Kentin 8 Elle M'Aime Encore...

-Je n’en reviens pas, tu t’es branlé pendant que je faisais l’amour avec Pierre! Mais tu es vraiment dégueulasse, tu me dégoûtes. Elle tenait le tee-shirt qui m’avait servi à m’essuyer la nuit précédente.
-Il faut que tu comprennes…
-Comprendre quoi. Que tu n’es pas capable de bien faire l’amour et que tu préfères te tripoter comme un sale voyeur. Vas-y, j’attends tes arguments!
-Excuse-moi, je n’aurais pas dû. Mais je me suis réveillé, tu n’étais pas là…
-Tu es vraiment immature, j’ai honte pour toi. Non seulement, tu as des tendances homo et en plus tu es un sale mateur, un pervers. Qu’est-ce qui m’a fait rencontrer un type comme toi?
-Ne te mets pas colère…
-Après ce que tu viens de me faire! Et tu crois que je vais rester avec toi?
-Je te promets que je ne le ferai plus…
Elle est partie en claquant la porte.
Pendant trois semaines elle m’a battu froid sans doute avec l’idée de me quitter pour de vrai . J’ai su plus tard qu’elle avait contacté des agences immobilières. J’y ai mis du mien, je ne voulais pas qu’elle parte. Foutre notre vie et celle de notre fille en l’air, pour une simple histoire de masturbation me dépassait d’autant que je m’accommodais de son aventure avec Pierre. Mais Corinne avait toujours mis la barre assez haut et c’est pourquoi je tenais tant à elle. Comme son amour pour moi était exclusif, ses engagements étaient sans faille. Moi, autant que je me souvienne, j’étais d’un naturel indolent et c’est son exigence qui me la rendait indispensable. Un soir, alors qu’elle n’était pas rentrée manger, alors que je croyais l’avoir définitivement perdue, elle est rentrée. J’avais couché Katia. Je faisais la vaisselle. Et comme à chaque fois qu’elle rentrait j’avais le coeur battant. J’étais prêt pour la scène finale. Elle est rentrée, elle était bouleversée. Elle avait des larmes aux yeux. Elle était sublime dans cette petite robe noire.

- Ce soir , j’ai failli rester avec lui pour toujours.

Depuis que tu connais la situation je ne t’ai jamais rien caché. J’aurais pu te mentir, demander une séparation, partir avec Pierre... Mais non!
Son regard s’est adouci:
- J’ai trop de respect pour toi pour te cacher les choses ou mes envies. Je suis ta femme même si nous ne couchons plus ensemble et... Et... Je t’aime . C’est comme ça.Peu d’homme acceptent ce que tu acceptes. Je t’en prie, ne me déçois plus mon amour.....
Un long moment de silence avant qu’elle reprenne.
- Mais. Mais si toi tu ne peux pas. Je ne t’en voudrais pas. Pas du tout. Je comprendrais. Bien sûr que je te comprends. Et je ferais ce que tu souhaites pour que notre séparation se passe le mieux possible...
- Mais tu dois être sûr d’une chose Doudou. Je t’aime. A toi de décider.
Complètement déstabilisé, je me suis levé . J’étais déconcerté par ses dernières paroles. J’étais comme un zombi devant l’évier. Incapable d’aligner des pensées cohérentes.
Elle est venue se coller contre mon dos ,m’a caressé tendrement les cheveux.
- Tu sais entre nous c’est fort. Bien plus fort que le sexe. Tu n’as rien à craindre.
Sa main est passée sous mon polo pour me caresser le ventre juste au-dessus de la ceinture.
- J’ai pas mis de culotte, tu veux toucher?
- C’est pour lui... Pas pour moi....
- Oui tu as raison.... Mais si tu veux c’est aussi pour toi.
J’ai deviné qu’elle levait le bas de robe pour se plaquer à nouveau contre moi. Elle a pris ma main mouillée par la vaiselle pour la placer contre son sexe. Elle était brûlante, encore humide.
- Ce soir, il était en retard, je l’ai attendu, pour le voir, pour faire l’amour avec lui. Quand il est arrivé, je ne suis pas restée. Il fallait que je te voies que je t’expliques. Pourtant j’avais tellement envie de lui. Si tu refuses que je revoies Pierre, je lui dirais que c’est plus possible. Je serais malheureuse. Mais je t'obéirais. SI tu veux que je quitte ta vie, nous verrons ensemble comment nous séparer sans trop souffrir.
Si possible. Surtout pour Katia...
Dans un souffle, elle a ajouté.
- A toi de décider mon chou.
Mon doigt glissait lentement dans sa fente. Elle a dégrafé mon pantalon et baissait le zip pour me libérer de mes vêtements à partir de la taille. Je me suis retourné. On s’est regardé dans les yeux. Un regard trouble...
Elle a reculé. m’a souri:
- Tu vois, depuis qu’on ne baise plus ensemble tu es toujours au garde à vous devant moi.
Phrase lourde de double sens.
Elle s’est mise à genoux:
- Laisse-moi faire. Pas avec les mains aujourd’hui.
Elle a posé ses lèvres sur le bout de mon sexe. Très lentement, en douceur en jouant avec mes boules. Appuyé contre l’évier je regardais sa bouche coulisser le long de mon sexe. Je l’aime... Elle a brusquement arrêté pour lever son visage vers moi:
- Mon cœur, ce n’est pas mon amant qui décide pour nous. C’est nous. Ensemble.
Elle a repris sa fellation. Me léchant tout du long. Embrassant mes couilles. Tétant mon gland avant de replonger sur mon sexe pour le prendre entièrement en bouche.
A nouveau, elle a libéré ma queue et levait son visage vers moi.
- Kentin, toi et moi c’est pour la vie. Je te jure.
Face à son regard tellement sérieux et tendre. Je savais qu’elle ne me mentait pas. J’ai capitulé mentalement la mort dans l’âme, mais aussi avec une certaine sérénité. Elle a repris sa fellation et j’ai jouis en cinq secondes. Et je me suis soumis à sa volonté.
- Fais ce que tu as faire avec Pierre, mais garde-moi, je suis à toi pour la vie.
J’étais d’une sincérité absolue quand j’ai prononcé ces paroles. Elle s’est brusquement relevée.
- Je savais que tu comprendrais chéri. Garde des forces pour tout à l’heure mon ange.... Tu as très bon goût. Elle s’est léchée les lèvres. Et elle est allée rejoindre son amant.


Cette nuit là, elle est rentrée et au lieu de se rendre dans la chambre d’ami comme elle avait pris l’habitude.
Elle s’est glissée près de moi, elle ne portait rien sur elle. Son corps avait l’odeur de son étreinte avec son amant. Elle a pris ma tête qu’elle a plaqué contre ses seins. J’avais le ventre noué par l’émotion. Ce corps qu’un autre avait possédé se donnait maintenant à moi. Jamais sa peau ne m’avait semblé si douce. J’avais réellement un sentiment de plénitude à ce moment. J’ai pris ses mamelons entre mes lèvres et je les ai tétés comme l’aurait fait un . Elle a dirigé sa tête vers son entre-jambe. L’odeur était forte, c’était celle de ses sécrétions mélangées à celle de mon ami. Et même si cela peut paraître abject, je suis fier d’avoir léché ce sexe aux lèvres gonflées, d’avoir bu à la source les traces d’un coït auquel je n’avais pas participé. Elle me maintenait la tête et ondulait doucement du bassin. De sa bouche sortait un léger gémissement continu comme une plainte ou un chant mélancolique qui venait du fond son être. J’étais ému au plus haut point. J’aurais voulu que ce moment dure éternellement.
-ça suffit maintenant. S’il te plaît, sois raisonnable, m’a-t-elle interrompu.
Longtemps cette nuit là, j’ai gardé le sexe dressé. Entre extase et frustration, mon excitation n’arrivait pas se calmer. Curieusement, je me sentais bien.

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