Il Suffit D'Un Mensonge - Partie 4
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite
Partie 4
Première version alternative
« La fidélité, la loyauté et la franchise. Tu te souviens ? Mas-tu été infidèle ? Franchement, si jen crois ce que je viens dentendre, je dirais que oui, même si tu ne las pas désiré. Mas-tu été loyale ? Depuis vingt-cinq ans, je me le demande maintenant. As-tu fait preuve de franchise envers moi ? Là, force mest de constater que non. Tu mas menti. Tu mas menti depuis tout ce temps. Chaque jour de notre vie, depuis vingt-trois ans, tu as eu ce secret dans la tête et il ne ta jamais paru trop lourd à porter. Souviens-toi, nous avons élevé nos filles dans cet esprit de franchise, de toujours tout se dire. Quil est moins inacceptable de dire la vérité plutôt que de la cacher, même si elle peut faire mal à entendre. Bien sûr il ta e, mais seulement au début. Il me semble bien que tu aies joui dans ses bras. Et deux fois. Si tu savais comme je me sens blessé, comme je me sens trahi. »
Sandrine se leva et sapprocha de lui. Son visage était ravagé par les larmes.
« Mon amour, si je ne ten ai jamais parlé, cest que je ne voulais pas te faire souffrir. Je nai jamais voulu te faire du mal. Tu es tout pour moi. Ce ne fut quun moment, quun moment que je regrette depuis lors et que je regretterai toute ma vie. Je ne tai jamais trahi. Je ne te lai pas dit pour ne pas briser notre amour qui me comble et ma toujours comblée. Je nai jamais aimé que toi et naimerai jamais que toi. »
« Tais-toi. Ne pas dire, cest mentir. Tu aurais continué à vivre comme sil ne sétait rien passé ? Tu aurais pu continuer à me regarder dans les yeux et me dire que tes valeurs sont la fidélité, la loyauté et la franchise ? Et devant Christian, comment as-tu fait depuis toutes ces années. Le matin quand il venait me chercher pour courir, quand nous dînions chez eux ou quils venaient dîner à la maison ? Vous avez fait comme-si ? Vous avez fait comme sil ne sétait jamais rien passé ? Le cocu nen saurait jamais rien ? Cest ça tromper finalement.
« Pardonne-moi mon amour. Je ferai ce que tu voudras pour me faire pardonner. Je ferai tout pour que tu aies de nouveau confiance en moi. Tu es mon seul et unique amour et je taime de toutes mes forces, de tout mon cur. »
« Moi aussi je tai aimé de toutes mes forces et de tout mon cur. Mais je suis terriblement blessé. Jai entendu la bande son au moins une dizaine de fois et, elle est désormais gravée dans mon esprit. Ton mensonge a détruit tellement de choses que je ne sais plus où jen suis. Je vais partir. Profiter de mon cadeau pour faire le tour du monde et, surtout, réfléchir à notre avenir si nous en avons seulement un. »
Alexandre se tourna vers son aînée.
« Manon, mon cur, je te confie les clés de lentreprise pendant mon absence. Nous serons en contact tous les jours et je taiderai à tenir les rennes du conseil dadministration. Jocelyn tépaulera, jai toute confiance en lui. Ta mère peut rester à son poste, cela ne regarde quelle. »
Manon se jeta dans les bras de son père et lembrassa sur la joue.
« Oui papa, je te promets de tout faire pour que tu sois fière de moi. »
Alex se tourna de nouveau vers Sandrine.
« Je vais mabsenter un an. Lorsque je reviendrai, tu sauras ce que jai décidé quant à notre couple. Je pars demain matin. »
Sandrine seffondra de nouveau sur une chaise et ses trois filles la soutinrent tendrement.
Alexandre entama dès le lendemain son périple à travers le monde. Six mois plus tard, au cours dune escale, il rencontra Gladys quil avait contacté quelques jours auparavant.
« Comment vas-tu ma belle ? »
Ils sembrassèrent amicalement.
« Bien, jai été ravie davoir de tes nouvelles. Alors, ce voyage ? »
« Eh bien, jai vu pas mal de pays en six mois.
« Tu ne te sens pas trop seul ? »
« Non, tu sais léquipage est sympa et nous faisons au moins une escale par semaine. »
« Sandrine et les filles ne te manquent pas ?
« Les filles, si, énormément. Sandrine, je te mentirais si je te disais que je ne pense plus à elle. On nefface pas vingt-cinq années de mariage comme ça. »
« Lui as- tu pardonné ? »
« Non, toujours pas et je ne sais pas si jy parviendrai un jour. De ton côté, tu as pardonné à Christian ? »
« Ce gros porc ? Jamais de la vie. Il pointe au chômage et vois toutes ses candidatures rejetées. »
« Je lavais prévenu. Il na eu que ce quil méritait. Mais dis-moi, toi, comment vas-tu ? »
« Merveilleusement bien. Te revoir me fais un bien fou et, depuis quelques temps, je tavoue que jai souvent pensé à toi. »
« Tu es bien compatissante. »
« Mais pas du tout. Je pensais que, lorsque nous étions jeunes, si tu navais pas eu le béguin pour Sandrine, je me serais volontiers mise sur les rangs. »
« Non, tu plaisantes jespère. »
« Mais pas du tout, crois-moi. »
« Mais jai toujours pensé que tu étais tombé raide dingue de Christian. »
« Par dépit. Je me suis laissée séduire, mais par dépit seulement. Toi, tu navais dyeux que pour le belle Sandrine, alors je me suis inclinée et ai abandonné tout espoir de te plaire un jour. »
« Mais tu me plaisais beaucoup aussi, sache-le. Sandrine a été la première à me prendre sous son aile, doù mon intérêt. Mais quand je vous ai vues la première fois, je navais pas de préférence particulière. »
« Ben ça, vois-tu, je ne lai jamais su. »
« Et dire que jai choisi la mauvaise. »
« Non, Alex, tu nas pas le droit de parler comme ça. Vous avez été heureux, tu ne peux pas le nier. »
« Je ne nie et ne renie rien. Mais, tu sais, aujourdhui, jai beaucoup de rancune pour ne pas dire de haine davoir été trahi toutes ces années où elle savait et ne ma jamais rien dit.
« Oui, je comprends. »
« Bon, assez parlé de Sandrine, parlons de toi. Combien de temps restes-tu ici ? »
« Je ne sais pas. Je métais dit que jallais te revoir et quaprès je visiterais le coin. »
« Et si nous le visitions ensemble. Écoute, il y a une chambre damis sur le bateau, si cela te dit, tu maccompagnes le temps quil te plaira. »
« Alors cest entendu, tu moffres lhospitalité et je vois si je reste un peu. »
Ils déjeunèrent à bord en tête à tête. Ils flânèrent ensuite dans les rues de la petit ville, capitale de cette petite ile de la méditerranée. Ils repartirent pour rejoindre Malte quils devaient atteindre en sept jours. La vie à bord sétait organisée autour deux deux et ils se laissaient bercer par les vagues les après-midis, passant leur temps à bronzer sur le pont ou à se baigner le temps dun arrêt de quelques heures. Le soir, ils dînaient aux chandelles. Ils atteignirent lile de Malte et la visitèrent en quatre jours, partageant le même hôtel il loua une voiture pour leurs déplacements et le temps passa agréablement. Ils reprirent leur périple pour rejoindre les iles grecques. Un soir, après un repas un peu plus arrosé que dhabitude, Alexandre senti Gladys un peu chahutée par le vin. Elle lui caressa plusieurs fois la joue, avec insistance la dernière fois.
« Je crois que je vais aller au dodo mon beau. Jai un peu abusé de ton délicieux vin blanc. »
Elle se leva et tituba au point quil dût se lever pour la soutenir.
« Ola, je vais taccompagner jusquà ta chambre. Appuie-toi sur moi. »
Ils traversèrent le pont et descendirent les quelques marches pour atteindre le grand salon quils parcoururent lentement. Arrivés devant la porte de sa chambre, Alex louvrit et la précéda à lintérieur.
« Je crois quil va falloir que tu maides car jai bien peur de ne plus tenir debout. »
Il lui retira son haut et dégrafa sa jupe qui tomba au sol. Elle mit ses bras autour de son cou pour se tenir à lui.
« Fais-moi lamour mon bel étalon. Tu ne peux pas savoir comme jen ai envie. »
Il la porta et la déposa au centre du lit. Il mit ses mains derrière son dos et lui dégrafa son soutien-gorge. Il lui retira également sa culotte. Elle lui apparut nue, superbement alanguie et attendant lassaut de son fougueux amant. Il se relava et ôta ses vêtements puis sallongea près delle. Elle se tourna vers lui et le regarda de haut en bas.
« Ouah, que tu es beau. Tu sais que tu mas fait fantasmer des centaines de fois, même quand mon abruti de mari était sur moi ? Aujourdhui, je suis la plus heureuse des femmes. Viens, fais-moi tienne. »
Il la pris dans ses bras et un nouveau baiser scella leurs lèvres. Il prit sa poitrine à deux mains et découvrit une fermeté surprenante pour une femme de cinquante ans. Elle avait une plastique vraiment superbe et il banda instantanément. Elle le prit en main immédiatement et flatta sa verge doucement.
« Quel bel organe tu as là. Il va me faire du bien, je le sens. »
Ils reprirent leur baiser et elle se mit à le caresser lentement pendant quil lui malaxait les seins. Il se détacha delle et partit explorer ce corps encore inconnu. Il prit ses seins dans la bouche à tour de rôle et elle gémit de plaisir. Il descendit en laissant trainer sa langue tout le long de son ventre et il arriva sur ses lèvres intimes qui souvrirent sous la pression. Il lui caressa le bouton du bout de la langue puis le mordilla légèrement lui arrachant un petit cri. Il introduisit son majeur et le fit tournoyer tout en continuant à lui agacer le clito. Le rythme de la respiration de Gladys saccéléra et elle se mit à gémir.
« Oui, là, cest bon, continue. »
Elle se releva tout à coup et le força à se mettre sur le dos. Elle lenjamba à lenvers et se saisit de sa queue pendant quil reprenait son butinement.
« A nous deux mon bel ami. Viens un peu par ici que je te goûte. »
Elle sabaissa et le pris jusquau fond de sa gorge, lui arrachant un cri de surprise et de plaisir.
« Oh, oui, cest bon. »
Elle lui prit les bourses à deux mains et les malaxa tout en le suçant avidement. Elle gémissait en continu maintenant, mais ne narrêtait pas sa fellation pour autant. Elle finit par se relever et sallongea sur le dos.
« Viens mon beau chevalier, viens me combler avec ta belle épée. »
Il se mit délicatement sur elle et elle le saisit de nouveau à deux mains. Elle le présenta à lentrée de son vagin et le tint un instant en le regardant dans les yeux.
« Fais-moi lamour Alex. Jen ai envie depuis si longtemps. Je veux jouir de toi, je veux jouir avec toi. Viens en moi maintenant. »
Il poussa et la pénétra jusquà la garde.
« Ah oui, tu menvahis, je te sens au fond de moi. »
Il sarrêta et attendit que son antre secrète se referme autour de lui.
« Je te sens partout autour de moi. Serre-moi fort, je veux te sentir tout le temps. »
Il commença par faire dample mouvements davant en arrière et sa respiration se cala sur le rythme de son amant.
« Ah, oui, oui, je te sens, oui, partout, ah. »
Il maintint son rythme attendant quelle vienne, elle aussi, au-devant de lui. Elle commença à onduler du bassin, suivant le tempo tout en gémissant en continu. Il accéléra ses poussées et elle se mit à haleter.
« Oh, cest bon comme ça, je vais venir fort, continue. »
Elle lenserra de ses bras et noua ses jambes haut sur son dos.
« Je te sens bien, tu es partout, continue, je vais venir. »
Il augmenta encore la cadence en donnant de grands coups de rein à chaque poussée. Elle se mit à hoqueter.
« Ooooh, aaaah, ouiiiii, encooooore. »
Il entama un galop endiablé et elle ne put retenir ses cris.
« Ouiiiiiii, je jouiiiiiis, aaaaah, ouiiiiii. »
Il fit une dernière poussée et se ficha en elle et libéra sa semence en criant à son tour. Elle le serra plus fort avec ses bras et ils sembrassèrent pendant quil se déversait en elle. Il se laissa aller contre elle quelques instants puis bascula sur le côté et lui saisit la main. Ils restèrent ainsi, main dans la main, de longues minutes, récupérant leur souffle sans dire un mot. La première, elle se tourna vers lui.
« Tu mas fait prendre un pied comme jamais mon seigneur. Jai adoré tu peux pas savoir. »
Elle se mit à lembrasser sur le torse et lui parla entre deux baisers.
« Quest-ce quon va devenir Alex ? »
« Je ne sais pas Gladys. Ce quil vient de se passer, ce que nous avons fait tous les deux ne peut pas en rester là. Je tavoue que jai toujours eu des sentiments pour toi, mais quils étaient confus. »
« Je comprends, et puis tu étais tellement amoureux de Sandrine. »
« Je suis quelquun dentier. Je me donne complétement. Tant que jétais avec elle, mes sentiments pour toi étaient platoniques et amicaux. Bien que je sentais que nous étions attirés lun par lautre. Aujourdhui, les choses sont différentes. Je ne sais plus où jen suis dans mon couple et ce que nous venons de faire ne va pas arranger les choses. »
« Tu sais, si tu veux, je peux repartir et te laisser réfléchir à tout ça. Cest ta décision et je ne veux en rien linfluencer. Nous venons de passer un moment merveilleux, tel que je lai si souvent rêvé, mais je ne veux pas que cela aille plus loin tant que tu ne sauras pas vraiment ce que tu veux et quelle suite lui donner. »
« Non, ne pars pas. Je suis bien avec toi et je veux que tu maccompagnes jusquau bout de ce périple. Il arrivera ce quil arrivera, cest tout. Jai adoré faire lamour avec toi et je nai pas envie que les choses en restent là. Finissons ce voyage et nous découvrirons où cela nous mènera. »
Le voyage se poursuivit donc, alternant les journées de visite à terre et les longs moments de détente. Ils refirent plusieurs fois lamour et se comportèrent come un couple solidement établi et amoureux. Au retour en France, Alex décida daller, seul, voir Sandrine. Elle laccueillit avec un regard plein de crainte et dappréhension. Ils sinstallèrent dans le salon, lun en face de lautre.
« Comment vas-tu ? »
« Bien, mon voyage est terminé et tu es la première personne que je voulais voir. »
« Tu as lair en forme, beau et bronzé. »
« Toi aussi, à part le bronzage évidemment »
« Comment se sont passés ses longs mois en mer ? »
« Écoute, je ne suis pas venu te raconter mon voyage, mais pour te faire part de ma décision quant à nous deux. »
Elle leva vers lui un visage chargé de crainte et dappréhension.
« Je ne peux oublier que tu mas menti pendant toutes ses années et mon amour pour toi en a pris un sérieux coup. »
« Je sais, mais je vais tout faire
»
« Ne minterromps pas sil te plait. Je ne pourrai jamais effacer le son de ta voix quand tu as joui dans ses bras. Par deux fois tu tes abandonnée avec lui. Je sais que ce nétait pas volontaire, mais le fait que tu me laies caché est impardonnable. Jai vécu au côté de quelquun qui a entretenu le mensonge et ma foi et ma confiance en toi ont totalement disparu. Jai passé les deux premiers mois en mer à me lamenter sur mon sort et à pleurer souvent. Il faut que tu saches que jai retrouvé Gladys au cours dune halte à terre et que nous avons terminé le voyage ensemble. »
Les yeux de Sandrine sarrondirent détonnement.
« Gladys ? Mais quest-ce quelle faisait là ? »
« Cest moi qui lai contactée. Je voulais savoir comment elle allait et comment elle se remettait de sa séparation davec Christian. Je dois te lavouer, nous nous sommes rapprochés pendant les six derniers mois du voyage et jai découvert des sentiments que je naurais jamais cru ressentir pour elle. »
Le visage de Sandrine marquait une grande stupeur.
« Mon dieu, non, pas avec Gladys. »
« Je suis désolé, mais, nous avons été bien au-delà dune simple relation amicale et, aujourdhui, je suis amoureux delle. »
Sandrine sécroula en larme sur le canapé.
« Mon dieu, mon amour, non. Que tu veuilles te venger, je le comprends et ne saurai ten blâmer, mais je ne comprends pas pourquoi elle. »
« Je nen sais rien, cest comme ça. Ça nous est tombé dessus, sans que nous layons prémédité. »
« Mais et notre amour, toutes ces années merveilleuses, tu les as déjà oubliées ? »
« Non, je ne les ai pas oubliées et je ne les oublierai jamais. Mais je me suis rendu compte quà mesure que mes sentiments grandissaient pour Gladys, ils seffaçaient pour toi. Je crois que je ne taime plus Sandrine. »
Elle hurla de douleur.
« Non, ce nest pas possible. Moi je taime plus que tout. »
« Jaurai toujours beaucoup daffection pour toi et tu restes la mère de nos trois merveilleuses filles. Mais je ne peux et ne veux pas continuer. Ce serait te mentir et ça, je ne le pourrais jamais. Jai toujours été honnête avec toi. Il sest passé ce quil sest passé et je ne me pose plus la question du pardon et de loubli. Je ne suis plus dans cette disposition desprit. »
Sandrine était effondrée.
« Écoute. Je vais faire le nécessaire pour que tu ne manques de rien et je te laisse la maison. Jenverrai quelquun prendre mes affaires plus tard.
« Tu ne veux pas nous donner une chance de sauver notre amour ? »
« Il nest plus temps de sauver notre amour, mais dessayer de construire un après qui soit digne de nous. Jai pris un avocat et il te contactera pour te proposer une séparation à lamiable qui sera la première pièce à lédifice de la vie que nous construirons après nous, mais chacun de notre côté. »
Sandrine vit lhomme qui avait été et resterait lamour de sa vie se lever et neut pas la force de le retenir alors quil quittait définitivement ce qui avait été leur foyer.
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