Rdv À La Muscu
Romain était chez lui, sur son ordinateur. Petit brun de 22 ans aux cheveux longs réunis en queue de cheval, il était étudiant en sciences dures et guitariste-compositeur dun groupe de musique metal. Depuis une paire de semaines, il correspondait chaque jour avec Stéphanie, une étudiante de 21 ans en sciences du langage, une jolie blonde aux cheveux mi-longs, à la peau très blanche et au physique athlétique. Ses yeux bleus et son sourire dange avaient suffi à le rendre fou delle. Ils avaient enfin décidé de se rencontrer sur le campus. Cétait lautomne. Comme prévu, ils se retrouvèrent près de la cafétéria. Stéphanie fut un peu déçue par le physique de Romain, qui faisait crevette, avec son t-shirt noir arborant le logo dun groupe gothique trop large pour lui, mais elle décida quand même de passer du temps avec lui. Elle était aussi grande que lui, vêtue dun duffle-coat élégant et portait à la main une petite mallette.
- Je suis passée récupérer des poids chez un ami.
- Est-ce que tu veux que je la porte.
- Non, merci, cest gentil.
Il ninsista pas devant son manque deffort. Comme il avait un peu froid, il proposa daller boire quelque chose à la cafète. Sur une table près de lentrée, plusieurs filles visiblement en train de faire un concours de bras de fer. Romain était attiré mais ne voulait pas le montrer devant Stéphanie, quil trouvait superbe. Il ne put néanmoins faire autrement que sexclamer, après quils se soient éloignés de leur table, que « la brune avait des sacrés bras ». Rien quà cette idée, son sexe était excité. Stéphanie répondit que ce nétait pas si terrible que ça puis ils changèrent de sujet de conversation et parlèrent des prochaines répétitions du groupe de rock de Romain, Les zombis, des examens de Stéphanie et de leurs humoristes préférés, quils savérèrent avoir en commun.
Au moment de ressort, Romain jeta un coup dil discret, mais les filles étaient parties. Stéphanie, portant toujours sa valisette, lui proposa de laccompagner chez elle.
La chambre universitaire de Stéphanie était petite : une pièce de 20 m² avec une longue table attachée le long dun mur, servant de bureau et despace cuisine, avec un évier, ainsi quune armoire et un grand lit. Romain sassit sur le lit pendant que Stéphanie se changeait. Elle enleva sa veste, quelle navait pas quittée même à la cafétéria, et son haut, et se mit en débardeur. Il se rendit alors seulement compte que les muscles de ses épaules et de ses bras étaient impressionnants. En effet, sans contraction, ses biceps étaient largement visibles. Il comprenait mieux à présent comment elle pouvait porter si facilement la mallette de poids. Et dailleurs, quétaient ces poids ? Sans doute du matériel de musculation. Elle lui avait pourtant dit quelle faisait pas mal de sport : endurance, escalade, natation et musculation. Mais il était loin dimaginer pareille musculature chez une jeune fille de son âge ! Il demeura interdit un certain temps, ébahi, quand elle se rendit compte quil était bloqué sur ses bras.
- Tu regardes comment je suis musclée ? Tu vois que la fille de tout à lheure, cétait petit.
- Ce nest pas son bras qui est petit, cest le tien qui est incroyable.
- Cest vrai que je navais pas remarqué, mais ils ont encore grossi depuis le mois dernier, dit-elle en touchant son bras droit de sa main gauche.
Voyant que Romain la regardait toujours avec admiration, elle lui demanda
- Tu veux faire un bras de fer ?
- Tu vas mhumilier, ça sert à rien. Tu me laisserais te toucher, plutôt ?
- Tu veux me toucher ?
- Juste ton bras, pour me rendre compte de ta force.
- Tiens, regarde.
Elle étendit son bras droit le long du corps, qui révéla un triceps à la bosse extraordinairement volumineuse. Fière delle et de son effet, elle enchaîna.
- Tu pourras toucher, mais seulement si on fait un bras de fer.
Les deux étudiants se couchèrent sur le ventre chacun dun côté du lit et Stéphanie saisit doucement la main que Romain lui tendit, puis éclata de rire.
- Purée, javais pas remarqué que tes mains étaient si petites. Regarde, je pourrais saisir la tienne dans la mienne et refermer les doigts. Je savais que jétais une des filles de mon âge les plus musclées et même que des mecs, en fait, et même des plus âgés, en fin de compte, mes copines me disent souvent que jai plus de force que leurs copains mais jai des mains plutôt petites.
Devant la moue gênée de Romain, elle se reprit.
- Enfin, moyennes, quoi.
- Non, cest vrai, ce sont les miennes qui sont toutes petites. Cest pour ça que je nai pas beaucoup de force dailleurs, jai la morphologie qui va avec.
Du coup, Stéphanie lui lâcha la main et approcha son poing serré vers lui.
- Vas-y, sers ton poing aussi.
Romain sexécuta.
- Regarde comme il est petit à côté du mien !
Cétait vrai, il paraissait minuscule en comparaison. Elle lui reprit la main précautionneusement, en faisant attention de ne pas lui faire mal.
- Trois, deux, un, go !
Le pauvre garçon sattendit à ce que son adversaire lui claque la main sur le matelas mais léchec ne vint pas. Pas tout de suite. Dans un premier temps, Stéphanie voulait juste quil essaie de gagner, se contentant de résister sans contre-attaquer.
- Et voilà, cette fois je suis vraiment humilié. Mas tu es vraiment une déesse !
- Merci, cest gentil.
Il mourait toujours denvie de tâter les muscles magnifiques de la jeune fille mais il se sentait indigne et préféra sabstenir et la flatter.
- Tu dois faire énormément de sport pour arriver à ce résultat.
- Cest sûr, quasiment tous les jours, depuis la fin du lycée. Mais même au lycée, sans trop faire de sport, jétais déjà plus musclée que la plupart de mes camarades. Cest une question de génétique. Ma mère aussi a des sacrés biscottos, surtout pour son âge. Mais je la bats quand même au bras de fer, depuis lan dernier, et je suis beaucoup plus forte mon petit frère de 19 ans, et que toutes mes copines. Cest pas marrant pour les challenges
Allez, viens les toucher. Viens sur moi.
Stéphanie, assise au bord du lit, invita Romain à sasseoir à sa droite. Ce fut seulement quil remarqua sa forte poitrine appétissante. Il se prit au jeu et tendit une main vers son sein généreux mais elle lui prit fermement le poignet et larrêta en plein geste.
- Pas maintenant. Masse mes bras, plutôt.
« Quelle poigne », se dit-il, « elle aurait sans doute pu me le broyer, mais elle nen a rien fait ». Il nosa pas la contrarier et retira sa main, puis sintéressa à nouveau à ses bras musculeux. Il toucha son bras droit sans pouvoir en faire le tour avec sa main. « Quelle sensation ! Il est si dur ! »
- Masse ! Masse !
- Tu ne contractes pas, là ?
- Non, pas encore. Serre plus fort.
Il entoura son bras de ses deux mains, impressionné.
- Le gauche est aussi dur. Wahou.
- Maintenant, je contracte.
Romain ne pensait pas quun bras déjà si gros eut pu doubler de volume.
- A moi maintenant.
Stéphanie agrippa son bras et en fit presque le tour avec une main, et le serra.
- Hé ben, tu es vraiment mou. Cest du fromage blanc ! Fais voir tes abdos ?!
Elle lui souleva son t-shirt qui révéla un torse plat et maigrichon, sans abdominaux ni pectoraux.
- Zéro ! Tu as vu les miens ?
Il ne les avait pas encore remarqués, mais ils dépassaient de sous son débardeur. Elle se leva et le remonta pour quil puisse admirer ses tablettes de chocolat bien saillantes.
- Allez, tape-moi.
- Pardon ?
- Tape-moi dans les abdos.
- Jamais je ne te frapperai.
- Tu as peur que je me venge ? Je ne te ferai aucun mal.
-
- Ou tu as peur de me faire mal ? Tu ne risques pas, je te rassure.
Elle ôta son débardeur, ne laissant que son soutien-gorge. Il se résigna à donner un petit coup de poing dans ses tablettes.
- Plus fort, allez, pour de bon.
Il se leva à son tour et recommença.
- Plus fort, allez, de toutes tes forces !
Il sexécuta mais elle en voulait davantage.
- Plus fort ! Plus fort ! Plus fort !
Il finit par se faire mal aux phalanges sans quelle ne sente rien. Cette fille était un roc. Soudain, elle avança la main droite vers son cou et lui saisit la gorge entre le pouce et lindex. Il prit soudain peur mais fut incapable de faire un geste, tétanisé.
- Je rêve, tu mas frappée !
Elle serra son petit cou, presque en entier. Il se dit quelle allait l. Cétait sans doute le prix à payer pour avoir touché la chair interdite. Elle resserra encore son étreinte.
- Je pourrais te avec deux doigts.
Elle avait soudain lair mauvaise. Il avait mal. Puis elle retira sa main, approcha son visage, sourit et murmura :
- Cétait pour rire. Oh, excuse-moi, je sus sincèrement désolée, cétait juste une blague. Je tai fait mal ?
Il tenta de répondre le contraire, mais elle savait quil avait eu mal, beaucoup plus que ce à quoi elle sétait attendu.
- Tu es trop fragile
Elle avança encore et lembrassa. Dabord pris au dépourvu, il se laissa ensuite aller à lembrasser en retour. Alors elle le tira contre elle et lassit sur ses genoux, au bord du lit. Elle le laissa toucher ses cuisses pendant quelle lui massait le cou pour évacuer la douleur, puis saperçut que son pénis était bandé à travers son jean.
- Hé ben, toi aussi tu contractes !
Elle en profita pour le masturber. Installé contre elle, Romain était aux anges. Puis elle se leva et le souleva avec elle puis le reposa au sol.
- Tu as encore mal, ma petite rockstar ?
Emu, Romain balbutia une réponse incompréhensible.
- Tu veux te venger ? Allez, mets ta main autour de mon cou.
- Quoi ? Que je
- Oui, comme je tai fait. Mais avec toute ta main. Essaie de m.
- Tu es folle ?!
- Ne tinquiète pas, tu ne me feras rien, et si ça me fait trop mal je saurai bien me dégager !
- Oui
Cest sûr.
- Alors vas-y, fais-moi confiance.
Peu motivé, Romain passa sa main autour du cou de Stéphanie. Ou plutôt, guère plus dune moitié de son cou.
- Cest vrai que tu as des petites mains. Allez, serre maintenant.
- Tu me dis si je te fais mal ?
- Mais oui, vas-y !
Romain la serra timidement.
- Tu veux prendre ma respiration ou quoi ? Allez, ça ne craint rien !
Le jeune homme serra alors le cou de Stéphanie de plus en plus fort tandis quelle-même contractait pour résister. Au bout dune minute, il abandonna.
- Tes trop forte, et pis cest tout.
- Ça ta plu de me dominer un petit peu ?
- Mouais
- Apparemment pas. Bon, maintenant, je dois voir mon frère. Tu sauras rentrer ?
- Ah ? Euh
Oui, bien sûr.
- OK, sois prudent.
Il faisait déjà nuit malgré quil nétait que 18h. Gentiment congédié, Romain hésita puis osa poser la question :
- On se reverra ?
Elle avança vers lui, tendit la main, caressa ses longs cheveux, le serra vigoureusement dans ses bras puis déposa une bise sur son front.
- Bien sûr. Demain, 18h devant la salle de muscu de la fac. Prends des affaires de rechange et une serviette. Je vais faire de toi un homme.
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