Ashley - 3 Cow Girl.
On va au bar et Johnny, qui est aussi barman, me demande :
Tu veux boire quelque chose ?
Oui, merci, un truc fort.
Il me sert une bière en disant :
Pas dalcool pour les filles qui dansent, juste quelques bières.
Aaah, on ne peut pas picoler ? Un homme costaud vient vers moi, il membrasse et me dit :
Bienvenue, petite. Si tu as un problème, cest moi que tu dois appeler.
Il nest pas mal, le gars. À vue de nez, 1 m 85, 90 kg... Brun, cheveux courts, barbe de deux jours, le nez un peu cassé. Je pose la main sur son bras en disant sur un ton enjôleur :
Ça doit être un plaisir dêtre secourue par vous.
Dabord surpris, il rit, bientôt. Hélas, notre flirt est interrompu par un homme qui se trouve à une table de quatre et qui me dit :
Hep, la cowgirl ! Viens danser pour nous.
Je mapproche de sa table et réponds ::
Avec plaisir... mais je dois vous dire que cest mon premier jour et que je ne sais pas encore faire de la "pole dance".
Je pense que ce sont des hommes daffaires texans. Ils ont luniforme : costume léger et coûteux, deux petits lacets comme cravate et surtout le stetson sur la tête... comme moi. Celui qui ma appelée répond :
Pas grave, petite. Tu viens doù ?
Je mappelle Ashley et je viens de Notasulga.
Ils se présentent aussi, mais joublie instantanément leurs noms, je retiens juste quils sont de San Antonio, au Texas. On va dire quil y a Monsieur X, Y et Z. Monsieur "Y" me demande :
Tu danses vraiment pour la première fois ?
Oui, Msieur.
Donc tu perds ton pucelage aujourdhui...
Ben, oui.
OK, vas-y.
Je nai pas encore la technique pour monter sur la table. Le videur vient me prendre par les aisselles et hop, il me soulève comme une plume. Je le remercie. Pas facile de danser de la country sur une petite table, surtout avec une barre au milieu. Je la prends pour tourner autour, en faisant voler ma jupe.
Après quelques minutes, jenlève ma jupe et ma ceinture et je recommence à tourner, en me cambrant. Jenlève ma chemise, "Z" latt et fourre son nez dedans. Il a droit à un cocktail de sueurs de filles.
Bon, et maintenant ? Au tour du string... Cest "X" qui le prend. Du coup, je suis nettement moins habillée. Il me reste mes bottes, un petit foulard et le Stetson sur la tête. Je sens mes seins et mes fesses bouger au rythme de mes mouvements. Jaime ça... Je remarque que dautres clients me regardent. Super. Oui, mais... Et les billets quon est censé glisser dans mon string...? Je danse encore un moment, puis la musique sarrête. Je demande à Monsieur "X" :
Vous trouvez que je ne danse pas bien ?
Mais si, petite.
Il me montre un billet de 50 $ en disant :
Tourne-toi.
J'obéis et il glisse le billet entre mes fesses. Chouette tirelire ! Je veux lembrasser pour le remercier, mais il se recule en disant :
Interdit.
Oh oui, pardon.
Nous avons un avion à prendre, mais on doit revenir dans deux jours et on aimerait que tu passes à notre hôtel dans laprès-midi. Tu serais dédommagée, bien sûr. Ça te dit ?
Si Madame est daccord, avec plaisir.
Comment ça, "pute" ? Oui, bon, jai besoin dargent, vous vous souvenez du prix dentrée de laquarium, par exemple ? Et puis, ce sont des Sudistes, pas des Yankees. En plus, ils sont propres sur eux et plein aux as.
Après leur départ, Madame me dit :
Rhabille-toi, tu vas danser sur la grande scène.
Cool... Elle ajoute :
Quand tu seras prête, on mettra la musique.
Je mhabille pour aller sur la grande scène. Là, je prends la pose de départ, une jambe en avant posée sur le talon. Je désigne Johnny du doigt et il met la musique, cest une version rapide de "Aint No Honky Tonks in Jail". Je connais. Je tourne sur moi même, fais voler ma jupe, tout bien, quoi.
Après ça, je danse encore sur plusieurs tables... Cest grisant mais fatigant. Enfin, on approche de 4 h du matin. Jai remis tout ce quon ma donné à Ruby. Cest sûrement plus que les autres, mais on partage pour éviter les jalousies et favoriser lentraide. Men fous, de toute façon, je ne vais pas méterniser ici. Je vais près du videur, Alan, pour lui demander :
Vous êtes dAtlanta ?
Oui, petite.
Dites, vous ne connaissez pas un petit hôtel où je pourrais aller ?
Si tu veux, viens avec moi, je loge dans un vieux ranch avec des amis.
Volontiers, cest vraiment gentil.
Cest ce que jespérais. Je vais dire au revoir à Ruby et aux filles. Elles sont, elles aussi, pressées de partir. Je vais avec Alan dans le garage du club. Oh, il a une grosse moto. Sur le réservoir, il y a marqué "Avinton Roadster", cest un modèle que je ne connais pas. De ses sacoches, il sort une veste et il me donne son casque. Je le remercie :
Cest très gentil, vous êtes un père pour moi.
Ça le fait rigoler... Il sort la moto et ferme la porte. Je m'imagine derrière lui, les cheveux dans le vent...
Mais, il me dit :
Il fait froid la nuit, mets la veste et le casque.
Je fais ce que mon nouveau papa me dit. Il démarre et crie :
Tiens-toi bien à moi.
Ouiiii !
Je me colle à lui comme un rémora à son requin.
Il faut faire doucement.
Je le suis dans le ranch, cest vrai que tout est calme... Arrivés dans sa chambre, il allume. Cest ultra-simple : un lit en fer et deux valises avec des vêtements. Au mur, un poster dun groupe de métal et la photo dune fille nue. Il me montre un seau en disant :
Si tu dois pisser, cest ici. Pour le reste, cest dehors, je te montrerai demain.
Je lui demande :
Vous voulez que... je... sois gentille avec vous ?
On verra ça demain, dors.
Eh ! Il est sympa en plus. Je fais pipi et bois une gorgée de sa bouteille deau avant de me coucher... Alan vient aussi sallonger, je me mets contre son dos et cinq minutes plus tard, je dors.
***
À mon réveil, le soleil inonde une partie de la chambre. Jai dormi dune traite. Après avoir refait pipi, je mhabille et je descends. Là, je crie :
Il y a quelquun ?
Aussitôt, une jolie fille arrive en courant, elle sincline en disant :
Bonjour Maîtresse, je mappelle Pearl et je suis à votre service.
Cest une jolie blonde complètement nue, avec un collier de fer autour de cou. Est-ce que je rêve ? Je me frotte les yeux, mais, au moment de les rouvrir, elle est toujours là tête baissée attendant les ordres. Jai compris ! La moto de Alan est semblable à la DeLoreane du Doc dans le film "Retour vers le futur". On a fait un bond dans le passé et je suis revenue au temps de lesclavage ! Super, jaurai mes propres esclaves ! Je réponds à la fille :
Bonjour Pearl, tu sais où est Alan ?
Suivez-moi Maîtresse, je vais vous conduire.
En la suivant, je vois deux marques sur ses jolies fesses. Je lui dis :
Toi, tu as été fouettée.
Oui Maîtresse, je nai pas obéis assez vite à un ordre.
Oh putain, le pied : non seulement il y a des esclaves, mais en plus, on peut les fouetter ! Je passe la main sur ses fesses pour sentir les reliefs laissés par le fouet. Je lui dis :
Ça doit faire mal !
Oh oui Maîtresse
Tu es souvent fouettée ?
Moins quau début, Maîtresse, je commence à être bien dressée.
Et tu appartiens à qui ?
À Maître Alan, Maîtresse.
Il a une moto, des muscles et une esclave : quel homme !
On traverse une grande pièce. Il y a une table, des chaises, deux vieux divans. Le seul objet moderne, cest une grande télé. On va dans le jardin. Alan est là, assis autour dune table avec trois autres personnes. Il y a un couple de filles nues, qui nont pas lair dêtre des esclaves, et un jeune homme avec une petite barbe. Je leur dis :
Bonjour à tous.
Je vais embrasser Alan. Il fait les présentations :
Voici Ashley qui travaille au Pussy.
Puis, à moi :
Voici Victoria et Wendy.
Je les embrasse. Wendy a 20 ans de moins que son amie et enfin le jeune homme nommé Bobby. Après mêtre assise, je leur dis :
Cest la première fois que je vois une esclave.
Cest Victoria qui me répond :
Alan a été un des premiers à en avoir une. Un service rendu à quelqu'un de très important. Cest ça, Alan ?
Il rigole avant de mexpliquer :
Jai effectivement donné un coup de main à quelquun dimportant et pour me remercier, il men a fait cadeau.
À Notasulga, d'où je viens je n'ai jamais vu qu'une esclave et encore c'était peut-être une servante.
Cest normal, la loi a été votée il y a peu de temps. Elle concerne tous les délinquants. Le juge peut transformer leur peine de prison en amende et si les condamnés sont incapables de la payer, on les vend. Cest un grand progrès : à la fois une économie, puisquil ne faut plus les entretenir en prison, et une rentrée dargent. Tu es pour le rétablissement de lesclavage ?
Oui, comme tous les Sudistes.
À suivre.
Si vous voulez me joindre pour recevoir une petite histoire inédite, c'est ici : mia.michael@hotmail.fr
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