Le Journal D'Une Veuve (3)
Juin
Lors d'une des dernières visites à l'Ehpad (je rappelle que je suis médecin généraliste et que je visite mes patientes régulièrement), j'ai été prise à part par Marianne, l'infirmière-chef. Elle était visiblement gênée, avait peine à trouver ses mots mais devant mes encouragements, elle a fini par se lancer.
- Il faut que je te dise, j'ai fait l'amour avec Branko. Deux fois.
- Eh bien, pas de problème, je l'ai déjà fait savoir, ce n'est pas mon amant attitré et d'ailleurs, on se voit de moins en moins.
- Ah bon, tant mieux, j'avais peur que tu en prennes ombrage et je n'aime pas les coups en douce.
- Tu y as pris plaisir au moins ?
- Ah oui, énormément. C'est un peu pour ça que je voulais te parler aussi et c'est au médecin que je m'adresse. Voilà. Au boulot, je ne sais pas pourquoi mais je suis prise de pulsions érotiques terribles. J'ai une copine qui travail à l'hôpital dans un service de gériâtrie et elle me dit que plusieurs infirmières ont le feu au derrière à force de voir la décrépitude ambiante, comme si ça doublait leur envie de vivre. Il faut vraiment que je me contrôle mais j'ai du mal. Branko, c'est moi qui l'ai attiré dans la lingerie pour me faire culbuter comme une chienne en chaleur. Et j'ai pris un énorme pied. Mais quand je rentre chez moi, tout redevient calme. Je n'ai plus vraiment de désir de mon mari depuis longtemps. D'ailleurs, ça fait un bail qu'on n'a pas fait l'amour. C'est peut-être pour ça que je me défoule ici. Qu'en penses-tu ?
- Tu es mariée depuis combien de temps ?
- Vingt-cinq ans. Tu sais, j'ai 48 ans, je ne suis plus une jeunesse, je suis ménopausée mais j'ai encore de belles secrétions. Et de grosses envies. C'est grave docteur ?
- Pas le moins du monde. Tu es toujours une jolie femme, toujours bien maquillée, toujours bien coiffée et autant que je puisse en juger puisque tu es toujours en uniforme ici, ton corps reste très attrayant.
- Je sais. Branko nous a toutes baisées une par une dans le staff. Quel mâle, quand même...
- Ah bon, même Jeanne ?
- Ah non, pas le médecin chef et c'est bien ce qu'elle regrette d'ailleurs mais c'est son problème. Tu crois que je dois prendre un amant régulier ?
- Personnellement, je suis plutôt pour les amants irréguliers mais ce n'est que mon point de vue.
- Tu sais, entre le boulot ici et la maison, je n'ai pas trop le temps de papillonner. C'est d'ailleurs pourquoi Branko nous a toutes bien servies.
- Je m'en doute. Je vais voir comment on peut s'entraider car je suis un peu dans le même cas que toi. J'ai besoin de sexe mais j'ai aussi beaucoup de boulot.
*********
Deux jours plus tard, Fatou, la sculpturale directrice adjointe d'origine sénégalaise, m'a abordée pour m'inviter à venir participer à une petite soirée avec quelques compatriotes, "très africaine", m'a-t-elle précisé. J'ai dit d'accord mais que ça m'embêtait d'être la seule blanche et je lui ai proposé de venir avec Marianne, qui s'ennuie à mourir chez elle. Elle a accepté et Marianne a sauté de joie. "J'adore la bouffe africaine", m'a-t-elle dit.
On s'est donc rendu un samedi soir chez Fatou, qui nous a accueilli en boubou. Elle nous a présenté son mari Boubacar, un grand costaud qui lui était parfaitement assorti. Deux jeunes mecs bien balancés étaient également présents mais j'ai oublié leur prénom, disons Jules et Jim pour rigoler. Mais pas d'autre nana que Fatou. Cela m'a mis d'emblée la puce à l'oreille et quand je dis l'oreille... D'ailleurs, les deux jeunes mecs (ils devaient avoir autour de 25 ans) se sont mis à nous draguer et j'avoue que ce n'était pas désagréable.
Bref, on est passé à table et Fatou avait bien fait les choses. On piquait dans les multiples plats proposés tout en picolant un breuvage délicieux mais très alcoolisé. J'avais le feu aux joues et pas seulement aux joues. Fatou et Boubacar s'embrassaient souvent et je crois bien que la main de l'homme se baladait sous la table entre les cuisses de la directrice adjointe, à en juger par ses petits cris. Quant à Marianne, elle se laissait peloter les seins à travers son léger top par le dénommé Jules et faisait mine de lui taper les mains. Son copain était moins entreprenant avec moi par le geste mais pas par la parole. Il m'a murmuré à l'oreille : "J'ai envie de toi, tu me fais kiffer grave". Je lui ai demandé s'il n'avait pas une copine de son âge, pensant calmer ses ardeurs mais il m'a répondu que son "trip", c'était les femmes mûres et que je ne serais pas déçue. Pendant qu'il me baratinait que je faisais mine de le décourager (car en fait, j'avais l'entrecuisses en ébullition), j'avais un peu perdu de vue le reste de la table. Marianne et "Jules" avaient quitté les lieux, je ne les voyais plus. Fatou et Boubacar étaient en train de débarrasser en allant de la salle à manger à la cuisine mais l'homme mettait systématiquement la main aux fesses (rebondies) de la femme qui gloussait comme une ado. Je ne pouvais pas louper la formidable excroissance sur le devant du pantalon de Boubacar. "Ils ne vont pas tarder à faire l'amour", me chuchota à l'oreille "Jim". Il devint alors plus entreprenant. De mon genou, sa main gagna ma cuisse nue puis ma culotte : "Putain, tu mouilles", me dit-il. Mon attitude était un peu ridicule. Je résistais à ses avances alors qu'il avait la preuve formelle que j'avais envie de lui.
Nous sommes passés devant une chambre totalement éclairée et j'ai compris pourquoi "Jim" m'y avait conduite. Couchée en travers du lit, Marianne, entièrement nue, s'offrait à la bouche vorace de "Jules", littéralement collée à sa vulve. Elle se tordait comme un ver en gémissant, levant parfois la tête pour l'observer dans sa succion puis la faisant retomber sur le lit, en pleine extase. "Tu vois, ta copine, elle baise", me dit "Jim". C'était difficilement contestable. On les a regardés quelques minutes, j'étais fascinée par le travail de la bouche du jeune homme. J'avais entendu dire que les Noirs sont les rois du cunni et ce ne serait sûrement pas Marianne qui dirait le contraire. La main de "Jim" s'est glissée sous mon corsage et m'a dégrafé le soutif. "J'adore tes lolos", m'a-t-il dit en les empaumant par derrière. J'étais archi mûre, d'autant que j'avais maintenant une vue plongeante sur le petit cul de "Jules " qui tournicotait entre les cuisses dodues de Marianne avec une incroyable souplesse, la faisant bramer de plaisir. J'aidais "Jim" à me débarrasser de ma culotte et il me conduisit dans le salon avec, je le suppose, l'idée de me prendre sur le canapé. Mais il était déjà occupé. Fatou et Boubacar s'y trouvaient en plein 69. Je fus littéralement suffoquée d'abord par le volume du pénis que Fatou faisait coulisser avec volupté dans sa bouche, ensuite par le volume de son fessier qui recouvrait presque totalement le visage de son mari, à se demander comment il faisait pour respirer. "Tu veux les regarder ?" me demanda Jim. C'était effectivement un spectacle étonnant et j'avoue que j'ai fait un moment passer mon plaisir visuel en priorité.
Boubacar s'est assis sur le canapé et Fatou s'est empalée sur lui, d'abord de face et de voir sa croupe danser la samba sur l'axe de chair m'a mise au bord de l'orgasme. Puis elle s'est retournée et elle nous a fait face, pieds au sol, se laissant tomber sèchement sur la bite géante.
Dans la foulée, si je suis dire, j'étais nue sur la table où nous avions mangé et "Jim" m'enfilait dûment capoté, debout, mes jambes autour de ses reins. Je n'ai même pas eu le temps de voir sa queue. Il y avait un siècle que je n'avais pas été prise sur une table. J'avais oublié à quel point le pénis pénètre aussi profondément, aussi efficacement, dans cette position. J'ai hurlé de plaisir, le suppliant de ne pas s'arrêter. Je sentais ses grosses couilles battre contre mes fesses. Nos nez se touchaient presque. La table bougea pour se coincer contre un placard et une fois calée, la pénétration se révéla encore plus puissante. Mes cris se mêlaient à ceux de Fatou, désormais besognée en levrette, à ce que je pouvais constater en jetant un oeil de côté. Cela dut donner des idées à "Jim" car il me fit descendre par terre et me prit par derrière avec vigueur, faisant remuer mes gros nichons qu'il palpait tout en limant. Je l'avoue, le reste est assez confus dans mon esprit. Je n'étais plus vraiment moi-même, plus tout à fait consciente. Ce que je sais, c'est que j'ai baisé longtemps, très longtemps. Je me suis retrouvée sur le lit de la chambre à côté de Marianne et je crois bien que "Jules et Jim" ont inversé les rôles. Mais cela ne faisait pas grande différence. Ils étaient aussi virils et endurants l'un que l'autre. Avec Marianne, on s'est reveillé au petit matin à poil dans le même plumard, vannées et moulues. Les deux jeunes mecs avaient disparu. On a retrouvé Fatou et Boubacar au petit déjeuner, après une douche. Ils rigolaient de nous voir dévastées. "Ils vous ont bien défoncées, hein, mes petits lascars ?" a dit Fatou. On a opiné, c'est le cas de le dire...
Depuis, mes relations avec Fatou et Marianne sont devenues plus intimes, comme si on avait quelque chose de nouveau et de secret en commun. Quand je vais à l'Ehpad, le courant passe fort entre nous. Mais ni Marianne ni moi n'avons revu "Jules et Jim". On s'est juste promis de recommencer l'expérience de ce sexe débridé que Fatou nous a imposé en nous invitant chez elle. Reste à savoir comment. Mais ce sera une autre histoire.
(A suivre).
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