Magali (2)
Magali (2)
Quinze jours sétaient écoulés depuis laventure sexuelle avec le plombier qui avait révélé à Magali une facette delle même quelle ne se connaissait pas. Après le départ de louvrier, Magali avait repris ses cours particuliers, mais elle narrivait pas à se concentrer, revivant sans cesse la folle étreinte. Elle avait du mal à réaliser quelle sétait donnée à cet homme, et que surtout, elle en avait tiré un plaisir insoupçonné. Le soir, elle sétait masturbée en revivant intensément la scène, et navait trouvé le sommeil quavec difficulté.
Elle regardait désormais les hommes différemment, et navait quune envie, celle de revivre ces moments de folie. Elle décida de shabiller de façon un peu plus sexy, et troqua ses collants contre des bas, choisit des jupes et des robes un peu plus courtes, des chemisiers plus légers. Son fantasme, elle le ressentait comme tel, était de faire des rencontres sans lendemain, avec des inconnus de condition sociale moindre, qui la domineraient dans lacte sexuel. Elle ne voulait pas damour, pas de sentiment. Juste du sexe. Ce dont elle sétait privé jusquà présent.
Le mercredi soir, elle décida de sortir, sans but précis. Vêtue dun chemisier blanc léger sous lequel on distinguait nettement son soutien-gorge noir et dune jupe tombant dix centimètres au-dessus des genoux, les jambes habillées de bas noirs, le tout réhaussé par des escarpins à talon, elle sinstalla au volant de sa voiture. Elle décida de rouler au hasard. Ce hasard qui déciderait du reste. Au feu, elle sarrêta. Un scooter stoppa sur sa gauche. Elle tourna la tête. Le conducteur du scooter, un jeune homme, regardait dans sa direction et avec le pouce, lui fit un signe amical. Sa jupe était légèrement remontée à mi-cuisse, le spectacle semblait plaire au jeune. Le feu passa au vert. Les deux démarrèrent, mais le scooter prit de lavance. Cinq cents mètres plus loin, un nouveau feu les força à sarrêter. Sans réfléchir, Magali remonta légèrement sa jupe.
Le liseré des bas se distinguait nettement. Elle stoppa à hauteur du scooter. Le jeune la regarda à nouveau. La situation lexcitait. Le feu passa au vert. Magali démarra, le scooter démarra plus lentement et resta derrière la voiture. Trois cents mètres plus loin, elle tourna à droite. Le scooter suivait. Elle mit son clignotant à droite et sengagea dans la contre-allée. Toujours imitée par le scooter. Deux solutions soffraient à elle : rejoindre lautoroute et le semer, ou sarrêter. Elle mit son clignotant, sarrêta et coupa le contact. Le scooter ne sarrêta pas, accéléra et disparut sur le boulevard. Déçue, elle redémarra et prit la direction de lautoroute. Elle doublait un poids-lourd et du ralentir à sa hauteur, gênée par un véhicule plus lent. Le poids lourd fit un appel de phare puis plusieurs. Elle réalisa que sa jupe était restée retroussée sur le haut de ses cuisses, dévoilant une bande de peau nue. Cela donna une idée à la jeune femme. Elle savait quil y avait une aire de repos une vingtaine de kilomètres plus loin. Une dizaine de minutes plus tard, elle quittait lautoroute. Elle arrêta sa voiture à lécart des autres véhicules. A une centaine de mètres, les poids-lourds étaient stationnés sur un parking à part. Il y en avait une vingtaine. Elle sortit de sa voiture et se dirigea vers eux.
Dans la pénombre, elle avançait, sentant poindre une sourde excitation. Elle avait maintenant une envie de sexe. De sexe sauvage. Elle se remémorait le plaisir trouble ressenti avec le plombier. Elle atteignit le parking. Elle longeait un semi-remorque quand la porte du camion souvrit sur un routier qui sauta à terre. Il nétait pas grand, les cheveux sombres, courts, peut-être une petite cinquantaine dannées, vêtu dun short et dun teeshirt. Il parut surpris par la présence de la femme, mais voyant sa tenue vestimentaire, il comprit rapidement la bonne fortune qui se présentait à lui. Elle nétait pourtant pas habillée comme une prostituée, elle ne lui demanderait donc pas dargent.
Il avança vers elle. Elle sétait arrêtée. Il lui sourit. Il porta sa main droite à hauteur de son short, massant son pubis. Sa main tira sur le short, offrant sans vergogne son sexe à demi érigé au regard de la jeune femme. Il la fixait du regard. Sa main montait et descendait le long de la colonne de chair. Sans un mot, il se mit nu, posant ses vêtements sur le réservoir du poids-lourd. Son sexe était court, au gland violacé déjà décalotté. Il achevait de se redresser. Magali sentait le désir monter en elle. Elle ne pouvait quitter des yeux le sexe à présent bandé et pointé vers elle. Il sapprocha. Fébrilement, il ouvrit son chemisier, dégrafa le soutien-gorge pour malaxer les seins de ce cadeau tombé du ciel. Il retroussa la jupe sur ses reins, tira sur le string et plongea sa main vers le sexe déjà ruisselant. Sans un mot, il appuya fermement sur la nuque de la jeune femme, lobligeant à sagenouiller. Excitée, elle obéit et ouvrit grand la bouche pour happer la hampe dressée. Elle le suça avec gourmandise, agaçant le gland avec la pointe de sa langue. Le routier avait empaumé les seins, les caressant, pinçant les pointes dressées, lui arrachant des gémissements étouffés par le mandrin quelle avait en bouche. Il se retira, la releva et lemmena vers la cabine. Il la fit passer devant, se délectant du spectacle de ces fesses à moitié dénudées tandis quelle grimpait devant lui. Il la poussa sans ménagement sur la couchette, la délestant de ses habits, ne lui conservant que ses bas. Il enfila un préservatif, lui releva les jambes et senfonça dun coup en elle. Elle gémit. Il la limait tel un métronome, se retirant delle pour mieux replonger. Il la retourna, et la prit en levrette. Pour elle, cétait la première fois. Il la tenait aux hanches, faisant claquer son ventre contre ses fesses. Il semblait pouvoir tenir longtemps. Il tint longtemps, la besognant sans fioriture. De temps en temps, il lâchait ses hanches pour caresser les seins ballotant au rythme du va et vient.
Il sentait que le plaisir montait. Il se retira du sexe gluant et dirigea la pointe de son sexe vers lanus, mais la jeune femme lui signifia quelle ne voulait pas. Retirant son préservatif, il se plaça alors devant sa bouche. Peu de temps après, il sexonéra en elle en grognant, inondant sa bouche de longs jets crémeux. Toujours raide, après sêtre coiffé dun nouveau préservatif, il sallongea sur elle et la pistonna à nouveau, de plus en plus vite, jusquà ce que dans un long cri strident, elle hurle sa jouissance. Ivre de plaisir elle attira son amant dun soir au plus profond delle, le maintenant fermement aux épaules, imprimant delle-même le rythme de la chevauchée, prenant appui sur ses talons. En grognant, il se déversa une dernière fois dans le vagin accueillant. Elle se rhabilla sommairement, descendit du camion après avoir déposé un baiser sur ses lèvres et regagna sa voiture. Ils navaient pas échangé un seul mot. Elle ne garderait de lui que ce souvenir fugace et brûlant. Et cette incroyable jouissance offerte par un parfait inconnu quelle ne reverrait jamais.
admin
Jan. 31, 2023
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