Douglas

Doug
« Coucou Clo, c’est Judith. Dis, si te ne travailles pas demain, est-ce que ça te dirait de m’accompagner à l’expo d’artisanat à Orléans ? «
C’est ainsi que le lendemain, les deux amies prirent la route pour rejoindre la ville voisine. Cela faisait une bonne année que les deux jeunes femmes avaient sympathisé et partagé quelques chaudes aventures. Si Clotilde, infirmière libérale était quasiment célibataire (son mari travaillant à l’étranger pour une grande entreprise), Judith était « la femme du boulanger », et se contentait de miettes conjugales en raison des horaires de son époux.et des heures d’ouverture de la boulangerie. « Alors ma grande, ta dernière fois, c’était quand et comment ? » demanda Clotilde. « Il y a deux jours. Je préparais le dîner. Les garçons faisaient leurs devoirs dans leur chambre. Christophe est arrivé derrière moi. Il a commencé à me caresser les seins par-dessus ma chemise. Il s’est défait, a soulevé ma jupe, écarté ma culotte et m’a prise debout, face à l’évier. Heureusement que je mouille facilement. En deux minutes la messe était dite. Pas folichon tu vois... Et toi ? Raconte. » « Moi ? c’était lundi. Avec l’ouvrier qui refaisait le cabinet infirmier. C’est Rocier qui a tout manigancé. Le mec, un maghrébin d’une cinquantaine d’années, très quelconque, à qui Rocier avait raconté que j’étais une salope. Il m’attendait en short. Rocier m’avait demandé de m’habiller sexy, tu vois le genre. On a fait ça debout, j’étais appuyée contre le mur. Il m’a bien ramonée puis il s’est occupé de mes fesses. Il était gros mais court. Il m’a fait jouir deux fois. Ah, et j’oubliais, Rocier était au téléphone et me demandait de lui raconter en direct. C’était assez excitant je dois reconnaitre. » Rien qu’en se remémorant la scène, Clotilde sentait une humidité sourdre dans son bas ventre.
Judith gara la voiture sur le parking et les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le bâtiment. Il y avait du monde qui déambulait d’un stand à l’autre, s’arrêtant parfois pour discuter avec les artisans et faire quelques achats.


Au bout d’une allée, leur attention fut attirée par des toiles aux couleurs vives, représentant des paysages et des villes aux formes cubiques. Le peintre était debout, buvant un café. Il ressemblait à un basketteur, grand, sans doute proche du double mètre, la trentaine, musclé, la peau ébène, le regard vif. Il était torse nu, laissant admirer ses pectoraux, vêtu d’un jean élimé recouvert de tâches de peinture multicolores. Inconsciemment, les deux amies s’étaient arrêtées devant le stand, regardant les toiles. « Vous voyez, c’est comme ça que je me représente la vie. Colorée, chaleureuse et simple. » leur dit le peintre. « Vous pouvez aimer ou pas, je m’en fiche » ajouta-t-il dans un éclat de rire. Les deux femmes s’attardèrent, prenant le temps de regarder chaque toile, sans se priver de jeter de temps à autre des coups d’œil sur le géant noir. « Tiens les filles, vous êtes sympa, je vous donne ma carte si vous voulez venir voir mon atelier ».
Elles terminèrent la visite en visitant les autres stands et reprirent le chemin du retour. « Ouah le black, je m’en aurais bien fait mon quatre heures » dit Judith. « Et en plus il n’habite pas très loin, à peine une heure de route. Ma petite Judith, ta sexualité est en berne et tu aurais bien besoin de t’éclater un peu. Mais si tu permets je vais passer avant toi, je te raconterai. Moi, ce black il me fait mouiller rien que d’y penser. »
Deux jours plus tard, Clotilde profita de sa demi-journée de repos et se rendit à l’atelier du peintre. Il était près de seize heures quand elle franchit la porte de l’immeuble et entreprit de gravir les escaliers menant au troisième étage. Pour la circonstance, elle avait opté pour une tenue sage bien qu’elle savait ce qu’elle venait chercher. L’atelier était vaste, éclairé par de grandes verrières renforçant la lumière rene par un éclairage blanc. Le peintre était debout devant une toile. Comme le dimanche précédent, il était torse et pieds nus, vêtu d’un jean élimé.
Il sourit en voyant sa visiteuse.
« Bonjour Doug. Et bien, comme vous nous aviez donné votre carte, que je passais dans le coin, je suis venue voir votre atelier et vos toiles. C’est vous qui avez arrangé ce loft ainsi ? C’est joli et cosy. Il y a longtemps que vous êtes installé ici ? »
« Qu’est-ce que ça peut te foutre...puisque t’es venue pour baiser. Les blanches sont toujours plus salopes avec les noirs. Tu vois, moi, je suis un descendant d’esclave. Alors quand le hasard me met sur le chemin d’une jolie blanche, je lui montre qui est le maître. Et tu n’auras pas à te plaindre. J’ai de quoi te satisfaire et au-delà. Comment veux-tu le faire ? Assis, couché, debout, à genoux, par devant, par derrière, sur le côté ou bien tu veux un cocktail ? Par contre, à dix-huit heures je te fous à la porte. » Clotilde le regardait, peu habituée à ce discours. Les mots avaient porté et elle se sentait excitée. Une chaleur s’embrasait, naissant du fond de son ventre et irradiant jusqu’à la pointe de ses seins et empourprant ses joues. Doug la fixait des yeux. Il déboutonna son jean et s’en débarrassa. Il ne portait pas de slip. Sa verge, libérée, était en position de repos mais sa taille avoisinait celle d’un bandeur normalement constitué. Deux boules rondes, de la taille d’une petite mandarine ballotaient. Clotilde ne pouvait détacher ses yeux du pénis d’ébène.
« Approche. Je suis sûr que tu as envie de me sucer ».
Clotilde s’agenouilla devant le peintre, et posa sa bouche sur le gland. Elle voulait le sentir durcir, s’ériger, pulser. Elle entreprit de l’aspirer, lapant avec sa langue. Petit à petit, elle sentit la verge durcir, se redresser jusqu’au zénith, dépassant largement le nombril. La verge avait encore grossi. Doug la redressa et la plaqua contre lui. Elle sentait une barre dure pulser contre son ventre. Doug avait posé ses larges mains sur les fesses de la jeune femme, les malaxant avec vigueur. Il retroussa sa jupe, passa ses mains sous le string, cherchant l’entrée de la vulve détrempée.
Délaissant momentanément le sexe inondé, il la délesta de sa chemisette et de son soutien-gorge, empauma les seins, triturant les mamelons jusqu’à la limite de la douleur. Se penchant en avant, il prit un mamelon en bouche, l’aspirant et le flagellant avec sa langue. Il lui enleva sa jupe et son string qui allèrent rejoindre les autres vêtements sur le sol. Il lui laissa ses bas gris clair. Prenant la jeune femme dans ses bras, il l’allongea sur une table. Lui écartant largement les cuisses, il s’accroupit et fora le vagin de sa langue, imprimant un mouvement de va et vient. Clotilde psalmodiait, sentant le plaisir monter. La langue du noir l’amena à un premier orgasme. Il la retourna sur le ventre, parcourant son sillon fessier avec sa langue jusqu’à forcer le pertuis secret, arrachant à la jeune femme des soupirs de plus en plus fort.
Il se mit debout, et l’attira contre lui. Elle se hissa, prenant appui sur ses avant-bras, posant sa tête dans son cou. Elle sentait le sexe monumental de l’homme buter contre son sexe. Elle se laissa descendre, sentant le gland la pénétrer. Elle continua de se laisser descendre, absorbant centimètre après centimètre la hampe déployée. Elle le sentit au fond d’elle, et pourtant il lui semblait qu’une partie de son sexe n’avait pas pu entrer. Elle noua ses jambes autour des cuisses acajou et imprima un rythme lent. Ce fut lui qui décida du rythme. Il accéléra, la labourant sans ménagement. Elle hurla par deux fois sans qu’il ne ralentisse la course effrénée. Il la reposa au sol, la fit mettre à quatre pattes et la prit en levrette face à la glace. L’image lui renvoyait celle d’une femme échevelée, les cheveux en désordre, les seins ballotant au rythme des coups de boutoir du géant noir. Son regard chavirait sous la montée d’une nouvelle lame de fond. L’orgasme la saisit, long, profond et plus intense que les précédents. Doug continuait de la pilonner tel un marteau piqueur. Elle se laissa glisser au sol sur le ventre, mais lui, sans se désunir continuait de la prendre.
Leurs regards se croisèrent dans le miroir, elle les yeux mouillés de plaisir, lui, sûr de sa vigueur et de son pouvoir. Il la retourna une nouvelle fois, s’allongeant sur elle et la pénétrant d’une traite, imprimant un rythme endiablé qui la fit jouir une nouvelle fois. Elle se tortillait dans tous les sens, vidant ses poumons dans un long feulement rauque. Il la fit passer par-dessus lui, l’asseyant sur son ventre. Il continuait de piocher, de la limer, malaxant ses seins. Enfin, il se retira d’elle, arracha son préservatif et, après l’avoir basculé une dernière fois sur le dos, se répandit en longs jets sur ses seins.
« Bon, il est presque l’heure. Tu as vu, on a baisé pendant deux heures, je suis certain que tu n’as pas vu le temps passer. Je garde ton string et ton soutif. Si tu veux les revoir, tu m’envoies ta copine. »
Quelques minutes plus tard, Clotilde fit la route en sens inverse. Elle sentait son sexe béant exhaler des odeurs de baise. « Allo, Judith ? Je peux te parler ? Je sors de tu sais qui. Oui…. Un fabuleux moment. Monté comme un âne et doué pour les jeux. Vu ton état, je te conseille une bonne séance de thérapie avec lui. Ah, il te rendra quelque chose. Allez bisous ».
Quelques jours plus tard, Clotilde reçut l’appel de Judith. « Je t’ai ramené tes fringues. Bon sang, je crois que je n’ai jamais autant joui de ma vie. Il m’a épuisée avec sa queue monstrueuse. Il a dû me prendre dans toutes les positions pendant trois heures. Je ne sais pas combien de fois il m’a fait jouir. Je crois que mes pauvres séances avec mon mari vont me sembler bien ternes. Bisous »

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