Collection Triolisme. Parc Montsouris (3/6)

De leur terrasse je vois la tour Eiffel.
C’est chez lui que Clovis celui que je prenais pour un homo à cause de sa voix très spéciale m'emmène.
Pour la voix, je me trompais.
Je le découvre après lui avoir posé une question saugrenue sur les chambres séparées dans l’appartement où les deux garçons vivent.
Je me retrouve avec la verge de Clovis dans ma main.
Je vous ai quitter à deux doigts de mettre ma bouche sur ce pieu, se démonte pneu qu’il a sorti.

- Suce-moi bien Junon, croit moi à aucun moment je n’aurais pensé que tu me ferais cette magnifique fellation.

Et il parle, me montrant que je pourrais prendre ça comme un rêve mais que c'est bien réel.
Moi la femme fidèle depuis des années je suce un garçon pris pour un homosexuel sans aucune retenue.
Je le masturbe d’une main lui soupesant ses burnes de l’autre.
Je parle gras car ce que je fais c’est une autre femme que moi qui agis.
Je suce apprenant à le faire entrer le plus loin au fond de ma gorge.
Sa main a attrapé l’un de mes seins qui s’en trouve tout chambouler.
Mes seins, le cocu que je viens de fabriquer oubli leurs existences depuis des années.
Je m’enflamme mais je me vois mal avaler du sperme.
Ce sont les salopes qui sucent et qui avalent le sperme de leurs amants.
Mince, même si j'ai le sperme dans ma bouche sans avaler, je suce un autre que ma moitié, je suis déjà une femme indigne.

- Écarte tes cuisses Junon, je vais te caresser, on ne va pas en rester en si bon chemin.
Je suis sûr que ta chatte est trempée.

Ma chatte, qu’est-ce mot, je sais je suis loin d’être une oie blanche mais j’ai nettement l’impression que ce sont de mes jambes et de ma minette dont Clovis parle.
Mon sein est lâché et c’est dans un état second que je sens qu’elle vient se poser sur mon genou.
Enlève là, ôte là de là sinon dans moins de temps qu’il lui en faudra ton mari sera intégralement cocu.

J’ai beau essayer de commander, je reste inerte.
Mieux, même mes jambes sous l’ordre donné se sont carrément ouvertes.
Il me faut respirer, je laisse la verge c’est pour mieux me redresser et offrir ma bouche à celui que je prenais il y a peu pour un homme aimant les hommes.
Ma bouche, offrir ma bouche, c’est pire que tout surtout quand nos langues se trouvent dans un baiser qui dure, dure, dure et dure encore.
Jamais je n’ai été embrassé comme ça.
Je sens nos salives couler sur mon menton et tomber sur mes seins.
L’attaque est tellement fulgurante mais largement acceptée que j’en sens tomber sur mes seins.
À part la foudre rien ne pourrait empêcher ce qui va arriver.
Surtout pas quand je sens les doigts sur ce que Clovis appelle ma chatte.
Mes seins sont dénudés, ma chatte à la merci des doigts qui sont arrivés à la caresser.
Ouf ma culotte en voile léger va me sauver.
Eh non, un doigt se glisse entre elle et mes parties intimes.
Un bruit me vient aux oreilles, elle a cédé.
C’est fichu alors je lâche la bouche pour me redresser.
Clovis s’allonge le plus possible sur le canapé.
Je l’enjambe et c’est moi qui le plante en moi.
Je suis remplie comme à aucun moment de ma vie, mon mari m'a baisé.
Deux mouvements sur mes cuisses et je jouis.
Je hurle de plaisir.
Je sens que du liquide sort de partout car j’ai repris la bouche de mon amant et nos salives se mélangent de nouveau.
Je sais que nous sommes qu’eau et je vois par la baie vitrée des trombes couler et nous nous en expulsons autant à chaque jonction de nos corps.

- Continue Junon, j’adore quand tu t’enfiles sur ma bite.
Je sens ta cyprine couler sur ma queue.

Je devrais me poser des questions sur ce mot ignoré montrant mon abandon à ce deuxième sexe en moi depuis que je suis devenue femme.
Je recommence à jouir m’accrochant au cou de ce garçon plus jeune que moi.

- Junon, je jouis, je t’arrose, rose rose roseeee.

Extinction des feux, un dernier frisson et j’arrête de monter et descendre.
Je me laisse glisser sur le côté, entièrement dans le coltard.

Combien de temps suis-je restée dans un semi-coma ?
Je l’ignore et c’est quand je sens que mon sein droit est mordillé que je reviens sur terre.
Mon regard se porte sur deux taches blanches au sol.
C’est mon soutien-gorge et ma petite culotte qui gisent là ayant définitivement perdu la guerre que je viens de jouer entre mon plaisir et mon honneur de femme ayant une bague au doigt.

- Mon dieu quelle heure est-il Clovis ?
Qu’avons-nous fait, je suis une femme mariée !
- Femme qui a accepté son plaisir Junon.
- Je sais, je me suis abandonnée et j’ai tout accepté.
Mais ce sera la seule fois.
Tu resteras un magnifique souvenir.
Je vais à la salle de bains, il faut que je retourne à l’agence.

Je ramasse mes sous-vêtements allant vers la salle d’eau.
Je rentre dans la baignoire, je me lave et me sèche à la serviette posée sur le présentoir.

- Reviens demain, j’aurais préparé le repas.
- Non Clovis, ces minutes que l’on vient de passer seront les seules, tu seras un bon souvenir quand j’aurais pris de l’âge mais j’aime mon mari et mes s.

Je le plante là, au moment où la porte se ferme et je vais pour appeler l’ascenseur, j’ai le temps d’entendre.

- À demain Junon.

Arrivée en bas, par chance la pluie s’est arrêtée.
Je marche d’un pas précipité vers la boutique.
Chaque pas me rappelle la femme infidèle que je suis devenue.
Ma chatte, ce mot me plait, sous ma jupe étant pour la première fois dénudée, l’air humide vient la caresser.
Quand j’arrive Gladys est là et a ouvert après s’être changée.
Je suis à deux doigts de lui raconter mon aventure, mais j’ignore si cette jeune fille fait partie des pipelettes contrant à tous que je suis une pute.
Dehors il a recommencé à pleuvoir.
Par chance un couple pousse la porte.

- On passait devant votre boutique et la pluie nous ont remis en mémoire qu’il fait très beau au sud de l’Espagne !
Nous voudrions des prospectus sur cette région.

Bonne vendeuse, ils étaient venus pour des renseignements.
Ils partiront dans moins de huit jours pour retrouver le soleil.
Le soir, la boutique étant fermée, j’embrasse Gladys, elle part à droite moi à gauche pour retrouver mon métro.
Je passe devant l’immeuble de mon amant.
J’ai passé un tel moment que je suis à deux doigts d’appuyer sur le Digicode.
Tes s, pensent à tes s qui t’attendent.
Je lève la tête, voyant le balcon personne, je passe mon chemin.
Je récupère mon métro, ligne 6 à Glacière.
Chatte à l’air, glacière tous me rappelle mes turpitudes.
À cette heure, tous les jours le wagon est bondé.
Je suis compressée, beaucoup de femmes, c’est incroyable le nombre de mes congénères qui doivent travailler à Paris et qui la plupart habitent en banlieue.
J’attends pensant à ce que je vais dire à Boris qui sera certainement rentré.
Je sens une main glisser le long de mon corps.
Elle trouve la fente de ma jupe qui à midi a fini tourbichonné autour de ma taille.
Ça m’est déjà arrivé le deuxième jour de mon travail avant les vacances.
J’avais dit tout fort.
« À qui cette main baladeuse ! »
Est-ce ma propre fente dénudée, je ne dis rien.
Je savoure même les deux doigts qui me pénètrent.
Ma jambe droite s’écarte légèrement et je suis sûr que lorsque mon clito se sent agressé je vais me mordre la lèvre pour cacher l’orgasme qui me submerge.
La sensation est forte mais rapide car à la station suivante le mouvement de foule remet les choses en place.
Mince, c’est là que je descends, je joue des coudes et suis sur le quai.
Qui homme ou femme vient de me faire jouir.

C’est sans autre problème après une dernière marche pour rejoindre mon chez-moi que j’embrasse Boris.
Jade a fait la cuisine, du moins réchauffé ce que j’avais fait cuire avant de partir ce matin.
Je vais dans ma salle de bains, je me dénude ayant prévenu Boris que je prenais cinq minutes pour moi car j’avais pris la pluie sur la fin de mon parcours.
En faite, l’odeur que mon corps dégage, ma cyprine ayant coulé le long de mes jambes je me voyais mal manger au milieu de tous dans cet état-là.

Quand je me couche, la maison bien rangée comme j’aime qu’elle soit, Boris me rejoint.
Quand je me suis levée ce matin il devait être marqué sur le calendrier.
« Journée sexe ».
Boris à sa queue en main et je sais ce que ça veut dire.
Il écarte le drap et se couche sur moi.
Il me pénètre et se met à me limer comme je limais Clovis à midi.
La grosse différence c’est que je compte les mouches mêmes quand je pense aux doigts sur mon clito et dans ma fente dans le métro.

- Ha, ha, ha…

Eh oui, j’ai simulé, j’ignore si Boris a émis le moindre son quand il a joui en moi.
Que tous m’excusent, je dors déjà…