Croisière Sur Le Nil Chapitre 2
Mon épouse en entendant ces mots écarquille ses grands yeux bleus puis d'un seul mouvement nos regards se tournent à nouveau vers l'intérieur de la luxueuse cabine
Une moustiquaire encadrant le lit à baldaquin nous masque partiellement une scène ma fois fort cocasse .
De notre position nous distinguons une main aux longs ongles rouges tenir fermement un membre de très grande taille d'un bronze mat .
Impossible de voir qui est cette femme , la main d'un mouvement lent et sensuel machine ce pénis exotique découvrant à chaque aller et retour un gros gland sombre.
Mathilde semble fascinée par cette vision et c'est avec étonnement que j'aperçois sa main caressant le fin tissu de sa robe au creux de ses jambes .
Un bruit de pas s'approchant nous arrache à l'exitant spectacle .Nous éloignant de la fenêtre rapidement je constate qu'un forte raideur dans mon pantalon doit rendre ma silhouette fort peu convenable .
Mathilde me tirant par la main m'emmène dans une pièce sombre qui , je l'ai vu ce matin , sert à entreposer les lourds cordages de chanvre du bateau
D'un mouvement souple elle se juche sur un amas de corde de la hauteur d'une table, remonte ses jambes et pose ses talons contre ses cuisses .
Me regardant fixement elle relève sa robe en ouvrant ses cuisses découvrant sa fine culotte de dentelle blanche
Sa jolie main s'approche et repousse doucement le léger tissu de son dessous laissant apparaître dans la pénombre un petit fruit entrouvert.
Fou de désir mon membre prestement dégagé de son carquois de tissus se présente aux portes de ces delicieux et brillants plis charnus.
Plaquant ses mains sur mes fesses et me tirant brusquement à elle je m'enfonce d'un seul coup au plus profond de sa chaude intimité.
Quelques puissants coups de reins dans la pénombre de cette nuit égyptienne et je sens que mon épouse se contracte alors que le plaisir la submerge .
Ses mains s'accrochant toujours fortement à mes fesses j'éclate en elle , de longs frissons parcourant nos corps nous réunissent dans une divine harmonie .
Au matin des cris d'ânes et des phrases en arabe nous font comprendre que nous avons fait escale , je suppose que nous sommes dans le port de cette ville que les anciens appelaient Latopolis .
Par le hublot de notre cabine j'aperçois Salah gesticulant en harranguant quelques hommes lourdement chargés, pieds nus ils montent rapidement sur le Steam ship sudan par une étroite passerelle de bois.
Je me rends compte à présent que je l'observe Salah d'un oeil nouveau et qu'il s'avère être un très bel homme.
De stature athlétique , épaules larges et torse puissant ces jambes sombres et musclées émergent d'un court pantalon typique .
Un visage fort plaisant à la machoire volontaire font de lui un homme qui doit sans doutes plaire à ces dames .
Mathilde qui est s'est levée avant moi observe également notre viril stewart en portant délicatement sa première tasse de thé à ses lèvres.
" N'est il pas magnifique mon ami ? Tout le charme exotique des hommes de ce pays semblent réunis en lui "
A brûle pourpoint je rétorque " Il doit être un très bon amant d'après ce que nous avons pu voir cette nuit , partagez vous mon sentiment Madame ?"
" Certe la chose était impressionnante , je me demande à qui appartenait la main qui gâtait son membre de si bel façon ! "
Se retournant en éclatant de rire j'appercois au travers de la fine soie de sa nuisette les bouts de ses seins qui s'agitent un instant avant de s'immobiliser .
Quelle femme magnifique ! sa taille est si fine que je peux en faire le tour de mes deux mains , pourtant sa poitrine est généreuse et de beau maintien ses seins fermes au galbe parfait ont une si douce et enivrante odeur qu'elle me chavire en un instant .
Je me lève et l'attire vers moi , la douce lumière reflétée par le Nil éclaire notre immense cabine faisant briller les laitons et les bois d'acajou.
" Mon amour , rêverais tu qu'un bel indigène t'honore de son exotique virilité sans mots ni regards ? "
Son regard se trouble un instant devant cette demande inattendue puis après un long silence elle me dit : " Mon cher époux vous qui êtes si bon avec moi , comment vous parler de ces choses sans que vous vous méprenniez sur ma personne ? Il est vrai que certaines pensées inavouables me hantent la nuit et que d'impures images dansent quelques fois devant mes yeux lorsque je regarde d'autres hommes que vous .
Sentant son émoi emprunt de sincérité je la presse contre moi et l'embrasse tendrement
" Je suis prêt à tout pour vous ma tendre épouse sachez le "
Sur ces mots je la quitte et sort de notre cabine , ces aveux que j'attendais sans peut être vraiment les désirer m'ont quelque peu troublés mais ne doit on pas être prêt à écouter la reponse lorsque question nous posons ? Je prends sans plus tarder ma décision.
Descendant le grand escalier menant au restaurant je croise une femme semblant pressée, sans voir son visage mon regard s'arrête sur sa main et je reconnais immédiatement les doigts aux longs ongles rouges vu la veille au soir , sa silhouette d'une grande féminité et sa longue chevelure noir disparaîssent alors à l'angle d'une boiserie .
Rentrant dans notre cabine après m'être entretenu un moment sur le quai avec Salah un bruit attire mon attention . La porte entrebâillée de notre salle d'eau laisse entrevoir la silhouette de mon épouse , le doux bruit de l'eau ruisselant sur son corps nu enchante mes oreilles et la vision de ses mains parcourant ses magnifiques formes achèvent de me rendre fou de désir.
Fin du chapitre 2
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