Le Journal D'Une Veuve (1)

Avril

Le printemps est là et c'est tant mieux. Il est synonyme de vie. Voilà déjà quatre ans que j'ai perdu mon mari et je pense avoir réussi à "faire mon deuil", comme on dit. Le travail m'a bien aidé. Je suis médecin généraliste depuis trente ans et il vous sera facile de calculer mon âge. Je mesure 1,60m pour 58 kg, autant vous dire que je ne risquais pas de devenir mannequin. J'ai une tête toute frisée, pas de cheveux blancs, si bien que je fais plutôt jeune, d'autant que je suis du genre jean et pull ou sweat. Dans mon boulot, il vaut mieux être à l'aise. Je pratique dans un quartier où il y a surtout des personnes âgées et même des maisons de retraite. J'ai pas mal d'amies mais pas d'amant. Pour vous dire les choses crûment, je n'ai pas baisé depuis cinq ans, sauf une fois mais c'est marginal, j'y reviendrai peut-être. Les seules bites dans cette période que j'ai vues étaient flapies et pas très jeunes, traitées pour raison médicale. Mais ma copine et consoeur Véronique, qui s'est beaucoup occupée de mon mari quand il était malade, et qui a dix ans de moins que moi, m'a dit l'autre jour, avec sa crudité habituelle : "Christine, maintenant, il serait temps que tu ailles à la bite et pas pour traiter les prostatites". Elle veut me présenter des mecs "qui assurent", dit-elle, afin de me faire "péter les hormones". J'avoue que ça me fait un peu peur. Je me demande si, moi, je serais capable d'assurer vu mon manque d'entrainement. Elle balaye tous mes arguments et me dit : "avec la paire de nichons que tu as, tu peux tomber qui tu veux et quand tu veux".

Mes nichons, parlons-en. Quand j'étais jeune étudiante, ils me filaient des complexes terribles. Les copains me disaient : "tu es toujours précédée de tes roberts". Il est vrai que pour ma taille, ils sont particulièrement volumineux. Ils doivent bien peser un kilo chacun, ce qui me ferait descendre à un poids convenable si je me les faisais dégrossir, mais j'avoue que je préfère encore les garder comme ils sont.

Ils représentent, dixit Véro, une composante importante de ma personnalité, ce qui n'est pas très gentil mais bon... Quand je rencontre un homme, par exemple un visiteur médical, il a tendance à baisser le regard vers mon buste. Certains ont essayé de le voir de plus près dans ma période noire mais je n'ai jamais donné suite. Maintenant, c'est différent. Je sors petit à petit de ma torpeur sexuelle et je n'ai plus le complexe du 120D. Mon défunt mari savait jouer de mes seins à la perfection si bien qu'ils étaient devenus ma principale zone érogène. Eux aussi manquent d'entrainement mais je sens que je me débloque, grâce à Véro. Elle m'a encouragée à regarder des vidéos pornos pour me remettre en mémoire ce que c'est que le sexe. C'est rarement excitant mais j'avoue que parfois, devant quelques scènes réalistes avec des partenaires motivés, j'ai regardé en me touchant. Je recommence à mouiller et selon Véro, c'est bon signe. "Il faut juste que tu combles le vide", me dit-elle. C'est joliment dit. Mais avec qui ? Pour le moment, je fais mon bonheur moi-même le soir dans mon lit avec un gode acheté sur le web. Je pense au passé mais aussi à quelques mecs bien membrés vus sur internet. C'est un petit début... mais c'est un début.
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(Deux semaines plus tard). J'avais oublié de préciser que Véronique est mariée à un artisan, et que cet artisan a des ouvriers, et que ces ouvriers sont majoritairement des gars des pays de l'Est. L'autre jour, Véro m'en a envoyé un qui s'était blessé au doigt. Elle aurait pu s'en occuper elle-même, vu qu'elle est aussi toubib, et quand elle m'a prévenue de sa visite, ça m'a un peu étonnée. J'ai compris quand j'ai vu débouler le blessé. Je n'avais jamais vu un aussi beau mec dans mon cabinet. Grand, brun aux yeux bleus, large d'épaules, la trentaine, bref un vrai canon. Croate de son état et prénommé Branko. Un français difficile mais des yeux plus éloquents que la parole.
Evidemment, pendant que je lui faisais son pansement, il a caressé mes nichons du regard (bien moulés ce jour là dans un pull serré) et j'avoue que ça ma fait tout drôle.
Je sentais ses yeux plantés sur mes fesses pendant que je déambulais et je crois bien que j'ai légèrement ondulé de la croupe, que j'ai ronde, un peu large et bien galbée dans mon jean. Quand il est parti, c'est moi qui l'ai suivi du regard et j'ai flashé sur son petit cul. J'ai toujours eu un faible pour le cul des hommes. Il est revenu deux jours après pour se faire enlever le pansement et je l'attendais avec un corsage légèrement imprudent pour un médecin généraliste femme, parce que déboutonné jusqu'au milieu de mon sillon mammaire. La veille, j'avais raconté à Véro l'impression que m'avait faite son Croate et elle m'avait dit : "invite-le à dîner et baise-le". Facile à dire. On ne drague pas dans un cabinet médical. Mais je n'ai pas eu besoin. A peine avais-je terminé son pansement qu'il me prenait la nuque et me roulait une pelle monumentale. J'en étais suffoquée. Normalement, en féministe, j'aurais dû le gifler et le virer. Mais je dois avouer que ma langue a suivi la sienne. C'était vraiment très rapide, cette histoire. En plus, il me pétrissait les seins, rien de tel pour me faire écarter les cuisses et j'ai dû accomplir un effort surhumain pour me dégager, vu que ma salle d'attente était pleine et que je me voyais mal me faire sauter dans mon cabinet.
- Non, s'il te plait, pas maintenant, viens chez moi ce soir, lui ai-je soufflé entre deux coups de langue.
Je lui ai donné l'adresse, il est parti et j'ai attendu cinq minutes avant de faire entrer le patient suivant, histoire de me remettre de mes émotions.
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Il est arrivé avec un joli bouquet de fleurs, c'était touchant, et quand je l'ai mis dans un vase, j'en senti son regard sur mon dos. Je portais un corsage boutonné en haut et légèrement fendu jusqu'aux reins, découvrant mon dos nu. Il ne pouvait pas lui échapper que je ne portais pas de soutif. Mes roberts évoluaient en toute liberté sous le mince tissu, contents de cette absence d'entrave et le manifestant en se balançant à chaque mouvement.
Branko avait les yeux exorbités et sur le coup, il m'a fait un peu peur. Mais il a fini par s'habi et par se détendre même si, de temps à autre, il ne pouvait s'empêcher de regarder mon buste. J'avais préparé une grande salade arrosée de vin d'Alsace et il en a mangé les trois quarts. Quel appétit ! Cela promettait...

De fait, les promesses ont été tenues, et largement. Après s'être embrassés sur le canapé et s'être pelotés mutuellement (ah, ses mains sur mes seins gonflés...), j'ai voulu voir sa queue. Elle était telle que je la désirais : longue, très longue même, et fine, une vraie queue quoi. Je préférais ce genre de bite à un gros braquemard qui m'aurait fait mal, vu que mon déduit n'avait pas été visité depuis longtemps. J'avais prévu du gel mais je n'en ai pas eu besoin. Je mouillais comme une bête. Il est entré comme dans du beurre, il m'a visitée de fond en comble, enlevé toutes les toiles d'araignée, limée pendant un temps infini. Endurant, le gars. On a baisé une bonne partie de la nuit, lui avait faim, moi beaucoup de retard. En une nuit, j'ai comblé un déficit de cinq ans. Il m'a même sodomisée, ce qui était pour moi une grande première et j'y ai pris un plaisir totalement inattendu. Le lendemain, j'avais mal au cul, mal aux seins, mal partout mais j'étais comblée, rayonnante, régénérée. Une bonne partie de cul, ça vaut mieux que tous les compléments alimentaires. J'ai tout raconté à Véro au téléphone qui a eu ce mot : "quand tu en auras marre de ton Croate, fais-le moi savoir, j'aurais moi aussi des choses à lui raconter". Pas de ça Lisette ! J'ai trouvé mon gigolo et je ne compte pas le lâcher de sitôt.
(A suivre)

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