Samia - 53 Pony Girl And Boy
La fille du gros Chinois me répond :
Voilà qui a le mérite dêtre franc. Tu dis toujours la vérité ?
Non, Maîtresse.
Alors explique-toi.
Je crois que vous êtes au courant de tout ce qui nous concerne, Maîtresse.
Elle a un rire aigu et musical... assez crispant, pour tout dire. Je ne suis pas dupe, bien sûr, quelle sait tout.
Quand elle bouge, son "esclave parasol", le bras tendu, bouge aussi pour la protéger du soleil. Cest peut-être une vampire !
Le gros Chinois a lair de sommeiller dans son fauteuil, mais il observe tout, les paupières mi-closes, comme un crapaud prêt à lancer sa langue pour gober le papillon qui passerait à sa portée. Lui aussi, il est abrité du soleil par une esclave parasol. Ce sont deux vampires ! Elle dit à son père :
Monsieur Norman a pris un pass VIP, on pourrait lui donner ces deux-là.
Oui, bonne idée.
Le gros homme sadresse à une de ses "esclaves fauteuil", à genoux près de lui :
Norman, bungalow 22. Va chercher !
Oui, Maître.
La fille détale à toute allure... Le Chinois se lève souplement, cest peut-être un faux gros ! Il vient tourner autour de nous et il observe le visage de Julien en disant :
Tu ne ressembles pas du tout à ton père.
Non Maître.
Quest-ce que tu en penses, Sen ?
Sa mère a la réputation décarter les cuisses pour tout le monde, il n'est sûrement pas le fils de son père.
Julien ne dit rien, d'autant plus que la fille a raison : sa mère, cest la reine des salopes ! Lesclave fauteuil revient accompagnée dun homme dune cinquantaine dannées, vêtu dun costume léger. La jeune Chinoise lui dit :
Cher Monsieur Norman, voici un petit couple, mari et femme, qui devrait vous plaire. On vous en a parlé, cest la fille du Français.
Ah, oui, je vois. Ils me conviennent parfaitement.
Ce type a lair dun homme daffaires prospère, vaguement asiatique.
Ma fille vous accompagnera jusquau dépôt. Amusez-vous bien, cher ami. À ce soir, au club...
Il sen va avec son esclave parasol, suivi par ses esclaves fauteuil. Il ne lui manque quune esclave éventail... Monsieur Norman sadresse à Sen :
Jme taperais bien le gamin, pour commencer.
Quest-ce quils ont tous avec Julien ? Pas que je souhaite faire la moindre chose avec ce type. Sen répond :
Pas de problème, jai le temps.
L'homme dit à Julien :
Viens me sucer...
Daccord, lhomme nest pas appétissant, mais Julien est bien dressé : il sempresse de se mettre à genoux pour embrasser et lécher le sexe.
Dès quil est assez excité, lhomme se déshabille et lui dit :
Mets-toi à quatre pattes.
Quand Julien est en position, il me dit :
Mets toi-même ma bite dans le cul de ton mari.
Ouais, la routine, quoi... Dès que jai placé le gland contre lanus de Julien, il le prend par les hanches et lencule jusquaux couilles. Julien pousse un petit cri ridicule, genre "yyyiiip", mi-douleur, mi-plaisir. Cest des vacances pour lui : puisquil suce des bites et il se fait enculer !
La fille du gros Chinois baîlle. Elle ne regarde pas le spectacle.
Dès que lhomme a envoyé quelques centilitres de sperme dans les entrailles de Julien, il se retire en disant :
Très agréable à enculer, ce petit. Bon, on peut y aller, mais avant nettoie-moi.
Quand je vous disais : la routine. Julien remet le sexe en bouche en faisant la grimace, qui salit, nettoie !
Ensuite, il se rhabille et on prend une petite route en direction dun entrepôt caché par des arbres. Jai une folle envie de menfuir... mais ma dernière tentative dans lusine me fait réfléchir. Il y a dautres moyens de disparaître.
Dans lentrepôt, on voit trois filles attachées par une corde passée dans l'anneau de leur collier.
Nous sommes attachés aux montants et quasiment muselés, alors fouette cocher ! Ou plutôt, fouette Samia et Julien... On commence à tirer la charrette, tant bien que mal. Le gros salopard de conducteur crie :
Allez, un peu de nerf !
Sen suivent quelques coups de fouet. Heureusement, ces coups manquent de puissance, car notre cocher est gêné par les lanières des mors. Mais on les sent bien quand même. On na pas du tout envie de traîner !
Il tire sur une de mes rênes et je prends le chemin de gauche. Ça monte légèrement vers un plateau. Il crie :
Vos pas doivent être synchrone, sales bêtes !
Je fais attention de partir de la même patte que Julien. On doit bander nos muscles au maximum pour arriver à faire avancer cette saloperie de charrette ! Arrivés sur la hauteur, il nous dirige vers un endroit où des filles amènent des sacs de plantes diverses. Elles chargent notre charrette. Quand cest terminé, il crie :
Hue ! Bourriques !
On sarc-boute pour faire bouger le chariot, il pèse une tonne avec tous ces sacs ! Heureusement, le chemin est légèrement en pente, sinon on ny serait jamais arrivés. Je prie : "Seigneur, fasse que ce type ait un AVC foudroyant" ! Hélas, cest le genre de prière que le Seigneur na pas lhabitude dexaucer.
On se dirige vers un hangar où dautres filles déchargent les sacs. Puis on recommence. Tout cela pendant des heures ! Cest nous qui sommes au bord de lAVC...
On remonte très péniblement vers le plateau, mais soudain, il tire sur mon mors pour nous faire prendre un autre chemin. De la musique se fait entendre et, derrière une haie darbres, on se retrouve devant un genre dauberge. Il y a des gens assis autour de petites tables. Des hommes et des femmes, principalement, des Occidentaux. Il y a aussi des filles qui font le service, ou sont en faction, debout, derrière leurs Maîtres et leurs Maîtresses.
Il y a un endroit où sont parquées les pony-girls. Elles sont à quatre pattes, des deux côtés dune barre de bois à laquelle est attachée une laisse elle-même fixée à leurs colliers. Ce nest pas tout : plusieurs hommes sont à genoux derrière ces jeunes femmes, quils baisent en rigolant entre eux.
Norman descend de la charrette et, aussitôt, deux filles arrivent en lui faisant des courbettes. Il va rejoindre des hommes qui lui ont fait signe. Les filles nous détachent des montants de la charrette et enlèvent les mors. Jai les commissures des lèvres toutes meurtries, et le reste du corps aussi : les fesses et les cuisses à cause des coups de fouet, les jambes et le dos à force de tirer la charrette.
Les filles attachent une chaîne à notre collier et nous indiquent deux emplacements, entre dautres filles. On se met à quatre pattes. Bonne nouvelle, si je puis dire, il y a une espèce dabreuvoir entre les deux rangées de filles. On boit en aspirant et en lapant. Cette eau est tiède et pas propre, mais on a trop soif. Une des filles vient déposer une pomme coupée en quatre devant nous. Je veux prendre un morceau en main, mais la fille tire sur ma chaîne en faisant "non" de la tête : on doit manger comme des bêtes. Cest dailleurs tout à fait ce quon est devenu ici.
Nous entendons les hommes qui grognent en baisant les filles. En fait, cest eux, les bêtes.
Il ne faut pas longtemps pour quils sagenouillent et nous pénètrent tous les deux. Ouch ! Je suis sèche et il est entré brutalement. Dès quils ont fini, dautres les remplacent. Ici, ils ne sont pas dégoûtés de boire dans le verre du voisin ou de senfoncer dans un vagin plein du sperme du voisin.
Soudain, je reconnais la voix de mon ordure de beau-père... Après nous avoir examinés, il dit à lhomme à côté de lui :
Tu les as traités gentiment.
Il me prend par une oreille et la tire brutalement. Je mexclame :
Aïe !! Vous me faites mal !
Tu sais pourquoi je tai punie ?
Parce que jai essayé de vous voler.
Tu recommenceras ?
Plus jamais, Maître, je vous le jure !
Il me lâche et je lui dis, "Par contre, si je pouvais tirer six balles explosives dans ta grosse panse, ce serait avec un immense plaisir." Mais... tout bas.
Il repart, indemne, hélas. Quelques hommes viennent encore nous baiser. Je pense à Mailla... Elle va faire quelque chose, jen suis sûre. Cest marqué dans ma paume. Norman dit aux filles :
Je repars.
Elles nous remettent nos mors et nous attachent à nouveau aux montants de la charrette. On repart et on se prend plusieurs coups de fouet, sous prétexte qu'on ne va pas assez vite. Je suis dans un état second, mes oreilles bourdonnent et ma vue se brouille. Jai peur de me trouver mal... à moins que je ne le souhaite ! Impossible de tenir une semaine comme ça... Et Julien est largement dans le même état que moi.
On arrive enfin dans lentrepôt où se trouvent les charrettes. Norman descend et sen va, content de lui. Il ne voit pas quil y a un précipice et se retrouve en 36 morceaux, 150 mètres plus bas ! Enfin... cest ce qui devrait arriver. Oui, jai furieusement envie de supprimer tous ces salopards !
Deux gardes viennent enlever nos mors et nous détacher. Mais ils nous remettent une autre chaîne et nous conduisent dans notre chambre, ou plutôt la cage qui nous sert de chambre. Un des deux fait remarquer :
Il y a déjà dix filles dans cette cage.
Bah ! Elles nauront quà se mettre lune sur lautre.
Eux, je leur collerais bien un bâton de dynamite allumé dans le cul ! Ils nous tirent jusquau groupe de filles assises devant cette cage. Dès quils apparaissent, elles se mettent toutes à genoux. Un garde nous prévient :
Ne vous éloignez pas de plus de 10 mètres de votre cage.
Je regarde les filles... ce sont toutes des Occidentales. Une belle brune me demande :
Cest votre premier jour ?
Ouiii !
C'est dur, hein ?
Oh oui !
Il y a une casserole avec du riz et des bananes si vous avez faim.
Merci beaucoup.
On crève de faim et de soif, malgré lépuisement. Pipi, non... jai fait en tirant la charrette, comme une bête ! Comme il ny a pas de couverts, on prend du riz collant avec les doigts, ainsi que des légumes et un peu de viande... Cest bon, enfin, surtout parce qu'on est affamés. Après le riz, on mange des bananes trop mûres mais bien sucrées et enfin, on peut boire. Les filles parlent entre elles... La brune me demande encore :
Quest ce que vous avez fait pour vous retrouver ici ?
Je lui raconte, enfin, en partie... Je deviens la maîtresse dun PDG. Mon mari et moi, on a essayé de le voler et cest notre punition. La brune me dit :
Si vous voulez, vous pouvez aller vous étendre.
Oh oui, merci... Bonsoir à toutes.
Julien et moi, on va se mettre dans un coin de la cage. Je mendors, mais dun mauvais sommeil peuplé de cauchemars.
***
Le lendemain matin, je suis réveillée par un garde qui crie :
Dehors, toutes !
Jai mal aux jambes, au dos et aux reins et dire quil va falloir recommencer à tirer cette putain de charrette sous les coups de fouet... Les autres filles se lèvent péniblement, elles aussi. On va toutes dehors, où se trouvent les toilettes. Heureusement quon est en plein air, parce que lodeur est forte. Après sêtre accroupis, on... fait dans une tranchée. Ensuite, on déjeune : riz comme hier et bananes encore plus noires... On boit... La brune mavertit :
Quand quelquun te désigne, tu dois tout faire toi-même : donner le fouet à celui qui ta choisie, mettre le mors dans ta bouche et tattacher aux montants. OK ?
Oui...
Elle se tourne vers Julien :
Toi aussi, tu as compris ?
Oui, merci...
La paume de la main me chatouille. Je la regarde et j'ai limpression que ma ligne de vie palpite : le changement est pour très bientôt !
À suivre.
Si vous voulez des renseignements sur mes livres, des photos et des dessins, écrivez-moi mia.michael@hotmail.fr
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