Une Si Brave Épouse 2

Je pose la main sur la clenche. Mon geste se fige, j'ai entendu une voix de l'autre côté de la porte. Odile ne parle pas en dormant que je sache. Peut-être téléphone-t-elle ? Je tends l'oreille. Une voix d'homme lui répond, pas au téléphone, mais là, dans ma chambre ! Incroyable.J'entends la réponse :

- Je vous prie de m'excuser. C'était un jeu. Ma mère m'a dit que cela ne se faisait pas et m'a ordonné de vous rendre votre culotte et votre soutien-gorge. Encore une fois, veuillez pardonner cette farce. Je ne le ferai plus. Juré.

- Enfin, Clément, avoue que c'est une drôle d'idée de voler ma lingerie sur le fil d'étendage. Ta mère a raison. Que voulais-tu faire avec ma culotte et mon soutien-gorge ?

- Rien de spécial. Je les regardais et je pensais à vous madame. J'imaginais des scènes. Par exemple je vous voyais les enlever ou les enfiler. A ce moment vous étiez nue. J'étais ravi.

- En rêve, mon pauvre garçon. N'as-tu pas une copine ? L'as-tu vue nue ? A ton âge on peut demander ça à sa meilleure copine.... Tu n'oses pas ? Dis-moi, tu as bien dix-huit ans?

- Dix-neuf, madame.

Clément rectifie vite, en jeune coq qui gonfle ses plumes. Un an de plus à son âge, aux yeux d'une femme ça doit compter. Clément, mais, cela me revient, c'est le fils de nos voisins. J'aurais dû reconnaître immédiatement sa voix si je n'étais pas stupéfait et troublé de constater sa présence avec ma femme dans notre chambre à coucher. Il a fait l'idiot et se fait tancer par Odile. Elle doit ranger les objets "empruntés" et va reconduire le jeune imbécile à la porte. Ah ? non.

- Dix-neuf ans déjà ! s'émerveille Odile. Que les années passent vite. Je t'ai connu bébé. Tu es devenu presque un homme. Tu n'as pas l'audace de demander, alors tu préfères des fantasmes bien pauvres et tristes. Donc tu rêves de voir une voisine nue. Ca te fait quoi ?... Tu rougis.

- Oh! Madame, je ne pense qu'à ça.

Vous voir nue, vous. Je suis amoureux de vous. Vous pourriez faire ça pour moi ? Mais vraiment nue ? Complètement, sans rien ?

Clément tu perds ton sang froid. Réfléchis à l'incongruité de ta demande. Tiens, il vaut mieux en rire...

- Ce n'est pas bien de vous moquer de moi. Tenez, je me jette à vos genoux. S'il vous plaît, faites ça, pour moi. Je vous serai reconnaissant toute ma vie. Je vous aime, mon coeur est rempli de vous. L'été, quand vous bronzez au soleil, dans votre jardin, je vous épie pendant des heures. Vous avez un si beau corps...

Oh! le coquin de petit voyeur ! Tu me trouves belle, je te plais ?

- Plus que ça; je vous adore. Excusez mon audace, je ne peux plus garder pour moi mon admiration et mon amour. Vous êtes sublime. Je vous aime, mon coeur vous appartient, mon corps aussi.


Odile se voit récompensée de tous ses efforts pour soigner son apparence. Voilà un jeune loup romantique et attendrissant. Le jeune homme enthousiaste vainc sa timidité et déclare une flamme que ma femme découvre avec joie, mais également avec doute. Elle l'exprime:

- Sais-tu que j'ai 36 ans, presque le double de ton âge. Tomber amoureux de moi c'est de la folie. La différence d'âge ne permet pas...

Pourquoi triche-t-elle à propos de son âge. A-t-elle peur de reconnaître ses quarante ans. L'aveu pourrait éloigner l'admirateur ? Ah ! elle tient à le garder malgré la folie de sa supplique. Je commence à m'inquiéter. Le jeune homme ne se laisse pas démonter, il réplique :

- C'est moins que la différence entre le président Macron et sa femme. J'ai lu qu'elle était mariée une première fois et qu'elle avait divorcé pour épouser son élève. Je suis fou de vous. Pourquoi ne ferions-nous pas comme le président et sa Brigitte?

- Ah! Le jeune fou. Retiens bien ceci : J'aime mon mari, je n'ai pas l"intention de divorcer pour t'épouser. Ote-toi ça de la tête. Par suite, je veux bien écouter des propositions plus sages.
Je verrai comment je pourrai atténuer ta déception Promets moi d'être sage, de ne pas t'emballer et je ferai mon possible pour me conduire en voisine compréhensive.

Oh! làlà; ceci est mauvais signe. Odile capitulerait aussi facilement devant la fougue d'un morveux.

- Si vous saviez comme je suis malheureux. A mon âge, comparé aux autres garçons, j'ai l'impression d'être un attardé. Je ne sais pas embrasser, je n'ai jamais vu des seins nus. Pire, en dehors d'images, je ne sais même pas comment les femmes sont faites. C'est pour ça que je croyais pouvoir vous demander ce que je ne peux pas réclamer à ma mère ou à ma soeur : il paraît que c'est interdit en famille Ah! Si vous pouviez comprendre ma détresse. Ne m-épousez pas puisque c'est impossible, mais si vous daignez au moins me permettre de voir une femme toute nue, j'affronterai l'avenir moins ignorant et moins craintif. Soyez mon initiatrice. Apprenez-moi à ne plus avoir peur de laisser voir une ignorance ridicule qui me vaut d'être repoussé.

- Tu me fais rire. alors jouons. Car ce n'est qu'un jeu, n'est-ce pas. Je veux t'aider à trouver ton équilibre, malgré le peu de goût que j'ai pour l'exhibitionnisme. Voilà. Pour me prouver que tu es sincère, que tu ne me fais pas une nouvelle farce, tu commences par te déshabiller... Oui, oui, toi d'abord. Quand tu seras à poil, j'enlèverai une partie de mes vêtements, bien que je vienne juste de m'habiller avant ton coup de sonnette. J'ai couru pieds nus à la porte et c'est pour ça que je suis revenue dans ma chambre : pour mettre mes escarpins.

- Vous ne m'avez rien dit, vous avez tourné le dos. Alors...

- Alors,bel innocent, tu m'as suivie malgré ta timidité et tu as refermé la porte derrière toi. Ca ne se fait pas non plus, quand on est bien élevé. Ouvre un peu cette porte, entrebâille-la, ne serait-ce que pour respecter les convenances. Une épouse correcte ne s'enferme pas avec un homme qui n'est pas le sien, dans sa chambre à coucher .
Que ne dirait-on pas si on nous trouvait enfermés seuls dans une chambre à coucher. Voilà, c'est mieux, ça suffit, d'ailleurs personne ne nous surprendra. Tu commences ?

Drôle de jeu. Odile devient-elle folle ou veut-elle tendre un piège au jeune chien fou ? Il lui avait piqué de la lingerie intime, va-t-elle le jeter nu à la porte pour se venger ? Je la crois fort capable de faire la leçon à l'espiègle. Elle est parfois rancunière. Je trouve un peu ridicule l'allusion au "qu'en dira-t-on."

- Clément, pourquoi me tournes-tu les dos ? As-tu honte de ton corps ? Il ne faut pas ! Première constatation, vu de dos, tu es très bien bâti. Tu es grand, un peu musclé, encore fin en raison de ton jeune âge. Demi-tour et ne te cache-pas. Hihi ! Sinon tu te contenteras de la vue de mon dos. C'est donnant donnant. Tu prétends m'aimer et tu veux que je me déshabille mais tu poses tes mains devant ton sexe quand tu me fais face. C'est de la pudeur mal placée.

- Je retirerai mes mains quand vous aurez tout enlevé.

- Tu voudrais me faire chanter. Moi je ne suis pas en manque. Je suis mariée, mon mari est souvent nu devant moi. Je sais comment un homme est fait. Je n'ai pas besoin de toi pour satisfaire une quelconque curiosité. D'ailleurs comment feras-tu pour dégrafer mon soutien-gorge ?

- Parce que c'est moi qui dois l'enlever? Oh! Merci! Mes mains en tremblent Trois agrafes pour enfin les admirer, car ils sont certainement splendides... Ah! Comme c'est beau. On dirait deux poires dorées. Je peux les toucher.

- Tu as demandé à voir. Contente-toi de ce que je te montre. Les toucher les rendrait trop sensibles. Il ne faut pas.

- Je veux juste vérifier que la pointe durcit lorsqu'on la touche. Des copains m'ont assuré que cette partie du corps des femmes est très sensible et réagit vite à la caresse.

- Tes copains ont raison. C'est pourquoi je refuse d'être troublée. Connais-tu beaucoup de femmes qui se dévoileraient comme moi pour t'initier ? Non, bien sûr, alors sois heureux de regarder ce que je me permets exceptionnellement d'offrir au regard d'un étranger.


- Etranger ? Que ce mot est décevant. Je ne suis pas n'importe quel étranger, vous m'avez connu tout petit. Vous m'avez même gardé. Nous nous connaissons. Votre silhouette est magnifique. Je suis formidablement heureux de voir. Est-ce que je peux formuler une toute petite requête?

- Tu fais le gourmand. De quoi s'agit-il ? Je veux bien examiner une dernière question. Je l'examinerai et je jugerai si je peux répondre favorablement.

- J'ai déjà dit que je ne sais pas embrasser. Ne pourriez-vous pas m'apprendre un peu ?

- En réalité, il n'y a rien à apprendre. Il suffit de pratiquer. Tu connais :" C'est en forgeant qu'on devient Forgeron". C'est en embrassant qu'on apprend ! Quand chacun y met de la bonne volonté le garçon et la fille expérimentent et découvrent ce que nul livre n'enseignera mieux.

- Mais encore... S'il vous plaît, montrez-noi de façon pratique comment commencer. Pratiquons et je saurai.

- Tu exagères. Mais après, c'est fini. Approche... tu retiens que c'est parce que tu insistes. Voilà: on se met l'un contre l'autre, les bouches se rencontrent. Hum. Plus près...

Je fais légèrement pivoter la porte. Odile est de dos, nue encore. Deux bras la ceinturent, deux mains reconnaissent son corps des épaules aux fesses. Elle interrompt le baiser :

- Tu as compris. Es-tu content ?

Il est bizarre de relancer la conversation alors que la fin est annoncée. C'est comme si Odile souhaitait plus de contact, sans oser le dire. Comme si répondre aux désirs de Clément dégageait sa responsabilité et ouvrait la voie à de nouvelles révélations sans culpabiliser l'initiatrice. Et Clément saisit la chance offerte :

- Il paraît que les baisers prolongés, avec jeux des langues donnent des frissons et provoquent des réactions physiques intenses. Je n'en suis pas sûr, est-il possible d'essayer pour m'éviter d'être surpris quand j'embrasserai une fille ? La maladresse serait fatale.

- Tu es un éternel insatisfait et un peureux indécrottable. Tu me fais pitié.. Allez viens ! Il ne faudra pas serrer les dents. Ta bouche. En route.

En voyeur je me penche. J'assiste à une étreinte plus passionnée. Ce Clément si ignorant pousse son avantage, plie Odile en arrière. L'arc ainsi formé unit les deux ventres. Odile grogne, tapote l'épaule du gaillard. Mais il la tient trop bien. Le baiser dure, dure. Enfin Odile se dégage et observe son étrange partenaire.

- Voilà, tu es content maintenant? Regarde dans quel état tu t'es mis. Oui, tu sais désormais. Ta verge manifeste tes émotions. C'est de ta faute.

- Ah ! Oui. Je bande. qu'est-ce que c'est bon. Merci. Mais il paraît que les femmes aussi sont physiquement émues. On m'a dit qu'elles mouillent. Qu'est-ce que ça signifie exactement? On devrait reprendre ce baiser et tu me montrerais où et comment tu mouilles.

- Impayable avec tes"il paraît". J'aurais mauvaise grâce à te cacher cette réaction. Dans le sexe de la femme, excitée par des baisers profonds comme celui que nous venons d'échanger, il se produit un écoulement. C'est normal.

- Quoi ? Je t'ai fait mouiller ? Que je suis fier, j'ai réussi du premier coup. Ah! tu plaisantes ? . Tu blagues, c'est cruel et vexant. Sois bonne.Tu ne mouilles pas, il en faut plus ?

- Mais si ! Non il n'y aura pas d'autre baiser, tu s de ta force.

- Dommage, je recommencerais volontiers. Prouve-moi que tu ne triches pas. Montre-moi ta mouille.

- Tu me fatigues avec ta litanie de questions. Donne-moi ta main, plie les doigts sauf l'index. Laisse-moi te conduire. Tu touches mon sexe, pousse-ton doigt. Je m'ouvre sous la poussée. Que sens-tu ? Sors ton doigt, regarde-le.

- Oh! C'est merveilleux, mon index est couvert d'un liquide transparent épais. Il faut que je voie où j'ai mis mon doigt. Dis, montre ta chatte. Debout je ne vois rien. Allonge-toi sur le lit et je m'agenouille devant toi. Oui, mais pourquoi serres-tu les cuisses? Sois gentille, ouvre-les.

- Ce n'est pas bien. Bon, à la fin tu t'en iras. Promets !

De quelle fin Odile parle-t-elle ? Elle est trop faible face à ce gamin capricieux. Elle devrait le renvoyer . Mais il est intarissable :

Enfin, ton sexe m'apparaît tout entier. Mais je croyais que les chattes étaient entourées de poils. Quel accident a complètement dénudé le tien ? J'ai parfois changé le linge de ma petite soeur. Je me souviens, son bas-ventre était tout lisse comme le tien aujourd'hui. C'est étonnant. Ton mari est jaloux, il te marque et te rase ? C'est cruel !

- Ca te déplaît? Mais que fais-tu. Non, retire ta bouche. Obéis, Clément arrête, Tu n'as pas le droit d'embrasser mon sexe. C'est réservé à mon mari Nooooon

- Ton mari te fait ça? Pourquoi lui et pas moi.

- Décidément tu ne sais rien. Ecoute. Quand un mari et son épouse veulent se montrer leur amour,, ils procèdent par étapes. Ils commencent par les préliminaires, c'est-à dire qu'ils s'embrassent

- Comme nous avons fait ?

- Oui. Parfois plus longuement avec les réactions charnelles que tu viens de constater. Il se serrent l'un contre l'autre, se caressent et stimulent certaines zones sensibles par des câlins. La femme caresse son homme, s'attarde sur son pénis, le caresse, le lèche ou le suce. L'homme s'intéresse à ses seins puis particulièrement à sa fente qu'il peut embrasser, fouiller avec ses doigts ou avec sa langue. La vulve, ces deux bourrelets, se remplit de sang et gonfle comme gonfle le pénis qui bande. Après l'homme pénètre la femme en enfonçant son membre dans le vagin. On ne t'a jamais raconté ça ? Il n'y a plus de cours d'éducation sexuelle dans les écoles?

-Si, mais c'est plus clair quand on voit comme ça, en réel. Oui, mon doigt était entré là. Entre les lèvres de ta vulve il y a deux crêtes fines et au milieu, en bas, ton ventre s'ouvre. C'est ça le vagin ? Oh, j'ai trop envie, il faut que je pose mes lèvres. Pardon, comme disent mes copains, il faut que je te bouffe le minou. Ecarte-mieux.

La réaction d'Odile est purement verbale, ses cuisses sont remontées de manière à faciliter l'accès qu'elle prétend mollement interdire. Elle proteste pour mieux se soumettre aussitôt après.


- Oh! Mon Dieu ! Clément,non. Pas si fort. attends, tu veux un cours pratique ? D'accord, allons jusqu'au bout. Il convient de finir ce que nous avons débuté. Je n'aurais pas dû t'écouter. Tant pis. Finissons-en. Mais pour que la démonstration soit efficace, ne bâclons pas.Change de place.

- Tu veux m'échapper? J'y suis, j'y reste. Tu ne me rouleras pas.

Je t'ai dit que l'homme prépare la femme et que la femme excite l'homme. Cela peut se faire successivement. Mais un changement de position permet de le réaliser en même temps. Viens au-dessus de moi. Place un pied de chaque côté de ma poitrine, accroupis-toi, présente ta queue à ma bouche et je pourrai la lécher, la sucer et tu seras étonné du résultat. Tu seras tout dur, tout raide de façon que lorsque tu te glissertas entre mes cuisses tu pénétreras facilement dans mon vagin.

- Vrai ? Tu es d'accord ? Comment te remercier? A l'avenir je serai ton esclave, tu pourras me demander tout ce que tu voudras. Et s'il faut te posséder, je serai prêt aussi souvent que tu m'en donneras l'ordre.

- Tu me comprends mal. Je te fais exceptionnellement la leçon aujourd'hui. Après tu voleras de tes propres ailes. Tu as l'âge de trouver une fiancée et de lui transmettre ce que je t'aurai enseigné. Mais ce sera l'unique fois avec moi. Je n'ai pas besoin d'un amant. Encore une fois, je suis heureuse avec mon mari. Il me comble et je l'aime.

- Comme tu voudras. Donc moi je m'occupe de ton sexe et toi du mien... Ah, ce petit bouton que je touche, c'est quoi ? Il se cachait, ma langue l'a débusqué. C'est drôle. Quand je le suce, tu sursautes. Tiens, encore. Tu aimes?

-Oui, je le sens. Encore. Tu me fais du bien. Ta queue est délicieuse. Elle grossira encore

Odile se met à glapir. Clément rit de ses découvertes ou soupire quand la bouche de ma femme rudoie sa pine. Ils sont tellement occupés et bruyants qu'ils n'entendent pas qu'on frappe à la porte d'entrée, au moment précis où je décidais de mettre fin à ces travaux pratiques. Je ne vais pas laisser à ce morveux le plaisir de fourrer sa zigounette dans le sexe de mon épouse. Il y a des limites à la bonté et au dévouement.

Je vais ouvrir. En face de moi se tient une jeune-fille qui me salue et veut savoir si son ami Clément est bien chez moi,comme le lui a déclaré notre voisine. Elle ajoute avec un sourire béat qu'elle sera bientôt la fiancée du garçon.

- Sans bruit, suivez-moi.

Nous parcourons le couloir, je pousse la porte de la chambre. Mon absence a été courte. Elle a toutefois suffit pour que Clément prenne position sur Odile et insinue le gland de sa verge entre les lèvres de la vulve. Notre irruption bloque la pénétration. Odile crie "stop". Clément s'immobilise au hurlement de sa future :

- Clément! Salaud. Mais qu'est-ce que tu fais ? Moi je viens te dire que je suis enceinte de toi et je te trouve en train de forniquer avec une vieille. Salaud. Entre nous, c'est fini. Gros porc.

Odile expédie d'un coup de rein son faux élève, le bourre de coups de poings rageurs. Sous l'orage Clément tente de ramasser ses affaires et court derrière la fille. Ma femme privée de son tambour me regarde, fond en larmes et s'écrie :

-Chéri, ce n'est pas ce que tu crois.

Il me faudra du temps pour savoir ce que je pense. Je dis juste :

-Je sais.

Car je sais qu'elle m'aime. Elle l'a assez affirmé. Elle devra m'expliquer comment lui est venue l'idée de devenir coach sexuel. Mais aussi si ce n'est pas en prévision de ce coaching qu'elle a rasé sa chatte. Ah! Où et depuis quand ses règles ont disparu? Pourquoi j'étais abstinent et ... Merde, ça va barder. Je vais la mettre au pas. Je ne vois plus pourquoi je n'initierais pas une vraie jeune fille et sous son nez. Elle a intérêt à ne pas élever la voix à l-heure du règlement de comptes.

- En premier, va à la douche, tu pues la pute. Après nous reprendrons là où vous avez été interrompus. Je te ferai une leçon exceptionnelle avec préliminaires, acte principal et conclusion Plus question de te défiler pour protéger ta coiffure, à cause d'une migraine. Une bande hygiénique ne suffira plus à me faire croire à des règles. Tout sera contrôlé et au premier faux pas, dehors. Et surtout je veux voir repousser la toison pubienne sur une femme qui racontera à tout le monde que son prochain anniversaire sera celui de ses quarante et un ans. Question : aurais-tu abordé le sujet de la sodomie avec ce jeune menteur. Il t'aurait dit:

- Il paraît qu'on peut enculer les femmes ? Est-ce vrai ? Montre-moi comment on fait.

Lui aurais-tu tendu ton cul ? Comme il t'a embobinée. Ne te sens-tu pas idiote et ridicule ?Il savait si bien te convaincre. Au point que je continue à me demander si tu ne souhaitais pas qu'il te baise. Est-il venu de lui-même ou l'as-tu provoqué en étalant ta lingerie de pute ? Toutes tes préparations n'avaient-elles pas pour but d'attirer un jeune mâle vigoureux entre tes jambes. Reconnais que dans le rôle d'initiatrice tu as été parfaite.

Allez, grouille, tu vas enfin me vider les couilles. Ca va être ta fête. Après on avisera. Peut-être devrai-je me séparer de toi afin que tu puisses te dévouer à la jeunesse ignorante des choses de l'amour. Avant moi, avais-tu reçu une formation théorique et pratique; ça expliquerait ta conduite. On imite ceux qui nous ont initiés. Tu peux pleurer. Quand j'aurai mis un plan en place, tu auras intérêt à filer droit. J'ai les mains qui tremblent, je suis incapable de construire un raisonnement pour l'instant. Tu ne perds rien pour attendre. Dire que j'avais confiance en toi. Le pourrai-je encore ? Tu crois m'aimer et tu te fais défoncer par le premier venu!

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