Amour En Musique 12
"Tu es à moi, et je compte bien en profiter..."
Il aurait fallu que quelquun nous sépare pour que Laura et moi nous arrêtions de nous comporter comme des ados qui découvrent, non seulement lamour, mais aussi les plaisirs charnels. Nous étions montés à bord du bateau de la sensualité. Cétait trop tard pour demander à en être débarqués. Cétait trop tard pour vouloir en descendre. De toute façon, nous nen avions aucune envie. Nous y étions tellement bien.
Laura avait tiré la clenche de la porte vers le bas, et la porte sétait ouverte. Laura avait ensuite appuyé sur linterrupteur situé tout près de la porte. Elle semblait bien connaître cette maison
Elle avait dû y être allée au moins une fois
Cétait ce que je me disais. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais, ça, cétait secondaire, comparé à la magie du moment. Cependant, javais encore en tête, ce moment où Laura mavait demandé de «rester sage» et quelle mavait bandé les yeux, le temps quelle se déshabille et quelle se pare de cette excitante parure de lingerie en dentelle, couleur bleu poudre.
Laura était comme chez elle
sauf quelle ne létait pas. Nous étions en train de nous donner en spectacle, en toute intimité, dans la maison de ses amis. Nous avions occulté depuis longtemps ce détail. Nous étions, nous le savions au plus profond de nous, sur la même longueur donde. Ça en était une certitude à présent, et nous ne nous posions plus la moindre question. Nous savourions juste le moment.
À peine avait-elle appuyé sur le bouton de linterrupteur quelle mavait déjà pris dassaut. Je ne my attendais pas. Elle ma pris par surprise : elle a passé ses bras autour de mon cou et elle ma donné un doux baiser. Dinstinct, jai serré Laura contre moi et jai posé mes mains sur la chute de ses reins. Elle sest mise à se frotter contre moi. Elle en haletait déjà
Elle me maintenait fermement contre elle et me retenait prisonnier.
Hmmmm
Benoit
Hmmm
Tu es à moi, et je compte bien en profiter
Jaime tembrasser, je le veux. Je TE veux.
Ses bras étaient restés autour de mon cou, et, ainsi, elle me maintenait près delle. Elle me présentait sa langue, et en retour, je lui ai présenté la mienne. Nos langues se sont de nouveau rencontrées et se sont mises à danser toutes les deux. Laura et moi avons émis des râles pour nous signifier à lun et lautre que ça nous faisait du bien et que nous en tirions du plaisir. Nous laissions le désir
NOTRE désir sexprimer, ni plus ni moins. Nous nous roulions une pelle, et rien ni personne nallait nous empêcher de nous donner en ébats. Nous étions en train de mettre en scène notre désir
sauf que ce nétait que pour nous. Nous étions les réalisateurs, les acteurs et les spectateurs de ce film que nous tournions, sans pellicule ni numérique.
Benoit
Je revenais sur Terre, et javais à présent conscience que Laura avait posé ses deux mains sur mon torse. Mon torse était nu depuis quon était rentré dans cette maison et que Laura avait soudainement laissé son désir éclater au grand jour. Le désir sembrasait en elle, et elle navait plus la moindre envie de lutter. Son désir, cétait que je la fasse mienne et que je sois à elle en retour. Ça, elle sen souciait. Le reste
Elle explorait mes pectoraux avec ses mains : ces pectoraux dont je métais occupé, comme mes épaules, pendant des heures, à la salle de gym, avec soin. Ses doigts se promenaient sur moi et je la laissais faire en toute impunité. Je ny voyais pas la moindre objection. Bien au contraire
Quand soudain
Tu as vu comment je suis, Benoit ? Je suis presque à poil ! Et toi, tu es encore en pantalon ! Cest pas juste, quoi ! Nous devons être à égalité ! Tu vas me faire le plaisir denlever ce jean sur le champ, ou bien cest moi qui me ferai un plaisir de le faire, et crois-moi
ce sera tout sauf une tâche désagréable.
Son «hmmm...» avait fini de machever et de me mettre à genoux, à ses pieds. Cependant, même si je savais que cétait cuit pour moi, je voulais bluffer et jouer encore un petit peu avec elle.
Je lui ai tiré la langue, délibérément. Je savais parfaitement ce que je faisais, et jespérais, un petit peu, la piquer au vif. Lui faire comprendre que moi aussi, je pouvais jouer, en dépit de mon inexpérience.
Alors, comme ça
tu veux jouer, Benoit ? Cest pas bien de jouer avec moi, tu sais ?
Elle a accompagné ces mots dune moue. Elle faisait semblant de faire la moue, je le savais.
Ta bouche, Laura...
Même pas en rêve, Benoit.
Je voulais juste te donner un baiser pour me faire pardonner davoir osé jouer avec toi, Laura. Mais bon
Vu que cest «même pas en rêve», comme tu dis...
Cétait à mon tour de faire semblant de faire la moue.
Pas de bisou, pas de pantalon en moins
Cest comme ça.
Laura me regarda avec des yeux ronds.
Tu veux vraiment jouer à ça avec moi, Benoit ? Tes sérieux ? Je te rappelle que je suis juste en petite culotte et que toi, tes que torse nu.
Dis comme ça, Laura
Hmmm...
Je voulais vraiment me donner les moyens de tenter et de séduire cette jeune femme, à mon tour. Je voulais être un Adam, beau comme un dieu, toutes proportions gardées, et qui tenterait sa Eve. Même pas besoin dun fruit défendu. Laura avait révélé au grand jour ce que javais de beau en moi.
Dis, Benoit
Tu veux bien enlever ton pantalon, sil te plaît ? Pour moi...
On nentendait plus de musique depuis un petit moment, et là, à CE moment, un musique sortit dune enceinte. Pourtant, Laura était toujours tout contre moi. Bizarre...
Love at First Sight de Kylie Minogue...
Jai craqué pour toi, Benoit.
La voix de Laura se brisa soudainement en un sanglot. Jai alors regardé Laura dans les yeux et jai constaté que ses yeux étaient humides. De toutes fines larmes sy formaient. Laura était en train de rendre les armes. Cette jeune femme, on en mangerait, venait de laisser tomber ce qui avait semblé être une armure, et, à présent, elle était à nu. Cent pour cent à nu
Benoit...
Elle sanglotait. Laura était à nu, et laissait voir sa face cachée, sa fragilité, sa faille, sa fosse des Mariannes insoupçonnée.
Cétait bouleversant. Elle mettait mes tripes à nu. Les larmes coulaient à présent. Javais soudainement mes couilles à nu. Jétais tout nu, à mon tour. Jétais bouleversé. Un peu pas mal, mal à laise.
Laura
Laura
Laura
Je
Je
Je
Je ne voulais pas...
Laura me regarda et me sourit, même si ce nétait quun vague sourire. Lémotion et les larmes dominaient ce sourire.
Je suis amoureuse de toi, Benoit. Depuis un certain temps, maintenant. Ne me demande pas
Ça ne sexplique pas. Ou peut-être que si
Je le sais au plus profond de moi, cest tout.
Jai posé ma main sur sa joue et je lai regardée dans les yeux. Jai posé mon front contre son front. Je lui ai souri. Nous étions tellement proches. Ça me prenait aux tripes.
Whataya Want from Me dAdam Lambert...
Ça navait rien dun duel. Nous nétions plus que deux âmes, deux bouches, deux corps, deux curs, deux sexes, au service dune seule et unique sensualité, dun seul et unique amour naissant. Nous nous laissions aller. Nous étions nous.
Je me suis alors détaché de notre étreinte. Laura ma de nouveau regardé avec des yeux ronds :
Quest-ce que tu fais, Benoit ? Pourquoi tu te détaches alors que je viens de tavouer mon amour ? Je te plais plus, cest ça ???
La voix de Laura est devenue aiguë parce que Laura semblait avoir été blessée.
Chut, Laura
Chut
Jai posé le bout dun doigt sur sa bouche, pour lui faire comprendre quelle se taise et quelle me laisse parler. Jai caressé ses lèvres du bout de ce doigt. Jai regardé Laura à la dérobée et jai remarqué que Laura avait fermé les yeux. Elle aimait que je caresse ses lèvres pêche de cette manière.
Jai alors ouvert le bouton de mon jean. Puis, jai abaissé la fermeture éclair. Je voulais faire en sorte que Laura entende le bruit de cette fermeture éclair que jabaissais. Cette fermeture éclair, abaissée, qui était, toutes proportions gardées, une frontière qui volait en éclats. Une frontière qui nexistait plus, soudain.
Il ne devait plus y avoir de frontières. Les frontières ne servaient plus à rien entre nous deux. Nous nous désirions. Nous avions envie, lun comme lautre. Nous avions envie, lun de lautre. Cétait tout ce qui comptait. Le reste
Jai regardé Laura et je lui ai souri. Elle ma souri en retour. Même si je ne pouvais pas le voir, je sentais mes yeux briller. Ma jolie rousse continuait de me sourire, et a posé une main sur ma joue. Cétait comme si cétait le plus beau jour de sa vie.
Benoit ! Tu es à moi, et je compte bien en profiter...
Elle ma saisi les fesses et ma rapproché delle. Elle a descendu le pantalon le long de mes jambes. Je lai enjambé. Moi aussi, jétais presque tout nu. Je ne portais plus que mon boxer...
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"Où, Laura?"
Laura avait fini de me retirer mon pantalon, et je lisais facilement sur son visage une expression de jubilation. Mon pantalon enlevé, cétait symbolique à ses yeux : elle jouissait de ce moment parce que de par ce geste anodin, javais exprimé mon désir et mon consentement. Javais exprimé mon envie de faire lamour, moi aussi. De faire lamour avec elle. De lui faire lamour.
Je taime de Michel Polnareff
Nous nous appartenions, lun et lautre. Lun à lautre.
Elle ne portait plus que son tanga en dentelle, couleur bleu poudre
Je ne portais plus quun boxer noir. Et à lintérieur se dessinait
une bosse proéminente, prononcée. Prometteuse. Symbole de ma virilité, de mon excitation
et de mon désir. De mon désir de lui faire lamour. Je ne pouvais plus la cacher, cette bosse à lintérieur de mon sous-vêtement. Je ne le voulais pas. Jen étais fier. Jen étais tout ému.
Nous étions désormais à égalité, et nous jouissions dêtre sur la même longueur donde. Ça nous permettait de nous savourer encore plus. Toujours plus.
Nos visages étaient collés lun contre lautre, et nous nous embrassions et nous nous roulions des pelles, comme bon nous semblait. Personne nallait nous en empêcher. Et nous ne nous faisions pas prier.
Je taime, Benoit
Ma murmuré Laura à loreille
Elle avait toujours les bras pendus à mon cou et cétait ainsi quelle sagrippait à moi et aussi quelle me retenait prisonnier.
Nous étions lun contre lautre, et nos corps se frottaient. Ainsi, je pouvais aisément sentir la magnifique poitrine de Laura contre mon torse. Ça me faisait toujours autant un je-ne-sais-quoi que de sentir la volupté de ses seins contre ma peau.
Je suis si bien avec toi, Benoit...
Ma murmuré de nouveau Laura à loreille
Rien. Absolument rien naurait pu briser le charme de ce moment.
Fantasy de Earth, Wind and Fire
Dans un instant dabandon de moi, jai retiré une main de la chute des reins de ma partenaire, là où elle était posée depuis un petit moment, et je lai déposée sur son sein gauche. Dès lors, la main en question a palpé ce sein et les doigts en effleuraient le téton.
Ah...
Ah ?
Laura avait soupiré.
Elle prenait du plaisir quand je moccupais de ses seins.
Benoit...
Elle a prononcé mon prénom dune voix aiguë. Comme si
Benoit
Ah...
Elle avait toujours son bras autour de mon cou.
Benoit
Benoit
Benoit...
Elle prononçait mon prénom mais elle haletait. A croire que ma main, à elle seule, lui procurait des vagues quand je caressais son sein et que je titillais son téton.
Moi, jétais sous le charme de ses gros seins, bénis des dieux.
Tu les aimes, mes gros seins, Benoit ?
Jai regardé Laura, et jai hoché la tête. Ma main était toujours sur son sein, doucement.
Je crois que ça veut dire oui, ton mouvement de tête, là. Tu les aimes, hein ! Nessaie même pas de le cacher !
Je me suis penché un petit peu vers le bas. Je mabaissais un peu en fait, et ma bouche a alors quitté la sienne. Elle a longé successivement ses lèvres
son menton
sa gorge
son cou
son buste
la naissance de ses seins
son décolleté.
De petits baisers tout fins
Comme si mes lèvres se posaient à peine sur la peau de la jeune femme et sen allaient linstant daprès. Toutefois, javais à cur que Laura sente ma bouche sur elle, quand même, à chaque fois.
Je savais quelle raffolait de mes caresses, quelles quelles soient.
Moi
Je me délectais de pouvoir la toucher, quelque soit la manière à laquelle je my prenais.
Nous en tirions du plaisir, tous les deux. Et
ça nous plaisait.
Je couvrais Laura de baisers, et je ne pouvais pas men empêcher. Je navais pas envie de marrêter là. Oh non
Strictly Physical du girls band allemand Monrose
Laura et moi, nous nous faisions la cour de la sorte.
Laura et moi, nous faisions lamour
Nous nous dévorions des yeux. Nous nous dévorions tout court.
Partout où ma bouche était passée, je métais assuré quelle embrasse la peau de ma partenaire
et quelle la goûte ainsi. Et, justement, chaque fois que jai honoré cette peau de mes lèvres, je me suis rendu compte, à chaque fois, que Laura appréciait ces baisers parce que : elle avait émis un petit gémissement
je sentais une sorte de tremblement quand je la touchais, avec ma bouche
sa peau avait la chair de poule
Et dailleurs
Benoit
Benoit
Embrasse-moi encore ! Sil te plaît...
Cétait demandé si gentiment
Je nallais, dès lors, pas me faire prier ! Et ni une, ni deux, jai reporté mon attention
et mes lèvres sur la belle peau rose pâle de cette jeune femme que jétais en train de faire mienne, petit à petit.
Où, Laura ?
Je voulais entendre de sa propre bouche ce dont elle avait envie. Il fallait quelle me le dise clairement. Il fallait que je le sache, noir sur blanc.
Rhoo, Benoit
Tu sais bien où...
Où, Laura ?
Moi, ce que je voulais, cétait lui donner le plus de plaisir possible. Et pour être en mesure de lui en donner du mieux possible, il fallait quelle me dise tout de ses désirs. Cétait comme ça.
Où, Laura ? Dis-moi !
Je le lui répétais une nouvelle fois.
Elle voulait que je la caresse et que je lui donne du plaisir ? Soit. Mais, il fallait quelle soit claire et quelle me dise ce quelle voulait.
Benoit
Benoit...
Je la regardais, droit dans les yeux. Je la fixais du regard. Jespérais y trouver une réponse.
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Sensualité...
Sensualité dAxelle Red, chanteuse belge
aux longs cheveux roux, comme Laura.
Mes yeux interrogeaient ceux de Laura, et espéraient trouver une réponse à ma question «Où, Laura ?». Je voulais savoir
Je voulais quelle me dise
quelle me guide. Son corps recèle de tant de petits recoins que je ne voulais pas faire tout et nimporte quoi. Et pour éviter cela
il fallait que je sache.
Je ne quittais pas la jeune femme des yeux, et je nallais pas lâcher laffaire. Jétais temporairement en train de ronger mon frein mais jétais déterminé à ne pas lâcher prise, pas tant quelle ne mavait pas guidé comme il se doit.
Benoit
Je me noyais, encore et toujours, dans ses yeux, parce que je voulais savoir
Il fallait que je sache. Je ne pensais quà court-terme. Déjà que cétait vraiment inattendu quune femme maborde
En plus, elle mavait charmé et elle mavait taillé une pipe que je nétais pas près doublier de sitôt
Et, en plus, la soirée et la nuit avaient pris une tout autre tournure depuis quon avait roulé dans Montpellier et quon sétait arrêté rue de Saragosse et quon était chez ses amis, depuis, à nous donner en ébats.
Elle était venue dans notre loge, backstage, à la fin de notre gig. Elle mavait parlé. Elle mavait convaincu de passer la nuit avec elle. Elle mavait masturbé et elle mavait fait une fellation. Elle mavait entraîné chez la maison de sa copine et de son mec, là. On sétait déshabillé, on était quasiment à poil, tous les deux. Et maintenant, elle ne voulait pas
ou elle nosait pas me dire où elle désirait que je la caresse ? Ça navait aucun sens !
No Ordinary Love de Sade
À moins que ce ne soit le plaisir du moment qui lempêchait, à ce moment-là, de formuler une réponse cohérente
Benoit
Benoit...
Laura me parlait, et elle me regardait avec des yeux
comme si elle me suppliait. Elle nattendait que ça
Enfin
A force
Je ne savais pas ce quelle voulait PRÉCISÉMENT, moi !
Moi, je voulais quelle se sente bien.
Je voulais quelle sexprime.
Elle était la première femme que je serrais dans mes bras, enfin, quoi ! Jusque-là, bien sûr que les filles avaient été dans un coin de ma tête. Mais, aucune ne sétait donnée la peine de forer ce quil y avait de plus profond en moi. Elles sarrêtaient à ce quil y avait à la surface, et puis basta.
Laura, telle une jeune chatte en quête de caresses, mavait abordé et mavait entraîné, loin de mes partenaires de scène, loin du café des Amours mortes.
Il fallait donc, du moins, ça, cétait ce que je pensais, quelle assume et quelle ait conscience de tout ce quelle avait fait jusque-là pour que je rende les armes.
Elle devait assumer son désir, jusquau bout, jusquà la moelle : ce désir qui avait pris possession delle, et je nattendais plus quune chose. Quelle lexprime sans retenue. Dailleurs
En y réfléchissant
ça métonnerait un peu, à ce moment-là, vu le comportement de Laura, notamment un peu plus tôt dans la soirée, quelle ait pu avoir moins daisance à laisser son désir
ses désirs
éclater au grand jour.
Hero de Mariah Carey
Benoit
Benoit
Jai
envie
de
toi...
Au moment où elle a prononcé ces mots, jétais toujours en train de la regarder, droit dans les yeux, et jai pu remarquer quelle se mordait lune de ses lèvres. Le désir la rongeait en fait jusquà la moelle, et javais le sentiment, en la regardant, quelle ne pouvait plus y faire grand-chose.
Benoit
Benoit
Jai envie de toi
Je suis bien avec toi...
Je ne la quittais pas des yeux.
Benoit
Benoit
Benoit
Jai
envie
de
toi. Maintenant ! Mon Benoit ! Jai envie de toi...
Against All Odds de Phil Collins...
Je regardais encore et toujours Laura, et je ne la quittais pas des yeux. Sa lèvre quelle mordait
Ses yeux mi-clos
Son corps contre le mien
Ses paroles
Ses initiatives et ses instants daudace, depuis notre rencontre
Javais eu en partie faux sur toute la ligne. Laura, en fait, mexprimait depuis un petit moment, maintenant, son désir le plus cher : que je lui fasse lamour. Elle nattendait plus que ça
Elle nattendait plus que moi.
Il nallait plus être question de parler chiffons avec Laura. Peut-être que nous étions en train de perdre du temps précieux, à ce moment-là, elle et moi
Nous avions envie lun de lautre. Ça, cétait la seule chose qui comptait.
Et, tout dun coup, tel un volcan qui explose et qui entre en éruption
Viens là, Benoit !
Elle venait de me prendre par la main, et nous nous étions rapprochés du lit. Pour la petite histoire, Laura venait de reprendre linitiative.
Et là, face à moi, tout près de moi, sous mes yeux, elle posa ses deux mains sur la dentelle de son sous-vêtement. Dessous. Et, en me regardant dun air coquin, qui plus est, elle commença à lôter de son entrejambe. Là, le morceau de dentelle ne représentait plus larmure qui cachait son intimité, et à présent, la moiteur de son sexe était visible à la face du monde, juste sous mes yeux. Impossible de regarder ailleurs, inutile de le préciser. Tout en continuant de me regarder dans les yeux, toujours avec cet air mi-mutin mi-coquin, elle faisait coulisser le tanga bleu poudre le long de ses jambes finement musclées, juste comme il faut.
I Belong to You de Lenny Kravitz...
Arrivé enfin à ses pieds, elle ôta le sous-vêtement et me le jeta. Ni une, ni deux, jen humais le parfum salé de son minou qui en avait imprégné le tissu. Hmmm
Son abricot a très bon goût. Hmmm
Javais envie, à ce moment-là, de
Javais envie de me remettre à la lécher
Allez, Benoit ! A ton tour !
Tel un strip-teaser, jen ai fait de même avec mon boxer, et une fois que jai retiré mon sous-vêtement, je lai jeté je-ne-sais où dans la chambre.
Viens ici, mon Benoit !
Laura venait de sallonger sur le lit, et elle avait écarté les jambes. Son message était clair. Quant à moi, je continuais de bander comme ce nétait pas permis...
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