Le Journal D'Une Veuve (4)

Juillet

Les chaleurs sont revenues et j'avoue que ces températures élevées ont une influence sur mon métabolisme sexuel (joliment dit, n'est-ce pas ?). En d'autres termes, j'ai par moment une furieuse envie de baiser après avoir été sevrée plusieurs années à cause de mon veuvage et du traumatisme qui a suivi. Je me suis investie totalement dans mon boulot à tel point que je n'ai pas beaucoup de temps disponible pour ma vie personnelle. Actuellement, je n'ai pas d'amant. Le dernier régulier, Branko, est rentré en Croatie depuis peu et je me rends compte avec le recul que sa bite était bien pratique pour assouvir mes besoins. Je ressens un grand vide au niveau du bas-ventre, entre autres zones érogènes. Alors, j'ai décidé de prendre un peu le large. Et même le grand large. Juste une semaine. Je dispose depuis plusieurs années d'un petit appartement à La Palmyre, près de Royan. J'avoue que je n'y ai pas mis les pieds depuis un sacré bout de temps. Pas envie de m'y retrouver seule et de remuer des souvenirs douloureux puisque j'y séjournais avec mon défunt mari. C'est pourquoi j'ai demandé à mes copines de l'Ehpad, que je visite régulièrement, si l'une d'entre elles était libre pour m'accompagner. Ni Lise, la directrice, trop occupée et trop mariée, ni Fatou, son adjointe, qui n'aime pas la mer et le soleil, ni l'infirmière chef Marianne (sur qui je comptais beaucoup), dans l'impossibilité de se faire remplacer, ni Ariane, visiblement en délicatesse de couple pour une raison que j'ignore, ni Rita, en vacances ailleurs, n'étaient disponibles.

Restait Samira, la quadra beurette de l'accueil qui, à ma grande surprise, accepta de vive joie, m'expliquant que son mari était justement en déplacement à cette période et qu'elle avait grande envie de bain de mer.
Samira m'a toujours étonnée. Grande et bien faite, séduisante avec ses longs cheveux bruns, toujours souriante, elle m'a paru aux antipodes de la femme d'origine maghrébine telle qu'on la présente trop souvent.

Je la crois très libérée et Branko, qui l'a évidemment baisée, m'a dit un jour que je lui demandais (entre deux coups de bite) de me parler du comportement au lit de ses conquêtes de l'Ehpad : "Lise, c'est le Vésuve, Marianne, c'est l'Etna et Samira, le Vésuve et l'Etna ensemble", commentaire exprimé en faisant "oh là là" avec sa main. Bref, la gentille Samira est volcanique au pieu... Voilà pourquoi je n'étais pas mécontente de l'emmener avec moi car j'avais bien l'intention de m'envoyer en l'air à La Palmyre et ne pas m'embarrasser d'un bonnet de nuit.

Il faut dire que j'y ai quelques souvenirs brûlants. Avec mon mari, on pratiquait le naturisme sur une plage voisine pendant de longs après-midis. A l'approche du soir, une certaine tension érotique régnait sur le sable. Des couples, hétéros et homos, se repliaient dans le petit bois voisin pour faire l'amour et nous en avons fait souvent partie, avec les inévitables voyeurs. J'avoue qu'ils ne m'ont jamais dérangée, au contraire, mais c'est un autre sujet. La dernière fois que je suis allée à l'appartement, j'étais veuve depuis un an et j'avais emmené ma nièce Ludivine, âgée de 20 ans, de qui je suis très proche. Je voulais juste me changer les idées, je ne pensais pas du tout au sexe. Mais elle, si. Elle me tirait dans les boites du coin tous les soirs "pour me vider la tête", disait-elle. Et c'est vrai que j'en avais besoin. Un soir, on s'est fait draguer par deux jeunes Allemands, très dissemblables puisque l'un était un grand blond baraqué, l'autre un petit brun nerveux. J'avais un peu trop picolé et quand ils nous ont proposé d'aller faire un tour sur la plage naturiste pour un bain de minuit, je n'ai pas résisté. Le lieu était pour moi chargé de souvenirs et d'émotions. Ludivine avait des intentions et m'a soufflé à l'oreille : "tu prends lequel ?" J'ai compris qu'elle voulait se faire sauter et j'ai dit "n'importe". Elle a pris le petit brun et m'a laissé le grand blond.

On s'est retrouvé tous les quatre à poil à batifoler dans les vagues au clair de lune.
Le grand blond n'était visiblement pas gêné par mon âge canonique, peut-être parce qu'il faisait assez sombre, comme dans la boite. Il m'a peloté les seins et j'ai eu une brutale envie de sa queue qui était aussi longue et fine que ses guiboles. On est revenu sur le sable où le cul du petit brun s'agitait déjà entre les cuisses grandes ouvertes de Ludivine, qui gueulait sous les étoiles exactement. Je me suis mise à quatre pattes dans le sable et son copain m'a prise en levrette. Il m'a visitée de fond en comble et j'avoue que sur le moment, ça m'a fait un bien fou. Quand on ne baise plus, on ne s'en rend pas compte à quel point le retour d'une bite est salutaire. C'était comme l'arrivée d'une pièce manquante dans mon corps. J'avais les yeux sur la tache sombre du petit bois où j'avais fait si souvent l'amour avec feu mon mari. Son copain avait déjà joui quand mon étalon me limait encore, fouillant mes profondeurs. Ludivine nous a regardés puis lui a caressé les couilles. Du coup, il s'est retiré de moi et en a mis un grand coup à ma nièce, en levrette aussi, avant de lui gicler à la figure. Un vrai porno en nocturne. On s'est lavé dans l'eau de mer et chacun est rentré chez soi. On ne les plus jamais revus et moi, je n'ai plus baisé jusqu'à Branko. J'ai quand même fait le test du VIH car dans l'euphorie, les capotes avaient été oubliées. Pas très glorieux pour un toubib et la laborantine m'a regardée d'un drôle d'air. Mais bon, l'essentiel était qu'il fût négatif, comme pour Ludivine, et j'avoue avoir été soulagée.
Bon, j'en étais où ? Ah oui, ma semaine de vacances avec Samira. Là, je n'ai plus le temps d'écrire, car cela mérite quelques développements. Excusez-moi, je reviens tout à l'heure, c'est l'ouverture de mon cabinet et mes patients m'attendent.
********
(Le lendemain). Je reprends ma narration de vacances laissée hier car j'avais du monde à la salle d'attente. J'avoue que mon premier patient m'a trouvée un peu excitée mais je me suis évidemment bien gardée de dire pourquoi.
Revenons donc à Samira qui m'accompagnait, toute heureuse de cette semaine au bord de mer. Pendant tout le voyage, elle s'est épanchée pour que je la connaisse mieux. Née en France de parents d'origine algérienne, elle avait réussi à faire de bonnes études, contrairement à ses frères, et avait saisi l'occasion d'un mariage avec un "Gaulois" pour s'affranchir de son milieu familial. Plus âgé qu'elle de dix ans, le mari l'avait initiée à la sexualité, lui avait fait deux s, mais elle s'était peu à peu émancipée sans pour autant divorcer ni se séparer. Athée et féministe, elle était fière de pouvoir montrer qu'une "beurette" n'avait rien à envier sur le plan des moeurs aux "Françaises de souche". Elle ne me cacha pas qu'elle pratiquait une certaine liberté sexuelle à laquelle son mari ne s'opposait pas, étant lui-même volage, l'autre adjectif pour libertin. "Plus je vieillis et plus j'aime faire l'amour", m'a-t-elle avoué dans un sourire de ses lèvres pulpeuses (mon rêve). J'ai repensé au "oh là là" de Branko et je me suis dit que notre séjour maritime promettait.
Nous avons dormi dans le même lit car malheureusement, je n'ai qu'une chambre dans mon réduit. Nues toutes les deux, ce qui m'a permis de constater l'harmonie de son corps aux formes pleines, sans excès et son pubis fourni de brune. Mais elle n'a esquissé aucun geste intime pendant notre sommeil. Elle était bien hétéro.

Le lendemain, nous avons mis le cap sur la plage. Je lui ai proposé la naturiste mais elle m'a dit qu'elle ne souhaitait pas se montrer nue en public "sauf les seins". Je n'ai pas insisté. Nous nous sommes mises en lisière de la zone naturiste, sur le secteur "textile". On était toutes les deux en bikini. Mais j'avais une grosse envie de me baigner à poil et j'ai demandé à Samira la permission de m'échapper le temps d'un bain. Retrouver l'eau de mer sans rien sur la peau m'a remplie de félicité. J'ai renoué avec un plaisir ancien et émouvant. En sortant de l'eau, j'ai rencontré Samira qui m'attendait sur le bord.
Elle avait juste enlevé le haut, comme d'autres baigneuses sur cette plage. On s'est promenées sur le sable et j'ai senti mon amie un peu troublée. Visiblement, le spectacle de tous ces corps nus, beaux ou disgracieux, jeunes ou moins jeunes, constituait pour elle une révélation. Après une dizaine de minutes, hop, elle a baissé son slip. "J'ai l'impression d'être une voyeuse en gardant ma petite culotte", me confia-t-elle. Elle ne passait pas inaperçue avec son pubis fourni alors que la plupart des femmes étaient rasées et les hommes me regardaient aussi à cause de mes obus. Plus tard, elle m'avoua avoir été impressionnée par le naturel de ces hommes et surtout ces femmes déambulant dans le plus simple appareil. "Une belle leçon pour moi". Mais elle reconnut aussi que la vision de quelques belles bites au repos l'avait fait mouiller. Je l'avais définitivement convertie au nudisme.

La sortie de la plage fut malheureusement moins joyeuse. Au retour, ma voiture, plus très jeune, révéla un bruit inquiétant de casseroles entrechoquées puis un voyant rouge s'alluma, m'imposant un arrêt immédiat. Coincées et désemparées au bord de la route, je me demandais comment sortir de ce pétrin car je n'avais pas de téléphone sur moi et Samira non plus, par précaution à la plage. C'est alors qu'une voiture s'est arrêtée avec deux hommes à bord, un quadra grisonnant, trapu et moustachu et un jeune d'une trentaine d'années mince et athlétique. Ils nous demandèrent ce qui se passait, j'ai décrit le bruit, montré le voyant, le petit a actionné le contact, fait tourner le moteur, et son diagnostic tomba : "vous avez sans doute pété un cardan et vous risquez de griller le moteur, il faut aller d'urgence dans un garage, on vous accompagne".

C'était sympa de leur part, nous étions soulagées. Sur le chemin, mine de rien, il nous ont interrogées et quand on leur a dit que nous étions toutes les deux au début d'une semaine de vacances, le mince a glissé, un sourire aux lèvres : "C'est fréquent ici, deux femmes seules ensemble". Croyant qu'ils nous prenaient pour deux lesbiennes, je leur ai tout de suite précisé que nous étions deux collègues, que notre relation était simplement amicale et qu'ils gardent leurs poncifs pour eux. Du coup, ils sont devenus très empressés, nous ont offert à boire après notre visite au garage et se sont présentés. Figurez-vous, ça ne s'invente pas, qu'ils étaient les techniciens sur la drague raclant l'estuaire de la Gironde. Etre draguées par des dragueurs professionnels, c'était plutôt cocasse. Quand ils ont su que j'étais médecin, le plus jeune m'a montré un bobo à l'épaule qui m'a permis de constater sa belle musculature. Je lui ai promis de lui apporter une ordonnance et en retour, ils nous ont proposé une virée sur la drague. Rendez-vous fut pris pour le lendemain matin.
*********
Ce n'était pas banal de se retrouver sur un engin pareil, que nous avions abordé à partir d'un petit bateau à moteur à quai à Royan. Samira et moi, nous avons admiré la côte pendant que les deux dragueurs se tenaient dans le poste de pilotage. Puis ils ont arrêté la drague au large et là, les choses ont un peu dérapé. Les deux gars nous ont offert à boire avec quelques biscuits d'apéro (nous étions en fin de matinée) et quelque chose dans leur regard nous a vite fait comprendre qu'ils avaient envie de nous passer à la casserole. Comme ils voyaient bien que nous étions "open", ils attendaient juste un signal de notre part. Samira leur a demandé si leurs épouses était au courant de leur escapade. Ils ont évidemment dit non. Si c'était la première fois qu'ils accueillaient des femmes dans leur embarcation. Non itou. S'ils y avaient déjà fait l'amour. Et là, ils se sont regardé et ont dit oui. On a tous rigolé, on s'était compris.

Samira a pris le plus jeune par la main, sans me demander mon avis, et l'a entrainé dans le fond du bateau où se trouvent de très sommaires couchettes. Je me suis retrouvée avec le moustachu, pas tellement mon type, mais j'étais chaude et j'avoue que la perspective de baiser dans une drague me plaisait assez. Je me suis assise sur les genoux du gars et je l'ai laissé fourrer sa moustache dans mon sillon mammaire. Je sentais sa bite durcir sous mes fesses. Je me suis levée, je l'ai déculotté et j'ai libéré son engin, court, épais et trapu comme lui pour le sucer pendant qu'il me pelotait les nénés. Des cris stridents sont montés du fond du bateau. Samira avait le plaisir bruyant et j'ai repensé alors à la réflexion de Branko à son sujet, "l'Etna et le Vésuve réunis". Le moustachu m'a entrainée en bas et m'a mise sur la deuxième couchette, en travers, pour m'honorer de sa langue (j'étais maintenant à poil) et je regardais alternativement sa tête grisonnante aller et venir entre mes cuisses et l'autre en train de pilonner Samira qui lui plantait ses ongles dans les fesses en beuglant.

Je ne me souviens plus de la suite dans les détails. Je me revois chevaucher le moustachu en matant son puissant torse velu tout en regardant Samira dans la même position, à ceci près qu'elle montrait une souplesse de hanches bien supérieure à la mienne, une vraie danseuse égyptienne. Je ne reconnaissais plus la femme discrète de l'accueil de l'Ehpad, comme si elle était désormais transcendée par la bite qui la visitait dans son tréfonds. Je dois admettre que son plaisir intense a infusé dans mon cerveau au point que j'ai connu plusieurs orgasmes avec le moustachu, impeccablement viril et légèrement bestial mais comptant seulement pour partie dans mon gros panard. C'était la deuxième fois que je baisais en présence d'un autre couple et cela contribua fortement à mon excitation. Mon amant moustachu ne s'en douta pas mais ce n'était pas important. En revanche, Samira goûta pleinement d'avoir été honorée par un beau mâle et celui-ci fut convaincu d'avoir profité d'un coup en or. Repues et rassasiées, on s'est baigné à poil dans l'eau de mer en sautant de la drague, sous l'oeil des deux dragueurs, qui nous ramenèrent au port la banane aux lèvres en nous promettant qu'ils seraient nos gardes du corps jusqu'à la fin de notre séjour.
*******
Mais ces galipettes aquatiques, pour excitantes qu'elles fussent, ont été inférieures à celles qui suivirent lors de notre dernière soirée à La Palmyre. Je ne sais pas comment ils se sont débrouillés mais nos deux dragueurs ont réussi à se rendre libres. Ils nous ont rejointes discrètement à l'appartement et alors a commencé une partie de cul mémorable, la plus belle de ma vie, je dois avouer. Après des préliminaires vite expédiés, on s'est retrouvé à quatre dans le même (et seul) lit, évidemment à poil car en plus, il faisait une chaleur d'étuve dans mon réduit. Jamais je ne m'étais retrouvée dans une telle promiscuité sexuelle, dans une odeur de sueur et de foutre, sur un plumard en vrac, chahuté à la limite de la rupture. De grosses cochonneries ont suivi dont je ne me serais pas crue capable. Mon moustachu, Kléber de son prénom, était vraiment bestial comme mec. Très poilu, très viril, ruisselant de sueur, il nous a honorées Samira et moi sans débander pendant une bonne partie de la nuit. J'ai eu un moment le nez sur ses grosses fesses poilues qui s'agitaient entre les cuisses repliées de Samira et je n'ai pu m'empêcher de leur faire la bise pendant que Léo me prenait par derrière en travers du lit. Je ne sais pas pourquoi mais c'est Kléber qui m'excitait le plus par son côté animal en rut. Je me suis fait lécher l'anus, une grande première, par ce gros cochon qui préparait le terrain à son pote Léo pour qu'il me sodomise. Et j'ai eu droit, grande première et comme Samira, à une double pénétration anale-vaginale qui a clôturé nos ébats, cavalant sur Kléber pendant que son pote dépucelait mon petit trou.

Mais auparavant, je me suis surprise à lécher la rondelle de mon gros cochon qui, à juste titre, ma traitée de grosse cochonne. Léo et lui se sont relayés pour nous baiser à tour de rôle et plus je baisais, moins j'avais envie que ça s'arrête. C'était comme si je rattrapais cinq ans d'abstinence. Je me suis offert avec Kléber mon péché mignon dont j'avais oublié les délices, un 69 prolongé, tandis que Léo besognait Samira qui, ses longs cheveux étalés sur le lit et les pieds en l'air, couinait comme une grosse souris. J'avais des poils plein la bouche et Léo aussi après avoir dégusté Samira. C'était vraiment bestial, je vous dis, mais que c'était bon ! Les deux gars sont partis en pleine nuit, nous laissant roupiller dans notre fange. On est reparties de La Palmyre le lendemain matin, des cernes sous les yeux. Samira a reçu un sms de Léo pour lui faire promettre de revenir en août. Je le comprends, Léo. Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'Etna et le Vésuve réunis dans son pieu. Et, j'ose le dire, le Stromboli en prime qui est moi-même, Christine. Qui vivra verra. Je tâcherai effectivement de revenir faire un tour le mois prochain, juste quelques jours car l'été, il y a vraiment trop de monde ici.
(A suivre)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!