Collection Libertinage. Le Domaine. Saison Iii (13/15)
Voulant aller sentir létat de ma chapelle puisquil mest impossible de voir les dégâts faits par la foudre dans un premier temps suivi dun incendie quelle a déclenché.
Je me laisse guider par Olivier le jeune proprio du domaine Raguin qui je lai appris à des vues sur mes propres vignes en me passant la bague au doigt.
Ne voyant pas le plancher brûler, je passe mon pied puis ma jambe au travers méraflant.
Nous découvrons que cest creux au-dessous.
Je fais appeler Laurette qui envoie Olivier chercher une lampe torche dans mes écuries.
- Véronique, jai tout vu, je vous ai suivi, jétais cachée près de lentrée de la chapelle.
Quand-il ta embrassé et que fidèle à notre plan tu l'as repoussé, jétais satisfaite.
Quand tu as parlé de te marier dans cette chapelle et quil ta dit que ce serait lui qui tépouserait, il était hilare.
Il se retenait pour éviter de pouffer de rire.
Attention il arrive.
- Jai trouvé la lampe et jai apporté une pioche.
Ma douce viens tasseoir sur le banc de lautre côté, je vais éclater le plancher.
Je massieds et Laurette vient me mettre la main sur lépaule crispant ses doigts.
Jentends les coups de pioche et le bois qui éclate.
- Aïe.
- Que tarrive-t-il ?
- Quelque chose à frapper ma joue.
- Mince fait gaffe, un petit morceau de bois ta coupé.
- Vais-je être défigurée ?
- Tu vas garder ta beauté bébé.
Juste une petite marque et encore, attends, je vais te cautériser.
Je sens le souffle de Laurette vers mon visage et un grand coup de langue sur ma joue.
- Attention, je suis un vampire.
Véronique je vais boire ton sang.
- Attendez les filles il y a un escalier en bois, cachez vos visages jagrandis.
Il tape encore deux, non trois coups.
- Laurette, tu es chez vous veux-tu descendre avec la lampe ?
Et pleutre avec cela il a peut-être un baobab entre les jambes, mais en faîte il na rien dans le falzar.
- Passe-moi la pioche, je descends.
Embrasse-moi mon cur, peut-être que cest un puits sans fond.
Je lembrasse et jentends ses pas sur le bois qui craque.
- Non de Dieu.
Ce cri venu doutre-tombe me glace le sang.
Laurette mon amie devenue ma maîtresse a dû être tuée où doit agoniser.
- Véronique descend, je monte taider.
Je mavance.
- Penche-toi et prend ma main.
Je sens la main de Laurette.
Une dizaine de marches craquant sous mes pas et je touche le sol certainement en dalle de pierre car mon pied est bien encré.
- Je peux descendre, je ne crains rien.
Inutile de répondre, courageux mais sans trop, Olivier se manifeste.
- Véronique je texplique, nous sommes dans une crypte, la chapelle est construite dessus.
Il y a des alvéoles dans les murs qui contiennent différentes choses, nous ferons linventaire après.
Sur lun des murs il y a une date 1210, je vais chercher des renseignements sur Internet.
Bien sûr quand nous serons remontés, dans ce trou pas de réseau.
Sur le côté opposé deux cercueils en pierre sans date ni indication.
Au milieu, avance doucement Véronique et garde bien ma main, oui cest bien.
Tu sens cest un hôtel lui aussi en pierre, ça semble être du marbre.
- Il y a des carrières de marbre à Comblanchien en côte dor entre Corgoloin et Nuits-Saint-Georges.
Il doit venir de là-bas.
- 1210, y avait-il déjà des tailleurs de marbres ces années-là ?
Jaimerais que tu voies ce quil y a sur cet hôtel !
Tous ce quil faut pour dire la messe avec le ciboire je crois que cest comme cela que cela sappelle.
- Bien sûr Laurette, tu serais venue avec moi au catéchisme tu le saurais.
Ciboire, calice, y a-t-il une croix ?
- Oui avec de chaque côté de magnifiques chandeliers.
Tu sais bien que mes parents étaient en conflit avec les tiens les appelant les catos et les miens les cocos !
- Oui mais les deux couples saimaient bien.
- Comme tu le dis, un jour dans le petit bois à quelques mètres dici, je me promenais jai surpris mon père couché sur ta mère.
Sur le coup jétais trop jeune, jai cru quelle était tombée et quil laidait à se relever, je suis partie en courant.
Plus tard jai su quil la baisait, ta mère avait le feu au cul ma chérie.
- Cest marrant un jour dans la maison je jouais sous la petite table, tu te souviens dans ces années-là, jaimais me cacher protégée par la nappe.
Ta mère est entrée pour faire le ménage.
Jai soulevé doucement la nappe et jai vu mon père arriver.
Ils étaient de dos et il était impossible quils me voient.
Il est venu derrière elle et lui a ouvert son tablier.
Il sest frotté contre elle, ses seins frottaient sur la table et jai entendu ses cris qui étaient loin dêtre de douleur.
Mon père est ressorti.
- De ma mère ?
- Non bêtasse de la salle.
- Tu as vu le cul de ta mère après avoir baisé ?
- Non, il avait rabaissé son tablier, mais elle est restée presque dix minutes dans cette position.
- Cest après que tu es sortie de sous ta table ?
- Oui mais bien après car ta mère est arrivée et à passer sa main sur le cul de la tienne.
- Dis-moi quelle savait que son mari la sautait ?
- Exacte, mieux ta mère sest relevé les seins à lair, la mienne les a embrassés sans que la tienne ne se défende.
- Elles étaient comme nous elle se faisait lamour.
- Pire ta petite maman a embrassé ma petite maman.
Elles se sont rappelé le dîner quils avaient pris tous ensemble après nous avoir couchés dans ma chambre.
La mienne a ajouté que la tienne porte sa nuisette rose les faisant bander.
- Tu te rends compte, si avant notre naissance ton père sautait ma mère et le mien la tienne.
Je suis peut-être la fille de ton père.
- Et moi la fille du tien.
- Si cest le cas, les objets de cultes en or avec toutes les pierres précieuses qui sont ici sont à moi.
Sans oublier le coffre lui aussi en or massif certainement luvre dun grand joaillier remplie de plusieurs centaines de pièces dorées.
Je rigole, nous allons voir la loi pour ces monnaies et ses pièces dorfèvrerie sous ta chapelle.
La seule chose que je revendique cest dêtre la fille de mon papa qui ma élevé dans le respect et la dignité.
- Les filles, vos histoires de culs familiaux, je men bas la queue.
Nous venons de trouver un trésor et jai le droit au tiers de ce quil y a ici.
Je vais emmener tout cela chez moi pour faire un inventaire demain matin et revendre ma part.
- Olivier, tu vois la pioche, je lai toujours en main si tu touches à la moindre pièce qui est sur cet hôtel, je te cloue dessus et jappelle la police.
Jai nettement limpression en tentendant avoir affaire à un pileur de tombe.
Remonte, il me faut du réseau.
- Je peux toucher, vous vous voyez moi pas.
- Oui mon cur, je remonte avec ton copain interrogé ce quil faut faire dans ces cas-là.
Prend tout ton temps appelle-moi quand tes doigts auront assez toucher ces merveilles qui représentent certainement une immense fortune.
« Ma cassette où est ma cassette » cette phrase tirée de la pièce de Molière me revient en mémoire.
Jignore qui est propriétaire de ces merveilles que je palpe mais il est sûr quil faut que cela serve pour faire le bien autour de nous et surtout au domaine.
Cest drôle largent, même en or, cest froid comme semble lêtre le cur dOlivier.
Je sens que celui qui me conduira devant lhôtel placé dans la chapelle nest certainement pas lui.
Mon domaine dans un premier temps et maintenant le tiers du trésor, quel manque de tact.
Je demande à remonter et Laurette maide.
- Jai regardé sur les réseaux sociaux Véronique.
Dans le cas qui nous intéresse il faut prévenir le maire qui est celui qui doit agir.
Jai eu Alice la secrétaire de la mairie, javais son 06 cest une amie, elle la prévenu, il arrive.
Jai regardé sur les réseaux, si tu voyais la tête de ton copain.
Il est défait, nous aurons confirmation dans quelques minutes mais il semble non seulement que tu aies trouvé la cachette en passant ton pied au travers du plancher mais que la chapelle étant sur ta propriété tu serais la seule propriétaire de ce trésor.
- Véronique je suis content pour toi, viens dans mes bras, jai senti tout à lheure que nous pourrions nous aimer.
- Embrasse-moi Olivier.
Mais tu sais jattends, ton engagement dans les règles bien sûr.
Je comprends que toute cette fortune tait fait tourner un instant la tête.
- Je vais faire tout ce quil faut pour me racheter, je te le promets dêtre digne de notre amour.
Il me pose un chaste baisé sur mes lèvres.
- Une dernière chose avant que le maire narrive.
Jai dans un coffre à la banque la bague de fiançailles de ma maman, avec un document disant que pour pouvoir épouser lhéritière de la famille il faut que la bague soit à la hauteur des biens de la fille, tu vas devoir casser ta tirelire Olivier.
Je tiens à ce que les traditions soient respectées.
Ma mère y tiendrait si elle était encore de ce monde.
- Je vais faire un emprunt, mais tu verras je serais à la hauteur de notre amour.
- Celle de maman coûtait 46 000 francs environ 7 000
Dommage, je suis un peu frustrée, jaurais voulu voir sa tête à lannonce du prix
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