Les Aventures De Françoise (5)
Ce matin là en ouvrant le courrier, Gérard, le mari de Françoise, eut un sursaut. Il montra aussitôt la lettre à son épouse :
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
Françoise lut la feuille dactylographiée en capitales et sursauta elle aussi. Il était écrit : "alors, ça va le cocu ?"
Une discussion serrée s'engagea dans le couple. Gérard, devenu impuissant à cause de sa maladie cardiaque, était conscient de la frustration de Françoise mais spéculait sur sa fidélité. Il avait bien noté qu'elle restait sexuellement attirante malgré un âge, proche de la soixantaine, où la plupart des femmes abdiquent toute séduction. Il en était à la fois flatté et inquiet mais préférait ne pas se poser trop de question. Cette lettre anonyme le plaçait face à une réalité dérangeante. Sa femme était supposée le tromper.
Dans un premier temps, celle-ci nia avec énergie :
- C'est un jaloux qui te veut et nous veut du mal. Laisse tomber.
Gérard fit une boulette de la lettre et la jeta à la poubelle. Mais Françoise en fut sérieusement ébranlée. Quelqu'un savait qu'elle avait commis quelques frasques sexuelles ces derniers temps (lire les précédents épisodes) et cherchait à semer la zizanie dans son couple. Elle s'en ouvrit à son amie Mylène, qui avait partagé avec elle quelques fredaines.
- Je me demande d'où ça vient, dit Françoise.
- Pas de mon mari en tout cas puisque je n'en ai plus, répondit Mylène.
- Peut-être celui de Mireille, une collègue qui m'a accompagnée dans un récent symposium à Paris et qui s'est pas mal lâchée en ma compagnie.
- Raconte.
Et Françoise narra la rencontre avec les deux jeunes Canadiens et la virile partie à quatre qui avait suivi (lire les aventures de Françoise 3).
- Cela m'étonnerait que Mireille ait tout avoué à son mari, elle avait trop à perdre, dit Françoise.
- Peut-être. Attends de voir comment les choses évoluent.
Mais quelques jours plus tard, nouveau courrier, cette fois ouvert par Françoise : "Ce n'est plus des cornes que tu portes, mon pauvre ami, ce sont des andouillers de cerf".
Tiens, un amoureux de la nature, se dit Françoise. C'est un indice. Elle s'empressa de déchirer le papier en mille morceaux. Mais sa tension était devenue palpable. Que faire ?
La situation se complexifia encore lorsque Gérard ramena un autre courrier anonyme couvert du mot cocu. Cocu cocu cocu cocu etc.
- Trop s'est trop. Il faut que tu me dises une fois pour toutes si c'est fondé ou non, insista Gérard à l'intention de Françoise.
Alors, celle-ci, prise d'une inspiration subite, déballa tout :
- Eh bien oui, je t'ai fait cocu plusieurs fois, là. Tu ne me baises plus depuis je ne sais plus quand et moi, j'ai encore des envies, je ne suis pas encore bonne à jeter. Cela ne remet rien fondamentalement en cause, je suis toujours ta femme et je veux toujours vivre avec toi, mais j'ai toujours des besoins sexuels à assouvir. Si tu m'aimes toujours, accepte-le. Sinon, autant se séparer mais ce n'est pas mon souhait.
Gérard reçut un coup au plexus. Il ne s'attendait pas à une telle franchise, bien qu'il connût Françoise depuis des années. Dans un premier temps, il bouda. Françoise craignit qu'il ne claque la porte définitivement, mais il resta. Le couple fit seulement chambre à part.
Mais deux jours plus tard, alors que Françoise prenait son petit-déjeuner, Gérard desserra les dents et lâcha :
- J'ai bien réfléchi. Je comprends ta position et au fond, je te remercie d'avoir été franche. Vis ta vie comme tu l'entends. J'ai une seule revendication. Quand tu fais l'amour avec un autre, tiens-moi au courant. Raconte-moi. Et même, si ce n'est pas trop te demander, fais-le en ma présence. Ainsi, je n'aurai pas l'impression d'être le dernier à l'apprendre et je n'aurai pas le sentiment d'être cocu.
Françoise ne s'attendait pas à une telle demande et resta sa tartine en l'air devant son bol de café. Elle avait appris depuis peu l'expression "candaulisme" mais n'imaginait pas la mettre en pratique dans son couple. Mais c'était un moindre mal.
Elle l'avait eu comme stagiaire dans l'école qu'elle dirigeait. Elle s'était vite rendu compte qu'il était attiré par les femmes mûres et draguait ouvertement Laurence, sa collègue, elle aussi mariée. Françoise en avait été un peu vexée car Laurence était sensiblement du même âge qu'elle. Elle avait l'avantage d'être plus mince. Françoise enviait sa silhouette et commençait à déplorer ses propres rondeurs. Aussi était-elle passée à l'action. Elle avait proposé à Guillaume de l'accompagner à la piscine et lui avait sorti le grand jeu sous la forme d'un bikini beaucoup trop petit, plein à craquer, ses seins lourds menaçant de jaillir des bonnets à chaque mouvement. Guillaume en avait été épaté. Une telle impudeur chez une personne aussi respectable, qui plus est sa responsable de stage, ce n'était pas banal. Elle n'était peut-être pas aussi respectable que ça. Une conversation assez chaude s'engagea dans le bassin. Françoise lui signifia qu'elle était une femme libre, dans son couple comme dans la vie de tous les jours. Le jeune homme en conclut qu'elle était "open", ce qui n'était pas faux. Alors que Laurence, l'autre instit, faisait des manières et semblait vouloir le faire mijoter, Françoise lui mettait virtuellement la main aux couilles et c'était peut-être l'occasion d'en finir avec une chasteté qui lui pesait depuis deux bons mois. L'affaire fut rondement menée. Dès le lendemain à l'heure du déjeuner, ils baisaient dans une chambre d'hôtel. Guillaume était subjugué par cette mature qui faisait tout, absolument tout, ce qu'un homme peut désirer d'une femme. Et en plus, elle y mettait une conviction et une ardeur qu'il avait rarement rencontré auparavant. Bref, il devint son amant et Françoise ne pouvait pas plus se passer de sa queue longue et fine qui lui de son cul charnu et rebondi.
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C'est justement au terme d'ébats très chauds dans la garçonnière de Guillaume que Françoise fit ses révélations maritales.
Aussi, quand Françoise lui indiqua que leur prochain rendez-vous se passerait dans sa propre chambre devant son mari qui les materait, selon toute vraisemblance, Guillaume déglutit mais accepta :
- Il est curieux, ton mari.
- Je pense que c'est maintenant sa façon de faire l'amour.
- Mais pourquoi en arrivez-vous là ?
- C'est à cause de lettres anonymes. Il a appris comme ça qu'il était cocu. Et je lui ai tout avoué, c'était plus simple que de continuer à mentir.
- Des lettres anonymes ?
- Oui, et je pense savoir qui les a écrites. C'est cette salope de Laurence, qui aurait voulu que tu la baises à ma place. Je suis sûre que c'est elle parce qu'elle aime les animaux sauvages et elle a dit que mon mari portait des andouillers de cerf sur le crâne. C'est signé, non ?
- Laurence ? Elle aurait fait ça ? Par jalousie ? Je ne peux pas y croire.
- Tu l'as baisée ?
- Mais non. Je n'ai pas eu le temps en fait. Je l'aurais bien fait mais elle se faisait un peu trop désirer. Au fond, je la trouve un peu trop maigre à mon goût. J'aime les gros nichons et les gros culs.
- Mufle. Baise-moi encore pour te faire pardonner.
Et Françoise saisit la queue de Guillaume pour la branler et lui rendre cette vigueur qui l'enchantait. Rien ne valait pour elle une jeune bite rechargeable à volonté.
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Quelques jours plus tard, Guillaume passait le seuil de la maison du couple, un bouquet à la main. Françoise l'accueillit vêtue d'une mini robe boutonnée sur le devant, dévoilant son profond sillon mammaire, sans entrave. Gérard scruta le jeune homme au point que celui-ci en fut légèrement perturbé. Mais Françoise s'ingénia à le mettre à l'aise et le trio passa à table.
- J'ai du mal à croire que ce godelureau te régale, grinça Gérard à l'égard de son épouse.
- Eh bien si. C'est un amant superbe. Tu vas t'en apercevoir puisque c'est ça que tu veux. Et ne cherche pas à le faire débander pour te donner bonne conscience.
- D'accord, je serai discret mais il a intérêt à te faire jouir, sinon je le mets à la porte.
- T'inquiète pas, il me rend folle. Bon, maintenant, laisse-nous tranquille, efface-toi, regarde mais sois discret.
Françoise rejoignit le canapé où Guillaume l'attendait en sirotant son digestif, lequel embrumait légèrement son esprit. La présence de Françoise à ses côtés le rassurait. Elle avait déboutonné un peu plus sa robe qui baillait sur ses lourdes mamelles en liberté. Il y glissa une main et soupesa un sein, ce qui fit soupirer Françoise, archi mûre. Lui-même sentait monter un début d'érection. La robe de Françoise était remontée jusqu'au haut des cuisses dodues et une inspection rapide le renseigna : elle ne portait pas de slip. Françoise gémit.
- Viens dans la chambre, j'ai envie de baiser, souffla-t-elle à son oreille.
Gérard s'activait dans la cuisine et Guillaume se sentit un peu plus libéré. En suivant sa maitresse vers la chambre, il sentit son désir monter d'un cran. La robe moulait si étroitement la croupe qu'il pouvait deviner la raie des fesses. Françoise se déchaussa, prit position sur le lit, dévoilant son pubis et le défia du regard :
- C'est le moment de montrer quel beau mâle tu es. Baisse ton pantalon.
Guillaume s'exécuta. Une tige tendue surgit, totalement décalottée. Guillaume avait complètement oublié Gérard. Il ne voyait plus que ces cuisses nues, cette chatte légèrement poilue, ces gros nibards à moitié découverts et ces yeux pétillants où il n'allait pas tarder à plonger quand il creuserait cette chair juteuse. Il fut nu avant elle. Françoise glissa son pied déchaussé sous les couilles. Elle adorait ses bourses, rondes comme des boules de billard. Guillaume lui saisit le pied, l'écarta et plongea le museau entre ses cuisses, histoire de bien humidifier une fente déjà béante. Françoise glapit et se laissa aller sur le lit tout en déboutonnant sa robe. Puis elle se redressa, s'appuya sur la tête du lit et commanda :
- Avant de me baiser, tu vas continuer à bien me lécher. Couche-toi, je vais venir sur toi.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Guillaume s'allongea sur le lit, le museau entre les cuisses de Françoise et la langue plongée dans sa chatte. Pendant qu'il la léchait consciencieusement, elle se caressait les seins et roucoulait. C'est alors qu'elle aperçut, dans l'embrasure de la porte, Gérard qui les matait, une main sur sa queue dégagée de son pantalon. Il se branlait. Cette vision ravit Françoise qui accentua son roucoulement. Mais elle en voulait plus désormais. Le mot de "godelureau" à l'endroit de son amant, prononcé par Gérard, lui avait déplu. Comme si elle baisait avec n'importe qui. Sachant son mari à portée de voix, elle déclara à Guillaume :
- Viens maintenant, je suis prête. Ne me ménage pas. Défonce moi. Sers toi bien de ta bite. Mets la moins bien profond. Creuse. Je la veux en entier. Montre lui ce que c'est que baiser. Remue bien ton joli petit cul. Ohhh oui, c'est ça. Je la sens bien. Allonge-la encore. Durcit, durcit. Allez, allez, oui, ouiiii...
Gérard n'avait plus d'yeux que pour le fessier glabre et contracté du jeune homme qui percutait comme un marteau piqueur et vrillait comme un tire-bouchon, cerné par les chevilles croisées de Françoise qui le maintenait fermement dans son tréfonds.
- Ah la salope, si les parents d'élève savaient ça, murmurait-il entre ses dents.
Il n'en était pas moins fasciné par la vitalité du jeune homme qui imposait à son épouse un coït au rythme époustouflant, suscitant de la part de Françoise des vocalises qu'il n'avait jamais provoquées, sauf peut-être à leurs premiers ébats. D'une certaine façon, il redécouvrait sa femme. Cet éphèbe la régalait, il était bien obligé d'en convenir. Tantôt elle se prenait les pieds pour s'ouvrir grand angle, tantôt elle crispait ses mains sur ses fesses pour accompagner l'espèce de roulement à billes, tantôt elle lui talonnait les reins, bref elle baisait, elle baisait vraiment, à fond, comme si elle avait l'âge du mec et c'était une sacrée révélation. Ce cul masculin inlassable lui donnait une furieuse envie de se branler et il ne s'en privait pas, sa queue revivant pour la première fois depuis longtemps.
Puis Guillaume se retira, dévoilant un pénis d'une longueur appréciable, légèrement recourbé, que Françoise engloutit aussitôt d'une bouche vorace. "Jamais elle ne m'a taillé une pipe comme ça" se dit Gérard, non sans dépit. Mais il n'était pas au bout de ses découvertes.
Françoise se mit à quatre pattes en travers du lit, face à la porte, son amant derrière elle pour la prendre en levrette. Elle voulait que Gérard voie son visage dans le plaisir. Elle voulait qu'il voie aussi Guillaume de face et non plus de cul. Le couple se mit à clapoter avec allégresse. Gérard regardait alternativement les yeux de Françoise, tantôt clos, tantôt illuminés, sa langue se lécher les lèvres, ses gros seins balloter à chaque coup de boutoir, sa croupe virevolter et aller chercher la bite, le gamin au ventre plat concentré sur sa queue et pétrissant les hanches de la quasi sexagénaire, celle-ci l'encourageant à persévérer :
- Retiens-toi, retiens-toi, répétait-elle entre deux onomatopées de plaisir.
Puis elle prononça une phrase, LA phrase, qui acheva de convaincre Gérard que sa femme n'était décidément plus celle qu'il croyait :
- Encule-moi maintenant. Prépare-moi.
L'autre se retira et mis la langue là où Gérard n'aurait jamais imaginé la mettre. Françoise souriait de toutes ses dents. Visiblement, elle appréciait ce que Gérard ne savait pas nommer : l'annulingus. Et Guillaume entra, avec précaution puis accéléra son rythme et lima copieusement, déclenchant chez Françoise une salve de mots crus qui sidérèrent le voyeur :
- Ta bite est dans mon cul, ta bite est dans mon cul, je la sens bien, elle est dure, elle est bonne, laisse là bien au chaud, fouille, creuse, je la veux jusqu'aux couilles...
Les peaux claquaient, Gérard s'astiquait frénétiquement debout et pris d'une subite impulsion, il s'avança vers le visage de Françoise, lui tendit son gland qu'elle glissa aussitôt entre ses lèvres, suça, têta tout en remuant sa croupe et Gérard, subjugué, lui éjacula dans la bouche, la faisant tousser mais avaler en même temps. Emporté lui-même par ce trio imprévu, Guillaume accéléra son rythme, sentant monter son sperme dans sa verge, et éjacula dans le rectum de Françoise dont la croupe se couvrit de chair de poule, manifestation chez elle d'un orgasme puissant. Deux giclées de sperme pour elle toute seule : c'était du jamais vu et jamais ressenti. Gérard s'échappa aussitôt, laissant les deux amants savourer le moment présent.
- Merci, tu m'as régalée, souffla Françoise.
- Tout le plaisir était pour moi, mais je crois que ton mari en a aussi bien profité.
C'était incontestable. Le lendemain, Gérard avoua à Françoise qu'il n'était pas contre une autre expérience de ce genre, qu'il avait été excité et recouvré une vigueur oubliée. Françoise se félicita d'avoir été franche avec son mari. Oui, elle renouvèlerait l'expérience.
*******
Mais quelques jours plus tard, elle reçut un courrier de l'administration municipale qui la mit en émoi. Le courrier disait ceci : "Madame, nous sommes au regret de vous annoncer qu'une procédure disciplinaire a été engagée contre vous en raison de témoignages laissant entendre de votre part une vie privée peu conforme avec vos responsabilités éducatives. Dans cette perspective, vous allez être convoquée par la directrice des affaires scolaires Fabienne Legrand afin d'entendre votre version des faits. Dans cette attente, vous restez néanmoins en fonction mais nous vous demandons instamment de répondre à cette convocation. Veuillez croire, madame...etc.
Une fois sa stupéfaction évacuée, Françoise se mit à réfléchir. Cette injonction administrative entrait à l'évidence en résonance avec les lettres anonymes reçues par Gérard. Et un éclair se fit dans son esprit. Qui avait pu "cafter" ainsi, sinon une rivale évoluant dans son propre environnement professionnel ? Et Françoise s'exclama toute seule devant son courrier :
- La salope ! Laaa saaaloooope !
(A suivre).
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