Collection Libertinage. Le Domaine. Saison Iii (12/15)
Laurette maide à tisser notre toile autour de celui qui a décidé de me voler mon domaine pour sauver le sien.
Sil croit que ma cécité va lui permettre de nous dépouiller il se met le doigt dans lil.
Il est 15 h 10 quand jentends sa voiture arrivée.
Je suis allongée dans un des transats avec Laurette et deux couples arrivés hier.
Avant quil arrive, ces couples nous demandaient ce qui était arrivé à la chapelle, lodeur de lincendie étant toujours présente.
Nous avons mis nos plus beaux maillots de bain du moins le rouge que jai acheté avec elle au printemps.
- On se fait la bise ?
- Bien sur Olivier entre vieux amis cest normal.
- Bonjours messieurs-dames, vous profitez de vos vacances et du beau temps, nous viticulteur à part le dimanche après-midi tous les jours nous sommes dans nos vignes jusquaux vendanges.
- Vous avez une belle région, nous en profitons le plus possible.
À 17 heures nous allons profiter de vos chevaux, cest la première fois pour moi que je remonterais sur ces merveilles de la nature depuis mes 5 ans.
Vu lâge que la dame nous a dit avoir cest-à-dire le nôtre avec Laurette elle était sur un cheval pendant que j'étais sous la table avec Olivier à nous embrasser.
- Je temmène te baigner ?
- Jattendais que tu me le proposes.
Laurette qui sert un rafraîchissement à tous les clients présent se penche à mon oreille.
- Profite, fait monter la pression.
Sil te frotte laisse lui un début de chance, il faut lappâter.
Je tends ma main que lon saisit et Olivier vient se coller légèrement à moi.
- Quest-ce que ta copine tas dit ?
Tu peux me le dire !
- Sans problème, elle ma dit que tu étais beau, par moments ce sont mes yeux.
- Je suis content de lui plaire mais je vais oser te dire que je nai dyeux que pour toi.
- Flatteur.
Avant sa réponse ayant descendu suffisamment de marche je plonge dans leau qui est fraîche comparée à lextérieur.
Je fais des allées et retours jouant au chat et à la souris car je sens clairement quil cherche à me coincer dans un coin du bassin.
« Donne-lui un début de chance. »
Ces mots résonnent dans ma tête.
Se faire sauter dans la nuit, comme je lai fait avec mon inconnu, mapparaît plus facile que de me retrouver tout près du corps de ce garçon possesseur dun baobab.
Du moins cest ce quil dit.
Un moment je me laisse attr.
Quel con, il me fait boire la tasse pensant trouver cela drôle.
Mais cela semble tactique car il me ratt dune main et me colle le long de son corps où je sens son gourdin venir sappuyer sur mon sexe.
Il lui serait impossible de sortir de leau car les clientes se sont levées et retournent vers les logements.
Là encore malgré le bruit de la gargote remplissant la piscine je les entends.
Certainement pour enfiler une tenue pour faire du cheval bien que le soleil tape si fort que de galoper à poil comme je le faisais certains soirs à la nuit tombée pourrait leur plaire.
Me laisser embrasser, je le fais car en ce moment je suis une petite brebis en chaleur près du grand méchant loup.
Baisé profond, sexe arrogant, Olivier à tout du vil séducteur que toute fille se dit quil faut léviter et qui ouvre leurs jambes dès quil leur parle.
- Si tu savais leffet que tu me fais.
- Je le sens.
- Non pas mon sexe, Véronique tu es assez bandante pour que tout homme en te voyant dans ton petit maillot rouge se sente comme un taureau avançant vers son matador même sil sait quil va le faire mourir.
Heureusement que je sais quelle est son but car je dois reconnaître quen temps normal je me serais laissé séduire.
De là à craquer quand il maurait proposé la bague, jaurais dit oui avec fougue.
La route est libre car sans insister Olivier maide à remonter vers les transats.
- Cest la chapelle dont Louis ma parlé qui a brûlé là-haut ?
- Oui, Laurette tu es là ?
- Je la vois elle est près des écuries elle donne les chevaux aux cavaliers qui partent dailleurs.
- Laurette tu peux venir ?
- Elle ta entendu, elle arrive.
- Que veux-tu mon amie ?
- Peux-tu aller me chercher mes baskets, je voudrais aller visiter la chapelle avec Olivier, je veux voir où en sont les travaux ?
Elle va me les chercher et je les enfile.
- Veux-tu que je vous accompagne ?
- Pas la peine Olivier sera mes yeux, il mexpliquera.
Laurette ne peut être que satisfaite de moi car je joue le jeu à la perfection.
Je suis prête et nous prenons le chemin vers la chapelle.
Les premiers cent mètres se font sans problème.
Le bruit de mes chaussures sur le gravier maidant mais je sais que pour aller jusquau chantier il y a une pelouse dherbe fauchée et il me faut de laide pour garder la bonne direction.
- Cest bien dêtre venue ici sans aide, tu es une femme forte.
Donne-moi la main surtout que tu vas directement sur les nouveaux bois de charpente que les ouvriers ont entassés là pour les poser dans les jours prochains.
Jai un moment de réticence mais jouer le jeu reste la règle même si jai envie de lui hurler que je connais ses intentions.
- Je texplique et je te guide.
À droite avant dentrer tous le bois et les pierres brûlées sont entassées, attention à la marche on entre.
Mesdames et messieurs nous allons commencer la visite, levez la tête vous constaterez que la nef avec ses peintures est intacte mais noircit ce qui montre la puissance du feu.
- Monsieur le guide les deux statuts de chaque côté de la travée centrale sont-elles intactes ?
- Oui madame, elles aussi sont un peu noircies mais toujours sur leur socle.
Madame tournée à droite et faîte un pas.
Je fais ce quil me dit et ma poitrine frappe la sienne.
Il menserre et membrasse.
Il passe sa main entre nous et sa main empomme mon sein.
Je dois reconnaître que je suis loin dêtre insensible à sa main et que la fraise réagit au quart de tour.
Cest bête que ce baiser compte pour du beurre car il sait faire tourner sa langue autour de la mienne.
Je sens ma fourche recouverte de mon slip de bain shumidifier.
« Fait le languir pour mieux le ferrer. »
Les propos de Laurette me reviennent en mémoire mais il me prend ma main libre et la place sur son slip.
Baobab, javais bien senti un beau morceau dans la piscine mais dans ma main cest autre chose.
Assez jouée sinon il va se croire en terrain déjà conquis et ma belle qui doit être repartie vers ses écuries serait mécontente de moi.
- Que fais-tu Olivier ?
Jai senti que tu avais envie de moi et je dois reconnaître que je suis à deux doigts de craquer.
Mais ici cest une église et le berceau de ma famille, si un garçon arrivait à faire chavirer mon cur cest dans cette chapelle que je lui dirais oui.
- Je comprends mais je te jure que ce garçon se sera moi, je tattends depuis nos 5 ans.
Le foireux, il se dévoile déjà, une nouvelle fois si son plan métait inconnu je lui sauterais au cou me laissant prendre tellement à loreille il semble sincère.
- Je vais vers lautel, je vais me guider le long des prie-Dieu et des petits bancs.
- Attention arrête, le plancher à lendroit où tu marches est brûlé.
- Aie !
Trop tard, mon pied éclate le bois et je rentre jusquau genou.
Je massieds sur les fesses, le plancher à céder.
- Il faut éviter de bouger Véronique tu risques de te faire plus mal.
Attends-je taide à remonter ta jambe.
Je suis ses conseils et je me retrouve entière avec seulement une douleur à la jambe droite.
- Tu as une belle estafilade sur ta jambe mais elle est entière.
Pas de fracture.
- Olivier il semble quil y est quelque chose en dessous.
- On va casser ce plancher on verra ce quil y a, jai vu des outils je vais chercher une pioche.
- Appelle Laurette, jai un peu la frousse, sil y avait un cadavre.
Jai vraiment peur.
Laurette a toujours été un peu garçon manqué, quand nous étions petites si nécessaire elle faisait le coup de poing pour me défendre.
Quand je repense à notre nuit damour cest elle qui menait nos besoins de sexe trouvant toujours un jeu nouveau à me proposer.
- Véronique, où es-tu, je suis venue, jai cru entendre crier ?
- Olivier allait venir te chercher, regarde jai passé le pied à travers le plancher, je me suis blessée à la jambe, il semble y avoir un trou.
- Olivier rend toi utile va jusquà lécurie, sur lappui de fenêtre à gauche, il y a une lampe torche.
Elle est branchée sur sa batterie en cas de panne électrique pour éviter que les chevaux ne paniquent.
Olivier est dans lobligation de nous quitter.
Que peut-il y avoir sous ce plancher, le trou semble profond, ma jambe s'est retrouvée dans le vide ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!