Corinne Et Magali, Matures Complices

Corinne passait son après-midi à une de ses distractions favorites, le lèche-vitrine, lorsqu'elle tomba nez à nez à avec Magali, la podologue qu'elle avait côtoyée au cours d'une mémorable séance de photos de nus et de la non moins mémorable partouze qui avait suivi (lire "Corinne à poil mais pas toute seule"). Bien qu'habillées, les deux femmes qui s'étaient côtoyées dans le plus simple appareil se reconnurent tout de suite et s'embrassèrent chaleureusement avant de décider de rejoindre un bar pour prendre un pot ensemble.

Pour Corinne, grande (fausse) blonde de 52 ans, mariée mais régulièrement infidèle à son mari parce qu'incapable de résister à la séduction qu'elle inspirait aux hommes, Magali avait représenté une révélation. Elle avait été épatée par l'absence de complexe de cette sexagénaire au corps suffisamment attrayant pour entrainer de vibrants hommages de plusieurs hommes durant cette chaude soirée où les femmes quinquagénaires étaient toutes passées "à la casserole". Corinne voyait encore Magali à cheval sur son partenaire, bien posée sur ses pieds, s'infliger un pal pourtant fatigant pour les jambes mais qu'elle fit durer longuement en faisant danser sa croupe charnue tout en exprimant crûment le plaisir qu'elle y prenait. C'est pourquoi, face à sa tasse de thé, elle exprima à son interlocutrice :
- Je ne souhaite qu'une chose, c'est d'être aussi sexuelle que toi dans dix ans.
- Crois-moi si tu veux mais depuis mon divorce il y a dix ans, je baise dix fois plus qu'avant. Et évidemment pas toujours avec les mêmes. J'ai du retard à rattr. Je me suis trop longtemps endormie. Tout pour les gosses et le boulot. Je sais que je choque ma famille par mon comportement de libertine mais je me sens rajeunir.
- Tu as bien raison de profiter de ta liberté. Moi, je suis un peu obligée de ménager mon mari que je ne tiens pas à perdre. Mais j'arrive à me lâcher de temps en temps. Et j'essaie de l'impliquer dans mes aventures.


- Et il le prend bien ?
- Cela dépend. S'il y trouve son compte, oui.
- Vous pratiquez l'échangisme ?
- C'est arrivé mais en privé. C'est un bel homme, tu sais ? Et il assure. Mais que veux-tu, j'aime trop la variété pour ne m'en tenir qu'à lui.
- Je te comprends. Moi aussi j'aime la variété. Tiens, en ce moment, je suis avec un beau Martiniquais. Il a trente ans de moins que moi, une queue de rêve et il bande comme un âne quand il est avec moi. Je n'en reviens pas. Il dit qu'il préfère les femmes mûres et même très mûres pour ce qui me concerne. Parce qu'elles font tout ce que les hommes aiment. Quand je baise avec lui, je mets trois jours à m'en remettre. Mais j'y reviens, c'est trop bon. Je me rends compte que le sexe, c'est encore mieux que tout. Se sentir désirée, femelle, fusionner avec un beau mâle, perdre les pédales, c'est vivre intensément.
- C'est joli ce que tu dis. Mais c'est tout à fait ça. Dis-moi, ton Martiniquais, il est jaloux ?
- Euh, non, je ne crois pas, pourquoi ?
- Que dirais-tu d'une partie à quatre avec mon mari et lui ?
- Oh la cochonne ! Je t'en ai trop dit, tu as envie de t'envoyer en l'air avec mon mec, hein ?
- Je te propose Christophe en échange, tu pourrais varier les plaisirs puisque tu dis que tu aimes ça.
- Tu m'as bien piégée. Mais il serait d'accord, Christophe ?
- Je ne sais pas mais ce que je te proposes, c'est que tu viennes dîner avec nous en compagnie de ton mec et on verra ce qu'on peut faire après. Mon mari aime bien les femmes dans ton genre, nature et libérée, quel que soit leur âge.
- Bon, je vais y réfléchir. Mais dis-moi, ce goût que tu as pour le sexe, tu l'as toujours eu ?
- Je l'ai eu très jeune et je vais sans doute te surprendre. Je devais avoir douze ou treize ans. Avec mon frère et ma soeur, on était allé se baigner en compagnie de nos parents au bord d'une rivière où on avait nos habitudes. A un moment, je me suis blessée au pied et j'ai cherché ma mère que je ne voyais plus.
Après quelques minutes de recherche, je l'ai trouvée avec mon père derrière un buisson. Ils étaient tout nus. J'avais brièvement vu ma mère à poil une fois mais mon père, jamais totalement. Rien que ça, c'était un événement. Je me suis cachée pour les regarder et j'ai compris qu'ils faisaient quelque chose que je ne connaissais pas. Ils étaient de profil. J'ai su plus tard qu'ils faisaient l'amour. Ma mère était à quatre pattes, mon père derrière elle et enfonçait son sexe en elle. Un sexe que je trouvai monstrueux tellement il était gros. Au départ, j'ai cru qu'il lui faisait mal car ma mère gémissait mais à un moment, elle s'est tournée vers lui, le visage illuminé, radieux et je l'ai clairement entendu dire : "ah que c'est bon chéri, continue, continue, vas-y, encore..." Et mon père s'est mis à la pilonner sans ménagement. Visiblement, ma mère se régalait, elle se léchait les lèvres, elle remuait son cul, leurs peaux claquaient, ses seins remuaient, mon père sortait complètement son pénis pour l'enfoncer rudement et ma mère se mordait la main pour ne pas crier mais je voyais bien que ce n'était pas de douleur...

- Et tu n'as pas eu l'impression de passer pour une voyeuse ?
- Si, après coup, et j'ai pas mal culpabilisé, mais sur le moment, j'étais fascinée. Je voyais bien qu'ils faisaient quelque chose d'important pour eux et qu'ils y prenaient énormément de plaisir. A la fin, mes parents ont changé de position, ma mère était couchée, mon père a fourré son museau entre ses cuisses, dans son sexe plein de poils, j'ai trouvé ça dégueulasse mais à voir comment elle se tordait en souriant, elle aimait vraiment ça. Puis mon père s'est redressé, s'est posé sur ses mains et ils s'embrassaient pendant qu'il remuait son gros cul. D'où j'étais, j'entendais le clapotis de leurs sexes joints. J'avais les yeux rivés sur les deux grosses poches sous les fesses de mon père, oui ses couilles, qui ballottaient en cadence. Si j'avais eu un doute sur l'acceptation de ma mère, il aurait été levé quand je l'ai vu empoigner les fesses de mon père pour bien l'enfoncer en elle.
A un moment, elle s'est attrapée les pieds pour bien s'ouvrir et c'est longtemps après que j'ai compris l'expression "prendre son pied". Elle jouissait, elle s'est cabrée et mon père s'est retiré en expulsant une liqueur blanchâtre qui a couvert les poils bruns du pubis de ma mère et j'ai su plus tard que c'était son sperme. Je me suis enfuie et je les ai vu revenir tout joyeux comme au retour d'une promenade. Ils m'ont demandé ce que j'avais car j'étais toute rouge. C'est à ce moment là que j'ai commencé à vraiment me masturber. Je voyais bien que ma mère aimait son sexe et je me suis mise à l'aimer aussi.
- Tu n'as pas essayé de les espionner à nouveau ?
- Si mais pas tout de suite, deux ou trois ans plus tard. J'avais été marquée par la scène près de la rivière. Un été, ils avaient loué un gîte rural dont la particularité était qu'il y avait une petite lucarne au-dessus de la chambre parentale. J'avais trouvé un escabeau pour regarder d'en haut vers le lit. Un soir, bingo. Je les ai vus baiser, ma mère chevauchant mon père en lui palpant les couilles par derrière son dos. A ce moment là, j'étais plus avertie et je cherchais à m'informer. Malheureusement, ma soeur a surgi et m'a demandé ce que je foutais. J'ai balbutié un truc idiot et mon père est sorti furibard de la chambre en caleçon, bandant encore. Il a tout de suite compris en voyant l'escabeau. Je te dis pas l'esclandre. Ma mère a été plus compréhensive et s'est mis à me faire mon éducation sexuelle. A partir de là, je n'ai plus eu qu'une idée en tête : baiser moi aussi. Mais c'est une autre histoire. Et toi au fait, quand est-ce que ça ta pris, le goût pour le cul ?

- Oh, plus tard, beaucoup plus tard. Je me suis mariée jeune, j'étais vierge et faire l'amour a été longtemps pour moi un simple devoir conjugal car mon mari n'était pas très porté là-dessus. Les s sont arrivés, le boulot me prenait du temps. Tout a changé le jour où j'ai eu pour patient un homme qui a su toucher chez moi quelque chose de nouveau alors que j'avais déjà atteint la cinquantaine, un âge où une femme est censée se ranger des voitures.
Il était ni beau ni laid mais une grande virilité émanait de sa personne. Pendant que je m'occupais de ses pieds, on parlait de choses et d'autres mais aussi des rapports hommes-femmes. Il était divorcé et ne cachait pas avoir pas mal d'aventures. J'étais déjà dans une excitation intellectuelle et je pensais souvent à lui le soir dans mon lit en me caressant. Un jour, alors que j'étais accroupie en jupe devant lui (c'était rare mais ce jour là, il faisait chaud), il a glissé son pied entre mes cuisses et a frôlé mon sexe. Voyant que je ne réagissais pas, il a carrément posé son pied dessus et s'est mis à me masturber. Je me suis laissé faire jusqu'à ce que j'atteigne un orgasme fulgurant. Alors, tout a été très vite. Il m'a posée en travers de ma table d'examen, a fait glisser ma culotte, a sorti son pénis et m'a pénétrée à la hussarde en retroussant juste ma jupe jusqu'au nombril. Cela a été un coït bref mais intense et j'ai pris un énorme pied, pas mal pour une podologue, hein ? Nous sommes devenus amants, il venait non pour se faire soigner mais pour me baiser. Il était très cochon et j'adorais ça. Avec lui, je me suis mise à fréquenter les clubs échangistes et je baisais sans arrêt, pas seulement avec lui. C'était comme si je voulais rattr le temps perdu. Evidemment, j'ai fini par divorcer moi aussi mais mon amant a eu un grave accident cardiaque et nos relations sont devenues platoniques. Mais je suis devenue libertine, comme tu as pu le constater toi-même. Et l'âge ne m'a pas arrêtée, au contraire. Mais les occasions se font plus rares.
- Tu es un bel exemple pour les femmes. Bravo Magali.
Et après avoir poursuivi leur conversation, cette fois sur des sujets plus traditionnels, les deux amies se séparèrent, en promettant de se retrouver bientôt.

********

La difficulté fut ensuite pour Corinne de convaincre Christophe de se livrer à cette partie à quatre. Comme on a pu le lire dans les précédents épisodes, son mari n'était pas hostile à la transgression des rapports conjugaux. Mais le désir ne se commande pas et rien ne laissait supposer qu'il serait attiré par Magali, de dix ans plus âgée que lui, et ce en dépit de la vivacité et de la bonne conservation de celle-ci. En outre, si Corinne avait toujours été séduite par les peaux noires, rien ne prédisait qu'elle aurait envie de l'amant de Magali. C'est pourquoi elle décida de ne pas évoquer ses plans érotiques à son mari et l'informa simplement d'un dîner avec une amie et son conjoint. On verrait par la suite.

La soirée arriva. Il faisait chaud et Magali les accueillit non en chignon mais avec les cheveux voluptueusement détachés, dans une robe très légère et assez courte sous laquelle il apparut rapidement à ses hôtes qu'elle était nue. La vision fugitive de son pubis lorsqu'elle croisait les jambes une fois assise ne laissait pas place au doute, tout comme les excroissances libres de ses petits seins sous la toile légère. Dès lors, Christophe ne vit plus la sexagénaire mais la femelle disponible. Quant à son amant, grand gaillard en débardeur et bermuda, étonnamment athlétique en comparaison de sa compagne plutôt menue, Corinne acquit rapidement la conviction que son (volumineux) pénis n'était masqué que par un seul tissu tant sa forme était perceptible. La visiteuse ressentit aussitôt une onde de chaleur qui ne la trompa pas elle-même. Elle avait envie de baiser avec ce type.

Il lui apparut également que Christophe avait fait une forte impression à Magali. Non seulement elle croisait haut les jambes devant lui mais elle lui montrait des attentions qui ne pouvaient pas tromper sur ses intentions. Elle aussi avait envie de baiser. Christophe semblait assez décontenancé. Certes, Corinne l'avait prévenu que malgré son âge, leur hôtesse avait l'esprit et le corps d'une quinquagénaire mais il ne s'attendait pas à un comportement évoquant autant le sexe. Il fut aussitôt séduit par le dynamisme et la pétulance de Magali et il ne tarda pas à comprendre qu'elle et Corinne avaient envisagé autre chose qu'un simple dîner. S'il en avait douté, le regard insistant de son épouse sur l'entre-jambes complaisamment exposé du Martiniquais, prénommé Augustin, l'aurait édifié.

Très vite, Corinne prit des initiatives. Elle entraina Augustin vers le canapé et chercha à la séduire par des chatteries, des mimiques et même des attouchements. Christophe connaissait suffisamment son épouse pour savoir qu'elle avait envie de faire l'amour avec cet homme. Assis dans le canapé en face tandis que Magali débarrassait la table, il se demandait jusqu'où elle oserait aller. L'homme restait encore sur son quant à soi, visiblement inhibé par la présence de Christophe. Tout changea lorsque Magali, une fois la table débarrassée, vint s'asseoir à côté de lui. Elle lui prit la main et lui dit :
- Tu vois, ils ont très envie l'un de l'autre. Je crois qu'on devrait les laisser tranquilles. Viens, on va aller faire un petit tour dehors.
Magali entraina Christophe dans le jardin. La soirée était douce. Elle lui raconta sa vie comme elle l'avait fait avec Corinne. Elle évoqua sa libération sexuelle et tout le plaisir qu'elle y prenait. Christophe raconta aussi sa vie de couple avec Corinne et la nécessité, pour la conserver, de lui laisser vivre ses fantasmes. "C'est l'ennui d'être marié avec une belle femme", lui dit-il.

Au bout d'un moment, ils revinrent dans la maison. Comme ils s'y attendaient, Corinne et Augustin étaient en train de baiser sur le canapé. L'homme était assis pendant que la femme, le chevauchant à genoux sur les coussins, faisait aller et venir ses hanches à un rythme soutenu, profondément pénétrée, laissant échapper de temps à autre un glapissement de joie. Elle avait noué ses cheveux en chignon pour se donner des aises. Magali fit asseoir Christophe face au couple et posa sa main sur sa braguette :
- Tu bandes, ça te plait de voir ta femme baiser, hein ?
Christophe ne répondit rien mais se laissa faire quand Magali dégagea son pénis et l'emboucha. Entre temps, Corinne s'était retournée et chevauchait maintenant Augustin face à son mari. Elle lui lança entre deux râles :
- Chéri, laisse-toi faire, Magali a envie de toi, fais-lui l'amour.

Il se laissa déshabiller par Magali qui, elle aussi, fit passer sa robe par-dessus sa tête et apparut dans sa totale nudité, sans complexe. Il lui caressa ses seins menus, descendit vers la chatte, toucha la fente, l'humidifia du doigt, élargit le déduit où il savait qu'il allait entrer car maintenant, il la désirait. Elle le fit allonger sur le canapé et lui imposa un 69 prolongé, un oeil sur l'autre couple qui ne mollissait pas. Augustin tringlait vigoureusement Corinne par derrière, laquelle exprimait crûment le plaisir qu'il lui procurait, s'estimant "magnifiquement remplie" et l'exhortant à "y aller à fond". Edifié, Christophe se libéra de la bouche de Magali et prit d'autorité possession de sa croupe pour lui infliger le même traitement qu'à sa femme, histoire de montrer qu'il n'avait rien à envier en vigueur au Martiniquais. Magali ouvrit grand les yeux et la bouche tant la transition avait été brutale. Mais elle marqua son adhésion à grands coups de fesses, croisant son regard avec celui de Corinne et rivalisant de décibels avec elle. Les deux couples baisaient en parallèle, s'observant tout en forniquant. Christophe regardait le bite du Martiniquais coulisser là où il avait l'habitude de coulisser lui-même tandis que Corinne, les seins en mouvement, mordait dans le dossier du canapé. Augustin croisait le regard de Magali qui lui lançait :
- Allez, défonce-la, montre-lui comme tu baises bien.

Stimulé, Christophe accélérait son rythme de pénétration, propulsant Magali vers le bout du canapé où elle se tassait, le cul en l'air, recroquevillée dans son plaisir. Mais elle ressentit une crampe et dut se dégager. Alors, elle invita l'autre couple à venir dans son lit. L'oeil légèrement vitreux, Corinne se laissa entrainer par Augustin vers la chambre où Christophe et Magali les attendaient. Voyant son homme en érection, Corinne vint s'empaler sur lui et se mit à faire aller et venir ses hanches sans se préoccuper de Magali et Augustin, lesquels observaient le couple légitime dans sa fornication. Magali eut alors une inspiration et lança à son amant :
- Prends-là toi aussi.
C'était une invitation à une double pénétration anale-vaginale que Corinne comprit illico. C'était pour elle une posture rarissime mais son excitation était telle qu'elle se laissa préparer sans regimber, à la fois par Magali et Christophe, aux doigts fureteurs.
- Cambre-toi, ordonna la podologue.

Et Augustin entra en elle, lentement mais sûrement pendant que Corinne s'immobilisait. Une fois totalement possédée, elle se laissa guider par Magali et petit à petit, se mit à onduler puis carrément à cavaler, doublement pénétrée et heureuse de l'être. Plusieurs exclamations fusèrent dans sa bouche et Magali l'embrassa sur les lèvres pour la première fois. Elle se sentait totalement au centre des ébats. Christophe ruait sous elle, Augustin faisait claquer sa peau contre ses fesses et l'inévitable orgasme féminin survint, bruyant, ravageur, déclenchant une éjaculation quasi simultanée de ses deux partenaires. Anéantie, Corinne s'effondra sur son mari tandis qu'Augustin se détachait d'elle, vidé de sa substance qui pesait dans le latex. Magali l'embrassa et le couple s'en fut dans la salle de bains, bientôt remplacé par l'autre, un peu tourneboulé par la tournure des événements. Après s'être désaltérés, les quatre protagonistes se séparèrent. Corinne promit à Magali de la revoir au plus vite.

******
Les retrouvailles entre les deux femmes eurent lieu plus tard, devant une tasse de thé. La fameuse soirée fut brièvement évoquée. Corinne reconnut l'avoir davantage goûtée que Christophe qui n'avait pas trop apprécié l'épisode de la double pénétration.
- Tu m'étonnes, répondit Magali, il avait l'air très excité.
- Il l'était sur le moment mais après coup, il a mal encaissé que je me sois fait enc... euh, sodo... enfin bref, tu me comprends, par quelqu'un d'autre que lui-même.
- Voyez-vous ça. Un peu égoïste, ton mari.
- Ouais, enfin, à vrai dire, il aurait bien aimé visiter ton petit cul et c'est ça qui lui a manqué.
- Et ça m'a manqué aussi. Bon, que fait-on maintenant ?
Elles convinrent qu'un nouveau dîner n'était pas judicieux dans l'immédiat. Mais Corinne tint à préciser :
- Il t'a beaucoup appréciée comme hôtesse et comme partenaire. Il a été épaté par ton dynamisme et ta liberté d'esprit, pour lui tu ne fais pas ton âge.
- C'est gentil à lui, tu le remercieras de ma part, mais c'est aussi un très bon amant, tu as de la chance de l'avoir.
- Je sais et c'est pourquoi j'essaye de le garder malgré mes frasques.
Et la conversation divergea sur des sujets plus conventionnels. Magali et Corinne convinrent de se retrouver de temps en temps, la podologue précisant cependant :
- Avec toi, je peux parler de sexe, tu es bien la seule.
Corinne le prit pour un compliment. Quelque chose lui disait qu'un jour ou l'autre, elles se retrouveraient pour satisfaire ensemble leur goût prononcé pour les hommes.

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