ! Mais ils finirent par éjaculer, quasi simultanément, laissant leur partenaire à la fois apaisées et épuisées, effondrées à plat ventre sur le lit, jutant sur la toile toutes leurs secrétions et celles de leurs amants. Ceux-ci s'éclipsèrent discrètement, les couilles à sec et le gland rougi, en direction de la douche. Puis, gentiment, laissant les deux femmes récupérer, avec un dernier regard sur leur cul à l'air, gagnèrent la sortie.
********
Françoise et Maryse dormirent profondément après avoir rejoint leur lit sans avoir même pris le temps de passer sous la douche. Lorsqu'elles se réveillèrent, endolories mais réjouies, elles commentèrent leur soirée et le plaisir qu'elles y avaient pris :
- On a beau dire mais une jeune bite, c'est quand même autre chose.
- Et de jeunes corps aussi. Quel pied on a pris !
- J'ai mal à la chatte, j'ai mal au cul mais je me sens bien.
- Moi aussi. J'ai l'impression d'avoir rajeuni de, pfff, au moins vingt ans. Cela fait du bien de voir qu'on plait encore à de jeunes gars aussi fringants.
- Dommage qu'ils soient partis, j'aurais bien remis le couvert ce matin.
- Ouais mais n'oublie pas le symposium.
- Bon dieu c'est vrai, allons-vite prendre une douche, il est déjà tard et je meurs de faim.
Après la douche, les deux femmes se rhabillèrent cette fois de manière beaucoup plus classique. Françoise allait prendre son téléphone dans son sac pour vérifier d'éventuels appels quand elle s'exclama :
- Merde ! Mon téléphone, il n'y est plus.
- Tu as dû le laisser dans une poche. Regarde.
Et tout aussi machinalement, Maryse vérifia son sac à main :
- Oh non, je ne l'ai plus non plus.
Les deux femmes fouillèrent frénétiquement leurs affaires et durent constater le désastre : non seulement elles n'avaient plus de téléphone, mais leur argent liquide et leurs cartes de crédit avaient aussi disparu et leurs billets de retour également. Seuls restaient le chéquier et leurs papiers d'identité.
- Les salauds ! Ils nous ont piqué notre fric pendant qu'on dormait.
- Et nos téléphones ! Les salauds ! Les petites vermines !
- Qu'est-ce qu'on fait ? On ne va quand même pas porter plainte. On aurait bonne mine.
- Ben non c'est sûr. Mais on est dans le caca. On ne peut même plus rentrer chez nous et je ne me vois pas appeler mon mari au secours. Ils ont pris aussi nos billets, les petits salauds.
- Bon, on a encore nos chéquiers, encore heureux. On est bonnes pour acheter un autre billet avec. En attendant, il faut vite faire opposition pour nos cartes de crédit. Heureusement, je garde toujours le numéro d'appel.
La suite de la matinée se déroula en démarches diverses et à se rendre dans une banque pour retirer de l'argent liquide. Mais il fallait quand même porter plainte pour les vols de carte bancaire et de téléphone. Ce qui fut fait dans la matinée après une longue attente au commissariat. La version officielle était un vol pendant qu'elles prenaient leur petit-déjeuner en salle. L'inspecteur enregistra sans sourciller, visiblement peu concerné, tant et si bien que le symposium était pratiquement terminé quand toutes ces démarches furent achevées.

Dans le train du retour, les deux copines faisaient grise mine :
- Il nous a coûté cher, ce symposium. On ne m'y reprendra plus.
- Tu l'as dit. Et qu'est-ce qu'on va dire à nos maris ?
- Ben, ce qu'on a dit aux flics, qu'est-ce que tu veux dire d'autre ?
- Ils vont nous engueuler. On ne laisse pas ses affaires dans une chambre d'hôtel, hein ?
- Tu parles que non. Mais bon, c'est le moindre mal.
- Ouais. Remarque, on a pas tout perdu. Même si on s'est fait arnaquer, on a bien baisé.
- Très bien même. Et après tout, ces petits salauds, ils ont bandé dur pour nous.
- C'est le point positif. On fait encore bander dur. Et longtemps.
Et Maryse de conclure :
- En tout cas, Françoise, tu es une vraie cochonne mais merci de m'avoir révélé que j'en suis une encore plus grosse que toi...
(A suivre)

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