L'Éducation De Sylvie
Léducation de Sylvie
Je mappelle Sylvie Rocier. Je suis née il y a 41 ans dans une petite ville des Ardennes. Mon nom de jeune fille est Demarchis, mais il a plu à croire à mes parents que ce nom résultait dune erreur de copie de létat civil il y a un siècle, et que notre vrai nom aurait dû être de Marchis. En deux mots. Avec une particule.
Cest donc dans la plus pure tradition de la vieille noblesse française que mes parents nous ont éduqués, mon frère, ma sur et moi. Mon frère étant né en premier, il pût bénéficier des avantages liés au droit dainesse et au fait dêtre un garçon. Peu doué pour les études, et ne pouvant prétendre entrer au séminaire comme laurait voulu ma mère, il profita de sa majorité pour sengager dans larmée et couper un cordon ombilical quil jugeait étouffant. Ma sur, élève brillante, obtint une bourse et partit faire une école dingénieurs à Lyon. Elle vit aujourdhui en Australie avec un mari trouvé dans le bush et cinq s. Quant à moi, la troisième de la fratrie, née tardivement, je fus demblée considérée comme un cadeau divin.
Dès lannonce de sa grossesse, ma mère sétait rapprochée de léglise, sestimant investie dune mission divine, devenant comme le disait mon père « le bras droit du curé ». Mon père disparut tragiquement moins de deux ans après ma naissance, et je fus donc élevée dans la plus pure tradition catholique. Lécole mintéressait moyennement, mais javais compris très vite limportance des études afin de pouvoir ouvrir plusieurs portes. Je devais avoir huit ans lorsquun soir je pris conscience que le contact des doigts sur mon sexe me procurait des sensations agréables. Aussi, pendant les cinq années qui suivirent, je me donnais du plaisir le soir dans mon lit. Un soir, ma mère mit fin à cette pratique, mayant surprise dans ma chambre, et me promettant tous les maux de la terre et toutes les maladies honteuses possibles et inimaginables. La leçon avait porté ses fruits, je cessai mon activité masturbatoire.
Lambiance à la maison était dune tristesse sans nom. Ma mère bénissait chaque repas et nous ne pouvions manger quaprès quelle ait récité son chapelet de prières. Bien entendu, la messe était lactivité centrale du dimanche. Jy avais pris un certain plaisir, trouvant dans ces moments une quiétude rassurante. Après la messe, nous allions déjeuner avec monsieur le curé, le plus souvent au presbytère. Après déjeuner, je rentrais à la maison pour faire mes devoirs. Ce dimanche de mars, deux dimanches avant la Pâques, je maperçus que javais oublié mon porte-carte au presbytère. Je partis le chercher et, au moment de mannoncer, jentendis un gémissement. Je mavançais prudemment, pensant que quelquun était souffrant. Au moment de demander où ils se trouvaient, jentendis la voix de ma mère dire « tu aimes ? tu es tout gros, oh cest bon ». Quand bien même je sois dune grande naïveté, je compris tout de suite ce qui se passait. A labri des regards derrière une tenture, je les trouvais dans le bureau du curé.
Mon bac en poche, je partis faire des études de comptabilité puis intégrai les services financiers dune petite ville du centre de la France. Jy fis la connaissance de Gilles, un gentil garçon, doux, attentionné, mais peu porté sur le sexe. Nos étreintes relevaient plus de lhygiène que dautre chose, sespaçant avec le temps. Le scénario était dune tristesse totale : lumière éteinte, il sallongeait sur moi, me pénétrait, se vidait en moi en moins de trois minutes, et encore, quand il était en forme. Mais ceci mis à part, je mépanouissais dans mon travail et nous habitions une petite maison mignonne. Un peu après, je fus contacté par léquipe diocésaine qui recherchait une personne pour enseigner le catéchisme le samedi matin. Jacceptai avec joie cette activité qui avait le mérite de me sortir de la monotonie conjugale des weekends.
Il y a cinq ans, et, cest curieux comme le hasard fait les choses, deux semaines avant Pâques, le maire adjoint vint me trouver en mexpliquant que lentreprise Rocier avait remporté le marché public concernant lélectricité du chantier de la nouvelle mairie, et que son patron venait signer le contrat dans laprès-midi.
A seize heures, Jacques Rocier fit son entrée dans mon bureau et
dans ma vie. Cétait un homme de haute taille, musclé, au regard particulier. « Bonjour Monsieur Rocier ». « Ouais, une subalterne de chez subalterne pour me recevoir. En plus, sapée comme las de pique. Ils avaient rien dautre à proposer ? » pour une entrée en matière, cen était une
. « Monsieur, je ne vous permets pas de me parler sur ce ton. » « Toi, tes une mal baisée, ça se voit. Si tu veux je peux tarranger ça. Bon, jai pas que ça à faire, je signe quoi ? ».Il ne dit plus un mot et avant de sortir, se retourna et madressa un sourire carnassier. « Mais quel con ! quel grossier personnage ». Jen avais les larmes aux yeux.
Deux semaines plus tard, je devais aller visiter le chantier avec le maire adjoint, mais il se fit une sciatique la veille et me demanda dy aller seule. Je mattendais à rencontrer le maitre duvre et quelques artisans, mais seul Rocier était présent. « Tiens, voilà la pucelle » Je décidai de ne pas répondre. Alors que nous visitions les locaux techniques, Rocier posa sa main sur mes fesses. Je voulus le repousser, mais il me maintient fermement, mattirant contre lui. Sa main caressait mes fesses, et malgré moi, je ressentis un frisson me parcourir. Jétais horrifiée et fascinée à la fois. Cette caresse triviale déclenchait un plaisir trouble. Il arrêta sa caresse « Jaime pas les pantalons. La prochaine fois si tu veux que je te baise, mets une jupe. Et ne dis pas que tas pas aimé, je suis sûr que tu as inondé ta culotte ».
Je me jurai de ne plus croiser son chemin. Et pourtant, quand le maire me demanda de faire le point le lendemain sur lavancée des travaux avec Jacques Rocier, je me jurais intérieurement de ne pas céder aux caprices de ce rustre. Le lendemain matin, je mis un jean, me ravisai et choisis une jupe ample sarrêtant au-dessus du genou. Mais je ne céderais pas.
Quand Rocier me vit, il eut un sourire ironique.
Un mois plus tard, je quittais Gilles et minstallais chez Jacques Rocier. Deux mois plus tard, nous nous mariâmes. Tout avait été si vite. Pour la petite bourgeoisie locale, jétais devenue Madame Rocier, la femme dun des plus gros entrepreneurs de la région. Et en plus, professant le catéchisme, javais atteint un haut degré de respectabilité.
Pourtant, si les gens savaient
Jacques était un amant insatiable. Il lui arrivait de me prendre deux voire trois fois dans la journée. Un soir, pendant quil me faisait lamour, il me demanda si jaimerais essayer avec un autre homme. Emportée par lexcitation amoureuse, je lui dis oui. Dès lors, il eut de cesse de me dire que je devrais essayer. Un soir, en discothèque, un homme assis près de nous, ne cessait de me jeter des coups dil appuyés. Je ny avais pas vraiment prêté attention. Jacques mentraina sur la piste. Une série de slows nous jeta dans les bras lun de lautre. Ses mains, caressaient le bas de mon dos et mes fesses. Sans que jy pris garde, il avait remonté doucement ma jupe, dénudant mes cuisses et mes fesses que masquaient à peine un string.
Au bout du deuxième slow, il prétexta une envie daller aux toilettes. Lhomme assis précédemment à nos côtés menlaça. Il se plaqua à moi. Je sentais son sexe déployé contre mon ventre. Il me murmurait des mots doux à loreille. La situation me troublait, mais je nosais pas me laisser aller. Je repoussais même ses avances. Un mélange de colère et dexcitation mhabitaient.
Jacques mamena lentement à la débauche avec la certitude que jaccepterais
ce qui se produisit
. Un soir, il invita Karim, un de ses ouvriers. Un garçon charmant, mignon et bien bâti. Après le repas, je me retrouvai assise sur le canapé entre eux deux. Leurs mains prirent de concert possession de mon corps et sans que je ne rende compte, je me retrouvai nue, embrassée et léchée de toute part. Karim me prit doucement et mamena au plaisir. Je ne comptai plus les orgasmes. Mes deux amants mépuisèrent.
Puis Jacques invita dautres hommes, des femmes, des couples et je devins libertine presque naturellement. Jy prenais du plaisir. Enormément de plaisir. Même si en ville je gardais limage dune femme sérieuse et stricte. Sils savaient
Lannée passée, Jacques rentra un soir excité. Il avait trouvé une clé USB dans le local quutilisait Karim. Il lavait branchée sur son ordinateur et était tombé sur des dossiers photos montrant Paul Guibaud, un notable de la ville parti récemment dans une autre région, et qui fut un de ses bons clients, revisitant le kamasoutra avec diverses partenaires. Il avait fait une copie de la clé et me demanda si je connaissais les heureuses élues. Jy reconnus avec surprise Judith Gaudin, la gentille boulangère de la place de Gaulle. Au vu des photos, elle prenait plaisir à ces joutes avec le beau sexagénaire. Il faut dire quêtre femme de boulanger oblige à passer beaucoup de soirées seule
« Et celle-là cest qui ? » « Pourquoi ? elle tintéresse ? » « Elle me fait bander. Je la veux. Je laurai ». « Cest Clotilde, une des infirmières du cabinet infirmier ». « Alors démerde toi. Avec Karim, je vous donne carte blanche ».
Le hasard fit bien les choses, quelques jours plus tard, Jacques se blessa à la main, traita sa blessure par le mépris, et dut se résoudre à aller chez le médecin qui diagnostiqua une infection à traiter par des injections antibiotiques intra-musculaires pendant dix jours. Je téléphonais non pas à notre infirmière habituelle, mais au cabinet où travaillait Clotilde. Coup de chance, elle commençait sa semaine le surlendemain. Le piège se mit en place, Karim envoya une lettre à linfirmière, lui rappelant ses frasques avec Guibaud et la menaçant de diffuser des photos compromettantes. Jacques eut lidée de remplacer la glace du salon par une glace sans tain, en aménageant un petit espace derrière.
Lundi, linfirmière a prévenu de lheure à laquelle elle passerait. Karim et moi, nous cachons derrière la glace sans tain. Jacques accueille linfirmière, baisse pantalon et slip, se tourne face à la glace. Linfirmière est en pantalon. Rien de bien érotique. Karim me dit que cest le début.
Mardi, une jupe verte mi-longue. Linfirmière saccroupit mais on ne distingue rien.
Mercredi, jupe blanche au-dessus du genou. Lorsquelle saccroupit, elle écarte légèrement les cuisses pour garder léquilibre. Furtivement, on arrive à voir la lisière des bas et la culotte blanche. Jacques na de cesse que de la regarder.
Jeudi. Jupe rouge plus courte. Jacques est en slip, il se tourne vers la glace sans tain. Il laisse linfirmière préparer son injection. Derrière la glace, nous avons pris place avec Karim. « Les choses sérieuses vont commencer » me susurre-t-il à loreille. Jacques attend. Il attend que linfirmière baisse son slip. Elle saccroupit et tire sur le slip pour dénuder la fesse et faire linjection. La racine du sexe est visible. Par le reflet de la glace, Clotilde la vu et son regard sy attarde. On voit les cuisses souvrir, dabord un peu, puis franchement montrant les bas gris, la partie dénudée des cuisses et la culotte blanche moulant le relief de la vulve. Clotilde reste plus que normalement dans cette position. Une tache apparait sur la culotte, traduisant lexcitation de la jeune femme. Jacques a le regard braqué sur lentre-cuisse de linfirmière : Son sexe se déploie, engoncé dans le slip. « Ça y est, elle est accrochée » me glisse Karim dont les mains caressent mes seins tendus sous mon pull. Linfirmière termine rapidement son soin et sen va. On entend sa voiture démarrer. Je sors du réduit et vais vers Jacques. Je magenouille devant lui, sors son sexe pour le masturber doucement. « Avant la fin de la semaine, je me la fais cette salope ».
Vendredi. Nous savons que Karim ne la pas appelée. Elle est en pantalon et se contente de faire le soin de manière purement professionnelle.
Samedi. Jupe et bas. Le regard de linfirmière est brillant. Celui de Jacques également. Elle saccroupit et tire un peu plus sur le slip. La verge est à moitié découverte, déjà en début dérection. Linfirmière pique et écarte largement les cuisses laissant voir un sexe lisse et brillant. Jacques a fait semblant de fermer les yeux mais il profite du spectacle. Karim retrousse ma jupe, abaisse mon string et frotte sa verge tendue contre mes fesses. Je regarde la vulve brillante en me disant que bientôt elle sera transpercée par le glaive bouillonnant de mon Jacques.
Dimanche. Jarrive au réduit derrière la glace. Karim me rejoint. Il est nu. Sa bite est tendue. « Tu vas voir, aujourdhui, elle passe à la casserole. Branle-moi doucement. ». Karim glisse sa main sous ma jupe et enfonce un doigt dans ma fente mouillée. Deux minutes plus tard, linfirmière arrive. On la voit poser une veste dans le corridor. Elle porte une jupe noire très courte. Jacques se tourne vers la glace, descend son slip de manière à ce que seul le gland ne soit pas visible. Il bande.
Linfirmière se place de trois-quarts pour préparer linjection. Elle se penche en avant ce qui fait remonter sa jupe et dénude le bas des fesses. Jacques la regarde, les yeux exorbités. Je sais le désir qui le tenaille. Elle se tourne, saccroupit, et le regard vissé au sexe de son patient, elle ouvre largement le compas de ses cuisses. Son sexe est ouvert et laisse sourdre une cyprine abondante. Elle aussi semble en crever denvie. Jacques na dyeux que sur cette chatte ouverte. Clotilde désinfecte lentement la zone où elle va piquer. La queue de Jacques est tendue, mais le gland est encore dissimulé par le slip. Je vois la main de linfirmière attr le slip et le tirer franchement vers le bas. Le slip tombe au sol. Le sexe de Jacques est au zénith et est agité de mouvements saccadés. Lun regardant le sexe offert de lautre le temps de la piqure. Comme une automate, linfirmière masse doucement le point dinjection. Jacques se tourne vers elle. Linfirmière rampe vers lui et approche sa bouche, langue sortie, du sexe bandé. Tremblant de désir, elle lengloutit et lui prodigue une fellation enflammée. Karim ma dénudée entièrement et me pénètre doucement, senfonçant au fond de moi , calquant son rythme sur celui de la bouche. « Regarde-les » me souffle-t-il dans loreille. Je vois Jacques se crisper et projeter son bassin vers lavant en grondant. Son visage se déforme sous la jouissance. Linfirmière se relève et se dirige vers la salle de bain. « Suis-moi, ne fais pas de bruit » me murmure Karim « jen peux plus, elle mexcite trop ». La salle de bain est dans la pénombre. Karim se glisse derrière Clotilde, abaisse sa robe qui tombe au sol et la prend debout en la besognant virilement, tandis que ses mains agacent les pointes de ses seins, lamenant à lorgasme. Karim fait durer son plaisir, profitant des chairs offertes et consentantes. Il continue de la pilonner. Je les regarde, tremblante denvie. Mes seins sont durs, mon sexe ruisselle. Linfirmière halète à chaque coup de rein. Nous battons en retraite derrière le refuge de la glace sans tain. Karim ne débande pas. Il se colle à moi, minvestit et se vide rapidement en moi, mentrainant dans le gouffre du plaisir.
Le lendemain Karim me confie quil a revu linfirmière et quil lui a fait lamour. « A son cabinet. Elle sest déshabillée. Elle navait pas mis de soutif ni de culotte. Elle savait que jallais la baiser. Cest un canon cette fille. Elle est faite pour baiser. Je crois que ton Jacques va séclater avec elle ».
La semaine suivante, un soir, Jacques me demande de le suivre. Nous nous faufilons dans la maison de Paul Guibaud. Dune chambre filtrent des halètements de moins en moins discrets. Jacques se déshabille. Il est en érection. Il rentre dans la pièce. Linfirmière est couchée nue sur Karim qui la laboure sans ménagement. Jacques entre dans la pièce et lui caresse les fesses, elle tourne la tête, sourit et le prend dans sa bouche. Je vois Jacques sallonger sur le lit, elle se couche sur lui, écartant largement les cuisses, ouvrant laccès à son sexe. Il sintroduit dune traite en elle lui arrachant un long feulement. Karim sallonge à son tour sur elle et enfonce sa verge dans son anus. Un gros quart dheure plus tard, le trio atteint un orgasme dévastateur. Karim se relève et quitte la pièce. Il me rejoint, sexe toujours au garde à vous. Debout dans le couloir, il me prend en levrette. Nous regardons discrètement le couple qui sébat sur le lit.
Clotilde veut se lever, Jacques la retient par le bras, il lallonge sur le lit, lui relève les jambes et présente sa queue à nouveau bandée à la porte de la vulve. Il en force à nouveau lentrée. Lassaut dure plus dune demi-heure. Clotilde nest plus quune poupée dédiée au stupre, submergée par des orgasmes successifs, plus forts les uns que les autres. Jacques sépanche enfin en elle. Je réalise que sur le plan sexuel, ces deux-là viennent de découvrir quils sont faits lun pour lautre. Les voir ensemble mexcite au plus haut point. Nous jouissons presque en même temps. Pendant que le couple récupère, je méclipse discrètement.
Un peu plus tard, lors de linauguration de la maison des associations, retenue par le maire et le prêtre, jobserve de loin Jacques qui savance vers linfirmière. Elle discute avec la boulangère. Deux minutes plus tard, je les vois disparaitre tous les trois. Je me doute de ce quil va advenir. Moins dune heure après, je vois Jacques revenir seul, un sourire aux lèvres. Le soir, en me prenant avec fougue, il me racontera comment il a attiré les deux femmes à la maison et les a baisées à tour de rôle les faisant follement jouir.
De temps à autres il me raconte ses rencontres furtives avec linfirmière et la jouissance qui les terrasse à chaque fois. Je ne suis pas jalouse. Je sais que ce nest que du sexe. Et en me racontant ses rencontres, il me prend avec force et tendresse.
Quelques temps plus tard, il mannonce quil a organisé une petite fête avec ses ouvriers et qul a invité les deux femmes. Nous serons trois femmes pour six hommes, la soirée sannonce chaude. Et elle le sera. Mais vous le savez déjà si vous avez lu les autres récits de cette saga.
Que de chemin parcouru
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