Une Famille Or (11)

Lundi 1er juillet 1991

Nous sommes devenues bien amies avec Flo, et le midi, nous allons déjeuner ensemble dans le bistro de son mari, Pierre.

Ils ont une fillette de deux ans et c’est sa belle-sœur qui la garde quand ils sortent.

Au fil des conversations, il est apparu que nous avions des choses en commun.
Je l’ai décidée à venir avec moi au plan d’eau de Jausiers la semaine dernière et elle a été surprise que je me mette en string, n’ayant vu personne en porter à part moi.

Elle aussi a des strings de plage et a déjà pratiqué le naturisme avec Pierre, mais elle n’a jamais osé en porter ici dans la vallée.

Je l’ai décidée à tenter le coup ensemble ce matin pour qu’il y ait moins de monde. Notre tenue n’est pas passée inaperçue, bien que nous ayons pris soin de nous installer dans un secteur à l’écart.
Elle a vraiment de beaux obus qui tiennent bien malgré leur poids, avec de grosses aréoles et de touts petits tétons.

De son côté, Ber a repris l’opération string à l’Auberge depuis déjà un mois.
Marilyn, la nouvelle fille de service de l’auberge qui vient de fêter ses dix-neuf ans, a été un peu surprise au début, mais elle a fini par aussi adopter la tenue légère en se mettant en bikini brésilien.

Lisette a rendu les armes mais elle rouspète de les voir si peu vêtus.


Mardi 2 juillet 1991

A l’Auberge, première alerte.

Bernard laissait vagabonder son esprit en regardant Marilyn qui était baissée en faisant le ménage. Il s’est rendu compte qu’elle n’avait pas mis de soutif sous le tablier. Le brésilien qui lui rentrait dans le cul et les seins volumineux qui ballotaient dans le tablier lui ont donné la trique.

Comme lui ne portait qu’un string, on gland s’était évadé par le haut. Heureusement qu’il était derrière le comptoir en train de faire du rangement.

Marilyn étant très absorbée par ce qu’elle faisait, il est resté au comptoir à la mater.

Et comme ça ne risquait pas de le faire débander, il s’est finalement branlé doucement jusqu’à éjaculer dans la corbeille à papier.


Mercredi 3 juillet 1991

Des nouvelles de Sève.

Depuis lundi elle s’est remise en string, avec éventuellement un T-shirt long pour les repas, histoire que Papa arrête de lui faire des remarques et fronce les sourcils. Et bien entendu, Bruno n’arrête pas de flasher sur ses fesses.

Je rigole un peu:
J’imagine, à cet âge, ça travaille dur les hormones!
- Mais comme on est seuls la plus grande partie de la journée, j’avais une idée qui me trottait, et hier j’ai fini par me lancer.
C’est-à-dire?
- On était au bord de la piscine, et j’ai raconté à Bruno que j’avais commencé à bronzer intégral pendant leur absence d’une semaine, et que si ça ne le dérangeait pas, j’aimerais continuer. Maman le sait, mais il faudrait pas qu’il le dise à papa. Il a un peu balbutié en m’assurant que je pouvais compter sur sa discrétion.
Tu parles, une occasion de voir une nana à poil, il allait pas te dénoncer!
- Donc, j’ai enlevé le string, et il était cramoisi en découvrant mon petit rectangle de poils qui ne cache rien du tout!
- Je vois sa tête d’ici!
- Je lui ai proposé de m’imiter, mais il a refusé, disant qu’il ne se sentait pas encore prêt pour ça. Mais en fait, je voyais bien que c’était surtout à cause de la bosse qui déformait le devant de son caleçon de bain! Je suis certaine qu’il s’est branlé sur mon compte le soir dans son lit.
- Ben évidemment, tu t’attendais à quoi? Et même, je parie qu’il l’a même fait avant.
- Peut-être bien, car il s’est absenté un moment. Jeudi, je lui ai fait carrément remarquer que son caleçon faisait une bosse suspecte. Tu parles, il était en grande érection. Il s’est excusé et s’est rafraîchi les idées dans la piscine. Vendredi, comme ça allait mieux, j’ai poussé un peu plus mes exhibitions. Je m’amuse pas mal.

- Tant que ça va pas plus loin.
Eh, tu déconnes, je cherche pas dans les nurseries!


Vendredi 5 juillet 1991

Aujourd’hui, Ber vient de faire un nouvelle surprise à Sophie, la commerciale des surgelés, et à Marilyn par la même occasion.

Il savait qu’elle avait changé sa tournée du lundi après-midi pour le vendredi matin, mais il n’a pas prévenu Marilyn. Comme elle a pris l’habitude maintenant de faire le ménage en bikini, Ber a entendu vers 10 heures par la porte entr’ouverte du bureau l’exclamation de Marilyn lorsque Sophie est tombée sur elle en brésilien et soutif mini dans l’entrée.

Marilyn s’est justifiée de sa tenue légère:
- Oh pardon, je ne savais pas que quelqu’un allait entrer, ce sont nos heures de fermeture. Et comme il fait chaud, j’ai l’habitude de me mettre à l’aise…
- Ce n’est rien, vous avez raison, il fait chaud. Le directeur est là?
- Oui, il est au bureau. Venez, je vous accompagne.

Ber a refermé sa porte et s’est installé derrière son bureau pour faire mine d’étudier des dossiers. Marilyn a monté les escaliers, ses fesses en brésilien se balançant au niveau des yeux de la femme, et a ouvert la porte en se mettant dans le passage:
- Bernard, il y a quelqu’un qui te demande!

Et elle a fait entrer Sophie qui s’est retrouvée un peu gênée de devoir frôler les seins de Marilyn pour se retrouver face à Ber torse nu a son travail.

Tandis que Marilyn s’éclipsait en faisant à Ber un clin d’œil, il lui a proposé de s’assoir, et ils ont commencé à faire le point des quantités commandées.
Comme le classeur en question était dans le placard en face, il l’a mise en garde:
- Mais attention, je vais devoir me lever. Et comme je ne me rappelais plus que ça avais changé et que tu venais le vendredi, je m’étais mis vraiment à l’aise…

Et c’est là, quand il s’est mis debout, qu’elle a réalisé qu’il n’avait même pas son string.
Elle est restée muette devant son engin heureusement au repos.

Pour éviter que cela s’éternise, il l’a relancée:
- Bon, voila! Mais si tu préfères, je peux me couvrir.
- Euh oui, je préfèrerais vraiment…

Et il a enfilé le string qui était la seule chose accrochée au porte-manteau avant d’aller au placard et de revenir s’assoir pour plancher sur les commandes de l’été.

Quand il s’est levé pour la raccompagner, elle a demandé à Ber:
- Dis, tu l’as fait exprès?
- Oh, non, simplement on est naturistes avec ma femme. Tu n’as jamais essayé?
- Oui, ça m’est arrivé un peu à la mer avec mon mari. Et c’est vrai que c’était agréable. Mais au travail, j’ai guère l’occasion de voir des naturistes, à part bien sûr au camping des Clapiers dans ma tournée… Et ton employée, ça ne la gêne pas?
- Oh, elle m’a toujours vu en string, pas tout nu. Tu restes un peu, le temps de boire un verre et de faire une petite séance de bronzette avec nous, maintenant?
- Non, là je suis un peu à la bourre. La prochaine fois peut-être.
Mardi 9 juillet 1991

Aujourd’hui, c’est pas une fausse recommandée mais un vrai colis que j’attends, et donc je suis à poil quand j’ouvre la porte.

Je n’ai pas pris la peine de contrôler par le judas, donc je suis autant surprise que le gars qui se tient devant moi.
Je me reprends immédiatement en lui faisant bien face sans rien cacher:
- Tiens, ce n’est pas votre collègue habituelle qui fait la tournée?
Euh, non… Elle est en vacances en ce moment.
- Bon, pour vous mettre à l’aise, je vous confirme que je suis toute nue, que votre collègue à l’habitude, et que ça ne me gêne pas de l’être devant vous. Et vous?
Vous n’allez pas mettre quelque chose?
Oh, maintenant que vous avez eu le temps de me voir de A à Z, quel intérêt?

Il ne répond pas à ça, mais il est tout rouge et ne sait pas où poser ses yeux.

Je prends le colis et vais le poser sur la table du salon, histoire de lui montrer le côté pile et je reviens en disant:
Et en plus ça vous fait un pourboire original!

Il hésite toujours à choisir quelle attitude il doit prendre, mais je prends l’initiative en lui souhaitant une bonne journée et en refermant la porte.



Mercredi 10 juillet 1991

Nous remettons ça avec Flo, et cette fois j’ai mis mon sling. C’est franchement la révolution au plan d’eau.

Ça me donne l’idée de tester si Flo et Pierre pourraient être attirés par l’échangisme.
Et moi, contrairement à Ber, ça ne me dérange pas que ce soit une collègue de bureau. J’attends la bonne occasion pour l’amorcer sur le sujet.

Marilyn, qui passe par là, s’installe à côté de nous et enlève le haut de son bikini. Ses gros obus tiennent bien droit.

J’en profite pour lui suggérer que vu qu’elle porte déjà un brésilien, elle devrait passer au string, elle aussi. Elle me dit qu’elle va y songer.


Vendredi 12 juillet 1991

Aujourd’hui, le patron nous a laissées seules tout l’après-midi car il avait rendez-vous avec des clients de Gap, et ensuite il devait partir directement sur Aix passer le week-end chez son fils.
Il nous a demandé de bien fermer la porte ce soir en partant.

C’est l’occasion que j’attendais pour tester Flo:
- Ouf, je n’en peux plus de cette chaleur! Tiens, si tu n’y vois pas d’inconvénient, je vais profiter qu’on est juste entre nous pour enlever ma chemise et travailler en soutif. Tu devrais en faire autant, tu as certainement aussi chaud que moi.
- Voyons, Anna, et s’il vient quelqu’un?
- Un, il ne vient jamais personne le vendredi après-midi. Deux, il devra ment sonner pour qu’on lui ouvre, ce qui nous laissera tout le temps de nous rajuster.
- Oh, après tout, tu as raison, soyons folles!

Je commence à me déboutonner. Elle me suit, puis s’arrête en voyant ma tenue:
- Anna, c’est quoi ce soutif?

En effet, j’en porte un blanc qui n’a que le tiers des bonnets, et mes seins sont bien présentés dans ces coupes, projetés en avant:
- Ben quoi, t’as déjà vu mes seins, non? Et c’est très confortable, ce type de soutif, ça soutient sans écraser. D’ailleurs je mets que ce type de soutif.
- Tu veux dire ici, tous les jours? T’as pas peur que le vieux s’en rende compte?
- Mais non, la preuve: même toi t’as jamais rien remarqué, alors lui…
- Toi, alors!
- Tiens, puisqu’on y est, j’enlève aussi la jupe, je serai plus à l’aise.

Je fais glisser ma jupe sans me lever afin de garder la surprise de mon absence de slip pour plus tard. Flo hésite une fraction de seconde, puis se lève pour se retrouver en string avant de se rassoir. Je lance:
- Si certains de nos clients savaient ça, on les verrait plus souvent.
- J’imagine leur tête, les secrétaires les plus sexy de la vallée!

Nous reprenons le travail, mais elle revient à la charge:
- Dis, ton soutif me distrait vraiment de mon travail. Je préfèrerais que tu l’enlèves carrément. Tes seins nus, j’ai l’habitude. Alors que ces trucs, c’est trop…
- Excitant? Erotique? En fait, il te fait envie, hein? Tiens, essaie-le, il doit t’aller, les bonnets sont taille unique!
- Ah, c’est malin!

Mais elle ne se dégonfle pas. Elle ôte son soutif et essaie le mien.
Ses seins plus pesants que les miens débordent largement par-dessus l’armature. Je la flatte:
- Il t’en faut un, tu es trop bandante comme ça!
- Tu crois? Pourquoi pas, ça plairait sûrement à Pierre. Bon, je préfère l’enlever.
- Avec tout ça, j’ai soif. Tu veux que je te ramène un gobelet d’eau fraîche?
- Oui, s’il te plaît.

Je me lève en me tournant pour aller à la fontaine d’eau fraiche du hall, et elle s’aperçoit enfin que je suis entièrement nue.

Quand je reviens, elle m’en fait la remarque:
- Dis, je t’ai pas vu enlever ton string.
- C’est normal, j’en porte jamais sous mes jupes.
- Ah, de mieux en mieux!
- Allez, ne fais pas ta prude, et enlève tout, toi aussi. Tu es naturiste, pas vrai? Alors t’as peur de quoi, de me montrer ta touffe?
- Non, bien sûr, et à ce propos, la tienne ne t’encombre pas trop, je vois. Je me croyais beaucoup épilée, mais tu me bats.
- Fais voir ! Ouah, super ton triangle, on dirait un petit cœur doré.
- Bon, allez, on se remet au travail, sinon on ne s’en sortira pas.
- On est le premier cabinet comptable naturiste de la région, je pense.
- Si le vieux savait ça!

A la fin, nous papotons en rangeant et en nous rhabillant. Il en ressort de la conversation qu’elle a un grand balcon sans vis-à-vis et qu’elle en profite parfois pour faire de l’intégral.
Je saute aussi sur l’opportunité de lui dire que chez nous c’est plus difficile, et comme je l’espérait en disant ça, elle me dit:
- Je t’aurais bien proposé de venir le faire ensemble chez moi demain après-midi, mais Pierre a justement décidé de prendre son après-midi faire un break.
- C’est pas grave, et même ça tombe très bien, Ber est dispo de deux à six heures.Faisons-le tous les quatre!
- Tu crois que ça va pas gêner Ber?
- Tu rigoles, et je pense pas que ça dérange Pierre non plus.
- Ouais, tu as raison. Alors, à demain!

A suivre…

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