Collection Histoire Courte. Croire Que Sa Vie Est Fichue (1/1)

Une amie m’a dit qu’une jeune femme proche est rattrapée par la maladie.
J’essaye d’aborder des sujets de tous genres.
Les suites, plutôt les conséquence d’une maladie dite grave peuvent engendrez bien des bouleversements.
Dans cette histoire, je vais tenter de l’aborder avec mes mots.
D’avance, je m’excuse si je suis maladroit et que je heurte certains lecteurs et surtout lectrices.

- Docteur, des rayons ?
J’ai un cancer ?
- Comme vous y aller chère Josy, depuis le temps que l’on se connaît permettez moi de vous appelez Josy.
Votre sein gauche à une petite grosseur que nous allons réduire voire faire disparaître par quelques rayons.
Je pense qu’après tout redeviendra comme avant dans votre vie.

Mon docteur qui m’a connu depuis que je suis petite m’ayant mis au monde.
M’a confié à cet éminant spécialiste après que je sois venue le consulter après avoir constaté en me douchant que j’avais une petite grosseur au sein gauche.

- Docteur, je vais perdre mes cheveux ?
- Ça ce peut mais ils repousseront dès que vous serez guérie.

Je fais ces séances, Christophe mon mari ou tout comme nous sommes pacsés, semble évité de me toucher alors qu’avant cet incident nous avions des rapports enflammés.

- Josy, la grosseur est toujours là.
Après examen, nous allons être obligé de vous opérer.
Vous savez, la médecine a fait de gros progrès en chirurgie réparatrice.
- J’ai compris, inutile d’en dire plus vous allez m’enlevez le sein !
- C’est mieux, votre entourage vous sera d’une grande utilité pour surmonter cette épreuve.
Je sais que vous avez un mari, il vous sera d’un grand secours.

Un grand secours, parlons-en.
J’ai connu Christophe il y a deux ans.
Je sortais des bras d’un homme à qui j’avais tout donné et qui avait fait de moi sa maîtresse.


Maîtresse car après m’avoir baisé quand je lui parlais mariage, il m’a avoué être marié.
Au début il me promettait qu’il allait quitter sa femme presque chaque fois qu’il venait chez moi.
Dans ce temps là, étant loin d’être une lumière dans les études, j’avais trouvé du travail et un petit logement dans la ville où j’habite depuis.
La vraie cruche, celle qu’on baise et à qui ont fait miroiter une bague.
Celle qui croît tous ses mensonges jusqu’au jour où vous le croisez, sans qu’il vous voie, entrant dans une boîte bien connu des gens du quartier.
Un club échangiste avec une autre conquête ou une pute que vous payez pour entrer plus facilement en ce lieu.
Quand le lendemain, il vous honore de sa présence, les quelques affaires qu’il a chez vous se retrouve sur le palier.

Et un jour vous vendez des chaussures à un homme qui vous regarde alors que vous êtes à ses pieds et quelques jours après le temps de constaté qu’aucune autre femme rode dans les parages vous vous donnez corps et âme.
Il est contre le mariage mais accepte un pacse pour vous c’est pareil.
Je me fais opérer.
Deux jours plus tard.

- Josy, j’ai quelque chose à te dire.

Josy, ça commence mal, chaque fois que Christophe veut m’annoncer une mauvaise nouvelle, il m’appelle par mon prénom alors qu’en temps normal il me dit « Chérie. »

- Je pars pour m’installer au Canada.
- Tu as accepté le poste que tu me disais inintéressant quelques heures avant mon opération ?
- C’est comme ça, ils sont revenus à la charge avec quelques intérêts supplémentaire et j’ai dit oui.
Je suis allé à la mairie, voilà les papiers à signer pour casser notre pacse.

Il part, physiquement ce sera la dernière fois.

- Tu peux pousser mon fauteuil jusqu’à l’extérieur, je voudrais fumer une clope.
- Bien sur, j’avais tendance à pleurer sur mon sort, mais toi aussi la vie semble t’avoir mise à l’épreuve.

- Toi c’est un sein.
Moi j’ai les deux mais il est vrai que pour bien des choses la vie est loin d’être la même qu’avant pour moi.

Je pousse le fauteuil de cette jeune femme bien que la cigarette m’indispose.

- Que t’est-il arrivé ?
- Un accident de voiture.
- Tu veux en parler sinon changeons de sujet.
- Non, nous rentrions avec Vic d’une soirée chez des copains un peu arrosée.
Vic était celui qui restait sobre.
J’étais en train de le caresser au travers de son pantalon.
Je sentais qu’il bandait quand tout est devenu noir.
Quand je me suis réveillée, j’étais dans cet état et j’ai rapidement appris deux choses épouvantable.
Vic était mort sur le coup et j’avais été opéré du ventre où sans le savoir j’attendais un bébé.
Ils ont été obligés de me faire la totale, ce fétus sera le dernier que j’aurais dans mon ventre.
Oh bien sur, il y a ce qu’il se voit.
Pour me sortir de la voiture, ils m’ont opéré sur place.
Mon bras droit et ma jambe droite qui étaient coincés et broyés par les tôles de la voiture de celui qui avait brûlé un stop.

Cette femme dont j’ignore le nom à ce moment, a le bras droit coupé au dessus du coude et la jambe droite sous le genoux.
Nous nous présentons, cette jolie blonde son visage ayant été épargné par un airbag.
Pour celui de côté il y a eu un souci et il est rester dans son logement.

- Quand vas-tu sortir ?
- Dès que les assurances auront trouvé un lieu où je pourrais entrer avec mon fauteuil roulant.
Il pense à l’hôtel bien que j’aie des gros moyens avec les polices d’assurances.
- Si tu le veux, viens chez moi, j’habite dans un immeuble conçu pour les personnes handicapées.
L’ascenseur et les portes dans mon appartement sont conçu pour qu’un fauteuil passe.
Un seul problème, nous serons obligés de coucher ensemble.

- Tu n’as qu’un lit ?
Aucun problème, toi côté gauche, moi côté droit, on est fait pour s’entendre.

Les personnes parlent de coup de foudre, tout s’est fait le temps d’une clope.
Clopes que Claudie a arrêté le jour où les ambulanciers l’on fait monter chez nous.
C’est quelques jours plus tard que notre vie a basculé de façon très positive.
Je passe l’installation et le temps qu’il nous a fallu pour trouver nos marques.
Je retourne à l’hôpital pour ses essais de prothèse de sa jambe.
Pour son bras c’est plus compliqué, les médecins parlent de technologie nouvelle qui lui permettrais de pouvoir faire des mouvements de la vie courante.
Je l’aide à entrer dans la baignoire.
Je suis sûr que si ce connard de Christophe était resté avec moi au lieu de fuir au bout du monde, son regard sur les plaies de mon sein aurait été dérangeante pour moi.
Avec Claudie, rien de tous ça, ses moignons je les vois sans le moindre dégoût comme elle regarde ma cicatrice avant que la chirurgie réparatrice me soit faite.
Tout commence un soir où la sentant cafardeuse c’est moi qui lui passe le savon sur le corps.
La savonnette m’échappe sans mauvaise intention et mes doigts se retrouvent sur son clitoris qui lui semble avoir gardé tout son tonus.
Me regardant, c’est mon sein épargné qu’elle caresse.
C’est ma fraise comme son clitoris qui se réveil.
Nous nous rendons compte que nos corps sont encore capables de nous donner du plaisir.
Un peu étonnées de notre découverte, la soirée dans le canapé où Claudie peut s’allonger nous permet de nous lover dans les bras l’une l’autre.
Quel programme ce soir à la télé, je suis si surprise que je puisse avoir du sentiment et de l’envie d’une autre femme qu’elle marche sans le moindre intérêt pour moi.
Pour nous.
C’est après que je l’ai couché et que je l’ai rejointe que nous nous donnons notre premier baiser d’amour.
C’est moi qui suis obligée de manœuvrer pour trouver notre plaisir.

Je lui tends mon sein toujours présent.

- Non, mon amour, l’autre.

Incroyable, elle lèche ma cicatrice, j’ai l’impression qu’il est toujours là.
Ses doigts entrent dans ma chatte pendant que j’en fais de même pour elle.
Je me focalise sur son clitoris qui semble aimer de la façon dont son corps se tortille avant qu’elle m’offre.
Pardon.
Que nous offrions une jouissance simultanée.

Notre affaire pourrait s’arrêter là.
Non, on me refait le sein.
Elle reçoit ses prothèses qui lui redonnent vie, elle se passe de son fauteuil le plus souvent possible.

- Mon amour veux-tu m’épouser ?
- Oh que oui.

Un problème pour elle, ses bagues de fiançailles et de femme mariée c’est son doigt.
Je les mets à l’annulaire gauche.
Quelques jours de mariage, Claudie me fait une demande.

- Je voudrais un !
- Chérie, tu sais que je t’adore, nous nous le prouvons tous les jours.
La science fait des progrès mais…
- Non Josy, toi tu peux.
Donne-nous notre bébé.
Tu pourras l’allaiter avec ton sein et cela le renforcera pour l’avenir.
Je l’ai lu dans une revue à l’hôpital pendant les longs moments passés là-bas.

Virginie est née quelques mois plus tard.
Nous avons été l’un des premiers couple de femmes à profité d’une PMA.
En ce moment Claudie aide notre fille à pousser.
Mon sein que je lui donne est vite asséché par cette petite goulue.
Elle la tient dans un bras alors que le bras de ma petite femme bionique lui donne un biberon qu’elle a elle-même préparer.
Pendant ce temps je me remets de mon accouchement dans le canapé en tapant notre histoire sur mon portable.

Une dernière chose.
J’ai appris par un ancien ami de notre couple avec Christophe qu’il s’est suicidé au Canada.
Nous avions cherché dans les derniers mois avant mon petit problème à un sein à avoir un s.
Il me demandait de faire des examens pensant que mon corps refusait d’er.
Au Canada la copine rencontré là-bas se trouvant dans le même cas l’a à faire des examens.
Stérile, aucun spermatozoïde actif.
Il s’est pendu dans son garage.
Pourtant lui ne présentait pas la moindre cicatrices ou autres problèmes physiques visibles par le regard malsain de certains.

Voilà, soyez indulgent j’ai essayé de traiter un sujet difficile.
C’est facile dans de nombreux cas de faire paraître des histoires trash.
Là, il me fallait de la retenue.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!